L’incendie de Notre-Dame de Paris a ému les catholiques du monde entier en pleine Semaine sainte.
À Brooklyn, le Père Paul Anel, de la Paroisse Saint-Paul/Saint-Agnès, invite la communauté française à un “temps de prière et de reflexion” en hommage à Notre-Dame le vendredi 19 avril, date du “Vendredi Saint” marquant dans le christianisme la crucifixion de Jésus. L’hommage aura lieu en l’église Sainte Agnès à Carroll Gardens. L’hommage se fera en français.
À New York, l’archevêque Timothy Dolan a appelé à la solidarité avec la cathédrale dès lundi, jour de l’incendie qui a détruit l’essentiel de la toiture.
Une prière pour Notre-Dame de Paris à Brooklyn
“Don’t Tell Comedy”, des stand-ups dans des lieux insolites à New York
L’adresse, reçue quelques heures auparavant par mail, est celle d’un haut et chic immeuble situé à deux pas du terminal de Grand Central. Un ascenseur finement décoré nous conduit au troisième étage et les portes s’ouvrent sur un espace de co-working.
Vaste salle commune avec cuisine ouverte, table de ping pong aux formes géométriques surprenantes et fauteuils confortables : c’est dans cette atmosphère de startupers branchés que va se dérouler la soirée “New York Don’t Tell”, une série de one-man shows dont la marque de fabrique est le secret.
Au pays des stand ups, et notamment à New York, ville qui regorge d’options en la matière, “Don’t Tell Comedy” mise sur l’insolite pour tenter de tirer son épingle du jeu. Le principe se veut convivial tout en entretenant le mystère : les spectateurs achètent leur place – 20 dollars, ou 30 dollars pour un “accès VIP” garantissant une place assise – en amont de l’événement sans savoir, avant le dernier moment, où la soirée se déroulera (seul le quartier est connu). Ils ne savent pas non plus qui seront les participants.
Têtes d’affiche ou talents en herbe
Le soir de notre venue, mi-janvier, six jeunes comédiens – Luke Touma, Paris Sashay, Ryan Beck, Andrew Schiavone, Eagle Witt et Ismael Loutfi – se succèdent au micro devant quelques dizaines de spectateurs dans une ambiance de camaraderie où chacun amène sa canette de bière (ces événements sont “BYOB” pour “Bring Your Own Bottle”).
L’absence de bar et le fait que le public soit restreint – entre 40 et 75 personnes par show – ont permis aux organisateurs de convoiter des lieux insolites dans plus de 30 villes : galeries d’art, magasins d’habillement, studios d’enregistrement, un bateau à vapeur ou encore le sous-sol du Grand Central Market à New York.
En termes de rythme et de qualité des blagues, ce concept a peu de choses à envier aux spectacles établis du style Comedy Cellar. “Nous voulons rendre les stand-ups plus abordables et développer une sorte de communauté”, explique Kyle Kazanjian, 26 ans, qui a fondé “Don’t Tell Comedy” en mars 2017 après des études en comptabilité en Californie. “Nous travaillons avec les meilleurs comiques, qu’ils soient des têtes d’affiche ou des talents en herbe.”
Dernièrement, le show a reçu des pointures telles qu’Ali Wong et Iliza Shlesinger, les cartes humour de Netflix. “On a même eu le comique français Kev Adams”, se réjouit Kyle Kazanjian. ”On espère un jour pouvoir accueillir Gad Elmaleh.”
Romane Bohringer, star de Focus on French Cinema 2019
À marquer en rouge dans votre agenda. Du vendredi 26 au mardi 30 avril, Focus on French Cinema, organisé par l’Alliance Française de Greenwich, tiendra sa nouvelle édition dans plusieurs cinémas situés à Greenwich, Stamford et New York.
Au programme de ce festival: dix-sept films souvent récompensés, parfois montrés pour la première fois aux Etats-Unis. Parmi eux, « Le mystère Henri Pick » (vendredi 26 avril à 11am au Bow Tie Cinemas de Greenwich). Ce film inaugurant le festival, réalisé par Rémi Bezançon avec Fabrice Luchini, Camille Cottin et Alice Isaaz, conte l’enquête d’un critique littéraire cherchant à connaître la vérité sur la rédaction d’un best-seller.
