C’est un test pour l’Europe qu’il ne faut pas sous-estimer. Les élections européennes de 2019 auront lieu le 26 mai en France (le 25 en Amérique du Nord) dans un contexte trouble, marqué par le Brexit, la crise des Gilets jaunes et la montée du populisme.
Pour tenter d’expliquer les enjeux du scrutin, les associations européennes de Columbia University organisent une conférence intitulée « Understanding the 2019 European Elections » le lundi 15 avril à la Maison Française. Seront présents: Antoine Ripoll, responsable du bureau de liaison du Parlement européen à Washington (EPLO ou European Parliament’s Liaison Office), Ryan Meilak, responsable de la diplomatie publique et de la communication du bureau, Carlo Invernizzi Accetti, professeur de théorie politique à l’université CUNY, et James Fontanella-Khan, maître de conférence en politique européenne à CUNY.
Gratuit.
Une conférence sur les élections européennes de 2019 à New York
Elles California, un réseau féminin et français "made in California"
Être maman et entrepreneuse, ce n’est pas tous les jours facile. Ca l’est encore moins quand on est expatriée en Californie. C’est le constat dressé par Karine Hervouët, installée à Santa Barbara depuis un peu plus de deux ans.
Elle a décidé de lancer les Mampreneures South California en novembre 2018. Mais, pour des raisons légales, le réseau est devenu Elles California depuis quelques semaines. Leur prochaine réunion “California Café” aura lieu le mardi 30 avril à Pitchoun Bakery à Beverly Hills et donnera la parole à Clarisse Berranger, la directrice de la Chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles (FACC).
A l’instar de l’association Mampreneures créée il y a 10 ans en France, Elles California veut accompagner l’entreprenariat féminin au quotidien et lutter contre l’isolement. “On a une double vie quand on a des enfants. On a aussi un besoin cruel d’énergie. Se rencontrer permet d’échanger sur des problématiques et surtout de trouver des solutions.” Surtout que “le networking est une religion aux Etats-Unis, mais je ne trouvais pas de groupe francophone et féminin sur la côte ouest”, constate Karine Hervouët, qui a oeuvré avec Emma Recher (qui dirige une entreprise d’organisation de mariages) et Stephanie Haak pour la création de cette antenne. Elle regrettait également les contraintes des autres réseaux de networking liées aux abonnements avec des cotisations mensuelles.
Se voulant “bienveillant” et non-exclusif, ce groupe devrait faciliter l’entraide entre les francophones qui innovent, qu’elles soient entrepreneuses ou cheffes d’entreprise, maman ou non. Lors des premiers cafés, le réseau a regroupé styliste, créatrice, écrivaine, consultante, publiciste…
Pour Karine Hervouët, l’entraide entre expatriées est primordiale. “Quand on a des enfants en bas âge, ce n’est pas évident, car les nounous sont très chères et le kindergarten n’ouvre qu’à l’âge de 5 ans. Il faut aussi gérer les camps d’été, les déplacements, ainsi qu’un coût de vie élevé”, détaille cette mère de deux enfants de 6 et 13 ans. Elle ajoute qu’“en raison d’un réseau très masculin, il est difficile de faire émerger une idée de business en tant que femme.” Architecte, puis ingénieure en bâtiment durant une quinzaine d’années, elle a quitté une situation confortable en France pour ouvrir une boulangerie avec son mari à Santa Barbara, Chooket Pastry. Insatiable de nouveaux projets, cette quadra a monté en parallèle une entreprise de conciergerie La Belle Vie SB avec sa compère Emma Recher.
Karine Hervouët pense d’ores-et-déjà à développer ce réseau dans la banlieue de Los Angeles -à Burbank et Long Beach où elle a des demandes-, ainsi qu’en ligne. Très motivée, elle espère que d’autres entrepreneuses reprendront le flambeau, ailleurs aux Etats-Unis. L’antenne californienne, voulue “expérimentale”, permettra de “prendre la température”, détaille-t-elle. “Allez savoir quel Etat sera intéressé.”
Entrepreneurs à New York, un groupe de conseils et d'entraide
Les groupes d’entrepreneurs francophones commencent à être nombreux à New York, mais peu sont comme Entrepreneurs à New York: presque gratuit et ouvert à tous.
