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Les FABA 2019 auront lieu le 23 mai à San Francisco

On connait la date des prochains FABA. Les French American Business Awards de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACCSF) auront lieu le 23 mai au Nikko Hotel. Les tickets sont en vente (et les prix devraient grimper prochainement).

C’est la 6ème édition de cette grande soirée de gala au cours de laquelle plusieurs entrepreneurs et personnalités marquantes de la Baie seront récompensés pour leur travail. L’an dernier, 300 personnes avaient fait le déplacement pour participer à l’événement. Plusieurs distinctions ont été décernées: Fidji Simo (Facebook), Luc Vincent (Lyft), Jean-Noël Fourmeaux (propriétaire de Château Potelle à Napa) pour ne citer qu’eux. Le prix du public est revenu à Allure systems, une entreprise qui utilise la réalité augmentée et virtuelle dans le domaine de la vente en ligne de vêtements, et celui du jury à Inkspace Imaging, une société spécialisée dans les produits d’imagerie médicale.

L'Atelier Théâtre allume "La lumière à tous les étages" à New York

La joyeuse troupe de l’Atelier Théâtre New York frappe encore. La compagnie francophone présente sa pièce, “La lumière à tous les étages”, les 3, 4 et 5 avril au Producers Club.
Dans cette comédie de Guillaume Ropert-Sirven, le public est plongé dans la vie de Léa et Camille, un couple de trentenaires parisiens, avec ses secrets bien gardés. Les choses se compliquent au moment d’un déménagement.
C’est la deuxième fois que la troupe propose cette pièce. Les acteurs de l’Atelier Théâtre New York sont tous amateurs. La troupe propose des ateliers d’interprétation, de scènes ainsi que d’improvisation. Elle monte aussi des spectacles impressionnants de professionnalisme tirés du répertoire français, de Molière à Feydeau.
 

La compagnie low cost WOW air fait faillite

Mauvaise surprise pour les passagers de WOW air. La compagnie, qui offrait des vols transatlantiques low cost via l’Islande, a annoncé tôt jeudi 28 mars sur son site qu’elle cessait ses activités et annulait tous ses vols. “Il est conseillé aux passagers de vérifier les vols disponibles sur d’autres compagnies“, est-il écrit.
Après la fin de Primera Air et la décision de Norwegian Airlines d’annuler certaines de ses liaisons entre l’Europe et les Etats-Unis sur fond de difficultés financières, un autre acteur du secteur connait donc des difficultés. Lancée en 2011 par l’entrepreneur islandais Skúli Mogensen, la compagnie proposait des vols à bas coût entre Paris, Lyon et plusieurs destinations américaines (New York, Boston, Washington, Los Angeles, San Francisco, Miami et Pittsburgh) en passant par l’Islande.
La situation financière de l’entreprise s’est détériorée fin 2018 en raison de l’augmentation des prix du carburant et de la frilosité générée par la faillite de Primera Air, un de ses concurrents directs. Son sort a été scellé en mars quand les discussions autour d’un rachat, d’abord avec le fonds d’investissement Indigo Partners puis avec le groupe Icelandair, ont échoué pour de bon.
Les compagnies Norwegian, Icelandair et EasyJet offrent des “vols de secours” pour venir en aide aux passagers affectés par les annulations. XL Airways a également annoncé la mise en place de solutions d’assistance sur les Paris-New York pour les vols entre le 6 et le 30 avril.

