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Suivez Roland-Garros à New York au District

(Agenda partenaire) Fan de tennis expatrié.e à New York, vous vous demandez où assouvir votre passion pendant le tournois de Roland-Garros ? Le District va vous faire plaisir.
Avec leurs 3 écrans, situés à l’intérieur et à l’extérieur sur la terrasse, et leur partenariat avec le Tennis Channel, ce marché et restaurant à la française va devenir votre nouveau QG. Les matchs y seront diffusés pendant toute la durée du tournoi, du 26 mai au 9 juin 2019. Venez entre amis ou en famille pour vivre le tournois de près, tout en profitant de la large sélection de produits français proposés par Le District.
De bons moments en perspectives !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Rencontre avec l'écrivaine Catherine Cusset à Miami

Si on connait les œuvres de David Hockney, on connait moins l’homme derrière l’artiste. L’écrivaine Catherine Cusset présentera son livre Life of David Hockney le mardi 28 mai à Books & Books à partir de 8 pm.
L’auteure, plume de L’autre qu’on adorait, finaliste pour le prix Goncourt en 2016, a passé des mois à étudier le parcours artistique, les relations sentimentales et, surtout, les doutes de David Hockney, le peintre anglais aux lunettes rondes, qui fut le représentant du réalisme en peinture à l’heure de l’abstrait. Si elle a repris les faits qui ont jalonné la vie de ce peintre homosexuel, elle a imaginé les dialogues et les émotions pour créer une oeuvre entre biographie et roman. Le peintre est âgé de 81 ans aujourd’hui.
 

La Boulisterie veut rendre la pétanque sexy à Los Angeles

Tu tires ou tu pointes ? Qu’importe la manière, tant qu’il y a l’ivresse du jeu. Sur un rooftop, les hauteurs de Hollywood ou au milieu du désert, la Boulisterie ne recule devant aucun terrain pour proposer ses boulodromes éphémères à Los Angeles.
“C’est le “french bowling”, mais on peut y jouer n’importe où, n’importe quand”, résume volontiers Rémy Favier, 29 ans, qui a importé la franchise de pétanque éphémère avec sa femme Laura. Aux Etats-Unis, le couple de Niçois s’est rendu compte qu’il y avait un travail de démocratisation à faire.
La Boulisterie propose des parties de pétanque clefs-en-main avec ses boulodromes de 14 m² en revêtement synthétique (qui se montent et démontent en une demi-heure), des boules souples en silicone (validées par la fédération française), et des éléments pour l’ambiance (chaises longues estampillées, petite estafette tricolore). Ils s’adressent aux entreprises pour des événements, mais aussi aux particuliers qui veulent un boulodrome éphémère pour un mariage ou un anniversaire. Leur prix d’appel : 500 dollars pour un terrain pour 2 heures. Par rapport au concept français, seul le slogan a été changé : «Jamais sans mes boules» a été remplacé par «Fresher than a French kiss».
Implantée à Saint-Laurent-du-Var, l’entreprise a été imaginée par Guillaume Lieutier, un ami du couple d’expatriés. Ce touche-à-tout a débuté en installant un terrain de pétanque avec une bâche et du sable pour un événement à Paris. De fil en aiguille, il a développé la Boulisterie et l’a professionnalisé en créant son propre matériel. Le concept plaît, avec une présence dans plus de dix villes et plus de 200 événements organisés en 2018. Pour grandir, il a proposé il y a un an et demi à Laura et Rémy Favier d’exporter le concept sur la côte ouest.
Une proposition qui est tombée à pic. Alors que le Niçois s’occupait de la logistique pour le joaillier Harry Winston, Laura Favier était responsable des achats pour un groupe d’événementiel à Paris. Après trois ans dans la capitale, ils étaient las : “on avait tous les deux envie de changer de vie, on ne voulait pas du pavillon en banlieue parisienne”, lâche Laura Favier. Ils démissionnent. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et ils se voient refuser le visa investisseur. “On est alors retourné à Nice auprès de notre ami-associé”, raconte Laura Favier. Durant des mois, ils peaufinent leur projet de franchise américaine.
Finalement, ils réussissent à décrocher le sésame pour démarrer cette aventure. Et débarquent avec leur matériel en janvier à Los Angeles. “Le niveau de vie est similaire à la côte d’Azur, avec le soleil et les fonds. Il y a un potentiel économique”, assure la Française, dont la mère a financé ce projet. D’autant que la concurrence est quasiment inexistante. C’est pour cette raison qu’ils ne veulent pas s’en tenir à la French riviera des Etats-Unis. Le jeune couple aspire à trouver des agences événementielles qui proposeraient leur concept dans divers Etats américains.
Pour eux, la Boulisterie rend “la pétanque tendance”. “On est loin du joueur en bob Ricard”, s’amuse à dire Rémy Favier qui avoue être “un joueur du dimanche“. Avant de grandir aux US, les tourtereaux rêvent d’amener leurs boulodromes éphémères sur des lieux mythiques comme le Pier de Santa Monica, le Queen Mary à Long Beach ou le Hollywood Sign sur Mulholland drive.

