Certes, l’été s’est installé mais ne vous fiez pas aux doux rayons du soleil: nous sommes bien dans la saison des ouragans jusqu’à fin novembre.
Le consulat de France à Houston, qui recense 5.716 inscrits à ce jour, recommande à ses ressortissants d’être à jour sur leur inscription au consulat et de localiser leur chef d’îlot. « Nous sommes 35 chefs d’îlot sur Houston, notre mission est d’appeler les habitants de notre district et nous nous tenons au courant de leur situation. Nous les informons d’être prêts en cas d’évacuation et nous relayons les informations de la ville. Notre rôle est aussi, en cas de grande urgence, de signaler des situations particulières au consulat», commente Lina Corinth qui couvre le secteur H05 à l’ouest de la ville. Les résidents sont invités à consulter le site du consulat pour connaître toutes les consignes de sécurité, la liste des chefs d’îlots et les directives à suivre avant et après un ouragan. « Depuis Harvey en 2017, qui est encore douloureux dans les esprits, les résidents sont beaucoup plus alertes et conscients des risques », renchérit-elle.
Si vous avez le câble ou le satellite, regardez régulièrement les bulletins météo sur la chaîne de télévision The Weather Channel (ou son site) diffusée 24h/24 ou suivez les informations sur les chaînes locales comme 2 KPRC, 11 KHOU et 13 KTRK.
Les radios comme KUHK 88.7FM et KTRH 740AM, donnent également les dernières nouvelles en temps réel provenant des responsables publics locaux. Les sites et comptes officiels du gouvernement tels que facebook.com/alerthouston, @houstonoem sur twitter ou encore houstontx.gov/emergency sont les meilleures sources en cas d’urgence.
La ville lance aussi des alertes via son système de notifications, sur les conditions de trafic, les inondations et les refuges pour chaque quartier. « Certaines applications sont à télécharger sur votre portable comme celle de la FEMA , qui vous informe par zone d’habitation, ou celle de la Croix Rouge sur les abris en cas d’urgence », explique Joe Mac Gregor, officier de police au département des affaires de la ville.
En complément de ces informations, les autorités conseillent de préparer un kit d’évacuation pour sept jours. N’attendez pas la dernière minute pour constituer des réserves d’eau, de nourriture non périssable, de piles électriques et de bougies. Il est recommandé aussi de mettre les papiers officiels importants dans des sacs étanches ainsi que les prescriptions médicales. « Il faut prévoir la catastrophe dans l’hypothèse d’une inondation massive. Il faut connaître ses voisins car la solidarité est indispensable.On peut être amené à accueillir une famille pendant plusieurs jours ou à vérifier l’état d’une maison fermée pendant la période estivale », déclare Simone Caliot, retraitée française qui a connu Rita (2005), Ike (2008) et Harvey (2017).
Pour elle, il est essentiel que les habitations soient protégées (portes, fenêtres, garage) et elle n’hésite pas à prêter main forte pour barricader les maisons aux alentours. « Certains ont tout perdu car ils n’avaient pas la bonne police d’assurance, d’autres n’avaient pas fait de plein d’essence pour une évacuation rapide », insiste cette dernière, qui rappelle que chaque saison est un nouveau défi.
Comment se préparer face aux ouragans au Texas ?
Lou Doillon, Yuksek et Les Négresses Vertes au France Rocks Summer Fest 2019
Juin est le mois de la musique francophone à New York. France Rocks Summer Fest est de retour dans la Grosse Pomme jusqu’au 1er juillet avec le soutien de la SACEM.
Presque tous les jours, des musiciens se succéderont dans plus d’une vingtaine de salles et de parcs entre Manhattan, Queens, le Bronx et Brooklyn. Le point d’orgue du festival sera un concert de Fête de la musique le dimanche 23 juin à Central Park. Le show sera assuré par la chanteuse suisse Vendredi sur Mer, le groupe Les Négresses Vertes et “Philippe Zdar” (Philippe Cerboneschi) issu du duo de musique électro Cassius.
Au programme: l’interprète de jazz Camille Bertault (jeudi 13 juin au Birdland Jazz Club), le groupe de rock psychédélique You Said Strange (samedi 15 juin au Rockwood Music Hall, lundi 17 juin à Coney Island Baby) et l’artiste parisienne Lou Doillon (lundi 1er juillet au Poisson Rouge). L’auteure-compositrice-interprète française, fille du cinéaste Jacques Doillon et de la chanteuse Jane Birkin, fera la promotion de son troisième album, “Soliloquy”.