Protection sociale: mauvaise surprise pour les retraités français à l'étranger

Jusqu’à présent, les Français de l’étranger (hors Europe et Maghreb) devaient cotiser au moins trois mois à la sécurité sociale pour bénéficier de la prise en charge de leurs soins quand ils rentraient en France. Cela ne sera bientôt plus le cas en raison d’un changement de législation qui semble avoir pris nombre d’élus des Français hors de France complètement par surprise.
En vertu d’une disposition logée dans la loi de financement de la sécurité sociale, adoptée en décembre, ils devront justifier d’au moins quinze ans de cotisations pour bénéficier de cette prise en charge et de la carte vitale. La mesure entrera en vigueur le 1er juillet 2019.
Annie Michel, conseillère consulaire à New York et vice-présidente de la commission des affaires sociales de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), a interpellé l’administration sur le sujet dans une question écrite publiée le 21 mars sur le site de l’AFE. Elle dénonce une mesure à l'”impact indéniable et injuste pour les Français de l’étranger“.
Je suis tombée des nues, indique-t-elle par téléphone. Aucun sénateur ne nous a alertés. On l’a découvert en parlant entre collègues de l’Assemblée des Français de l’étranger“. Elle précise que cette mesure va affecter des personnes qui se font soigner en France car elles n’ont pas les moyens de s’offrir des soins coûteux aux Etats-Unis. Elle juge également la mesure discriminatoire par rapport à l’âge: “qu’en est-il de ceux qui ont cotisé pendant 13-14 ans ?, se demande-t-elle. On fait un grand écart. On passe d’un trimestre à quinze ans !“.
L’article 52, II 4e b de la loi des finances du 22 décembre 2018 stipule que les titulaires de pension ou rente de vieillesse “servie par un régime de base de sécurité sociale français“, et n’exerçant pas d’activité professionnelle, pourront bénéficier de la prise en charge lors d’un séjour temporaire dans l’Hexagone si leur pension rémunère “une durée d’assurance supérieure ou égale à quinze années au titre d’un régime français“.
Cette mesure ne concerne que les courts séjours en France. Au-delà de trois mois, les retraités français qui n’ont pas cotisé assez longtemps peuvent bénéficier du dispositif d’aide médicale PUMa (protection universelle maladie), qui a remplacé en 2016 la Couverture Médicale Universelle (CMU). Ils peuvent aussi cotiser de manière volontaire à la Caisse des Français de l’étranger (CFE), en plus de leur assurance locale. Mais l’addition peut s’avérer couteuse.
Cette clause des 15 ans existait déjà pour les travailleurs de nationalité étrangère. Il s’agit-là non seulement d’une mesure d’égalité de traitement qui rompt une discrimination à la nationalité, mais également une mesure d’équilibre“, justifie la Direction de la Sécurité sociale (DSS) dans sa réponse à la question d’Annie Michel. Rappelant que “l’assuré cotise et bénéficie en contrepartie de prestation de santé“, elle conclut qu'”un pensionné ne résidant pas en France qui aurait cotisé un seul trimestre en France pendant toute sa carrière ne peut prétendre à la prise en charge de ses frais de santé lors de ses séjours en France“.
Elle précise aussi que “très peu” de Français sont concernés. “Le dernier rapport de la DREES sur les retraites indique que les retraités de la génération 1926 résidant à l’étranger valident en moyenne 79 trimestres, soit 19,75 années ; pour la génération 1946, ils valident en moyenne 113 trimestres, soit 28,25 années“.
L’équipe du député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure pointe aussi le fait que cette mesure ne concernera qu’un petit nombre de personnes, même si elle reconnait avoir été “interpellée” par le passage de 3 mois à 15 ans de cotisation. “Une solution médiane aurait été mieux, indique Christopher Weissberg, conseiller politique auprès de Roland Lescure, qui précise que des aménagements seront proposés dans le cadre de la prochaine loi de financement de la sécurité sociale. Il souligne cependant qu’“un trimestre n’était pas forcément la meilleure des options” et que bénéficier d’une “protection sociale à vie” en ayant cotisé seulement trois mois en France et vécu le reste de sa vie à l’étranger n’est “pas justifié“. “Le système est lié à l’activité”, rappelle-t-il.
C’est dégueulasse”, lâche le sénateur des Français hors de France Damien Regnard à propos de la mesure. L’ancien conseiller consulaire de La Nouvelle-Orléans s’est abstenu de voter le projet de loi de financement en raison des disposition relatives à la CSG-CRDS. “On ne bénéficie déjà pas de la suppression des taxes sur les revenus fonciers. Il existait encore pour nos retraités la possibilité de revenir se faire soigner en France. Ils se disaient que c’était acquis. Pour moi, c’est une attaque supplémentaire sur des gens qui ne sont pas forcément privilégiés“.