Le festival sera clôturé par la projection de « L’Amour Flou » (mardi 30 avril à 7:30 pm au French Institute Alliance Française de New York). Ce long-métrage de et avec Romane Bohringer et Philippe Rebbot raconte le mode de vie insolite d’un ex-couple vivant séparé dans des appartements reliés par la chambre de leur enfant. Romane Bohringer participera à une séance de questions-réponses à l’issue du film.
Pour cette quinzième édition, les organisateurs ont choisi de mettre en avant de jeunes cinéastes, comme le réalisateur de 19 ans Nathan Ambriosoni, comparé à Xavier Dolan. Son film « Les Drapeaux de Papier » (samedi 27 avril à 12:30 pm au Bow Tie Cinemas de Greenwich) explore la relation fragile entre une sœur voulant aider son frère émotionnellement instable. Le réalisateur sera présent pour la projection. Autre présence: celle de la réalisatrice Geneviève Dulude-De Celles pour son long métrage « Une Colonie » (samedi 27 avril à 5:10 pm au Bow Tie Cinemas de Greenwich), où une adolescente se retrouve dans ce territoire inconnu qu’est le lycée.
Dispositif STAFE: l'appel à candidatures est lancé pour les associations
Associations françaises à l’étranger, n’attendez pas. Vous avez jusqu’au 3 mai pour retirer votre dossier STAFE auprès de votre ambassade ou consulat.
Ce dispositif de “Soutien au tissu associatif des Français à l’étranger”, piloté par le Ministère des Affaires étrangères, permet de soutenir financièrement des associations (éducatives, caritatives, culturelles ou d’insertion socio-économique) qui visent un public français ou francophone à l’étranger. Elles peuvent solliciter entre 1.000 et 20.000 euros, mais la subvention ne peut pas représenter plus de 50% du financement de l’association (taux plafonné à 80% pour les petites associations, au budget inférieur à 10.000 euros).
Les dossiers doivent être rendus au poste diplomatique local avant le 10 mai.
Loupiotte Kitchen, et la lumière fut à Los Feliz
“Loupiotte” signifie en argot “petite lampe qui éclaire peu”. Mais c’est aussi le nom du nouveau restaurant de Sarah Bessade et Antoine Blandin, qui a ouvert le vendredi 29 mars dans le quartier de Los Feliz. “On voulait que Loupiotte amène un peu de lumière aux clients”, raconte la jeune femme.
Un retour aux sources pour celle qui a bifurqué de la restauration à la comédie. A 18 ans, alors qu’elle ne sait pas que faire de son avenir, son père la pousse à lister ses centres d’intérêt. Elle détermine que ses métiers rêvés seraient restauratrice ou comédienne. Après une expérience malheureuse en cuisine, elle décide de se lancer dans le théâtre et prend des cours aux Ateliers de l’ouest à Paris. Elle se focalise sur le métier de clown qu’elle adore, et va jusqu’à présenter un spectacle au festival d’Avignon en 2005. “Quand on porte un nez rouge, toutes les émotions sont multipliées par cent”, argue celle qui conserve depuis cet accessoire précieusement.
Un stage avec un coach de Los Angeles va la pousser à s’expatrier de 2007 à 2011 et prendre des cours de comédie aux Etats-Unis. “Mais je me suis rendue compte que je ne savais pas me vendre, que j’étais nulle en casting”, se souvient-elle. Elle a alors envie de s’adonner à son autre passion et d’ouvrir un restaurant à Paris. “Mon expérience en tant que comédienne m’a fait comprendre que si on donne tout, on y arrive. Il ne faut pas se trouver des excuses. C’est la même chose pour l’acting et pour la restauration.”
De retour à Paris, elle oeuvre à tous les postes : épluchage de légumes dans des restaurants gastronomiques, service dans des petites pizzerias… Si elle décide d’ouvrir avec ses fonds propres le restaurant Gabylou dans le XVIIème arrondissement de Paris, c’est bien la Cité des anges qui l’a inspirée. “Je m’y sentais seule, et j’allais souvent à l’Aroma Coffee (Studio City), un endroit magique. Je voulais aussi créer un lieu à cette image, où les gens puissent se ressourcer”, détaille la Parisienne.