Le programme complet :
Vendredi 7 juin :
Tchami / Malaa @ The Brooklyn Mirage
Samedi 8 juin:
Uffie @ Elsewhere
Mercredi 12 juin:
S a r a s a r a @ Arlene’s Grocery
Malid Djoudi @ Arlene’s Grocery
Halo Maud @ Coney Island Baby
Jeudi 13 juin:
Malik Djoudi @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center – FREE
Halo Maud @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center – FREE
Camille Bertault @ Birdland Jazz Club
Vendredi 14 juin:
Stephane Wrembel @ Joe’s Pub
Yuksek @ House of Yes
S a r a s a r a @ The Standard East Village
Samedi 15 juin:
Stephane Wrembel @ Joe’s Pub
Zimmer @ Elsewhere
You Said Strange @ Rockwood Music Hall
Dimanche 16 juin:
Clotilde @ Barawine – FREE
Lundi 17 juin:
Jean-Michel Pilc @ The Blue Note Jazz Club
You Said Strange @ Coney Island Baby
Mardi 18 juin:
Barton Hartshorn @ Rockwood Music Hall
Mercredi 19 juin:
Oakman @ Piano’s
Jeudi 20 juin:
Barton Hartshorn @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center – FREE
Sophie Auster @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center – FREE
Itamar Borochov @ Smalls Jazz Club
Nakhane @ Baby’s all Right
Vendredi 21 juin:
Zdar from Cassius @ Le Bain, The Standard High Line
Samedi 22 juin:
Clovis Nicolas @ The Django
Dimanche 23 juin:
Vendredi sur Mer @ Capital One City Parks Foundation SummerStage at Central Park – FREE
Les Negresses Vertes @ Capital One City Parks Foundation SummerStage at Central Park – FREE
Zdar from Cassius @ Capital One City Parks Foundation SummerStage at Central Park – FREE
Stephane Wrembel @ Barbès
Jeudi 27 juin:
¿Que Vola? @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center (Nø Førmat! Festival) – FREE
Koki Nakano @ David Rubenstein Atrium at Lincoln Center (Nø Førmat! Festival) – FREE
Vendredi 28 juin:
Raul Midón @ The Iridium
Fanny Azzuro @ Carnegie Hall
Dimanche 30 juin:
Blick Bassy @ Capital One City Parks Foundation SummerStage at Central Park (Nø Førmat! Festival) – FREE
Vincent Peirani @ Nublu
Lundi 1er juillet:
Lou Doillon @ (Le) Poisson Rouge
Oui Oui Preschool, le français s'installe à Pelham
Il fait bon vivre à Pelham, dans le comté de Westchester, au nord du Bronx. De nombreuses familles viennent s’installer dans cette petite ville pavillonnaire et arborée pour échapper à l’agitation de Manhattan et profiter des bonnes écoles publiques du coin.
C’est dans ce confortable cadre de vie que Rose Hanson et Johanne Emir ont fondé la preschool (école maternelle) privée et bilingue Oui Oui, qui a ouvert ce lundi 3 juin. Deux heures de cours en français y sont dispensées le matin, mais nul besoin d’avoir des origines françaises, ni même d’avoir des bases de français, assurent les fondatrices. Les programmes, divisés en thématiques, changent toutes les semaines. Au tableau noir accroché sur l’un des murs, la leçon du jour porte sur les cinq sens. “On essaie le plus possible de parler aux enfants en français sans traduire. On s’appuie aussi beaucoup sur les chansons”, affirme Rose Hanson.
Ce n’est pas la première expérience du genre pour cette Franco-américaine, ancienne employée d’une entreprise spécialisée dans la garde d’enfants. Elle avait déjà fondé fin 2016 une autre preschool, Les Petits Sourires, située dans l’Upper West Side de Manhattan. C’est en cherchant une place en classe bilingue pour sa fille que Johanne Emir a fait la connaissance de Rose Hanson, et les deux amies se sont lancées dans cette aventure.
La demande de classes bilingues est en effet forte à New York ; en français, mais aussi en espagnol, en mandarin… À Westchester County, on ne compte que deux autres preschools bilingues français-anglais, la FASNY (French-American School of New York) située à Larchmont, et la Liberty Montessori School, à Mamaroneck. Rose Hanson, elle, a eu l’idée de fonder son second établissement à Pelham après son déménagement dans la ville.
Les critères à remplir pour obtenir une licence de la part de l’OFCS (New York State Office of Children and Family Services) sont draconiens. Il aura fallu six mois aux deux associées pour réunir toutes les conditions de sécurité et finalement obtenir l’agrément pour Oui Oui Preschool.
Cette école est une petite structure : elle n’accueille que 21 enfants, encadrés par quatre employées. D’après Rose Hanson, c’est cette caractéristique qui plaît aux habitants de Pelham. “A Manhattan, nous avons surtout des couples franco-américains qui veulent éduquer leurs enfants dans les deux cultures, explique-t-elle, tandis qu’à Westchester, le public est surtout composé de familles entièrement américaines qui aiment l’idée que leurs enfants deviennent bilingues”, dans un pays où seuls 20% des élèves étudient une langue étrangère au cours de leur scolarité, d’après le Pew Research Center. “Certains parents voudraient que les cours en français soient dispensés toute la journée”, ajoute-t-elle en souriant.
Pourtant, l’apprentissage du français dans une école ne suffit pas à en faire de petits bilingues dès l’âge de 5 ans : leur niveau repose beaucoup sur le suivi à la maison et la poursuite de l’enseignement dans les niveaux supérieurs. L’accueil des enfants au sein de la maternelle dure deux ans, jusqu’au Kindergarten. Son coût : $1.599 par mois, “un prix raisonnable”, assure Johanne Emir.
