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Il reste des places pour écouter Jain à San Francisco

Miracle ! Il reste des places pour le concert de Jain au Fillmore le mardi 16 avril. N’attendez pas pour les prendre.
La Toulousaine, qui a grandi entre plusieurs pays, est connue pour son hit “Come”, qui figurait sur son premier album “Zanaka” sortir en 2015. La disciple du chanteur français Yodelice en a fait du chemin depuis. Sacrée meilleure artiste féminine de l’année aux Victoires de la musique 2017, elle a sorti en août son deuxième album, “Souldier”, dont le nom est inspiré de la fusillade dans une boite de nuit LGBT d’Orlando en juin 2016. Le massacre a fait 49 morts. A travers certaines de ses chansons (“Flash-Pointe Noire” et “Abu Dhabi”), elle revient également sur son enfance aux quatre coins du monde, véritable signature de cette artiste qui fait fi des frontières. Elle participe cette année au festival Coachella.

Discussion sur la "révolution bilingue" à San Francisco

Fabrice Jaumont est de passage à San Francisco avec un message: “faites la révolution bilingue”. L’attaché linguistique et éducation aux services culturels de l’Ambassade de France à New York viendra présenter son livre La Révolution bilingue le jeudi 18 avril à l’Alliance française de San Francisco. 
Dans cet ouvrage, le “Monsieur bilinguisme” de New York explique comment lancer son programme d’immersion dans les écoles publiques locales. Il passe en revue les initiatives menées dans différentes communautés à New York (Russes, Italiens, Arabes, Espagnols, Polonais, Français notamment) et donne des clés aux parents qui veulent s’impliquer dans le mouvement. Fabrice Jaumont est également l’auteur du podcast “Révolution bilingue” diffusé sur French Morning.
La conférence sera animé par Jean Charconnet, attaché éducatif auprès des services culturels du consulat de France à San Francisco.

Immobilier à New York et fiscalité : être préparé en tant qu'investisseur étranger

(Article partenaire) Les considérations spécifiques aux investisseurs étrangers dans l’immobilier à New York sont rarement abordées par les professionnels de l’immobilier. L’erreur la plus courante est de calquer les transactions immobilières des étrangers non résidents sur les mêmes règles que celles qui s’appliquent aux Américains. Or, agir de la sorte aura des implications financières et fiscales extrêmement lourdes. Nathaniel Muller, avocat français à New York, nous explique pourquoi.

La FIRPTA (Foreign Investment in Real Property Tax Act)

La FIRPTA est une retenue à la source de 15% du prix de vente qui est versée à l’IRS au moment du transfert de titre de propriété (closing). C’est une sorte de caution que prend le fisc américain pour s’assurer que le vendeur d’un bien immobilier étranger non-résident règle bien la taxe fédérale sur les plus-values. En effet, le fisc américain calcule alors la taxe fédérale sur la plus-value, et rend au vendeur la différence entre les 15% du prix de vente et la taxe due. Mais ce processus met actuellement environ deux ans, ce qui a des conséquences encore plus dramatiques dans le cadre d’un investisseur qui procède à un 1031 exchange* et doit combler les 15% manquants par une infusion de liquidités supplémentaire.
Un 1031 exchange est un moyen pour un investisseur de différer la taxe sur la plus- value, en réinvestissant un montant au moins équivalent à celui du prix de vente du bien, dans l’acquisition d’une ou plusieurs autres propriétés.  Les 1031 sont soumis à des conditions très strictes notamment quant aux délais dans lesquelles le ou les nouvelles acquisitions doivent se faire (six mois à compter du closing de la vente).
Or il existe des exceptions à la FIRPTA.  ​De manière générale, que le bien immobilier soit détenu par un individu ou une société, la vente sera soumise à la FIRPTA. Mais, lorsque le bien immobilier est détenu par des ​entités structurées à cet effet, la FIRPTA n’est pas due. Il est plus aisé et souhaitable de prévoir cela dès l’acquisition, mais dans certains cas de figure, il existe des solutions qui permettent de changer ​certains aspects juridiques et/ou comptables de l’entité avant de mettre un bien en vente, de façon à éviter la FIRPTA.