Pour Loupiotte, qu’elle définit comme “un bistrot à ma façon, loin des stéréotypes français, où on se sent comme à la maison”, elle a décidé de s’associer à Antoine Blandin, un Français de 26 ans qui fut serveur quelques mois au Gabylou. “Le soir de l’ouverture à Paris, il m’a sauvé la vie en venant travailler avec nous alors qu’on était en sous-effectif”, se rappelle Sarah Bessade. “Avec elle, je me suis souvenu ce que j’aimais dans la restauration, que c’était aussi une ambiance”, raconte Antoine Blandin, qui est passé par les grandes maisons parisiennes, comme le George V.
Le choix de Los Angeles ne fut pas une évidence pour le binôme, qui a hésité entre les Etats-Unis, le Canada et le Portugal. Sarah Bessade a aussi envisagé Nashville (Tennessee) qu’elle adore, mais qui reste “trop républicain”. Sur les conseils du chef de Palikao, Lionel Pigeard, ils se décident à élire domicile dans la cité des anges. Quant au choix de Los Feliz, il relève du hasard. Hébergée par une amie dans ce quartier l’an dernier, Sarah Bessade cherchait davantage à Culver City et Santa Monica quand elle est tombée sur ce local. Le lieu a été complètement remodelé depuis le mois de novembre pour accueillir les 51 places assises -dont 12 en terrasse- de Loupiotte, ainsi qu’une “salle à manger” privée, dédiée aux groupes de travail et aux événements.
Au menu de ce restaurant franco-végétarien, on retrouve des petits-déjeuners français avec du pain perdu et des viennoiseries, mais aussi une quiche, une polenta aux champignons, un risotto, des sandwichs et d’autres plats maison à base de poisson et de produits frais et organiques. Le menu évoluera toutes les deux semaines. Le tout concocté par l’ancien chef du Gabylou, Romain Guenand, débauché de l’Artisan à Paris.
Outre le restaurant, ils ont également créé Loupiotte Community pour “aider ceux qui en ont besoin“. Ainsi, ils reversent un pourcentage des viennoiseries vendues à des associations caritatives. En avril, ils ont donné des fonds à The Right Way, qui s’occupe de la réinsertion professionnelle des individus placés en famille d’accueil.
Alors qu’elle a vendu Gabylou au bout d’un an et demi, Sarah Bessade veut aller plus loin avec ce deuxième établissement. “J’ai fait un beau bébé à Paris, mais je ne lui ai jamais appris à marcher. Là, je veux qu’on lui apprenne, avec Antoine, à faire ses premiers pas”.
Le gala 2019 de la FACC Floride aura lieu le jeudi 16 mai
C’est le moment de réserver votre place ou table. Le grand gala de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride aura lieu le jeudi 16 mai au sein de la Miami Tower.
Pendant l’événement, quatre entreprises franco-américaines basées en Floride seront récompensées de Prix de l’Innovation. Un prix spécial sera décerné à l’un des lauréats par les conseillers de commerce extérieur de la France pour la Floride et les Caraïbes. Les entreprises retenues dans chaque catégorie (Start-up, Environment, Digital and Art de Vivre) seront déterminées le 24 avril.
L’an dernier, la compétition avait été remportée par WaterDiam, C Green AG, Datakalab et Arkup. Quelque 250 personnes sont attendues à cette soirée.
Upper Buena Vista, l’oasis urbaine d’un couple franco-israélien à Miami
C’est une affaire de famille. Michal Aviv et David Lahmy, deux promoteurs immobiliers installés à Miami depuis une dizaine d’années, ont créé Upper Buena Vista, une oasis urbaine située entre Little Haiti et Design District. Avec ce nouvel espace, qui a officiellement ouvert ses portes en septembre et qui rassemble plusieurs micro-boutiques autour de deux arbres centenaires, le couple franco-israélien souhaite insuffler un vent de fraîcheur aux zones commerciales américaines.
Autodidactes, exerçant dans l’immobilier depuis plusieurs dizaines d’années, Michal Aviv et David Lahmy sont devenus promoteurs par passion. Après avoir exécuté de nombreux projets à Tel Aviv, Londres et Paris, le couple a décidé de poser ses valises aux États-Unis. « Cela faisait déjà plusieurs années que nous nous intéressions au marché immobilier américain et fort heureusement nous avons eu du flair », se félicite le Toulousain David Lahmy, 40 ans, qui a attendu la récession avant de se lancer.