GPA, PMA, adoption : les filiations entre les États-Unis et la France
(Article partenaire) Les nouvelles filiations telles que la GPA et la PMA, l’ouverture de l’adoption aux couples homosexuels et le développement des coparentalités font naître de nombreuses interrogations sur le plan juridique, a fortiori dans un contexte international.
Un point s’impose sur les principales questions que peuvent se poser les parents ou futurs parents ayant des liens avec les États-Unis et la France*.
Si, en France comme dans la plupart des Etats américains, la filiation est principalement établie par l’acte de naissance ou la reconnaissance par l’un des parents, cette dernière peut être préalable à la naissance en France mais ne peut qu’être postérieure à la naissance dans beaucoup d’États américains. C’est une des nombreuses différences auxquelles il faut prêter une attention particulière en tant que Français expatrié aux États-Unis.
Le lien de filiation est important car il a des conséquences juridiques primordiales. Il crée des droits et devoirs réciproques entre parents et enfant, notamment le droit de porter le nom, le droit d’hériter, ou encore le droit d’exercer l’autorité parentale sur l’enfant mineur. Il permet également de transmettre la nationalité, ce qui est particulièrement intéressant pour les parents ayant des liens avec la France et les États-Unis.
D’un point de vue biologique, un enfant ne peut avoir que deux liens de filiation, l’un paternel et l’autre maternel. Avec l’apparition de la GPA (« gestation pour autrui ») et de la PMA (« procréation médicalement assistée »), se pose la question de la possibilité d’établir un acte de naissance ou un acte de reconnaissance ne correspondant pas au lien biologique.
La gestation pour autrui
En France :
La GPA est contraire à l’ordre public et strictement interdite. En cas de recours illégal, aucun lien de filiation ne pourra être établi y compris à l’égard du père biologique, et des poursuites pénales seront encourues.
Quant aux GPA réalisées à l’étranger, la France leur refusait initialement tout effet, y compris en terme d’établissement de la filiation. Il était donc impossible de faire transcrire sur les registres de l’état civil français l’acte de naissance d’un enfant né à l’étranger à l’issue d’une GPA. La multiplication du nombre d’enfants nés de GPA à l’étranger, et plusieurs condamnations de la Cour européenne des droits de l’homme, ont conduit les juridictions françaises à assouplir leur position, notamment en 2015 et 2017.
Actuellement, la Cour de cassation accepte la transcription de l’acte de naissance d’un enfant né d’une GPA à l’étranger lorsqu’il correspond à la réalité biologique.
Ainsi, si l’acte de naissance étranger mentionne le père biologique et la mère biologique ayant porté l’enfant, la France acceptera sa transcription. En revanche, si la mère sur l’acte d’état civil étranger est la mère d’intention et non la mère ayant porté l’enfant et accouché, seule la filiation paternelle sera reconnue par l’état civil français. L’autre parent d’intention, homme ou femme, pourra alors adopter l’enfant de son conjoint, par l’intermédiaire d’une procédure française simplifiée mais ouverte aux seuls couples mariés.
Bien que la Cour européenne des droits de l’homme ait validé cette position par avis du 10 avril 2019, une évolution est à prévoir. En effet, le Tribunal de grande instance de Nantes, compétent pour la transcription des actes de naissance étrangers, fait de la résistance et a accepté, en 2019, la transcription d’un acte de naissance étranger mentionnant la mère d’intention, sans que cette dernière n’ait à passer par le processus de l’adoption; un recours est à prévoir.
La question reste également en débat en France dans le cadre de la révision à venir de la loi de bioéthique. Actuellement, le Comité national d’éthique reste opposé à l’admission de la GPA sur le territoire français, et les questions suivantes restent en suspens concernant les GPA pratiquées à l’étranger :
– Que faire si la mère d’intention est la mère génétique de l’enfant même si elle ne l’a pas porté?
– Doit-on ouvrir la procédure d’adoption simplifiée de l’enfant du conjoint aux couples non mariés?
Aux Etats-Unis :
En l’absence de réglementation de la GPA (« surrogacy ») au niveau fédéral, la réglementation diffère en fonction des États.
Cependant, le Uniform Parentage Act (UPA) prévoit un cadre uniforme admettant la GPA qui peut être adopté par les États ou, du moins, orienter leur réglementation avec notamment :
– La possibilité de reconnaissance de la filiation pour les couples de même sexe
– La possibilité d’établir la filiation non-biologique entre le parent de fait (celui qui s’occupe de l’enfant) et l’enfant, à l’image de la possession d’état française
– La Gestation pour autrui ou “surrogacy”
Concernant la GPA, le UPA reconnaît depuis 2002 tant la “traditional surrogacy” (avec lien génétique) que la “gestational surrogacy” (sans lien biologique), considérant que la GPA est ouverte à tout majeur de 21 ans.
Dans le cadre de la “gestational surrogacy” les parents d’intention sont considérés parents légaux par opération de la loi, dès lors que le contrat de “surrogacy” est valide. A l’inverse, les parties à un contrat de “traditional surrogacy” sont tenues de se présenter devant le juge, qui valide les termes du contrat.