Les droits de succession

Les Américains ne sont soumis à la taxe fédérale sur les droits de succession que pour les patrimoines excédant $11.4 millions par individu ($22.8 millions par couple) selon les chiffres de 2019. Contrairement aux Américains, les étrangers non-résidents sont redevables de la taxe fédérale sur les successions dès le premier dollar hérité. De plus, les trusts ne protégeront pas les étrangers non-résidents de la taxe fédérale sur les droits de succession.
Cela est également valable pour les conjoints survivants. Bien que le conjoint survivant soit le plus souvent reconnu comme le propriétaire du ou des biens qu’il possédait avec le conjoint décédé, l’IRS va considérer que le conjoint survivant hérite d’une plus value virtuelle. Entre la fiscalité fédérale et celle propre à l’Etat de New York, le conjoint survivant, ou l’héritier, devra régler environ 50% de la plus value virtuelle (grossièrement calculée comme étant la valeur du bien au jour du décès, moins le prix d’achat et un crédit fixe de $60.000,00). Ceci est valable quelle que soit la forme de propriété (nom propre ou société).
Il existe toutefois des solutions qui permettent d’éviter totalement les droits de succession pour les étrangers non-résidents. En particulier, le recours à une société à deux étages permet d’éliminer l’imposition sur la succession.
Pour approfondir ces questions et trouver la solution la mieux adaptée à votre situation, contacter directement Law Offices of Nathaniel Muller, votre cabinet d’avocat francophone spécialisé en droit des affaires, droit immobilier et immigration.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

DOOB, le photomaton qui vous transforme en figurine à New York

L’arrivée du printemps coïncide généralement avec les premières “Farewell Parties” de la saison. Et à chaque départ, c’est un vrai casse-tête pour dégoter un cadeau commun qui marque le coup.
Alors justement, on a eu envie de partager avec vous nos trouvailles, valables aussi bien pour Josy de la compta que pour Tom et Bérangère qui partent s’installer à Sydney :
– une photo souvenir par Mise-en-Scène in New York,
– un néon personnalisé par Manhattan Neon,
– un tour de Manhattan en hélico portes ouvertes,
– un message personnalisé en fil de fer par le Man of Wire,
– une oeuvre d’art (au hasard, une sculpture de Gaëlle Hintzy-Marcel ou d’Anne de Villeméjane.)
– ou encore et c’est notre chouchou du moment, le selfie en 3D nouvelle génération, que l’on détourne en portait-souvenir.
Mais comment ça marche ce truc? On prend RV pour un shooting dans l’une des deux cabines à 360° de DOOB ( Soho ou UES). Attention, le choix de la pose, seul, en groupe ou en famille, est crucial pour immortaliser la scène et personnaliser le message. Les figurines (comptez 100$ chacune) à votre/leur effigie, sont ensuite imprimées en 3D, retouchées et adressées par courrier sous dix jours.
Le résultat est bluffant de réalisme. Il ne reste plus à vos amis, qu’à faire une place sur leur cheminée.
Et sinon ?
Si vous voulez profiter de vos amis jusqu’au bout, en flânant dans le nouveau quartier d’Hudson Yards, arrêtez-vous pour siroter un cocktail et admirer la vue depuis le Dear Irving on Hudson. Un nouveau speakeasy très cosy.