Ainsi dès 2010, Michal Aviv et son mari font l’acquisition de plusieurs condominiums dans différents quartiers de la ville avant d’avoir un véritable coup de coeur, quelques années plus tard, pour un terrain délabré de plus de 4.700 mètres carrés en bordure de Little Haiti. « Il n’y avait strictement rien, tout était à faire, mais il émanait de cet espace un fort magnétisme et beaucoup de charme grâce notamment à la présence de ses deux arbres centenaires », souligne Michal Aviv qui a alors déboursé un peu plus d’un million de dollars pour en obtenir le titre de propriété.
Très vite, le couple de promoteurs fourmille d’idées pour mettre à profit sa dernière acquisition. « Le résidentiel étant saturé à Miami, nous nous sommes naturellement tournés vers un projet commercial, explique David Lahmy. Et même si le terrain est situé dans un quartier délaissé par les touristes, une fois de plus nous nous sommes fiés à notre intuition car nous étions convaincus que ce projet pouvait avoir un effet domino sur le développement de la zone, comme cela s’est produit auparavant à Wynwood et à Design District ».
Conçu dans un style industriel épuré et doté de finitions en bois, le complexe commercial a vu le jour après plus de quatre ans de travaux et plusieurs dizaines de millions de dollars d’investissement. Respectueux de l’environnement, Upper Buena Vista arbore par ailleurs une décoration s’inspirant des nombreux voyages effectués par le couple, notamment à Tel Aviv, Tulum, Tokyo ou encore Thong Sala. « Pour ce premier projet de développement immobilier sur le sol américain, nous voulions exprimer notre personnalité, nos goûts et nos émotions, insiste Michal Aviv. Et surtout concevoir un produit atypique et différent des zones commerciales américaines qui, bien souvent, se ressemblent et n’ont aucune âme ».
Une philosophie d’investissement que le couple de promoteurs souhaite dorénavant décliner dans d’autres quartiers de Miami. Un nouveau projet reprenant le même concept que Upper Buena Vista est d’ores-et-déjà à l’étude. « Le design sera cependant différent et nous insisterons sur le côté culturel avec des concerts et des expositions notamment », révèle David Lahmy qui laisse toutefois planer le mystère sur cette future oasis urbaine.
Corsair relance sa ligne directe Miami-Paris
(Article partenaire) Voilà une bonne nouvelle ! À compter du 10 juin 2019, Corsair desservira l’aéroport international de Miami 4 jours par semaine et proposera des vols directs Miami-Paris.
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Corsair dispose de 3 classes de transport : Economy, Premium et Business, qui lui permet de s’adresser à la fois aux passagers qui se déplacent à titre personnel et professionnel.
– La classe Economy dispose d’un niveau de confort amélioré avec davantage d’espace pour les jambes et une grande variété de divertissements accessibles. En effet, ces sièges bénéficient des dernières avancées techniques et apportent un meilleur confort d’assise.
– La classe Premium vous accueille dans un environnement calme et spacieux avec des menus savoureux, un écran tactile individuel doté d’un large choix de programmes de divertissement.
– La classe Business dispose d’une cabine dotée de 12 sièges-lits confortables avec couettes et oreillers, d’espaces pensés pour ranger vos effets personnels, et conçus pour libérer de la place pour travailler ou se divertir grâce à la tablette iPad Pro et le casque à réduction de bruit mis à disposition.
À vos billets !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
French Boss IV: tous les chemins mènent au coaching
Deux invitées pour le 4e épisode de French Boss. Dalila Abgrall et Marie de Champchesnel sont toutes les deux installées à Londres et ont décidé de se reconvertir dans le coaching. Un chemin pas si simple mais qu’elles sont toutes les deux ravies d’avoir emprunté.
Listen to “French Boss, épisode 4: tous les chemins mènent au coaching” on Spreaker.
Cheese Week: gagnez un brunch gratuit chez Rôtisserie Georgette
Si vous tendez bien le nez, vous sentirez probablement Cheese Week, le festival new-yorkais du fromage, approcher à grands pas. Pour l’occasion, Rôtisserie Georgette, partenaire de l’événement, a décidé de choyer l’un.e d’entre vous.