En cas de “traditional surrogacy”, la mère porteuse dispose d’un délai de 72 heures après la naissance pour changer d’avis tandis qu’en cas de “gestational surrogacy”, le contrat de “surrogacy” est exécutoire à partir du moment où le transfert d’embryon est intervenu, et la mère porteuse ne peut plus changer d’avis.
À ce jour, 48 États et le District of Columbia autorisent la GPA rémunérée (compensate surrogacy). New York, la Louisiane, et le Michigan l’interdisent toujours.
À New York, la GPA est autorisée tant pour les couples que pour une personne seule, à la condition qu’elle soit “compassionate”, c’est-à-dire que les fonds versés à la mère porteuse correspondent uniquement à la prise en charge de ses frais et non à une véritable rémunération.
En toute hypothèse, les GPA pratiquées dans un État sont reconnues sans difficulté dans les autres États américains.
La procréation médicalement assistée
En France :
La PMA est actuellement ouverte aux seuls couples hétérosexuels infertiles et doit être gratuite.
Dans le cadre de la révision de la loi bioéthique censée intervenir en 2019, l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires est prévue.
Les PMA pratiquées à l’étranger sont susceptibles d’être reconnues en France et l’adoption d’un enfant né d’une PMA est ouverte au conjoint, la Cour de cassation ayant émis un avis en ce sens sans que la jurisprudence ne soit clairement fixée.
Aux États-Unis :
La PMA est ouverte à tous et payante (avec “reasonable compensation”, le prix étant compris entre 10.000$ et 15.000$ en moyenne) et pour les couples homosexuels, le nom des deux mères peut être inscrit sur l’acte de naissance, qu’elles soient mariées ou en concubinage (vrai dans 11 États) ou uniquement en cas de mariage (vrai dans 39 États).
Qualifiée de ART (“Artificial Reproductive Technique”), elle consiste dans 99% des cas dans des fécondations in vitro. Depuis la première fécondation in vitro en 1981, le nombre de recours aux États-Unis n’a cessé de croître, pour atteindre environ 4 millions de naissance par fécondation in vitro en 2012, soit 1 à 2% des naissances.
L’adoption
En France :
L’adoption est ouverte aux couples homosexuels mariés depuis le 17 mai 2013, date à laquelle le mariage homosexuel a été reconnu en France.
L’époux de même sexe que le parent biologique d’un enfant peut adopter cet enfant, si la filiation de ce dernier n’est pas établie à l’égard de son second parent biologique.
Depuis un arrêt de la Cour de cassation du 5 juillet 2017, l’adoption est également ouverte, comme évoqué ci-dessus, aux couples ayant eu recours à la PMA ou la GPA.
L’existence d’un mariage est une condition pour l’instant maintenue, mais l’ouverture aux couples non mariés est à envisager dans l’avenir, au regard de la position récente de la Cour européenne des droits de l’homme.
Aux États-Unis :
Dans tous les États des U.S, l’adoption est ouverte aux couples, hétérosexuels comme homosexuels (notons toutefois que les lois de 42 des Etats américains n’interdisent pas formellement la discrimination selon le sexe et le genre, 10 autorisant même les agences d’adoption à refuser l’adoption par un couple homosexuel en se fondant sur des motivations religieuses).
Selon les États en revanche, il sera requis que le couple soit marié ou en union stable. À l’exception de l’adoption par le beau-parent (“stepparent adoption”) ou par le concubin du parent (“second-parent adoption”), autorisées dans 15 États dont la Californie, Washington D.C. et l’État de New York, l’adoption met fin aux droits et responsabilités du parent biologique sur l’enfant et ses biens.
Si l’adoption était traditionnellement “closed”, l’enfant n’ayant aucun lien avec ses parents biologiques, depuis les années 1980, les juridictions américaines valident l’“open adoption”, processus permettant aux parents biologiques de garder un lien affectif avec leur enfant, par des échanges avec les parents adoptifs et/ou des visites auprès des enfants, selon les termes du contrat conclu entre les “parents”.
La Convention de la Haye du 29 mai 1993 :
Les États-Unis et la France ont ratifié une convention internationale permettant la reconnaissance automatique des décisions d’adoption prononcées par un État membre dans l’autre. Il faut veiller à respecter en préalable de l’adoption les conditions et la procédure prescrites par cette convention qui met en place un mécanisme de collaboration entre autorités centrales. À défaut, il faut être particulièrement vigilant sur les adoptions prononcées aux États-Unis.
En effet, il est fréquent que les adoptions prononcées aux États-Unis soient “open” et ne rompent pas le lien avec les parents biologiques. En conséquence, elles risquent de ne pas être reconnues en France comme adoptions plénières, seule possibilité de transmettre la nationalité.
Lorsqu’établir un lien de filiation n’est pas possible, il existe malgré tout des possibilités de créer un lien juridique entre un enfant et un tiers.
Ces dispositifs peuvent intéresser les couples en projet de coparentalité (deux couples homosexuels ou deux célibataires partageant un désir d’enfant) ou bien le tiers non parent qui souhaite maintenir un lien avec l’enfant de la personne dont il se sépare.