"Nocturnes", le rêve immersif de Lisa Cohen à Brooklyn

Un voyage à travers les songes: c’est la promesse que veut tenir la Française Lisa Cohen avec son spectacle immersif « Nocturnes », qui sera joué du jeudi 4 au dimanche 7 avril dans un lieu tenu secret de Williamsburg.
Dans ce spectacle où la frontière classique séparant scène et public est brisée, le public est accueilli par un “docteur” qui l’invite à explorer un rêve. Les participants n’auront d’autre choix que de pénétrer dans un univers où réalité et imaginaire sont entremêlés. Le show mélange danse, théâtre, interactivité et son pendant une heure et demi et veut interroger les limites de chacun. “Le thème du rêve parle à tout le monde. Il évoque l’amour, la prise de prise de risque, la connaissance de soi, l’infini“, raconte Lisa Cohen.
Tout au long de sa carrière, cette jeune entrepreneuse ambitieuse n’a eu de cesse d’osciller entre le business et l’art. Diplômée de HEC, ressortie de Polytechnique avec un Master de management de l’innovation, elle a eu des expériences professionnelles dans plusieurs grandes entreprises (Orange, Adore Me, L’Oréal) entre New York, Paris et San Francisco. Mais elle a aussi créé sa société de production de flashmobs “Make me a Flashmob”, monté une comédie musicale à HEC et fait de la danse au Broadway Dance Center pendant une césure.Quand je suis dans un environnent business, je suis artiste, et quand je suis dans un environnement artistique, je me sens femme d’affaires. Je ne suis jamais alignée. J’ai les deux aspects. Autant les utiliser“.
La révélation viendra avec le spectacle « Sleep No More ». Mixant le « Macbeth » de William Shakespeare et les univers du film noir, cette institution du théâtre immersif ne cesse d’attirer les curieux depuis 2011. “On ne peut être que bouleversé car cette expérience. Elle fait penser aux jeux vidéo: tout devient possible. On peut aller de salle en salle, ouvrir des tiroirs… Elle ne touche pas uniquement les gens qui ont un côté artistique“, dit-elle.
Personnages, thème du sommeil et du rêve, effets spéciaux… : Lisa Cohen commence à développer “Nocturnes” en 2017. Elle s’est entourée d’une designer plasticienne russe et d’un scénariste américain pour monter le projet. Pour cet événement, trente-cinq personnes sont admises par séance, avant de vivre des expériences seuls ou en groupes restreints.
La pièce n’est que la première phase d’un projet plus ambitieux. Ayant fondé sa propre société, Nuage Productions, Lisa Cohen veut aussi développer une offre d’événements immersifs pour les entreprises (ateliers, marketing expérientiel…). “Il faut rendre ce milieu de l’immersion stable économiquement. Il y a des dizaines d’acteurs qui sont éclatés aujourd’hui. Le défi, c’est d’en faire quelque chose de rémunérateur, dit-elle, reprenant sa casquette business. On assiste à un changement de comportement. Les gens veulent vivre des expériences. Les arts immersifs, comme la réalité augmentée et l’expérientiel, rentrent dans ce changement de comportement. J’aimerais l’explorer”.

