L’ambassade de France aux Etats-Unis s’allie au Smithsonian Conservation Commons, un réseau d’action dépendant du célèbre institut de recherche gouvernemental, le temps d’une conférence sur la biodiversité intitulée: “Biodiversity: Is there hope?”. L’événement a lieu le 18 juin à l’ambassade et s’inscrit dans le cadre des French-American Climate Talks.
Les discussions seront présidées par l’ambassadeur Philippe Etienne et incluront des chercheurs du Smithsonian, du CNRS et de l’Agence française pour la biodiversité. Un cocktail est proposé à tous les participants à 7pm.
Un rapport publié en mai dernier par un organisme intergouvernemental de l’ONU montre que la nature et ses espèces animales et végétales “déclinent à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine” et que des transformations de grande ampleur sont désormais indispensables.
Plutôt que de sombrer dans le désespoir face à de tels constats, le Smithsonian Institute insiste sur l’émergence d’un mouvement appelé “Earth Optimism” qui vise à rendre possible de tels changements. Les experts français et américains présents lors de la conférence s’emploieront donc à partager des exemples d’innovations couronnées de succès dans le domaine de la préservation de l’environnement et discuteront avec le public de la façon dont chacun peut s’engager à son échelle.
Une conférence sur la biodiversité sous le signe de l'optimisme à Washington
Alexandra Prossaird: coiffeuse en France, décoratrice à Washington
Un parfum de sud de la France embaume la petite boutique colorée d’Alexandra Prossaird. Pourtant, nous ne sommes pas en France, mais à Kensington, un petit village de 2.000 habitants en dehors de Washington.
C’est ici qu’Alexandra Prossaird a ouvert en 2017 La Maison de Laurette, une boutique spécialisée dans la décoration à la française et dans la restauration de meubles. Habituée au soleil, la Française préfère le calme des petites boutiques de Kensington aux centres commerciaux de Washington. “Je serais malheureuse si j’étais enfermée et que je ne voyais pas le soleil”, admet-elle.
Coiffeuse pendant plus de 25 ans, la Niçoise a longtemps rêvé de voyager aux Etats-Unis. “C’était dans ma tête depuis toute petite. J’ai toujours été attiré par les grands espaces et la mentalité des Américains”.
En 2001, une envie d’aventure lui fait traverser l’océan pour poser ses valises sur l’île de Saint-Barthélemy, dans les Antilles françaises. Elle y ouvre son salon de coiffure et travaille chez une couturière, ainsi que dans une boutique de décoration. Puis en 2008, elle rencontre son mari et décide de le suivre à Washington.
Aux Etats-Unis, sa carrière de coiffeuse prend un tournant. “J’ai essayé de redevenir une employée, je suis retournée à l’école et j’ai même payé une licence de coiffure. Mais la mentalité ne me plaisait pas, il y a beaucoup de compétition”, témoigne-t-elle.
Après 25 ans de coiffure, Alexandra Prossaird décide d’ouvrir sa boutique de décoration et de restauration de meubles. Bougies, linge de maison, vaisselle vintage, poteries, produits de beauté, eau de Cologne, savon de Marseille ou épicerie fine… Les produits vendus à La Maison de Laurette ont tous un point en commun : ils ont tous été fabriqués et confectionnés en France et aucun produit n’est d’origine animale.
Alexandra Prossaird importe les produits de huit marques françaises. “C’est très important pour moi de savoir comment et où le produit est confectionné”. La créatrice de La Maison de Laurette vit également une autre passion : “Chiner, trouver des meubles et leur donner une seconde vie”, explique-t-elle en montrant une de ses dernières pièces, un vaisselier en bois gris “farmhouse“, un style prisé des Américains.
C’est avant tout la clientèle américaine qui pousse la porte de La Maison de Laurette. “Ils sont attirés par les produits français, par la qualité. Les Français sont doués en cuisine et en décoration. Nous savons ce qui est beau et les Américains le savent”, estime la décoratrice. Il est également possible d’amener son propre meuble pour le faire restaurer.