Gagner deux places pour le concert de Yann Tiersen à New York

L’association BZH New York propose deux billets pour le concert de Yann Tiersen au Beacon Theater le mardi 28 mai. Pour cela, il suffit de remplir le formulaire sur le site de l’association et répondre correctement à la question demandée avant le dimanche 26 mai, 8pm. Le ou la gagnante remportera deux billets après avoir été choisi(e) au hasard parmi les bonnes réponses.
Mondialement connu pour avoir composé les bandes-originales du “Fabuleux Destin d’Amélie Poulain” et de “Good Bye, Lenin!”, le compositeur français Yann Tiersen entame une tournée à travers les États-Unis pour promouvoir son nouvel album “ALL”.

Gims en tournée aux Etats-Unis

Les US ne résisteront pas à sa venue. L’artiste Gims (anciennement Maître Gims) va fouler les Etats-Unis durant le mois de novembre à l’occasion de sa tournée Maître Gims Fuego Tour USA.
L’interprète de « Bella »  a prévu cinq dates: Atlanta (le vendredi 1er novembre au Variety Playhouse), Chicago (le dimanche 3 novembre au Concord Music Hall), New York (le vendredi 8 novembre au Terminal 5), Dallas (le samedi 9 novembre au South Side Music Hall), Los Angeles (le dimanche 10 novembre au The Novo).
Artiste français originaire de Kinshasa ayant connu le succès dans les années 2000 avec le groupe de rap Sexion d’Assaut, Gims a su très vite rebondir en solo avec les albums  « Subliminal », « Mon cœur avait raison » et « Ceinture noire » pour confirmer son statut de cador de la scène urbaine française. À l’aise autant dans le rap que dans la chanson, Gims a su allier des mélodies pop désarmantes avec des influences musicales africaines et caribéennes pour créer son style musical unique.

Pourquoi n’y a-t-il pas de trottinettes électriques à New York ?