En conclusion, il est vivement recommandé d’envisager toutes les conséquences juridiques sur la filiation ou les liens avec un enfant avant tout projet de GPA, PMA, ou d’adoption, a fortiori dans un contexte mêlant l’ordre juridique français et américain.
Pour en savoir plus et bénéficier de conseils d’experts, contactez Hélène Carvallo et Anne-Carole Plaçais, avocates aux barreaux de New York et Paris, spécialisées en droit international de la famille.
* Hélène Carvallo est avocat inscrit à New York, les informations données dans cet article sur les autres États américains ne constituent pas des informations légales et doivent être vérifiées auprès d’un conseil local.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Où voir un film en plein air à Los Angeles ?
C’est l’un des rendez-vous estivaux les plus attendus : la saison des cinémas en plein air vient d’ouvrir, avec son lot de pop corn, de films classiques et de voie lactée. French Morning liste les lieux où se faire une toile en extérieur à Los Angeles.
1. Cinespia
Il n’y a pas qu’à Halloween où le cimetière d’Hollywood est pris d’assaut. Chaque été, les projections rassemblent des hordes de cinéphiles, emportant chaises pliantes et pique-nique. Cinespia diffuse des films cultes dans ce lieu sacré, où reposent de grands noms d’Hollywood tels que Rudolph Valentino et Bugsy Siegel. Vous pourrez ainsi y visionner “Hairspray” le vendredi 21 juin, “E.T” le jeudi 4 juillet ou “Dumb and Dumber” le samedi 20 juillet (la sélection de films est divulguée au compte goutte, surveillez le site). Un conseil : arrivez en avance pour avoir le meilleur spot sur la pelouse. Cinespia, Hollywood forever cemetery, 6000 Santa Monica Blvd, Los Angeles.
2. Poolside Cinema
Et pourquoi ne pas profiter d’une projection de beaux films autour d’une piscine ? C’est possible grâce au Poolside Cinema, qui se déroule au Mr C Beverly Hills. Vous pourrez déguster leur sélection de cocktails et leur menu avant (et pendant) la projection. Celle-ci aura lieu au coucher du soleil tous les mardis jusqu’à Labor Day. Seront notamment diffusés “Mary Poppin Returns” le mardi 25 juin, “Alice in Wonderland” le mardi 9 juillet et “Avengers: Infinity War” le mardi 20 août. Pensez à réserver. Mr C Beverly Hills, 1224 Beverwil Dr, Los Angeles.
3. Au Street Food Cinema
Un film, un lieu, un groupe, des food trucks : c’est le concept de Street Food Cinema, qui se déroulera dans une dizaine de parcs de Los Angeles jusqu’à l’automne. Les spectateurs s’y déplacent autant pour la profusion de food trucks que le film projeté. Vous pourrez y découvrir des nouveautés comme “Jurassic Park” le samedi 22 juin à Victory Park (Pasadena) ou “Black Panther” le samedi 6 juillet à Griffith Park ; mais aussi des classiques tels que “Napoleon Dynamite” le samedi 24 août à Glendale et “Ghost Busters” le samedi 19 octobre à Manhattan Beach. En bonus, le concert d’un groupe local programmé en première partie. Street Food Cinema, divers lieux de projection.
4. Au Rooftop Cinema Club
Pour une vue imprenable, on peut compter sur le toit du NeueHouse à Hollywood et du Level à Downtown. A l’occasion de la nouvelle saison du Rooftop Cinéma Club, des projections de films récents et classiques se succèderont. Vous pourrez y visionner, allongé dans un transat, “Bohemian Rhapsody” le mardi 18 juin (NeueHouse), “Dirty Dancing” (LEVEL) le vendredi 28 juin ou “A Star is Born” le lundi 29 juin (NeueHouse). Comme ce rendez-vous est très populaire, la plupart des séances affichent vite complet. Rooftop Cinema Club au NeueHouse, 6121 Sunset Blvd, Los Angeles et à Level, 888 S Olive St, Los Angeles.
5. Au Eat/See/Hear
A l’instar du Street Food Cinema, le festival estival Eat/See/Hear sait allier gastronomie et septième art. Depuis plusieurs années, chaque samedi soir, les cinéphiles se rassemblent afin de visionner un film culte sur l’écran gonflable installé dans un des parcs de la ville, tout en savourant burgers, sushis ou tacos (alcool interdit). Vous pourrez (re)voir “Thelma and Louise” le samedi 15 juin au Autry Museum in Griffith Park, “The Greatest Showman” le samedi 29 juillet au LA State Historic Park, “Mrs. Doubtfire” le samedi 17 août à La Cienega Park à Beverly Hills ou “Willy Wonka and the Chocolate Factory” le samedi 14 septembre (dernière date de projection en 2019) au Centennial Square au Pasadena City Hall. Avant d’en prendre plein les yeux, les téléspectateurs en prendront plein les oreilles lors des concerts d’introduction. Eat/See/Hear, divers lieux de projection.
