French Morning lance une nouvelle série de podcasts: French Boss, le podcast des entrepreneurs voyageurs.
Chaque semaine, Eric Gendry part à la rencontre des ces Français partis hors de leurs frontières natales, pour mener leur rêve d’entrepreneur. Qu’ils soient restés tout petits, ou devenus très grands, ils vont nous raconter chaque mercredi leur vie de “french boss” en terre étrangère.
Pour ce premier épisode, Philippe Cahuzac nous raconte le succès fulgurant de Gaia Design, la plateforme de vente de meubles en ligne dont il est le co-fondateur à Mexico, avec un Hollandais et un Italien. En moins de quatre ans, leur société est devenue une star du design abordable au Mexique et s’apprête à partir à la conquête du reste de l’Amérique.
Listen to “Philippe Cahuzac” on Spreaker.
French Boss, épisode 1: Philippe Cahuzac, fondateur de Gaia Design à Mexico
En avril et mai, les musées de Miami cassent les prix
Qui a dit qu’il n’y avait pas de musées à Miami ? Du 1er avril au 31 mai, la ville célèbre “Miami Attraction and Museum Months“. Pendant ces deux mois, les curieux pourront profiter d’entrées à prix réduits dans les musées locaux et de réductions pour en devenir membres.
Plusieurs institutions de la ville participent à cette opération: le Miami Children’s Museum, le Phillip and Patricia Frost Museum of Science, The Bass, The Wolfsonian–FIU pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas que les musées qui seront de la partie: le centre de jeux GameTime, Zoo Miami ou encore le Fruit & Spice Park avec ses serres et ses cultures en tout genre proposeront également des formules intéressantes pour l’occasion.
Six façons de célébrer Pâques à Los Angeles
La fête de Pâques sera célébrée le dimanche 1er avril. Mais les festivités dureront tout au long du mois d’avril à Los Angeles. Voici notre sélection d’activités (pas toujours très catholiques).
1. Chasser les oeufs dans un parc
Los Angeles recèle de parcs. Et ce sont autant de terrains de jeux pour cacher des oeufs en chocolat. Vous pourrez partir à leur conquête avec vos enfants au Juan de Anza Park à Calabasas ($3, le samedi 13 avril de 9am à 12pm), sur le front de mer au Malibu Bluffs Park ($5, le samedi 30 mars de 3 à 6pm), au Grand Hope Park ($6, le dimanche 21 avril de 1 à 5pm), au stade mythique du Rosebowl ($3, le dimanche 31 mars de 11am à 3pm) ou à Los Encinos State Historic Park (gratuit, le samedi 20 avril à 1pm). Les poches pleines, les enfants pourront s’adonner à des ateliers maquillages, découvrir l’artisanat ou encore sauter sur des châteaux gonflables installés pour l’occasion.
2. Une chasse pour nos amis à quatre pattes
Les chiens ont aussi leur chasse aux oeufs: ils pourront débusquer des centaines d’entre eux, et recevoir des friandises canines en récompense, à Griffith Park le samedi 6 avril à 12pm. Pour leurs maîtres, une tombola est organisée et une sélection de food trucks pourra les sustenter. Les bénéfices de l’événement seront redistribués à Much Love Animal Rescue. Wag Hotels’ 10th Annual Easter Egg Hunt for Dogs, le samedi 6 avril de 12 à 1:30pm. Griffith Park, Park Center, Los Angeles. Prix : à partir de $7.
3. Célébrer les lapins en compagnie de leurs fans
Qui fut le premier : l’oeuf ou le lapin ? C’est la question posée par le Bunny Museum à Altadena. Pour célébrer Pâques, il sera exceptionnellement ouvert au grand public le dimanche 21 avril de 12 à 5pm. Les party animals pourront même s’y rendre de 6 à 9pm -l’entrée du musée sera alors accompagnée de boissons et mets. Cette institution locale, créée par le couple Candace Frazee et Steve Lubanski, accueille plus de 37.750 objets en forme de lapin, en porcelaine, peluche ou d’anciens mammifères lyophilisés. Le lieu dispose même d’une “Chambre des horreurs” pour les plus de 13 ans. Ouvert le dimanche 21 avril dès 12pm. Bunny Museum, 2605 Lake Ave, Altadena. Prix: $12 par adulte en journée, $18 en soirée.