Une conférence sur les élections européennes de 2019 à New York

C’est un test pour l’Europe qu’il ne faut pas sous-estimer. Les élections européennes de 2019 auront lieu le 26 mai en France (le 25 en Amérique du Nord) dans un contexte trouble, marqué par le Brexit, la crise des Gilets jaunes et la montée du populisme.
Pour tenter d’expliquer les enjeux du scrutin, les associations européennes de Columbia University organisent une conférence intitulée « Understanding the 2019 European Elections » le lundi 15 avril à la Maison Française. Seront présents: Antoine Ripoll, responsable du bureau de liaison du Parlement européen à Washington (EPLO ou European Parliament’s Liaison Office), Ryan Meilak, responsable de la diplomatie publique et de la communication du bureau, Carlo Invernizzi Accetti, professeur de théorie politique à l’université CUNY, et James Fontanella-Khan, maître de conférence en politique européenne à CUNY.
Gratuit.

Elles California, un réseau féminin et français "made in California"

Être maman et entrepreneuse, ce n’est pas tous les jours facile. Ca l’est encore moins quand on est expatriée en Californie. C’est le constat dressé par Karine Hervouët, installée à Santa Barbara depuis un peu plus de deux ans.
Elle a décidé de lancer les Mampreneures South California en novembre 2018. Mais, pour des raisons légales, le réseau est devenu Elles California depuis quelques semaines. Leur prochaine réunion “California Café” aura lieu le mardi 30 avril à Pitchoun Bakery à Beverly Hills et donnera la parole à Clarisse Berranger, la directrice de la Chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles (FACC).
A l’instar de l’association Mampreneures créée il y a 10 ans en France, Elles California veut accompagner l’entreprenariat féminin au quotidien et lutter contre l’isolement. “On a une double vie quand on a des enfants. On a aussi un besoin cruel d’énergie. Se rencontrer permet d’échanger sur des problématiques et surtout de trouver des solutions.” Surtout que “le networking est une religion aux Etats-Unis, mais je ne trouvais pas de groupe francophone et féminin sur la côte ouest”, constate Karine Hervouët, qui a oeuvré avec Emma Recher (qui dirige une entreprise d’organisation de mariages) et Stephanie Haak pour la création de cette antenne. Elle regrettait également les contraintes des autres réseaux de networking liées aux abonnements avec des cotisations mensuelles.
Se voulant “bienveillant” et non-exclusif, ce groupe devrait faciliter l’entraide entre les francophones qui innovent, qu’elles soient entrepreneuses ou cheffes d’entreprise, maman ou non. Lors des premiers cafés, le réseau a regroupé styliste, créatrice, écrivaine, consultante, publiciste…
Pour Karine Hervouët, l’entraide entre expatriées est primordiale. “Quand on a des enfants en bas âge, ce n’est pas évident, car les nounous sont très chères et le kindergarten n’ouvre qu’à l’âge de 5 ans. Il faut aussi gérer les camps d’été, les déplacements, ainsi qu’un coût de vie élevé”, détaille cette mère de deux enfants de 6 et 13 ans. Elle ajoute qu’“en raison d’un réseau très masculin, il est difficile de faire émerger une idée de business en tant que femme.” Architecte, puis ingénieure en bâtiment durant une quinzaine d’années, elle a quitté une situation confortable en France pour ouvrir une boulangerie avec son mari à Santa Barbara, Chooket Pastry. Insatiable de nouveaux projets, cette quadra a monté en parallèle une entreprise de conciergerie La Belle Vie SB avec sa compère Emma Recher.
Karine Hervouët pense d’ores-et-déjà à développer ce réseau dans la banlieue de Los Angeles -à Burbank et Long Beach où elle a des demandes-, ainsi qu’en ligne. Très motivée, elle espère que d’autres entrepreneuses reprendront le flambeau, ailleurs aux Etats-Unis. L’antenne californienne, voulue “expérimentale”, permettra de “prendre la température”, détaille-t-elle. “Allez savoir quel Etat sera intéressé.”