En plus d’étoffer sa collection, Alexandra Prossaird rêve désormais de mettre en place un salon de thé à l’intérieur de sa boutique. Elle propose également des séances de Feng Shui sur rendez-vous.
Crash d'hélicoptère à New York: chez BNP Paribas, "on a pensé au tremblement de terre"
« On a entendu une explosion et ressenti une secousse, comme un léger tremblement. On pensait que ça venait de la rue », raconte Thomas, en VIE à BNP Paribas depuis un an-et-demi. Cette secousse venait en fait du toit de l’immeuble, sur lequel un hélicoptère s’est écrasé, lundi 10 juin à 1:43pm.
Le bâtiment, l’AXA Equitable Center au 787 7th Ave, abrite notamment les bureaux de la banque française BNP Paribas. Le Bernardin, restaurant du Français Eric Ripert, situé au rez-de-chaussée de l’immeuble, a dû être évacué. Le Prix de l’Entrepreneuriat Franco-Américain (FAEA), qui devait être organisé le soir même dans l’immeuble, a été délocalisé en urgence au French Institute Alliance Française (FIAF).
Arnault Thivel, responsable du BDI New York (Business Data Intelligence) de BNP Paribas, était au 3e étage au moment du crash. “On pensait que c’était un tremblement de terre. Cinq minutes plus tard, on a nous a dit de nous regrouper“, se souvient-il.
Un autre Français qui travaille au sein de l’immeuble a ressenti une secousse, similaire aux “turbulences” aériennes. “On s’est regardé, on ne savait pas quoi faire. Il y avait des gens paniqués qui voulaient rentrer chez eux. Certains se sont dit: c’est bizarre, peut-être qu’il y a une bombe. D’autres s’en fichaient, restaient tranquilles“.
Il s’est retrouvé avec d’autres employés sur Worldwide Plaza, une place publique sur la 9eme avenue et la 50e rue, où ils ont attendu “une trentaine de minutes“. Certains traders se sont rendus dans les locaux de la banque à Jersey City pour continuer leur travail.
Le Fire Department of New York (FDNY) a indiqué sur son compte Twitter, peu de temps après le crash, que le feu avait été éteint. Cependant, les pompiers sont restés sur place car du carburant continuait de s’échapper de l’hélicoptère. Le FDNY a aussi annoncé le décès d’une personne: le pilote. Le maire Bill de Blasio a écarté la piste terroriste.
Thomas était au 8ème étage quand l’accident s’est produit. L’évacuation s’est faite dans le calme, précise-t-il, et la plupart des « gens sont rentrés chez eux ». Le Français en a fait de même. Serein, il prévoit de reprendre le travail mardi.
Inauguré en 1986, le gratte-ciel compte 54 étages et les locaux de la BNP Paribas sont situés entre le 1er et le 9ème étage et entre le 27ème et le 36ème. Nathan Hutton, employé du département informatique de BNP Paribas, était au 29e étage quand l’accident a eu lieu. Aux médias présents sur place après l’accident, il a décrit une atmosphère tendue dans la cage d’escalier menant au rez-de-chaussée. La descente a pris une vingtaine de minutes selon lui, contre “deux-trois minutes” en temps normal. « On ne savait pas ce qu’il se passait avant de sortir. On a eu des exercices incendie dans le passé, mais ce n’était pas un entrainement aujourd’hui. Il y avait de la fumée. Les gens ont pris la situation au sérieux et sont devenus un peu nerveux. Personne ne voulait être dans la cage d’escalier. »
Elise Pontoizeau, Sarah Lapied, Maxime Aubin, Alexis Buisson
L'arbre planté par Macron et Trump à la Maison-Blanche est mort
Donald Trump et Emmanuel Macron plantant un chêne dans les jardins de la Maison-Blanche. Ce geste avait été l’un des temps forts de la visite d’Etat du président français à Washington en avril 2018. Cet arbre, qui était censé représenter l’amitié entre les deux pays, n’a pas tenu un an.