4. Rencontrer un lapin géant
Pour quelques dates, les hippopotames et gorilles du zoo de Los Angeles seront rejoints par des lapins géants. Durant Big Bunny’s Spring Fling, les visiteurs pourront également en apprendre plus sur les oiseaux, les abeilles, les papillons et les fleurs, mais aussi découvrir l’artisanat, caresser et nourrir des lapins, déguster du miel ou encore savourer les prouesses des marionnettistes et acrobates itinérants. Big Bunny les 13, 14, 19, 20 et 21 avril. LA Zoo, 5333 Zoo Drive, Los Angeles. Entrée: de $16 à $21.
5. Une procession dans le plus ancien quartier de L.A
Depuis 1930, les habitants d’Olvera Street célèbrent Pâques avec la procession Blessing of the Animals, organisée par la fondation Olvera Street Merchants Association. Feront partie de la parade, des animaux de compagnie et une vache décorée de fleurs, qui seront bénis par l’évêque de Los Angeles José Gomez. Elle débutera devant la Pico House. Blessing of the Animals at Olvera Street, le dimanche 31 mars à partir de 2pm. Pico House, 424 N Main St, Los Angeles. Gratuit.
6. Une fête dédiée aux oeufs et au printemps
Les oeufs seront dans tous leurs états au Los Angeles County Arboretum. La traditionnelle Egg-Ceptional Celebration aura lieu le samedi 20 avril à Arcadia. En plus de la traditionnelle chasse aux oeufs, les familles pourront profiter d’un “scrabble” aux oeufs et d’un safari tout en savourant des gâteaux aux carottes ou en s’adonnant au bricolage. Egg-Ceptional Celebration, le samedi 20 avril de 9am à 12pm. Arboretum, 301N N Baldwin Ave, Arcadia. Prix: $5.
6 hôtels à recommander à vos amis à Miami
Vos proches viennent passer quelques jours à Miami et vous ne pouvez (voulez) pas les héberger ? Tour d’horizon de quelques hôtels sympa où poser ses valises.
Life House Little Havana
Parmi les petits nouveaux, le Life House Little Havana a pris ses quartiers à quelques pas de Calle Ocho, l’artère principale du quartier cubain de Miami. Ce boutique-hôtel de charme, qui a ouvert ses portes en décembre dernier, compte une trentaine de chambres et dispose d’un rooftop pool doté d’un bar-restaurant avec une vue imprenable sur la skyline de Miami. Life House Little Havana – 528 SW 9th Ave, Miami – Infos et réservation ici
Biltmore Hotel
Construit en 1926 en plein coeur de Coral Gables, le Biltmore Hotel est un petit bijoux architectural inspiré de la Giralda de Séville en Espagne. Disposant de plus de 270 chambres, le mythique palace, dans lequel ont logé de nombreux chefs d’États, acteurs et gangsters de haut vol, renferme l’une des plus grandes piscines d’hôtel des États-Unis ainsi qu’un parcours de golf de 18 trous mondialement connu. Cet édifice historique accueille également plusieurs restaurants dont la Palme d’Or où le chef français Grégory Pugin s’affaire aux fourneaux depuis près de six ans. Biltmore Hotel – 1200 Anastasia Ave, Coral Gables – Infos et réservation ici
Faena Hotel
Situé en front de mer sur Collins Avenue, au nord de South Beach, le Faena Hotel abrite un vaste spa, des restaurants, un théâtre-cabaret ainsi que 170 chambres et suites dont certaines arborent un mobilier signé par l’acteur Brad Pitt, qui est également designer de meubles. Parmi les autres curiosités : le « Golden Mammoth », un squelette de mammouth vieux de plus de 10.000 ans, recouvert de feuilles d’or 24 carats par l’artiste britannique Damien Hirst. Faena Hotel – 3201 Collins Ave, Miami Beach – Infos et réservation ici