Le Français Yann LeCun remporte le prestigieux Prix Turing

On le surnomme le “Prix Nobel de l’informatique”. Le célèbre Prix Turing 2018 a été attribué à trois parrains de l’intelligence artificielle, dont le Français Yann LeCun, directeur des programmes d’intelligence artificielle à Facebook, pour avoir posé les bases de ce champ en plein boom.
L’annonce a été faite mercredi 27 mars par l’Association for Computing Machinery (ACM), qui délivre ce prix prestigieux nommé pour le mathématicien et cryptologue britannique Alan Turing. Yann LeCun n’avait pas répondu à notre demande de commentaire à la publication de ces lignes, mais sur sa page Facebook, il s’est dit “honoré” par cette distinction. Emmanuel Macron l’a également félicité sur twitter et voit dans cette récompense “une nouvelle illustration de l’excellence de l’école française d’informatique“. “La France est un vivier de talents. Il faut simplement leur donner les moyens de s’épanouir“, lui a répondu le scientifique en le remerciant.
Le Breton basé à New York, qui travaille depuis cinq ans à Facebook et donne des cours à New York University (NYU), a été reconnu aux côtés de Yoshua Bengio et Geoffrey Hinton, ses collègues de CIFAR. Dans cet institut canadien, ils ont travaillé conjointement sur les questions de “machine learning” (concept selon lequel des systèmes informatiques peuvent apprendre de données diverses sans intervention humaine) au sein du programme “Apprentissage automatique, apprentissage biologique”.
Les trois hommes “ont contribué à des percées en ingénierie qui montrent les avantages pratiques des réseaux de neurones profonds, note l’ACM. Ces dernières années, les méthodes d’apprentissage profond ont permis de réaliser des progrès remarquables en matière de vision par ordinateur, de reconnaissance vocale, de traitement du langage naturel et de robotique, entre autres applications”.
L’ACM crédite notamment Yann LeCun pour avoir été le pionnier, dans les années 80, des “réseaux neuronaux convolutifs“, un réseau de neurones artificiels qui permettent aux ordinateurs de “voir” et de lire des informations (photos, vidéos…). Aujourd’hui, cette technologie est utilisée largement dans les domaines de la reconnaissance vocale, la synthèse vocale, la conduite autonome, l’analyse d’images médicales et le filtrage d’informations. Le Prix Turing sera remis le 15 juin à San Francisco.

Consulat: le Conseil d'Etat annule le décret rendant possible la nomination de Philippe Besson

Après avoir fait grand bruit en septembre, la nomination de Philippe Besson au Consulat de France à Los Angeles semble compromise. Le Conseil d’Etat a annulé le décret pris par le gouvernement en août 2018 pour nommer l’écrivain réputé proche des Macron et d’autres personnes désignées par le gouvernement à quelque 22 postes de consuls dans le monde. Cette décision a été prise en séance le 15 mars et officialisée le 27 mars, selon la radio France Inter, qui a sorti l’information.
“Le décret du 3 août 2018 est annulé en tant qu’il ajoute à la liste des emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du Gouvernement les emplois de consul général de France à Barcelone, Bombay, Boston, au Cap, à Djeddah, Dubaï, Edimbourg, Erbil, Francfort, Hong-Kong, Istanbul, Kyoto, Los Angeles, Marrakech, Milan, Munich, Québec, Saint-Pétersbourg, Sao Paulo, Shanghai et Sydney”, peut-on lire dans l’article 1er de cette décision, que s’est procuré la radio française. Cela signifie que l’actuel consul de Los Angeles, Christophe Lemoine -qui était dans l’expectative-, devrait rester en poste jusqu’à cet été.
La haute juridiction a donc suivi le recours de la CFDT du ministère des Affaires étrangères, qui a demandé en octobre l’annulation devant le Conseil d’État du décret du 3 août, qui avait ajouté 22 postes de consuls généraux parmi les “emplois supérieurs” dont la nomination est “à la décision du gouvernement”. Pour de tels emplois, ce dernier peut choisir de nommer des fonctionnaires comme des non-fonctionnaires.
Le Conseil d’État estime que ce n’est effectivement pas au gouvernement de nommer ces consuls généraux, à l’exception de celui de Jérusalem “eu égard notamment aux spécificités du contexte local et au rôle qu’il est conduit à jouer dans les relations entre le Gouvernement français et l’Autorité palestinienne”.
C’est un “grand soulagement” pour la CFDT, écrit le syndicat des affaires étrangères dans un communiqué. “Cette décision de principe du Conseil d’Etat démontre, au-delà du cas d’espèce, qu’il ne suffit pas au pouvoir exécutif de vouloir pour pouvoir. Elle pose les limites aux velléités arbitraires.”