6. Au Melrose Rooftop Theater
Il y a également une option VIP à EP & LP, du côté de West Hollywood. L’été, sur le toit, s’installe le Melrose Rooftop Theatre qui propose une expérience totalement immersive, avec bande son audible via des écouteurs sans fil et menu dédié. Ce rendez-vous estival projettera notamment “The Fifth Element” le mardi 25 juin, “La La Land” le lundi 8 juillet ou “Top Gun” le mardi 30 juillet. Melrose Rooftop Theater, 603 N La Cienega Blvd, West Hollywood.
7. Au San Fernando Summer Drive-In
Prenez votre voiture pour une séance mythique au San Fernando Summer Drive-In. Les films seront rares, à l’image de l’événement qui se déroule pour la troisième année consécutive. A noter, les projections sur un écran gonflable de “Top Gun” le samedi 13 juillet au Van Nuys Airport, de “Indiana Jones and The Raiders Of The Lost Ark” le jeudi 1er août et de “The Goonies” le vendredi 9 août au Lake Balboa Complex. Vous pourrez profiter des mets proposés par les nombreux food-trucks assis confortablement dans votre voiture.
8. Au Queen Mary
Il n’y aura que quatre films diffusés sur le Queen Mary cet été. Le lieu organise des projections gratuites de films célèbres sur la pelouse adjacente au bateau de Long Beach. Des food-trucks seront disponibles sur place, ainsi qu’un bar. Vous pourrez voir “Indiana Jones and the Raiders of the Lost Ark” couplé avec “Indiana Jones and the Temple of Doom” le jeudi 20 juin ; ainsi que “Grease” le jeudi 11 juillet et une soirée combinant “Beetlejuice” et “Edward Scissorhands” le jeudi 22 août. Queen Mary, 1126 Queens Hwy, Long Beach.
Le Privé fête son premier anniversaire à Hell's Kitchen
Un an, ce n’est pas encore l’âge de raison, mais ça se fête. Le Privé, le restaurant français de Hell’s Kitchen, va souffler sa première bougie lors d’une soirée spéciale pleine de “numéros et de surprises” vendredi 14 juin.
La soirée est ouverte à tous. Il faut réserver par e-mail pour l’un des services (6pm, 8pm ou 10pm). Derrière le restaurant, on trouve Sanjay Laforest, un Américain dont le père est haïtien. Pour monter cette affaire, il s’est entouré de sa sœur, son frère, son beau-frère, son meilleur ami d’enfance et d’un staff francophone. Le menu, préparé par cheffe Angelle, comprend des classiques français, comme le magret de canard, le steak tartare ou encore les moules frites, le tout servi sous les lustres de la salle principale ou dans la cour extérieure à l’arrière.
"La Cage aux folles" projeté à Los Angeles
“La Cage aux folles” fait partie des films cultes du répertoire français. Le trésor d’Edouard Molinaro (1978) sera projeté dans trois salles du Laemmle à Los Angeles, le mercredi 19 juin au soir.
Ce film nous emmène au coeur de La Cage aux folles, une boîte de nuit à Saint-Tropez qui présente chaque soir un spectacle de travestis, dont la vedette est Zaza. Il forme, avec Renato, un vieux couple homosexuel. Lorsque ce dernier reçoit la visite de son fils et de sa future fiancée, il doit redoubler d’ingéniosité pour cacher son occupation et ses inclinations amoureuses aux parents de sa brue, très conservateurs.
Le film devrait attirer les foules, et pas uniquement françaises. Lors de sa sortie aux Etats-Unis, “La Cage aux folles” a fait plus de 8 millions d’entrées, obtenu trois nominations aux Oscars et le Golden Globe du Meilleur film étranger.
Startup Tour 2019 : les concurrents de Los Angeles sont…
Qui triomphera lors du Startup Tour 2019 ? Nul ne sait encore, mais les entreprises de Los Angeles seront départagées lors de l’une des douze étapes de la compétition organisée par le réseau FrenchFounders le jeudi 20 juin.
Cinq start-ups ont été sélectionnées à Los Angeles :
-MisterB&B : co-fondée par François de Landes, cette entreprise est considérée comme le “Airbnb de la communauté LGBTQ”. L’entreprise propose une plateforme de location touristique à destination des voyageurs homosexuels.
-YUNI Beauty : l’entreprise fondée par Emmanuel Rey propose à la vente des produits de beauté et des soins de corps naturels, destinés aux personnes ayant des modes de vie actifs (et pratiquant le yoga).
-Creative Bots : co-fondée par Shu Pan, cette plateforme fournit aux organisations sportives des solutions plug-and-play pour permettre des conversations en face-à-face avec leurs fans.
-Yobs Technologies : idéale pour les recruteurs, la start-up de Raphael Danilo analyse les comportements des futurs employés en se basant sur des algorithmes d’intelligence artificielle.
-Epartrade : créée par Francisque Savinien, cette plate-forme d’approvisionnement met en contact les fournisseurs de pièces dédiées à la course automobile avec des professionnels.
Un jury de professionnels – composé d’Alfred Vericel (Red River Westser), Mehdi Ait Oufkir (Parachute Home), Karine Philippon (Mazars USA) et d’Odile Roujol (Fab co-creation studio) – sera chargé de départager ces cinq start-ups innovantes. La meilleure participera à la finale de la troisième édition du concours à New York.