Ce réseau lancé par Céline Marty et Eric Georges, deux conjoints d’expatriés arrivés à New York il y a un an-et-demi et trois ans respectivement, organise tous les mois une conférence thématique liée à l’entrepreneuriat. Le prochain rendez-vous aura lieu le 30 avril autour de l’entrepreneur Matthieu Dejardins, qui se livrera à un retour sur son parcours dans l’e-commerce.
“On veut que ça reste un projet à but non lucratif. L’idée n’est pas de faire du business avec ce groupe. Mettre une cotisation serait contre-productif car beaucoup de personnes susceptibles d’apporter des compétences ne viendraient pas si elles devaient payer 500 dollars de cotisation“, fait remarquer Céline Marty, une ancienne avocate qui travaille sur un projet de concept store d’accessoires de mode en ligne.
Eric Georges et Céline Marty se sont rencontrés dans le cadre du groupe d’entrepreneurs d’Accueil New York (ANY), association de nouveaux-arrivants francophones. Eric Georges, consultant achats, avait repris le groupe en main l’an dernier. Ce dernier étant réservé aux membres de l’Accueil, les deux Français ont décidé de lancer un réseau (et un “afterwork”) en dehors de l’association pour toucher un public plus large. “On veut donner de notre temps pour essayer d’aider, souligne Eric Georges. J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir accompagner ma femme dans de bonnes conditions. Il faut pouvoir rendre de son temps“.
Entrepreneur à New York cible des personnes “soit qui ont déjà créé leur activité et qui veulent la développer, soit qui ont un projet mais qui ne savent pas comment s’y prendre“, poursuit-il. Les conférences organisées jusqu’à présent ont porté sur des thèmes divers comme concevoir son logo et son site web, obtenir des articles dans la presse (animée par l’auteur de ces lignes), la levée de fonds ou encore les règles comptables et juridiques.
Chaque conférence, animée par un professionnel du secteur concerné, s’adresse à un petit groupe de personnes – une vingtaine en général -, ce qui favorise les échanges et le partage d’expériences. “On a des profils assez variés. Nous voulons nous entraider. Chacun apporte ses compétences. Il y a des partenariats qui peuvent se créer, remarque Céline Marty. Bien sûr, chacun peut trouver des informations dans son coin sur internet, mais c’est plus stimulant d’être en groupe“. “L’intérêt, poursuit Eric Georges, c’est d’aller plus vite et d’échanger avec des gens qui ont traversé les difficultés“.
8 lois étranges qui existent toujours aux Etats-Unis
La législation américaine fait parfois sursauter. Voici une liste non exhaustive des lois les plus farfelues qui existent encore aux Etats-Unis. Ne tentez pas de les enfreindre…
Arizona : il est interdit de faire dormir des ânes dans des baignoires
Cette loi qui date de 1924 est toujours d’actualité en Arizona. Lors d’une tempête, le village de Kingman a été le théâtre d’un fait divers original : un âne s’est retrouvé bloqué dans une baignoire pendant plusieurs heures après avoir été emporté par la rivière. Son propriétaire avait pris l’habitude de laisser son animal dormir dans une vieille baignoire. L’âne a été sauvé de la noyade mais l’Etat d’Arizona a décidé d’empêcher ce genre de situation à l’avenir.
Alaska : il est interdit de réveiller un ours endormi pour prendre une photo
En Alaska, il est interdit (sous peine d’amende) de réveiller un ours endormi pour prendre une photographie. Même si cette loi paraît logique, le 49e Etat des Etats-Unis ne compte plus le nombre d’accidents mortels liés à certains touristes imprudents qui se laissent tenter par une photo souvenir avec cet animal aussi emblématique que dangereux.
Alabama : il est interdit de porter une fausse moustache qui puisse provoquer des rires dans une église
En Alabama, la religion est un sujet sérieux. Ainsi, il est strictement interdit de porter une fausse moustache pendant la messe et de faire rire les personnes présentes dans l’église. Par contre, il est tout à fait légal de porter une vraie moustache, tant que vous restez sérieux…
Idaho : il est interdit d’offrir une boîte de chocolat de plus de 22 kg
Cette loi ne rendra pas heureux les passionnés de chocolat. Selon une loi passée en Idaho, il est interdit d’offrir une boîte de plus de 22 kilogrammes de chocolat (50 pounds) à son ou sa bien-aimé(e). Mais est-ce vraiment possible de manger autant de chocolat sans tomber malade ?