Chargé de symboles, le jeune arbre, offert par Emmanuel Macron à son hôte, venait du Bois Belleau, un bois en région parisienne où plus de 2.000 militaires américains périrent lors d’une sanglante bataille pendant la Première guerre mondiale. À l’époque, aucun conflit depuis la Guerre de Sécession n’avait fait autant de victimes militaires américaines. Peu de temps après sa plantation, l’arbre a été placé en quarantaine, un passage obligatoire pour tous les organismes végétaux arrivant aux États-Unis.
Alors qu’Emmanuel Macron et Donald Trump se sont retrouvés le 6 juin pour commémorer le 75e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, l’AFP (Agence France-Presse) a appris de source diplomatique que l’arbre n’avait jamais été replanté puisqu’il est mort lors de son séjour en quarantaine. Certains y verront une métaphore de l’état des relations franco-américaines, qui se sont envenimées en raison de désaccords concernant l’Iran et l’OTAN notamment.
Le futur club d'Antoine Griezmann ? "Ça ne sera pas Miami"
On ne sait pas où Antoine Griezmann jouera la saison prochaine. Une chose est sûre: “ça ne sera pas Miami“, a-t-il déclaré lors de l’émission Telefoot, dimanche 9 juin. Il était interrogé sur son club pour la saison prochaine.
Le champion du monde a annoncé qu’il raccrochait les crampons avec l’Atlético Madrid. Barcelone, PSG, Manchester: les rumeurs autour de son futur club vont bon train. L’attaquant français de 28 ans avait déclaré l’an dernier au magazine L’Équipe qu’il était ouvert à déménager à Miami si l’ancien international David Beckham, dont la franchise (Club Internacional de Futbol Miami ou Inter Miami CF) doit faire son entrée en MLS (Major League Soccer) en 2020, le lui demandait.
«S’il me veut dans son club, alors, j’irai, a-t-il affirmé. Je veux terminer en MLS. Après, on verra si c’est à Los Angeles ou Miami. Ce sont deux bonnes villes. J’aime la mentalité et la culture du show qu’il y a aux Etats-Unis.»
Qu’est-ce que je risque à boire de l'alcool dans les parcs à New York ?
Avec le retour des beaux jours, vous êtes tentés par un verre de rosé ou une bière au soleil dans un parc ? Malheureusement, votre apéro devra rester « soft ». Dans la ville de New York comme dans la majeure partie des Etats-Unis, la consommation d’alcool sur la voie publique – dont bien sûr les parcs – est strictement interdite.
Et avant même de vous interpeller en train de boire ou en état d’ébriété, il suffit à un agent de police de vous voir « en possession d’un récipient ouvert contenant une boisson alcoolisée » pour présumer que vous allez la consommer et vous en tenir rigueur, selon le code administratif de la ville de New York.
Si techniquement, la pratique du « brownbagging » s’est répandue dans le but de cacher une bouteille dans les fameux sacs en papier marron, le credo du « pas vu, pas pris » reste un mythe et ledit sac en papier risquera davantage de souligner que de dissimuler son contenu douteux.
Certes, la loi est stricte mais la sanction a été assouplie en 2016, à l’initiative du maire démocrate de New York (toujours en poste) Bill de Blasio. Pour désengorger la cour pénale de la ville qui a émis quelque 150.000 convocations à comparaître en 2015 pour « certains petits délits non violents » comme boire sur la voie publique, uriner dans la rue, rester dans les parcs après leur fermeture ou encore jeter ses déchets par terre, le conseil municipal de New York a décidé d’adopter une réforme de dépénalisation, le Criminal Justice Reform Act (CJRA).