Entrepreneurs à New York, un groupe de conseils et d'entraide

Les groupes d’entrepreneurs francophones commencent à être nombreux à New York, mais peu sont comme Entrepreneurs à New York: presque gratuit et ouvert à tous.
Ce réseau lancé par Céline Marty et Eric Georges, deux conjoints d’expatriés arrivés à New York il y a un an-et-demi et trois ans respectivement, organise tous les mois une conférence thématique liée à l’entrepreneuriat. Le prochain rendez-vous aura lieu le 30 avril autour de l’entrepreneur Matthieu Dejardins, qui se livrera à un retour sur son parcours dans l’e-commerce.
“On veut que ça reste un projet à but non lucratif. L’idée n’est pas de faire du business avec ce groupe. Mettre une cotisation serait contre-productif car beaucoup de personnes susceptibles d’apporter des compétences ne viendraient pas si elles devaient payer 500 dollars de cotisation“, fait remarquer Céline Marty, une ancienne avocate qui travaille sur un projet de concept store d’accessoires de mode en ligne.
Eric Georges et Céline Marty se sont rencontrés dans le cadre du groupe d’entrepreneurs d’Accueil New York (ANY), association de nouveaux-arrivants francophones. Eric Georges, consultant achats, avait repris le groupe en main l’an dernier. Ce dernier étant réservé aux membres de l’Accueil, les deux Français ont décidé de lancer un réseau (et un “afterwork”) en dehors de l’association pour toucher un public plus large. “On veut donner de notre temps pour essayer d’aider, souligne Eric Georges. J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir accompagner ma femme dans de bonnes conditions. Il faut pouvoir rendre de son temps“.
Entrepreneur à New York cible des personnes “soit qui ont déjà créé leur activité et qui veulent la développer, soit qui ont un projet mais qui ne savent pas comment s’y prendre“, poursuit-il. Les conférences organisées jusqu’à présent ont porté sur des thèmes divers comme concevoir son logo et son site web, obtenir des articles dans la presse (animée par l’auteur de ces lignes), la levée de fonds ou encore les règles comptables et juridiques.
Chaque conférence, animée par un professionnel du secteur concerné, s’adresse à un petit groupe de personnes – une vingtaine en général -, ce qui favorise les échanges et le partage d’expériences. “On a des profils assez variés. Nous voulons nous entraider. Chacun apporte ses compétences. Il y a des partenariats qui peuvent se créer, remarque Céline Marty. Bien sûr, chacun peut trouver des informations dans son coin sur internet, mais c’est plus stimulant d’être en groupe“. “L’intérêt, poursuit Eric Georges, c’est d’aller plus vite et d’échanger avec des gens qui ont traversé les difficultés“.

8 lois étranges qui existent toujours aux Etats-Unis

La législation américaine fait parfois sursauter. Voici une liste non exhaustive des lois les plus farfelues qui existent encore aux Etats-Unis. Ne tentez pas de les enfreindre…
Arizona : il est interdit de faire dormir des ânes dans des baignoires

Cette loi qui date de 1924 est toujours d’actualité en Arizona. Lors d’une tempête, le village de Kingman a été le théâtre d’un fait divers original : un âne s’est retrouvé bloqué dans une baignoire pendant plusieurs heures après avoir été emporté par la rivière. Son propriétaire avait pris l’habitude de laisser son animal dormir dans une vieille baignoire. L’âne a été sauvé de la noyade mais l’Etat d’Arizona a décidé d’empêcher ce genre de situation à l’avenir.
Alaska : il est interdit de réveiller un ours endormi pour prendre une photo

En Alaska, il est interdit (sous peine d’amende) de réveiller un ours endormi pour prendre une photographie. Même si cette loi paraît logique, le 49e Etat des Etats-Unis ne compte plus le nombre d’accidents mortels liés à certains touristes imprudents qui se laissent tenter par une photo souvenir avec cet animal aussi emblématique que dangereux.
Alabama : il est interdit de porter une fausse moustache qui puisse provoquer des rires dans une église

En Alabama, la religion est un sujet sérieux. Ainsi, il est strictement interdit de porter une fausse moustache pendant la messe et de faire rire les personnes présentes dans l’église. Par contre, il est tout à fait légal de porter une vraie moustache, tant que vous restez sérieux…
Idaho : il est interdit d’offrir une boîte de chocolat de plus de 22 kg