The Colony Hotel
Fleuron de l’Art déco, mouvement artistique et architectural de l’entre-deux-guerres, The Colony Hotel a été érigé en 1935 par Henry Hohauser, l’un des architectes les plus prolifiques de Miami Beach, sur la célèbre Ocean Drive. Ayant servi de décor pour le film « Scarface » et figurant sur la plupart des cartes postales de la ville, l’hôtel aux couleurs pastel et aux néons scintillants offre la possibilité de se plonger, le temps d’une nuit, dans l’ambiance des années folles. The Colony Hotel – 736 Ocean Dr, Miami Beach – Infos et réservation ici
East
Après Hong Kong et Beijing, la chaîne hôtelière de luxe East a jeté son dévolu sur Miami afin d’ouvrir les portes de son premier établissement aux États-Unis. Installé dans un immense gratte-ciel en plein coeur de Brickell, le quartier financier de la ville, cet hôtel ultra design dispose de plus de 350 chambres, dont près de 90 suites. Au quarantième étage de l’établissement se niche Sugar, un rooftop permettant de siroter un verre en altitude dans un cadre luxuriant de forêt balinaise tout en profitant d’un panorama époustouflant sur les gratte-ciel de la ville. East – 788 Brickell Plaza, Miami – Infos et réservation ici
Four Seasons Hotel at the Surf Club
Bâti dans les années 1930 à Surfside, au nord de Miami Beach, par le magnat des pneumatiques Harvey Firestone, le Surf Club a vu défiler de grands noms comme Elizabeth Arden, le Shah d’Iran Mohamed Reza ou encore Winston Churchill. Depuis, le bâtiment d’inspiration méditerranéenne a subi un sérieux lifting. Trois tours en verre d’une dizaine d’étages surplombent désormais les tuiles en terre cuite des toits d’origine afin d’accueillir les chambres lumineuses conçues par l’architecte français de renom Joseph Dirand. Le Surf Club Restaurant du célèbre chef cuisinier américain Thomas Keller a par ailleurs élu domicile au sein de l’établissement. Four Seasons Hotel at The Surf Club – 9011 Collins Ave, Surfside – Infos et réservation ici
Le Cirque du Soleil présente "Amaluna" à Los Angeles
“Amaluna” va transporter le public de Los Angeles sur une île mystérieuse gouvernée par des déesses du 25 avril au 26 mai sous le chapiteau installé au Waterfront de San Pedro.
Créé en 2012 et mis en scène par Diane Paulus, ce spectacle s’inspire de la pièce The Tempest de William Shakespeare et rassemble 48 artistes. Tout s’emballe quand la reine Prospéra préside la cérémonie du passage à l’âge adulte de sa fille Miranda. Elle utilise son pouvoir pour provoquer une tempête qui entraîne un groupe d’hommes sur les rives d’Amaluna. Parmi eux, se trouve Roméo, qui deviendra un prétendant à Miranda. Mais l’amour du jeune couple sera mis à l’épreuve. Courroies aériennes, planche sautoir, barres asymétriques ou cerceau : les acrobaties défiant la gravité rythmeront cette romance.
Composé à l’origine de vingt artistes de rue en 1984, le Cirque du Soleil a complètement réinventé les arts du cirque. Établie à Montréal, cette compagnie a présenté des productions dans près de 450 villes de 60 pays.
Aux Etats-Unis, un Pogba affiche ses ambitions
Le public français l’avait quitté à Saint-Etienne en janvier 2018, après cinq ans ponctués de hauts et de bas dans le club stéphanois. Après une expérience ratée d’un an et demi en Turquie, c’est aux Etats-Unis que Florentin Pogba a décidé de relancer sa carrière en signant en février au Atlanta FC United.