À Café Parisien, on est en terre française à Larchmont

Pour son deuxième restaurant, Sébastien Cornic s’est laissé happer par l’ambiance du quartier résidentiel de Larchmont à Los Angeles.
Ouvert depuis mi-janvier, Café Parisien rappelle les troquets de la capitale française, où on s’arrête pour un expresso, déguste un sandwich le midi et dîne en amoureux à la lumière des bougies la nuit tombée. “J’adore voir des clients manger des croissants quand d’autres ont commandé un steak-frites, ça me rappelle la France.”
Avec ses serveurs en tenues traditionnelles, son sol damier, ses tables en bois rondes et ses chaises en osier en extérieur, le lieu reprend les codes des établissements parisiens. Pour transformer le Prado -un restaurant caribéen très populaire dans les années 80- en café, il a fallu six mois de travaux.
Fini le poulet jerk, les plantains frits ou les empanadas… Au menu, on retrouve des classiques: viennoiseries de Michelina, jambon-beurre, salade au confit de canard et croque-monsieur, ainsi que des plats classiques tels que six sortes de moules-frites (marinière, moutarde, roquefort…), un boeuf bourguignon et une soupe à l’oignon gratinée. “Des petits plats français que les Américains connaissent, pas comme la langue de boeuf ou les tripes”, détaille Sébastien Cornic.
Issu d’une famille qui possédait cinq restaurants, dont Charlot le roi du coquillage (vendu) dans le XVIIIe arrondissement, le Breton a grandi dans le milieu. Après un bref passage par l’hôtellerie, il s’oriente vers la restauration, faisant ses armes dans de nombreux établissements parisiens en tant que directeur des opérations.
C’est sa femme Cécile, avocate, qui va le pousser à tout quitter pour s’expatrier. “Un coup de tête qui est devenu un coup de coeur”, plaisante-t-il. Ils débarquent, à 30 ans fêtés, à San Diego, où “j’étais payé au lance-pierre”. Il gravit alors les échelons dans le groupe Ladeki et devient manager. Cette expérience lui met le pied à l’étriller.
Contre toute attente, la crise de 2008 -fatale pour nombre de restaurateurs- va permettre à Sébastien Cornic de se lancer. Il investit ses économies dans un local à Culver City, et crée Meet in Paris, réputé depuis 10 ans pour sa formule “moules-frites à volonté” les mardis et mercredis. “On a débuté petit avec ma femme, on mettait le tablier”, se remémore ce père de jumeaux. “Pour démarrer pendant la récession, il fallait avoir les reins solides. Les gens avaient besoin de sortir, mais n’avaient pas d’argent.” 
Fier de cette expérience et de la fidélisation d’une clientèle, il avait envie de grandir, mais a préféré attendre “la bonne opportunité”. Il cherche pendant deux ans. “Je connais trop de gens qui ont tout perdu”, dit-il, citant l’exemple de Figaro, une institution de Los Feliz, qui a raté son implantation à Downtown.
C’est chose faite avec Café Parisien, dans lequel il a investi ses deniers personnels. Ce n’est pas l’unique café-boulangerie de la rue, “mais le seul français et artisanal”. D’autant qu’il y avait un besoin dans le quartier, le Café du Village ayant disparu depuis une dizaine d’années et Larchmont manquant d’options variées pour se restaurer. Le restaurant ne compte pas s’arrêter là. “On a signé notre troisième emplacement”, glisse-t-il. Le nouveau restaurant de Sébastien Cornic s’implantera à Brentwood “d’ici quelques mois”.