Résultat : l’amende reste de 25 dollars, comme prévu par la loi de 1979 à l’origine de cette chasse aux buveurs de rue. Cependant, l’infraction est traitée par la cour civile de New York et non plus par la cour pénale. Le contrevenant peut donc s’acquitter de sa contravention en ligne ou par courrier auprès de The Office of Administrative Trials and Hearings sans se présenter devant un tribunal. Le délit n’apparaît pas dans son casier judiciaire et n’a donc aucune incidence sur son visa s’il est expatrié.
« Des milliers de convocations étaient envoyées chaque année pour ce type de délits, qui affectaient de façon disproportionnée les personnes pauvres de couleur, déplorait le conseil municipal dans un bilan en 2017, un an après la ratification de la réforme. Beaucoup de gens devaient prendre un jour de congés pour se présenter devant la cour. Et si quelqu’un venait à manquer son audience, un mandat d’arrêt était émis contre lui », précisait le conseil.
De ce point de vue, la réforme semble être efficace. Selon les derniers chiffres de la police de New York, seules 30 personnes ont été convoquées devant la cour pénale en 2018 (contre 2.707 personnes dix ans plus tôt et 1.033 en 2016) pour consommation d’alcool en public. Pour l’heure en 2019, seules trois convocations sont recensées.
Attention cependant, si un agent de police vous interpelle en état d’ébriété ou vous perçoit comme une menace, il peut vous sanctionner plus sévèrement. A noter également que cette législation ne concerne que les cinq “boroughs” de New York (Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island). L’Etat du New Jersey, qui interdit lui aussi la consommation d’alcool dans les parcs et forêts d’Etat, prévoit une amende de 74 dollars.
Si vous êtes fans d’apéro en plein air, pas de panique. Vous pouvez bien sûr vous rabattre sur les nombreux espaces extérieurs où la consommation d’alcool est autorisée, comme les terrasses et autres « biergarten » dont les New-Yorkais raffolent.
Le Classical Saxophone Project fait son concert d'été au Carnegie Hall
Qui a dit que le saxophone n’était fait que pour le jazz ? Sûrement pas le Classical Saxophone Project, qui organise son concert d’été le jeudi 13 juin à Carnegie Hall. Fondée par le chef d’orchestre français Jean-Pierre Schmitt et le musicien américain Javier Oviedo, cette organisation a pour but de promouvoir les morceaux de musique classique utilisant le saxophone.
Le programme comprend une oeuvre de Wolfgang Amadeus Mozart, le concerto pour saxophone alto et cordes de Pierre-Max Dubois, le concerto pour saxophone, trompette et cordes de Jean Rivier et le concerto pour saxophone tenor de P. Kellach Waddle. Le Classical Saxophone Project a également invité le trompettiste Billy Hunter à se joindre son talentueux orchestre. Vous ne verrez pas le saxophone de la même manière.
On connait la date du "Dîner en blanc" 2019 à New York
Mercredi 17 juillet, des milliers de personnes vêtues de blanc se retrouveront pour partager un repas dans un endroit tenu secret jusqu’à la dernière minute. L’emblématique « Dîner en blanc », créé il y a trente ans en France, revient à New York pour sa neuvième année consécutive. Un véritable spectacle visuel puisque toutes les fantaisies sont permises, à condition d’être habillé en blanc et de manière élégante.
Seuls quelques chanceux seront conviés à l’événement : les invités des années précédentes, les ami.e.s des invité.e.s et les personnes inscrites sur la liste d’attente (au nombre de 64.000 à l’édition 2018). Plus de 5.500 New-Yorkais seront sélectionnés et devront emmener leurs propres tables, chaises et couverts (tous blancs évidemment) ainsi que leur pique-nique. Il est aussi possible d’en commander un auprès du traiteur de l’événement.
L’an dernier, le Dîner en blanc avait dressé ses tables sur Governors Island.