Tennessee : il est interdit de partager son mot de passe Netflix
Présentée comme la télévision du futur, Netflix était déjà bien connu des Américains lorsqu’en 2011, le Tennessee passa une loi pour interdire le partage de mot de passe. Les résidents du Tennessee qui se risquent à regarder Netflix avec le mot de passe de leur voisin risquent une amende de 2.500 dollars et un an de prison.
Texas : il est illégal de vendre son œil
Selon le Code pénal texan, une personne commet un crime si elle vend ou offre intentionnellement son œil, ou celui de son voisin. La loi s’étend heureusement à la plupart des organes (foie, estomac, les reins, le cœur, les poumons, les os ou encore la peau), sauf les cheveux et le sang.
Arizona : il est interdit de chasser les chameaux
Si la loi existe toujours en Arizona, il sera difficile de trouver un chameau. Pourtant, ils ont bien existé. En 1855, l’armée américaine en a importé plusieurs troupeaux du Moyen-Orient dans le but de transporter des marchandises entre l’Arizona et le Texas. Les Américains ont vite adopté cet animal robuste et capable de marcher de longues heures dans un climat aride. Malheureusement, la guerre civile éclata et l’armée abandonna les animaux, qui se retrouvèrent les cibles de chasseurs. Une loi fut alors passée pour rendre cette chasse illégale.
Arkansas : il est interdit de ne pas prononcer “Arkansas” correctement
Malheur à celui qui ne sait pas comment prononcer “Arkansas”. Selon une loi passée en 2010, la mauvaise prononciation nuit à la réputation de l’Etat et il a fallu que le State Historical Society et le Eclectic Society of Little Rock se mettent d’accord sur la prononciation officielle. Ainsi, il faut prononcer “Arkansas” en trois syllabes avec le “s” silencieux et prononcer le second “a” comme un “ai”. .
Marcel Market, la maison de l'artisanat français à Dallas
« On a réalisé notre rêve de vivre aux États-Unis », confie Amélie Monvoisin. La Parisienne et son mari Grégory devraient ouvrir fin avril Marcel Market, un petit bout de France à Dallas, ville que le couple, habitué à venir visiter de la famille en Californie, a découverte par hasard. « Il y a tout à faire, c’est en plein développement. Il y a surtout une énergie et de multiples possibilités », dit-elle.
L’ancienne maquilleuse de 33 ans et son mari, ancien commercial indépendant, jettent l’éponge et décident de sauter le pas ensemble. En deux ans, ils vendent leur boutique de mode à Paris, montent leur dossier, obtiennent leurs papiers et finalisent leur projet.
A l’origine, ils voulaient importer les produits de petits artisans français sur le sol américain. Mais une fois sur place, ils ont affiné leur idée en décidant d’ouvrir un concept de magasin français. Leur enseigne Marcel Market ouvrira dans le quartier très en vogue de Bishop Arts. « Marcel est un prénom à l’ancienne, très français, qui correspond à l’esprit du magasin », résume Amélie Monvoisin.
La partie boutique accueillera des jeunes créateurs, comme la petite marque parisienne de prêt-à-porter Opulent, les bijoux fantaisistes de Laetitia Ponti, les sacs à mains de Marigance et des accessoires pour la maison. On y trouvera aussi des produits de parfumerie, des céramiques ou encore des bougies. « Notre but est de faire connaître des artisans français. On a envie d’apporter ce savoir-faire européen », explique la patronne.
Dans la partie épicerie fine, la notion est la même. Le client découvrira des confitures artisanales, des moutardes, des confiseries d’antan (comme des oursons à la guimauve), des macarons et des pâtes à tartiner 100% bio. Avec l’aide d’une pâtissière française, l’enseigne fournira aussi des viennoiseries tous les week-ends. « On est partis pour le long terme, le but est de continuer à se développer. Il y a de l’engouement », assure Amélie Monvoisin, qui envisage même d’ouvrir un deuxième magasin si le succès est au rendez-vous.