Nathalie Neville, la justicière des femmes abusées

“Je veux aider les victimes de violences domestiques ou d’agressions sexuelles, où qu’elles soient, à se sortir de leur situation”. A l’instar d’une avocate, Nathalie Neville se bat pour les droits de femmes étrangères abusées par leurs maris américains. Elle a créé son association à but non-lucratif International Victims Action Center à Portland. Cette Française de 52 ans organisera le samedi 6 avril une levée de fonds à Yorba Linda (Californie).
Ce n’est pas le mouvement #MeToo qui l’a inspirée, mais sa douloureuse histoire personnelle. Tout a démarré sur le sol texan quand, à 17 ans, cette fan de “Star Wars” et d'”E.T” est victime d’une tentative de viol par le père de la famille où elle est placée lors d’un échange scolaire. “L’agence voulait me renvoyer, car comme souvent, c’est la faute de la victime”.
Après avoir quitté la famille, elle multiplie les expériences douloureuses: un mariage (puis un divorce) avec un Américain qui se révèle “possessif, agressif et physiquement violent”, harcèlement et tentative de viol de la part d’un employeur lors d’un salon à Las Vegas, puis un nouveau mariage avec un individu “odieux verbalement, alcoolique et violent”. “En vieillissant, je suis devenue forte; et je ne voulais plus que mes filles voient ces situations, voire pire, trouvent ça normal.” A 43 ans, elle divorce à nouveau, perd la garde de ses enfants, se retrouvant encore au point de départ, “sans country club, ni grande maison”.
Après avoir tenu une boutique pendant 6 ans, elle commence une énième vie. La Française déménage alors à Portland, où elle vit une histoire amoureuse épanouie. Sur la côte Ouest, elle commence à s’impliquer dans une association qui aide les femmes victimes de harcèlement sexuel et de maris violents.
Mais elle déplore “une victimisation des victimes” et un manque de solutions. “J’aime aider les gens qui sont dans la m…”, revendique-t-elle, “c’est aux Etats-Unis que j’ai appris à me battre pour survivre.” Elle rencontre alors le militant Bazzel Baz, un vétéran de la marine américaine et ancien membre d’un groupe d’opérations spéciales de la CIA qui s’occupe de la réadaptation d’enfants qui se sont fait enlever. Elle se retrouve à l’appuyer dans une opération pour aller sauver la femme violentée d’un homme fortuné au Brésil. Une mission qui la pousse à créer son agence International Victims Action Center, début 2018.
S’occupant d’une dizaine de femmes, Nathalie Neville “se bat pour les aider à trouver des solutions”. “Je m’intéresse aux étrangères sous l’oppression d’Américains car ce fut mon cas. On ne comprend pas toujours la culture du pays, on est isolée par l’abuseur.” Elle cite notamment le cas de femmes commettant l’erreur de partir hors du pays avec leurs enfants, qui se retrouvent accusées de les avoir kidnappés : “elles risquent la prison et de perdre la garde”.
Finançant son association avec un temps partiel de professeure de français dans une école, et par les levées de fonds, elle espère que le gala du 6 avril lui permettra de “devenir plus forte financièrement pour pouvoir payer des billets d’avion, faire imprimer des passeports d’urgence, avoir un avocat à temps plein”. Le combat ne s’arrête pas.

French Boss, épisode 1: Philippe Cahuzac, fondateur de Gaia Design à Mexico

French Morning lance une nouvelle série de podcasts: French Boss, le podcast des entrepreneurs voyageurs.
Chaque semaine, Eric Gendry part à la rencontre des ces Français partis hors de leurs frontières natales, pour mener leur rêve d’entrepreneur. Qu’ils soient restés tout petits, ou devenus très grands, ils vont nous raconter chaque mercredi leur vie de “french boss” en terre étrangère.
Pour ce premier épisode, Philippe Cahuzac nous raconte le succès fulgurant de Gaia Design, la plateforme de vente de meubles en ligne dont il est le co-fondateur à Mexico, avec un Hollandais et un Italien. En moins de quatre ans, leur société est devenue une star du design abordable au Mexique et s’apprête à partir à la conquête du reste de l’Amérique.
Listen to “Philippe Cahuzac” on Spreaker.

En avril et mai, les musées de Miami cassent les prix

Qui a dit qu’il n’y avait pas de musées à Miami ? Du 1er avril au 31 mai, la ville célèbre “Miami Attraction and Museum Months“. Pendant ces deux mois, les curieux pourront profiter d’entrées à prix réduits dans les musées locaux et de réductions pour en devenir membres.
Plusieurs institutions de la ville participent à cette opération: le Miami Children’s Museum, le Phillip and Patricia Frost Museum of Science, The BassThe Wolfsonian–FIU pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas que les musées qui seront de la partie: le centre de jeux GameTime, Zoo Miami ou encore le Fruit & Spice Park avec ses serres et ses cultures en tout genre proposeront également des formules intéressantes pour l’occasion.