Un Français à la tête de la chaîne de restaurants OmeletteAndCo à Miami
(Article partenaire) Thierry Zanon connaissait déjà le succès dans la restauration en France. Élevé à Lyon, la ville de la gastronomie française par excellence, il a toujours eu le goût de la bonne cuisine et des bons produits naturels. Il y a huit ans, le Français décide de vendre ses restaurants pour venir ouvrir une enseigne française en Floride. Un vrai saut dans l’inconnu.
“La première difficulté a été de trouver du personnel formé à la cuisine française”, confie Thierry Zanon. “Ce n’est pas du tout le type de cuisine dont ils ont l’habitude ici, cela nous a demandé un temps considérable et beaucoup d’énergie pour former notre personnel.”
La seconde déconvenue a permis à Thierry Zanon de se rendre compte des goûts des Américains. “Notre premier restaurant était un “breakfast place”. Mais malgré les spécialités françaises que nous avions à la carte, on s’est rendu compte que la plupart de nos clients commandaient uniquement des omelettes”. Une surprise qui a convaincu Thierry Zanon et sa partenaire de lancer une nouvelle chaîne de restaurants, dédiée uniquement… aux omelettes. “Au lieu de rester dans le marché de niche de la cuisine française, nous avons décidé de nous concentrer sur ce que nos clients aiment : en l’occurrence, les omelettes”.
Le contexte et l’environnement s’y prêtaient, et les avantages étaient nombreux. “Il est beaucoup plus facile de trouver du personnel qualifié pour ce genre de cuisine que les locaux connaissent”. D’autre part, le choix de se lancer dans l’aventure d’une chaîne de restaurants, s’il peut paraître ambitieux, était lui aussi mûrement réfléchi. “Cela peut paraître difficile à croire en tant que Français, mais en Floride un client rentrera plus facilement dans un restaurant s’il s’agit d’une chaîne que s’il s’agit d’un restaurant indépendant. La franchise n’a pas été inventée aux États-Unis pour rien”.
Le concept de OmeletteAndCo était né : des restaurants fast casual, avec des plats simples et préparés rapidement mais avec des ingrédients de qualité. Thierry Zanon met d’ailleurs un point d’honneur à utiliser des oeufs de poules élevées en plein air, et à proposer des choix de garnitures faites avec des produits frais.
“Une fois ce concept lancé, il a fallu relever un nouveau défi : expliquer aux Américains qu’une omelette ne se mange pas que le matin, et leur expliquer pourquoi nous étions ouverts toute la journée”, explique Thierry Zanon. Mais cela n’a pas découragé l’entrepreneur français et son équipe, qui à l’aide d’un petit effort marketing supplémentaire ont réussi à conquérir une clientèle importante. “Maintenant, ils trouvent notre concept super original, et ils adorent !”
Au niveau de l’étude de marché, Thierry Zanon s’est simplement aidé de son expérience pour choisir les quelques produits qu’il voulait mettre à la carte en plus des omelettes : des salades et des jus de fruits frais, pour attirer une clientèle sportive et healthy.
Thierry Zanon emploie déjà une quinzaine de personnes dans son restaurant. OmeletteAndCo est en pleine expansion et actuellement en train de préparer une levée de fonds pour ouvrir un deuxième restaurant en franchise. Affaire à suivre…
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
8 sites pour observer la ponte des tortues marines en Floride
Chaque année, c’est le même rituel. Plusieurs centaines de tortues marines affluent vers le sud de la Floride pour pondre leurs oeufs sur le littoral durant la nuit. Un spectacle naturel attrayant que plusieurs associations proposent d’observer lors d’excursions nocturnes organisées au cours des mois de juin et juillet.