Agnès Varda et dégustation de vin au prochain Uptown Flicks à Harlem
Un film d’Agnès Varda et une dégustation de vins, c’est le beau programme proposé, le jeudi 13 juin, par Uptown Flicks afin de rendre hommage à la cinéaste française décédée récemment.
Au programme de cette soirée au Maysles Cinema: le film « L’une chante, l’autre pas » (1977). Méconnu du grand public, le film est une ode féministe qui explore la rencontre et l’amitié entre Pauline et Suzanne, deux jeunes femmes dans la France des années 70, bousculée par les combats féministes du Mouvement de libération des femmes. À l’issue de la projection, une dégustation de trois vins élaborés par des viticultrices sera animée par la spécialiste Nefissa Sator. French Morning est partenaire de l’événement.
Le film sera projeté en version originale avec sous-titres anglais.
Négar Djavadi remporte le Prix Albertine 2019
« C’est un prix qui me touche d’autant plus qu’il ressemble au livre, parce qu’il est un peu à cheval entre deux cultures, entre deux langues », a déclaré émue Négar Djavadi, auteure du livre Désorientale (Disoriental en anglais) et co-lauréate du prix Albertine 2019 remis mercredi 5 juin à New York.
Cette récompense, créée en 2017 par les Services culturels de l’ambassade de France et attribuée par les lecteurs et un comité de sélection, met chaque année en lumière des auteurs francophones contemporains traduits en anglais. Désorientale (éd. Europa) raconte l’histoire de Kimiâ, une jeune femme iranienne exilée à Paris depuis ses dix ans qui revisite ses souvenirs de jeunesse à Téhéran, entre révolution politique et drames familiaux, dans la salle d’attente d’une clinique d’insémination parisienne.
« En explorant les nuances à l’intersection des cultures de l’est et de l’ouest dans Désorientale, Négar Djavadi a mis en lumière l’une des nombreuses facettes de la culture française », a salué Bénédicte de Montlaur, conseillère culturelle de l’ambassade de France, avant de remettre le prix.
Cette année, quelque 2.000 lecteurs américains ont voté parmi les cinq auteurs nominés : Nathacha Appanah pour son livre En attendant demain (Waiting For Tomorrow dans sa version anglaise), Gaël Faye pour son roman Petit pays (Small Country), Leïla Slimani pour Chanson douce (The Perfect Nanny), Eric Vuillard pour L’Ordre du jour (The Order of the Day) et le roman vainqueur de Négar Djavadi.
« Un prix du public, c’est toujours très particulier. C’est toujours très émouvant de se dire que les gens ont lu votre livre, qu’ils l’ont aimé et qu’ils ont pris le temps de voter pour celui-ci », a souligné cette dernière.
L’écrivaine et scénariste venue de Paris pour recevoir le prix s’est dit très heureuse de le « partager » avec Tina Kover, la traductrice de son roman. « Si je suis là, si on est là, c’est grâce à Tina dans le fond, parce que c’est grâce à elle que le livre a pu voler dans le monde anglo-saxon », a-t-elle applaudi.
A sa suite, Tina Kover venue quant à elle du Royaume-Uni s’est dit « fière » d’exercer ce métier : « A une époque où prédominent la division, la construction de murs et la dissolution des unions, c’est un grand privilège et une grande responsabilité d’être un traducteur et de maintenir les canaux de communication et de compréhension entre les cultures. »
Pour la première fois cette année, les Services culturels de l’ambassade ont également décerné trois Prix Jeunesse aux livres Le petit fantôme qui voulait qu’on le voie (The Lonely Little Ghost) de Bénédicte Guettier dans la catégorie 3-6 ans, Le Prince Tigre (The Prince Tiger) de Chen Jiang Hong pour les 7-9 ans et Mireille (Cloud Chaser) d’Anne-Fleur Drillon et d’Eric Puybaret dans la section 10-11 ans. « Il n’est jamais trop tôt pour éduquer la jeunesse au plaisir de la lecture », a conclu Bénédicte de Montlaur.