A l’achat ou à la location, depuis quelques années, les trottinettes électriques ont le vent en poupe et envahissent les rues des grandes villes américaines et européennes. Mais ce n’est pas le cas à New York. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
La réponse est simple : elles ne sont pas autorisées dans la ville. Une loi de 2004 interdit les vélos et trottinettes électriques, même dans les propriétés privées, et prévoit une amende de 500$ pour les contrevenants.
Ces derniers mois, plusieurs initiatives ont pourtant essayé de faire évoluer la législation en faveur de ces modes de transport dits de micro-mobilité électrique (transports souples et écologiques sur de courtes distances). En novembre 2018, suite à de nombreuses divergences politiques, le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo a présenté un projet de loi permettant aux villes de décider elles-mêmes de la légalité des véhicules. Cependant, certains responsables locaux se sont inquiétés de l’application de ce projet de loi. Ainsi, le 9 avril, pas moins de trois “community boards” (conseils de quartiers) à Manhattan ont adopté des résolutions s’opposant au plan Cuomo, selon le site Streets Blog NYC.
Les community board 2 et 4, représentant Chelsea et Hell’s Kitchen, se sont montrés favorables à la légalisation des micro-mobilités électriques sous réserve de certaines conditions liées à la formation des utilisateurs, aux vitesses maximales et à la garantie que les véhicules seront utilisés et garés dans la rue et non sur le trottoir.
Le community board 8 de l’Upper East Side s’y est complètement opposé, toujours selon Streets Blog NYC, considérant les trottinettes et vélos électriques comme sources d’accidents. Dans un rapport publié le 6 février, Consumer Reports souligne que 1.500 personnes auraient été soignées suite à des accidents survenus en trottinette électrique aux Etats-Unis depuis fin 2007.
Les trois “community boards” restent toutefois préoccupés par la situation des livreurs pour lesquels le vélo électrique représente un moyen de subsistance. Il est difficile pour ces travailleurs en grande partie immigrés, utilisant le vélo électrique, de faire valoir leurs droits face aux géants de la livraison comme Grubhub ou Uber. Par conséquent, ils sont bien souvent obligés de payer leurs amendes et se retrouvent sans emploi lorsque la police new-yorkaise effectue une saisie de leur vélo.
Les community board 2, 4 et 8 ont donc demandé à la mairie de limiter les sanctions et ont approuvé la réduction de l’amende pour l’utilisation du vélo électrique de 500 à 100$. Ils ont également exigé que la ville finance et soutienne les livreurs afin qu’ils convertissent leurs vélos à moteur électrique en pédalage assisté. En effet, l’année dernière, la mairie a légalisé les vélos à pédalage assisté, qui ne peuvent pas aller au delà de 25km/h, à la différence des vélos à commande électrique, au fonctionnement similaire au scooter ou à la motocyclette. Ces derniers peuvent monter jusqu’à 45km/h et restent illégaux en vertu des lois de l’État et de la Ville.
Depuis, la dynamique est donc en grande partie bloquée, mais un nouveau projet de loi pourrait faire bouger les lignes. Le 23 avril, la sénatrice de l’Etat de New York Jessica Ramos et la députée Nily Rozic ont présenté une proposition de loi visant cette fois à légaliser les trottinettes et les vélos électriques dans l’Etat de New York, tout en permettant aux villes de les réglementer. Le projet de loi est toujours en discussion. 
Si en parallèle, Bird et Lime, entreprises privées souhaitant s’implanter sur le marché des micro-mobilités à New York, ont beaucoup investi dans le lobbying tant au niveau de l’Etat que de la ville, la trottinette électrique reste donc interdite au même titre que le vélo électrique. Patience cependant, leur légalisation n’est pas impossible. 

Grégory Gourreau, le pâtissier français qui régale la Brightline

Expatrié depuis près de 25 ans aux États-Unis, le chef pâtissier Grégory Gourreau ajoute une nouvelle corde à son arc. Le Français concocte désormais les douceurs sucrées de La Estación, le nouvel établissement du groupe Juvia implanté au sein de Central Fare, le food hall de la gare Brightline de Miami qui a été inauguré début mai.
Disciple de Pascal Molines, meilleur ouvrier de France pâtissier-confiseur, Grégory Gourreau a fait ses armes à Paris comme chocolatier pour la maison Lenôtre avant d’intégrer la brigade du restaurant de Roger Vergé à Mougins en tant que sous-chef pâtissier. « J’ai appris mon métier à l’ancienne, comme on dit, en acquérant mon expérience directement sur le terrain auprès de grands noms de la profession », sourit le Tourangeau de 48 ans, diplômé du CFA de Joué-lès-Tours.
Ce passionné de chocolaterie et de pâtisserie a rapidement gravi les échelons en France avant de saisir l’opportunité d’exporter son savoir-faire aux Etats-Unis en oeuvrant notamment aux côtés du chef étoilé Daniel Boulud à New York. « J’avais signé pour six mois et finalement je suis resté sept ans dans son établissement, raconte-t-il. Daniel Boulud est pour moi un père spirituel à qui je dois une énorme part de ma réussite ».
Après avoir exercé aux quatre coins du territoire américain, Grégory Gourreau a décidé de poser ses valises à Miami il y a tout juste huit ans. « À l’époque, je souhaitais créer ma propre enseigne et j’étais à la recherche de partenaires », précise-t-il. Mais le destin en a décidé autrement. « J’ai dû mettre de côté mon projet personnel pour une aventure tout aussi enrichissante », ajoute le chef pâtissier qui a alors été recruté par le groupe Juvia qui s’apprêtait à inaugurer son premier établissement à Miami Beach.
Au fil des ans, avec l’expansion du groupe américain, que Grégory Gourreau considère comme une seconde famille, le chef pâtissier a dû se renouveler au quotidien. « Je suis en quelque sorte un couteau suisse de la pâtisserie, plaisante-t-il. Nos différentes adresses étant d’inspirations variées, je dois à chaque fois concocter des recettes qui se marient parfaitement à leur carte ».
Aujourd’hui, avec La Estación, un restaurant-bar de plus de 900 mètres carrés installé en plein coeur d’une gare, Grégory Gourreau relève un nouveau défi. « Nous devons nous adapter à ce cadre dans lequel nous nous trouvons en proposant des pâtisseries à déguster sur place ou bien à emporter, indique-t-il. C’est totalement différent de tout ce que nous avons fait jusqu’à présent avec le groupe Juvia car il faut aussi bien satisfaire les clients du restaurant que les voyageurs qui rentrent chez eux ou encore ceux qui travaillent à proximité ».
Comprenant quatre salles et une grande cuisine ouverte, La Estación, qui se veut être une brasserie américaine à la française, est le premier restaurant indépendant a avoir ouvert ses portes au sein de Central Fare. Quatre autres établissements devraient prochainement lui emboîter le pas ainsi qu’une quinzaine de comptoirs d’enseignes de restauration locales, dont certains sont déjà en place.