Les femmes dans l'animation: une conférence à San Francisco
Etre une femme dans l’univers du film d’animation: voilà le thème de la conférence qui aura lieu le mardi 16 avril à l’Alliance française de San Francisco.
Deux Françaises, dont les courts-métrages sont montrés au San Francisco International Film Festival (10-23 avril), participeront à l’événement. Hélène Leroux, qui officie au sein de l’équipe Doodle de Google (chargée de faire les illustrations et animations qui apparaissent sur la page d’accueil du moteur de recherche), et Nölwenn Roberts (“Le Rêve de Sam”) partageront leur expérience de femmes françaises dans cette discipline. Leurs films courts seront projetés avant la discussion.
Le rendez-vous est en anglais.
Des bourses pour des projets culturels francophones à Brooklyn
C’est Noël avant l’heure. Les Services culturels de l’Ambassade de France veulent soutenir des initiatives artistiques et culturelles qui se dérouleront à Brooklyn entre la mi-septembre 2019 et le 31 janvier 2020. Un appel à projets vient d’être lancé. À la clé: des bourses d’un montant maximal de 5.000 dollars.
Avec cette initiative, les Services culturels entendent mettre sur pied une saison culturelle francophone à Brooklyn: “Brooklyn Falls for France”. Toutes les formes d’art sont les bienvenues: théâtre, danse, musique, arts visuels, cinéma, littérature, nouvelles technologies et arts culinaires. Les projets soumis doivent être en lien avec les cultures de la francophonie. Ils devront être détaillés dans un document de deux pages en anglais, accompagné d’un budget et d’une liste de partenaires. Date butoir: le 22 mai. La sélection sera faite par un jury. Les lauréats seront annoncés en juin.
Youth Leadership à HEC Paris : un programme immersif pour former nos leaders de demain
(Article partenaire) Suite au succès de la première édition en 2018, HEC Paris organise cet été la seconde édition de sa Summer School : la Youth Leadership Initiative, un programme immersif en anglais pour les lycéens du monde entier souhaitant développer leur potentiel et devenir les leaders de demain.
Plus qu’une semaine de cours classiques, ce programme met l’accent sur le développement personnel des étudiants, afin de leur permettre de mieux se connaître et de se comprendre, étape indispensable pour être un leader positif et fédérateur. Pendant cette semaine d’immersion, les étudiants découvrent la vie sur un campus universitaire. Ils participent à des activités d’apprentissage pratiques, à la fois en salle de classe et en dehors, et apprennent à travailler dans une équipe inter-culturelle sur des problématiques contemporaines.
L’équipe pédagogique est composée d’instructeurs chevronnés et d’experts, parmi lesquels d’anciens élèves d’HEC témoignant de leur parcours pendant et après leur scolarité, prêts à donner de nombreux et précieux conseils à une nouvelle génération d’étudiants prometteurs. Parmi les cours et ateliers proposés, des sessions sur la prise de parole en public, le travail en équipe ou encore le networking, toujours avec un accent mis sur le développement des capacités de leadership.
“Une expérience enrichissante”
“Le but de ce programme est d’encourager le développement de compétences chez les élèves en les faisant évoluer dans un environnement stimulant et bienveillant. Avec le soutien de leurs camarades, ils osent exprimer de nouvelles idées et apprennent par la pratique”, commente Elyse Michaels-Berger, directrice du programme Youth Leadership Initiative.
“Nous nous réjouissons de voir les élèves appliquer leurs nouvelles compétences instantanément. Après l’atelier networking par exemple, les élèves se sont mis à échanger des idées entre eux naturellement, mais également avec les professeurs et experts, afin de commencer à se constituer un réseau.”
Les retours des participants de l’année dernière sont extrêmement positifs. Mattéo Ouenniche, lycéen à Annecy, témoigne de son expérience : “Quand j’ai dit à mes amis que j’allais passer une semaine en Summer School, ils se sont étonnés : ‘Tu as vraiment envie d’aller en cours pendant les vacances d’été ?’ a été leur principale réaction. Seulement voilà, la Summer School d’HEC n’a rien à voir avec une semaine de cours. C’est une expérience enrichissante pendant laquelle j’ai appris autant de choses sur le monde de l’entreprise que sur moi-même. Cette semaine m’a donné de nouvelles perspectives et une nouvelle connaissance du monde qui m’entoure. ‘Apprendre à oser’ est le motto de l’école, et c’est vraiment l’état d’esprit dans lequel le Youth Leadership Initiative m’a plongé. J’en suis ressorti avec une plus grande confiance en moi et en ma capacité à être un véritable leader et un moteur de changement dans le monde.” Retrouvez le blog post de Mattéo Ouenniche au complet ici : Leadership, Fun and Friends at HEC Paris.