Le restaurant de Georgette Farkas offre un repas gratuit pour l’un des clients venant dans un groupe de quatre personnes ou plus lors de son brunch “fête du fromage” le dimanche 28 avril. Autrement dit, dans un groupe de quatre, trois convives paieront le menu prix fixe prévu pour l’occasion. Le quatrième n’aura pas à payer. Le menu spécial comprend quatre plats, dont un ensemble de quinze fromages délicieux, issus de France (Ossau Iraty) et des Etats-Unis notamment. La formule n’inclut pas le pourboire et les boissons.
Pour participer, remplissez le formulaire ci-dessous. Le/la gagnant.e sera contacté.e par le restaurant.
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8 salles de concert à Los Angeles pour oublier Coachella
Tout le monde a le mot “Coachella” sur les lèvres en ce mois d’avril. Mais à (minimum) 450 dollars le ticket, beaucoup le suivront uniquement sur Instagram; quand d’autres auront préféré son antipode, No’Chella, à Los Angeles. Au lieu de se laisser aller à la frustration, vous pouvez aussi découvrir un show en live. French Morning a sélectionné des salles de concerts indé qui valent le détour à Los Angeles.
The Lodge Room
Dans le quartier “hipster” de Highland Park, une salle de concerts a su faire sa place depuis deux ans. Ancien temple maçonnique construit en 1923, Lodge Room accueillait depuis 1983 des mariages et d’autres événements privés, puis le bureau du conseiller municipal Gil Cedillo. Avec une capacité de 500 personnes, ce club au décor vintage reste intimiste, et les passionnés y apprécient le très bon son et la programmation de qualité. On peut y découvrir des groupes indie à la mode, comme des auteurs-compositeurs-interprètes pointus. Parmi eux, Chris Cohen le 25 avril, Angelo de Augustine le 11 mai ou Rooney le 26 juin. Et si danser vous creuse l’estomac, vous pourrez profiter de son restaurant, le Checker Hall. The Lodge Room, 104 N. Ave 56, Highland Park.
Harvard & Stone
L’ambiance sera définitivement plus rock & roll (et grunge) chez Harvard and Stone à Hollywood. Cette salle de concerts assemble les amateurs de musique qui ne comptent pas les litres de sueurs dépensés en dansant, et les aficionados de cocktails artisanaux -ces derniers étant concoctés par des barmans réputés. Les soirs de semaine, des groupes locaux (avec une programmation rock, blues, country, folk, rockabilly, indie) viendront faire vibrer les clients, quand le week-end laissera place aux shows burlesques. Le programme est chargé et éclectique. Harvard & Stone, 5221 Hollywood Blvd, Los Angeles.
The Satellite
Référence dans le milieu de la musique, la salle de concert étroite de Silverlake n’a pas toujours été nommée The Satellite. Connu pendant de nombreuses années sous le nom de Dreams, Pan, puis Spaceland au milieu des années 1990, ce bastion indie-rock a accueilli de nombreux artistes nationaux et internationaux, dont Dead Moon, les Buzzcocks et Supergrass. Pour sortir des clous, venez découvrir des up-and-coming local bands les lundis soirs, sans prise de tête. L’entrée est gratuite. C’est ainsi que se sont lancées des icônes locales telles que Beck et Foster the People. Un lieu iconique pour boire quelques verres et découvrir les superstars de demain. The Satellite, 1717 Silver Lake Blvd., Los Angeles.
The Echo / Echoplex
Post-punk, funky soul, country, indie-rock, musique emo… La diversité est le maître-mot à The Echo -récemment rénové- et The Echoplex. Ces deux salles mythiques d’Echo Park disposent d’une large piste de danse, d’un bar et d’une terrasse fumeur -un bon point pour les Français. Grâce à la programmation de Spaceland Presents, elles sont devenues une référence pour découvrir des talents venus du monde entier comme du coin de la rue (tels que The Tracks). A ne pas louper, la Monday Night Music de The Echo. Elle a déjà vu se produire Airborne Toxic, Skrillex, Kendrick Lamar, Lorde, Jamie XX et les Rolling Stones. The Echo, 1822 Sunset Blvd, Los Angeles. The Echoplex, 1154 Glendale Blvd, Los Angeles.