Rétrospective Agnès Varda à l'American Cinémathèque de Los Angeles

L’American Cinemathèque de Los Angeles entretenait une véritable histoire d’amitié avec la feu réalisatrice Agnès Varda. Quelques mois après son décès, l’institution continue de lui rendre hommage. Elle projettera le jeudi 30 mai trois films de la pionnière de la Nouvelle Vague à l’Aero Theatre à Santa Monica.
La soirée débutera par la projection du court-métrage “Ulysse” réalisé en 1983, dans lequel elle explore le réel et l’imaginaire au travers d’une photo de plage représentant un homme et un enfant avec, au premier plan, une chèvre morte. Il sera suivi de “One Sings, the other doesn’t” (“L’une chante, l’autre pas”), de 1977. Le film raconte l’histoire d’une amitié sur une dizaine d’années entre deux femmes que tout oppose: Pauline la chanteuse et Suzanne, une mère de famille déprimée.
Enfin, la soirée se conclura avec la diffusion de “Faces Places” (“Visages villages”), qu’Agnès Varda a réalisé avec son compère et artiste de rue JR. Dans ce documentaire, sélectionné aux Oscars 2018, le spectateur suit leur road-trip photographique en camionnette du nord au sud de la France au son de Mathieu Chedid.

La maison d'Edgar Degas devient "Maison des Illustres" à la Nouvelle-Orléans

Alors que le monde pleure la cathédrale Notre Dame de Paris, la Nouvelle-Orléans a des raisons d’être fière. Le 16 mai, la Degas House, la maison historique du peintre impressionniste français Edgar Degas, a reçu la prestigieuse distinction de “Maison des Illustres“, attribuée aux lieux ayant vocation à conserver et transmettre la mémoire des figures politiques, sociales et culturelles françaises qui y ont habité.
La Degas House est ainsi la deuxième maison aux Etats-Unis et la quatrième en dehors du territoire français a obtenir cette distinction. Celle-ci a été attribuée aux maisons de Monet, Renoir, Cézanne, Cartier, Yves Saint Laurent ou encore Napoléon. Pour fêter la nouvelle et dévoiler son label officiel, la Fondation Edgar Degas a annoncé qu’elle organiserait une cérémonie plus tard dans l’année. 
Fondée en 1996, la Degas House a été le témoin de la révolution artistique d’Edgar Degas, d’abord vers un art plus spontané puis vers l’impressionnisme. Aujourd’hui, la Fondation Edgar Degas profite de la maison pour accueillir des mariages, réceptions et évènements d’entreprise. Elle abrite un bed & breakfast et organise des visites guidées ouvertes à tous avec les arrière-petits-enfants du peintre comme guides.

Le sénateur Ronan Le Gleut parle blockchains à Los Angeles

Après avoir reçu le sénateur Jean-Yves Leconte, la ville de Los Angeles va dérouler le tapis rouge pour Ronan Le Gleut. L’Union des Français de l’étranger (UFE) à Los Angeles organise une conférence en présence du sénateur des Français établis hors de France, le jeudi 23 mai, chez Ladurée Beverly Hills.
Le sénateur viendra détailler son rapport intitulé “Comprendre les blockchains : fonctionnement et enjeu de ces nouvelles technologies”, qu’il a rédigé dans le cadre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Élu sénateur des Français établis hors de France en 2017, il est également membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.