Cette loi ne rendra pas heureux les passionnés de chocolat. Selon une loi passée en Idaho, il est interdit d’offrir une boîte de plus de 22 kilogrammes de chocolat (50 pounds) à son ou sa bien-aimé(e). Mais est-ce vraiment possible de manger autant de chocolat sans tomber malade ?
Tennessee : il est interdit de partager son mot de passe Netflix

Présentée comme la télévision du futur, Netflix était déjà bien connu des Américains lorsqu’en 2011, le Tennessee passa une loi pour interdire le partage de mot de passe. Les résidents du Tennessee qui se risquent à regarder Netflix avec le mot de passe de leur voisin risquent une amende de 2.500 dollars et un an de prison.
Texas : il est illégal de vendre son œil

Selon le Code pénal texan, une personne commet un crime si elle vend ou offre intentionnellement son œil, ou celui de son voisin. La loi s’étend heureusement à la plupart des organes (foie, estomac, les reins, le cœur, les poumons, les os ou encore la peau), sauf les cheveux et le sang.
Arizona : il est interdit de chasser les chameaux

Si la loi existe toujours en Arizona, il sera difficile de trouver un chameau. Pourtant, ils ont bien existé. En 1855, l’armée américaine en a importé plusieurs troupeaux du Moyen-Orient dans le but de transporter des marchandises entre l’Arizona et le Texas. Les Américains ont vite adopté cet animal robuste et capable de marcher de longues heures dans un climat aride. Malheureusement, la guerre civile éclata et l’armée abandonna les animaux, qui se retrouvèrent les cibles de chasseurs. Une loi fut alors passée pour rendre cette chasse illégale.
Arkansas : il est interdit de ne pas prononcer “Arkansas” correctement

Malheur à celui qui ne sait pas comment prononcer “Arkansas”. Selon une loi passée en 2010, la mauvaise prononciation nuit à la réputation de l’Etat et il a fallu que le State Historical Society et le Eclectic Society of Little Rock se mettent d’accord sur la prononciation officielle. Ainsi, il faut prononcer “Arkansas” en trois syllabes avec le “s” silencieux et prononcer le second “a” comme un “ai”. .

Donald Trump ira en Normandie pour le 75e anniversaire du Débarquement

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Entouré de vétérans de la Seconde Guerre mondiale dans le Bureau ovale à Washington, Donald Trump a annoncé le jeudi 11 avril qu’il se rendrait en France en juin pour célébrer le 75ème anniversaire du “D-Day”. “J’y serai”, a indiqué le président américain a l’un des vétérans, faisant référence aux cérémonies prévues le 6 juin en France.
Près de 10.000 soldats alliés, dont une majorité d’Américains, furent blessés ou tués le 6 juin 1944, lors de la célèbre opération militaire amphibie sur les côtes de Normandie. Ce débarquement, qui reste la plus large invasion maritime de l’histoire, marquera le début de la Bataille de Normandie.
Le dernier voyage de Donald Trump en France en novembre ne s’était pas bien passé. Présent à Paris pour célébrer le centenaire de l’armistice de 1918, le président américain avait été critiqué pour avoir boycotté les cérémonies en extérieur à cause de la pluie. Emmanuel Macron l’avait aussi attaqué de manière voilée lors d’un discours sur les Champs-Elysées en présence d’autres chefs d’Etats et de gouvernements, critiquant le nationalisme et “la fascination pour le retrait, la violence et la domination“. Ce à quoi le leader américain avait répondu sur twitter, à son retour aux Etats-Unis, qu’Emmanuel Macron “souffrait d’un taux d’approbation très bas, 26%, et d’un taux de chômage de presque 10%. Il essayait juste de changer de sujet. Au passage, il n’y a pas pays plus nationaliste que la France, un peuple fier qui a raison de l’être… Make France Great Again“.
En 2014, l’ancien président américain Barack Obama, tout comme Vladimir Poutine et Angela Merkel, s’étaient rendus en France aux côtés de François Hollande pour le 70ème anniversaire du Débarquement.