Archie Carr National Wildlife Refuge
Niché à Melbourne Beach, au sud de Cape Canaveral, l’Archie Carr National Wildlife Refuge est considéré comme le plus grand site de nidification des tortues caouannes en Amérique du Nord. Plus de 20.000 nids sont recensés chaque année par l’association Friends of the Carr Refuge qui organise des expéditions nocturnes chaque mercredi et samedi à 9pm jusqu’au 31 juillet afin d’observer cette espèce protégée. $15 par personne. Infos et réservation ici
Sebastian Inlet State Park
Les plages de Melbourne Beach, comme celles du Sebastian Inlet State Park, sont également très prisées par deux autres espèces vulnérables et menacées : les tortues vertes et les tortues luths, les plus grosses du monde pouvant peser plus de 700 kilogrammes. Les tours sont organisés par les rangers du parc du vendredi au mardi à 9pm jusqu’au 31 juillet. Donation suggérée: $10 par personne. Infos et réservation ici
Florida Oceanographic Society
Précisant que l’observation de la ponte d’une tortue marine n’est pas garantie lors d’un tour, la Florida Oceanographic Society de Stuart, près de Port Sainte-Lucie, propose des promenades écologiques nocturnes chaque lundi et jeudi à 9pm jusqu’au 1er août. $12 par personne. Infos et réservation ici
Loggerhead Marine Life Center
Dans le comté de Palm Beach, le centre de réhabilitation pour tortues marines Loggerhead Marinelife Center de Juno Beach organise des “sea turtle walks” du mardi au samedi à 9pm jusqu’au 31 juillet. Avant chaque excursion, les visiteurs pourront observer les nombreux patients à carapace qui se refont une santé au sein de l’établissement. $20 par personne. Infos et réservation ici
Gumbo Limbo Nature Center
Autre établissement recueillant les tortues blessées afin de les soigner, le Gumbo Limbo Nature Center de Boca Raton propose des sorties d’observation de la ponte du lundi au mercredi à 8:45pm jusqu’au 10 juillet. $17 par personne. Infos et réservation ici
John D. MacArthur Beach State Park
Les tortues marines colonisent également certaines plages de North Palm Beach comme celles du John D. MacArthur Beach State Park. Les excursions sont proposées par les rangers du parc chaque lundi, mercredi et vendredi à 9pm jusqu’au 10 juillet. $15 par personne. Infos et réservation ici
Dr. Von D. Mizell-Eula Johnson State Park
À Dania Beach, les longues plages sauvages du Dr. Von D. Mizell-Eula Johnson State Park sont idéales pour la nidification des tortues marines. Les rangers du parc offrent des promenades nocturnes chaque mardi et vendredi à 9pm jusqu’au 30 juillet. $6 par voiture jusqu’à 8 personnes. Infos et réservation ici
Sea Turtle Oversight Protection
Rappelant qu’il est important d’éteindre les lumières non nécessaires pour ne pas gêner la ponte des tortues marines, l’association Sea Turtle Oversight Protection de Fort Lauderdale propose d’observer la nidification sur différentes plages de la ville du jeudi au samedi à 7:30pm. $25 par personne. Infos et réservation ici
Que faire pour la Fête de la Musique à Miami ?
C’est une tradition française qui perdure depuis 1982. La Fête de la Musique s’est aussi exportée aux États-Unis, notamment à Miami où chaque année, lors du solstice d’été, des rendez-vous musicaux gratuits se tiennent aux quatre coins de la ville.
Les notes de musique résonneront au North Beach Bandshell de Miami Beach le soir du 21 juin où l’artiste haïtien Papaloko et The French Horn Collective, un groupe international mené par le chanteur et multi-instrumentiste français Vincent Raffard, proposeront un boeuf musical de 6:30pm à 10pm. Crêpes et vins français agrémenteront cette soirée musicale organisée par les services culturels de l’Ambassade de France aux États-Unis en partenariat avec l’agence artistique The Rhythm Foundation et le soutien de la France Florida Foundation for the Arts. Infos et réservation ici
Musique classique, hip-hop ou encore électro, il y en aura pour tous les goûts sur Lincoln Road dans le quartier de South Beach où plusieurs musiciens ambulants joueront le long de cette promenade iconique à partir de 5:30pm. Trois scènes musicales seront également installées au Soundscape Park, à Euclid Circle et au 1111 Lincoln Road. S’y succéderont de nombreux artistes aux styles musicaux différents comme Poorboy Krill, Jason Soffer ou encore Marcus Magellan. Infos ici
Un vent musical soufflera également sur Wynwood, le quartier du street art de Miami, avec le festival Wynwood Pride. Cet événement, qui rassemble près d’une vingtaine de DJs reconnus et émergents, se tiendra sur trois jours (vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 juin) au Wynwood Marketplace. Des stands d’artisanat et d’objets décoratifs, des concours de chant en playback ou encore des spectacles de drag queens seront également de la partie. Infos et réservation ici
Au Caribbean Marketplace de Little Haiti, le ton sera donné par New Sheriff, un DJ américain qui passera derrière les platines de 6pm à 7pm afin de mixer avec des vinyles. La soirée se poursuivra au Little Haiti Cultural Complex où vous pourrez vous déhancher au rythme du kompa, la musique populaire haïtienne, à l’occasion de Sounds of Little Haiti, un concert gratuit en plein air organisé chaque troisième vendredi du mois. Infos ici
Dans le quartier d’Overtown à Miami, de jeunes prodiges de la musique âgés de 14 à 18 ans prendront part à des ateliers artistiques dans le cadre du Youth Music Summit qui se tiendra au sein de l’Historic Lyric Theater, avant de vous faire vibrer, chanter et danser lors d’un concert qui se déroulera de 7:30pm à 9pm. Infos et réservation ici
Lors de ce Make Music Day, une station de karaoké mobile permettra également aux inconditionnels du genre de pousser la chansonnette dans différents lieux de Miami. Les musiciens en herbe, quant à eux, pourront embarquer dans un studio de musique ambulant afin de s’essayer à la construction d’une séquence musicale. Infos ici
Enfin, les plus sportifs d’entre nous pourront se frotter à la première édition de la World Music Day 5K & 10K, une course virtuelle à laquelle vous pourrez participer en courant ou en marchant n’importe où, n’importe quand et avec n’importe qui. Une partie des bénéfices sera reversée à l’association Songs of Love qui permet aux enfants d’oublier pendant un moment leur maladie grâce à la musique. Infos et réservation ici