Projection du film "Entre les murs" à la Maison Française de Washington

Dans le cadre de la série « les temps forts de Cannes », évènement qui met à l’honneur le mythique festival de la Croisette en retraçant ses moments clés, les services culturels de l’Ambassade de France proposent une soirée pour découvrir ou redécouvrir le film “Entre les murs”du réalisateur français Laurent Cantet. La projection, qui aura lieu le 28 mai à 7pm à la Maison Française à Washington, sera proposée en français avec des sous-titres anglais.
La soirée, sponsorisée par TV5 Monde, est gratuite et accessible à tous, à condition d’être inscrit au préalable et de présenter une pièce d’identité au même nom que l’inscription à l’entrée. 
Lauréat de la Palme d’or au Festival de Cannes 2008, “Entre les murs” retrace une année de la vie de François Marin, professeur de français d’une classe de 4 ème dans un collège en zone d’éducation prioritaire à Paris, où il enseigne le français à des élèves en majorité d’origine étrangère. Le jeune homme n’hésite pas à sortir du cadre académique et à pousser les adolescents jusqu’à leurs limites afin de les motiver, quitte à sombrer parfois dans l’excès.

6 choses à faire à Indianapolis

Indianapolis sera en fête ce dimanche 26 mai. Pendant le long week-end de Memorial Day se déroule la légendaire course automobile “Indy 500”, qui célèbre cette année sa 103e édition. En dehors de ce temps fort de l’année, la capitale de l’Indiana est plus tranquille, mais elle offre de quoi passer un long week-end au calme, bercé dans la douceur du Midwest. L’an dernier, Delta a inauguré une liaison avec Paris pour permettre aux touristes de découvrir cette ville surprenante, changeante, rebelle, à mille lieues de l’image conservatrice véhiculée par le vice-président Mike Pence, qui y a habité quand il était gouverneur de l’Indiana.
Plonger dans l’ambiance de l’Indy 500

crédit: Visit Indy

Tout le Midwest se masse dans les tribunes du “Motor Speedway” pour savoir qui, de tous les coureurs américains et internationaux en piste, boira la bouteille de lait, synonyme de victoire au terme de cette course dantesque de 500 miles. Plus que la course elle-même, c’est le folklore que l’on vient apprécier à l’Indy 500: les milliers de caravanes qui s’installent aux abords du circuit, le survol par les avions militaires, la “Star Spangled Banner” qui résonne, le “tailgating” (boire ou manger à l’arrière d’un véhicule) ou encore les jeunes fêtards qui viennent se déchainer au sein du “Snake pit”, un festival de musique électro surréaliste qui se tient au centre du circuit pendant la course… La musique est tellement forte et le circuit étendu (et les participants bourrés) que les festivaliers entendent à peine le bruit des voitures qui filent à plus de 370 km/h autour d’eux.
Le reste de l’année, les fans de course se doivent de faire escale à l’Indianapolis Motor Speedway Museum, le musée consacré à l’histoire de cette course mythique. Cette dernière n’est pas le seul événement sportif à rassembler les foules: la course aérienne Red Bull Air Race est un autre temps fort à ne pas manquer (19 et 20 octobre).
Descendre un “shrimp cocktail” à St Elmo
crédit: Visit Indy

C’est LE restaurant incontournable d’Indianapolis. St Elmo (127 S. Illinois St), steakhouse de “Downtown”, est l’une des tables les plus anciennes de la ville. Fondé en 1902, le restaurant sert de délicieux morceaux de viande dans une ambiance boisée qui évoque le début du XXe siècle. En plus des ribeyes, on y va pour tester le cocktail d’écrevisses, qui fait la réputation de l’établissement. Attention, celui-ci est particulièrement épicé. Etablissement prisé des riches hommes d’affaires et autres notables d’Indianapolis au siècle dernier, il a su resister au temps et à l’offre grandissante de restaurants qui ont fleuri dans le centre-ville. Après le festin, direction l’ouest pour une petite marche digestive le long des canaux du White River State Park (801 W Washington St).
Prendre son vélo
crédit: Visit Indy