The Mint
Considéré comme un trésor culturel, The Mint est le doyen des clubs présentés. Depuis son ouverture en 1937 dans le quartier de Mid-Wilshire, sa scène a été foulée par Stevie Wonder, Ray Charles, Leo Nocentelli, Natalie Cole et les Wallflowers (pour ne citer qu’eux). Son style à part, avec ses artefacts kitchs et son plafond de vieux vinyles, attire les fanatiques de rock & roll et les amateurs de musique hardcore. C’est surtout l’occasion de découvrir une ribambelle d’artistes locaux (sauf le dimanche, où le lieu ferme ses portes) proposant du rock, de la country et du blues. Pour réseauter, il faudra vous rendre à la Hunnypot Night le lundi soir, avec des concerts et conférences de membres de l’industrie musicale. Leur slogan, “Where music lovers go to play”. Tout est dit. The Mint, 6010 W Pico Blvd, Los Angeles
School Night at Bardot
Faire des heures supplémentaires à l’école peut paraître masochiste. Mais cela est différent quand elle est synonyme de networking. Toute l’industrie de la musique locale se retrouve pour la School Night les lundis soirs dans le salon-cour de Bardot, à Hollywood, connu pour son décor mixant art deco et style marocain. Cet “afterwork” offre une série de concerts gratuits dont la programmation est confiée au DJ résident et créateur de KCRW, Chris Douridas. Attendez-vous à un mélange de groupes locaux (Moby y a déjà joué) et internationaux en tournée. Une expérience résolument différente de ce que vous trouverez ailleurs, avec sa scène toute en longueur. Bardot, 1737 Vine St, Los Angeles.
Zebulon
Zebulon a su s’imposer à Brooklyn, avant que le quartier revête le titre de “hipster land”. Sous l’impulsion de trois Français (Guillaume Blestel, Jef et Joce Soubiran), cette salle de concerts a renouvelé l’expérience à Frogtown, une zone délaissée de Los Angeles. Les Angelinos s’y déplacent pour ses concerts de musique live ou des performances de DJ, tout en profitant de la carte de vins français et de la terrasse sur le parking. La programmation est la plus alternative de la ville, mêlant jazz, musique africaine, électro… Un des avantages du lieu reste l’espace, avec une large piste de danse pour se déhancher. Zebulon, 2478 Fletcher Dr, Los Angeles.
Bootleg Theater
Bootleg est un endroit atypique. Cet entrepôt datant des années 1930 offre une résidence d’artistes accueillant des professionnels issus du théâtre, de la musique ou de l’industrie cinématographique. Outre cette mission culturelle, le lieu organise des concerts gratuits dans une ambiance intimiste. Bootleg Theater, 2220 Beverly Blvd, Los Angeles.
"Réparer les vivants" sur les planches avec Emmanuel Noblet à LA
L’histoire est forte, à l’instar de l’adaptation. Emmanuel Noblet présente sa réinterprétation théâtrale de “Réparer les vivants” (“The Heart”), le 11 mai, au Theatre Raymond Kabbaz à Los Angeles.
Adaptée du roman de Maylis de Kerangal, cette pièce raconte l’histoire d’une transplantation cardiaque: comment le cœur d’un jeune homme de dix-neuf ans va rejoindre le corps d’une femme de cinquante ans en l’espace de vingt-quatre heures. Le spectateur suit alors toute la chaîne humaine qui se constitue pour réaliser pareille prouesse. Une aventure teintée de hauts et de bas.
Seul en scène, le comédien Emmanuel Noblet – qui a obtenu le Molière 2017 du meilleur “Seul en Scène” pour ce spectacle – incarne une dizaine de personnages aux trajectoires différentes. En moins d’une heure-et-demie, il condense les 24 heures de cette tranche de vie aux allures de drame antique.
Comédien depuis près de vingt ans, il a travaillé avec de nombreux metteurs en scène dont Catherine Hiegel dans “Le Bourgeois Gentilhomme”, et tourné dans de nombreux téléfilms comme “L’Affaire Villemin”. En parallèle, il a été régisseur et éclairagiste au théâtre, collaborateur artistique et assistant de metteurs en scène. Une polyvalence qu’il met à profit dans “Réparer les vivants”.