La deuxième édition de la Youth Leadership Initiative de HEC Paris aura lieu du 21 au 27 juillet 2019. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site web de HEC ou envoyez un mail à l’adresse suivante : [email protected].
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
French boss, épisode 3: Sophie Demarquette, "recruter à l'international pour lutter contre la pénurie de talents"
Sophie Demarquette vit au Canada depuis près d’un quart de siècle. Et de toutes ces années passées à travailler dans des sociétés dont elle était l’employée, la Française a retiré une envie, celle d’être son propre patron. Ainsi est né en janvier 2018 le cabinet de chasseur de têtes MeeTi, dont elle est co-fondatrice et la patronne.
Listen to “Episode 3: Sophie Demarquette, chasseuse de têtes à Montréal” on Spreaker.
Un gala en hommage à la "Génération grandiose" à Houston
Quelques jours avant le 75e anniversaire du Débarquement, la Chambre de commerce franco-américaine de Houston (FACC) et le consulat de France organisent un gala entre mémoire et fête.
Le 1er juin, l’événement “D-Day 75th Anniversary Gala” rendra hommage à la “Génération grandiose” au Lone Star Flight Museum. Plusieurs vétérans texans de 39-45 seront présents. Les tickets sont en vente.
Les recettes du gala seront reversées à la Lone Star Veterans Association, qui aide les anciens militaires à faire la transition vers la vie civile. Les participants pourront se promener au sein du musée pour admirer les appareils historiques exposés et les objets qui évoquent l’histoire de l’aviation. L’événement se déroulera dans le hangar du musée, aux côtés de modèles d’avions ayant servi pendant la Seconde guerre mondiale.
Marie Blachère ouvre à Manhattan
Trois mois après l’ouverture de son premier établissement aux Etats-Unis, dans la ville de Great Neck en banlieue de New York, Marie Blachère récidive.
Sa deuxième boulangerie ouvre jeudi 11 avril à West Village à Manhattan, en lieu et place du kebab KUT. L’espace de 185 mètres carrés est situé à quelques pas de l’arrêt West 4th Street. Il comptera une quarantaine de places assises et une terrasse qui sera ouverte “fin mai“, précise Christophe Besnard, responsable du développement international chez Marie Blachère. Mercredi, plusieurs employés étaient à l’oeuvre devant le local pour distribuer des croissants et des pains au chocolat encore chauds.
Pour cette nouvelle boulangerie, l’enseigne, qui veut allier qualité des produits et prix abordables, reste fidèle aux ingrédients qui fonctionnent à Great Neck. Les clients pourront trouver des viennoiseries, des gateaux (tartes aux fruits, clafoutis…), des produits de snacking, des boissons chaudes et froides et du pain. “On va vraiment avoir le meilleur rapport qualité-prix pour une baguette à New York“, avance le responsable, qui indique qu’elle coûtera 2,20 dollars l’unité. Le prix pourrait être encore plus bas avec les formules promotionnelles pour lesquelles la marque est connue en France. “Aujourd’hui, la baguette à Manhattan est à 3 dollars au moins, poursuit-il. On a des atouts: le prix et la qualité des produits qui est profondément appréciée par la clientèle américaine”.
Cette ouverture new-yorkaise ne signifie pas que la marque se détourne de la stratégie de développement qui a fait son succès en France, à savoir s’implanter en périphérie des grandes villes. Marie Blachère entend poursuivre son développement sur Long Island, dans la lignée du succès de la boulangerie de Great Neck dont les performances “dépassent nos attentes“. “On verra au gré des opportunités. Si on connait un grand succès à Manhattan, ça amènera des interrogations. Mais on est sur un marché où les loyers sont très chers et la compétition food extrêmement importante. Ce qui est sûr, c’est qu’on va continuer le développement dans la périphérie“.