Bonne nouvelle: vous n’aurez pas forcément besoin de louer une voiture pour vous déplacer. En plus de ses automobiles partagées Blue Indy (merci Bolloré), la ville, très plate, a fait le pari de la petite reine. Elle propose un service de vélos en libre-partage (Pacers Bikeshare) ainsi que différents itinéraires qui permettent à toute la famille de découvrir facilement et agréablement les quartiers à vélo. L’Indianapolis Cultural Trail, 12 km de long, est sans doute la plus populaire et utile. Elle permet de relier différents quartiers emblématiques d’Indy, comme Fountain Square (ci-dessous) et Mass Ave, quartier gay de la ville et haut-lieu de sortie. Ce chemin est connecté à d’autres.
Jouer au bowling à Fountain Square
crédit: Visit Indy

“Indy” n’est plus la ville agricole qu’elle était. Ces dernières années, une population jeune et hipster en quête de loyers pas chers s’est installée en ville. Une bonne partie d’entre eux se retrouve dans le quartier de Fountain Square, au sud de Downtown. Notre recommandation pour bien commencer la journée: Bluebeard (653 Virginia Ave), un restaurant “farm-to-table” logé dans un ancien entrepôt de 1924. Il est nommé d’après un roman de Kurt Vonnegut, le célèbre écrivain originaire d’Indianapolis à qui l’on doit quelques chefs d’oeuvres de la littérature américaine comme Catch 22. Ici, le menu est basé sur des produits issus de fermiers et d’éleveurs de la région. Autre arrêt incontournable: le Fountain Square Theater Building (1105 Prospect Street), un surprenant théâtre de la seconde moitié du XIXe siècle. Passez-y un vendredi et vous aurez de fortes chances de croiser des dizaines d’amateurs de swing en habits colorés en train de pratiquer leurs pas de danse dans la salle principal. Le bâtiment abrite également une piste de bowling vintage, une salle de jeux (avec billard et flechettes notamment) et même un hôtel. Cerise sur le gateau (ou plutôt le toit): un bar-rooftop a été installé en haut de l’édifice pour prendre un verre tout admirant les immeubles du centre-ville.
Se mettre au vert sur la Monon Trail
Monon Trail / crédit: Visit Indy

C’est l’un des nombreux circuits cyclistes proposés par la ville d’Indianapolis. La Monon Trail, d’une distance de 41 km tout de même, vous emmène dans la banlieue nord en partant de la ville. N’hésitez pas à faire une pause dans l’une des nombreuses brasseries et restaurants qui s’offrent à vous le long du chemin. À Carmel, l’une des villes sur la Monon, vous apprécierez notamment l’Union Brewery Company (622 S Rangeline Rd Ste Q, Carmel), une brasserie réputée pour ses bières expérimentales dotée d’une terrasse spacieuse et rustique. On vous conseille d’aller jusqu’à la ville de Carmel et de revenir à Indianapolis si vous voulez vous ménager. A noter également: la présence à proximité de la Monon de la Gallery Pastry Shop (1101 E 54th Street, Suite G), un petit trésor qui sert de très bonnes pâtisseries et plats pour le brunch. Ceux-ci sont fait avec des ingrédients locaux, comme les herbes qui grandissent dans le potager du restaurant. La cuisine ouverte assure aussi le spectacle.
Se mettre au frais dans un musée
crédit: Visit Indy

Pour comprendre où vous avez mis les pieds, rendez-vous à l’Indiana State Museum, situé à quelques pas du centre-ville. Ce musée raconte de manière ludique l’histoire de l’Indiana, 19e Etat américain, et de ses habitants, que l’on appelle “Hoosiers” depuis le XIXe siècle. Si vous avez des enfants, il n’y a 10.000 endroits où aller. Indianapolis abrite le plus grand musée pour enfants au monde: The Children’s Museum of Indianapolis. Fondé dans les années 20, il présente une série d’expositions et d’activités liées à l’Histoire, aux dinosaures, à la science et aux cultures du monde. Pour les amateurs d’art, direction l’Indiana Museum of Arts/Newfields, qui expose des oeuvres d’artistes américains (Georgia O’Keefe, Hopper…) et européens (Picasso, Cézanne…). Le musée dispose de superbes jardins, où il fait bon piquer un somme et réfléchir au temps qui passe. Vous en aurez bien besoin après ce long week-end de découvertes. Pensez à consulter la programmation du musée pour voir les expositions, projections nocturnes en extérieur et autres activités qui s’y déroulent tout au long de l’année.