Six façons de célébrer Pâques à Los Angeles

La fête de Pâques sera célébrée le dimanche 1er avril. Mais les festivités dureront tout au long du mois d’avril à Los Angeles. Voici notre sélection d’activités (pas toujours très catholiques).
1. Chasser les oeufs dans un parc
Los Angeles recèle de parcs. Et ce sont autant de terrains de jeux pour cacher des oeufs en chocolat. Vous pourrez partir à leur conquête avec vos enfants au Juan de Anza Park à Calabasas ($3, le samedi 13 avril de 9am à 12pm), sur le front de mer au Malibu Bluffs Park ($5, le samedi 30 mars de 3 à 6pm), au Grand Hope Park ($6, le dimanche 21 avril de 1 à 5pm), au stade mythique du Rosebowl ($3, le dimanche 31 mars de 11am à 3pm) ou à Los Encinos State Historic Park (gratuit, le samedi 20 avril à 1pm). Les poches pleines, les enfants pourront s’adonner à des ateliers maquillages, découvrir l’artisanat ou encore sauter sur des châteaux gonflables installés pour l’occasion.
2. Une chasse pour nos amis à quatre pattes
Les chiens ont aussi leur chasse aux oeufs: ils pourront débusquer des centaines d’entre eux, et recevoir des friandises canines en récompense, à Griffith Park le samedi 6 avril à 12pm. Pour leurs maîtres, une tombola est organisée et une sélection de food trucks pourra les sustenter. Les bénéfices de l’événement seront redistribués à Much Love Animal Rescue. Wag Hotels’ 10th Annual Easter Egg Hunt for Dogs, le samedi 6 avril de 12 à 1:30pm. Griffith Park, Park Center, Los Angeles. Prix : à partir de $7.
3. Célébrer les lapins en compagnie de leurs fans
Qui fut le premier : l’oeuf ou le lapin ? C’est la question posée par le Bunny Museum à Altadena. Pour célébrer Pâques, il sera exceptionnellement ouvert au grand public le dimanche 21 avril de 12 à 5pm. Les party animals pourront même s’y rendre de 6 à 9pm -l’entrée du musée sera alors accompagnée de boissons et mets. Cette institution locale, créée par le couple Candace Frazee et Steve Lubanski, accueille plus de 37.750 objets en forme de lapin, en porcelaine, peluche ou d’anciens mammifères lyophilisés. Le lieu dispose même d’une “Chambre des horreurs” pour les plus de 13 ans. Ouvert le dimanche 21 avril dès 12pm. Bunny Museum, 2605 Lake Ave, Altadena. Prix: $12 par adulte en journée, $18 en soirée.
4. Rencontrer un lapin géant
Pour quelques dates, les hippopotames et gorilles du zoo de Los Angeles seront rejoints par des lapins géants. Durant Big Bunny’s Spring Fling, les visiteurs pourront également en apprendre plus sur les oiseaux, les abeilles, les papillons et les fleurs, mais aussi découvrir l’artisanat, caresser et nourrir des lapins, déguster du miel ou encore savourer les prouesses des marionnettistes et acrobates itinérants. Big Bunny les 13, 14, 19, 20 et 21 avril. LA Zoo, 5333 Zoo Drive, Los Angeles. Entrée: de $16 à $21.
5. Une procession dans le plus ancien quartier de L.A
Depuis 1930, les habitants d’Olvera Street célèbrent Pâques avec la procession Blessing of the Animals, organisée par la fondation Olvera Street Merchants Association. Feront partie de la parade, des animaux de compagnie et une vache décorée de fleurs, qui seront bénis par l’évêque de Los Angeles José Gomez. Elle débutera devant la Pico House. Blessing of the Animals at Olvera Street, le dimanche 31 mars à partir de 2pm. Pico House, 424 N Main St, Los Angeles. Gratuit.
6. Une fête dédiée aux oeufs et au printemps
Les oeufs seront dans tous leurs états au Los Angeles County Arboretum. La traditionnelle Egg-Ceptional Celebration aura lieu le samedi 20 avril à Arcadia. En plus de la traditionnelle chasse aux oeufs, les familles pourront profiter d’un “scrabble” aux oeufs et d’un safari tout en savourant des gâteaux aux carottes ou en s’adonnant au bricolage. Egg-Ceptional Celebration, le samedi 20 avril de 9am à 12pm. Arboretum, 301N N Baldwin Ave, Arcadia. Prix: $5.