Marcel Market, la maison de l'artisanat français à Dallas

« On a réalisé notre rêve de vivre aux États-Unis », confie Amélie Monvoisin. La Parisienne et son mari Grégory devraient ouvrir fin avril Marcel Market, un petit bout de France à Dallas, ville que le couple, habitué à venir visiter de la famille en Californie, a découverte par hasard. « Il y a tout à faire, c’est en plein développement. Il y a surtout une énergie et de multiples possibilités », dit-elle.

L’ancienne maquilleuse de 33 ans et son mari, ancien commercial indépendant, jettent l’éponge et décident de sauter le pas ensemble. En deux ans, ils vendent leur boutique de mode à Paris, montent leur dossier, obtiennent leurs papiers et finalisent leur projet.
A l’origine, ils voulaient importer les produits de petits artisans français sur le sol américain. Mais une fois sur place, ils ont affiné leur idée en décidant d’ouvrir un concept de magasin français. Leur enseigne Marcel Market ouvrira dans le quartier très en vogue de Bishop Arts. « Marcel est un prénom à l’ancienne, très français, qui correspond à l’esprit du magasin », résume Amélie Monvoisin.
La partie boutique accueillera des jeunes créateurs, comme la petite marque parisienne de prêt-à-porter Opulent, les bijoux fantaisistes de Laetitia Ponti, les sacs à mains de Marigance et des accessoires pour la maison. On y trouvera aussi des produits de parfumerie, des céramiques ou encore des bougies. « Notre but est de faire connaître des artisans français. On a envie d’apporter ce savoir-faire européen », explique la patronne.
Dans la partie épicerie fine, la notion est la même. Le client découvrira des confitures artisanales, des moutardes, des confiseries d’antan (comme des oursons à la guimauve), des macarons et des pâtes à tartiner 100% bio. Avec l’aide d’une pâtissière française, l’enseigne fournira aussi des viennoiseries tous les week-ends. « On est partis pour le long terme, le but est de continuer à se développer. Il y a de l’engouement », assure Amélie Monvoisin, qui envisage même d’ouvrir un deuxième magasin si le succès est au rendez-vous.

Les femmes dans l'animation: une conférence à San Francisco

Etre une femme dans l’univers du film d’animation: voilà le thème de la conférence qui aura lieu le mardi 16 avril à l’Alliance française de San Francisco.
Deux Françaises, dont les courts-métrages sont montrés au San Francisco International Film Festival (10-23 avril), participeront à l’événement. Hélène Leroux, qui officie au sein de l’équipe Doodle de Google (chargée de faire les illustrations et animations qui apparaissent sur la page d’accueil du moteur de recherche), et Nölwenn Roberts (“Le Rêve de Sam”) partageront leur expérience de femmes françaises dans cette discipline. Leurs films courts seront projetés avant la discussion.
Le rendez-vous est en anglais.

Des bourses pour des projets culturels francophones à Brooklyn

C’est Noël avant l’heure. Les Services culturels de l’Ambassade de France veulent soutenir des initiatives artistiques et culturelles qui se dérouleront à Brooklyn entre la mi-septembre 2019 et le 31 janvier 2020. Un appel à projets vient d’être lancé. À la clé: des bourses d’un montant maximal de 5.000 dollars.
Avec cette initiativeles Services culturels entendent mettre sur pied une saison culturelle francophone à Brooklyn: “Brooklyn Falls for France”. Toutes les formes d’art sont les bienvenues: théâtre, danse, musique, arts visuels, cinéma, littérature, nouvelles technologies et arts culinaires. Les projets soumis doivent être en lien avec les cultures de la francophonie. Ils devront être détaillés dans un document de deux pages en anglais, accompagné d’un budget et d’une liste de partenaires. Date butoir: le 22 mai. La sélection sera faite par un jury. Les lauréats seront annoncés en juin.