“C’est une nouvelle aventure dans un pays que je connais déjà”, explique le défenseur central de 28 ans, qui parle quelques mots d’anglais. “Je suis déjà parti plusieurs fois en vacances aux Etats-Unis avec Paul (son petit frère, milieu de terrain de Manchester United et de l’Equipe de France) et j’ai de la famille à Washington”. A Atlanta, Florentin Pogba intègre un club ambitieux vainqueur du championnat de MLS (Major League Soccer) l’année dernière. Il vient pour tout gagner. “A titre personnel, je veux retrouver le plaisir de jouer, d’être titulaire. Au niveau collectif, je sais que le niveau du championnat est très serré mais je suis venu pour gagner des titres, à commencer par le championnat et la coupe”.
L’ancien joueur de Saint-Etienne a signé avec Atlanta le 1er février mais les contacts avec son nouveau club remontent à septembre 2018. C’est un agent français, Jérôme Meary, qui l’a convaincu de tenter l’aventure américaine. “Il m’a dit que je pouvais faire un essai au club pendant une semaine. Je suis venu mais le coach de l’époque était sur le départ (Tata Martino). J’ai dû attendre fin décembre que le nouvel entraîneur Frank de Boer arrive, regarde mes vidéos, et me demande de revenir”, raconte Florentin Pogba.
Ancien grand joueur hollandais de l’Ajax Amsterdam et du FC Barcelone, Frank de Boer a signé un contrat “longue durée” à la tête d’Atlanta. Cette bonne nouvelle a confirmé le défenseur guinéen dans son choix. “Ça a été un plaisir de faire sa connaissance. C’est un grand monsieur du football qui me donne encore plus de motivation pour réussir la saison”. Florentin Pogba a joué ses premières minutes avec Atlanta le mercredi 13 mars à l’occasion du match retour de CONCACAF (l’équivalent de la Ligue des champions américaine) contre le club mexicain de Monterrey (1-0 et élimination d’Atlanta après la défaite 3-0 du match aller). Au-delà du terrain, il a été impressionné par l’ambiance au Mercedes-Benz Stadium, le stade flambant neuf d’Atlanta. “C’est un des meilleurs publics de la ligue, avec plus de 50.000 supporters à chaque match. C’est impressionnant”.
Gêné à la cuisse avant le match de championnat contre Philadelphie le 17 mars (match nul 1-1), le défenseur est rétabli pour affronter Columbus (Ohio) le 30 mars. Heureux à Atlanta, Florentin Pogba vient d’emménager dans sa nouvelle maison. Sa famille le rejoindra en avril. Aux Etats-Unis, il espère “participer au grand développement de la MLS, un championnat qui a de l’avenir”, et rêve de convaincre ses deux frères de le rejoindre un jour dans le championnat américain. “Jouer dans la même équipe que Paul et Mathias? Ce serait la réalisation d’un rêve de gosse”.
La Maîtrise de Reims donne de la voix à Washington
L’un des choeurs les plus réputés de France arrive à Washington. La Maîtrise de Reims, formation créée au XIIIe siècle au sein de la cathédrale Notre-Dame de Reims, se produira à l’église The United Church/Die Vereinigte Kirche le 9 avril pour un concert exceptionnel. L’événement est organisé par les paroisses catholiques et protestantes de Washington.
Chants grégoriens, morceaux issus de la Renaissance et airs contemporains sont au programme. Issus des classes de CE1 à la 3e, un groupe d’une quarantaine de choristes effectue chaque année une tournée à l’international. Cette année, ils rencontreront six choeurs américains. Pendant leur performance dans la capitale américaine, ils chanteront avec le Choeur Rochambeau et le Choeur de l’Ambassade de France. La formation est dirigée depuis 2001 par la violoniste et chanteuse classique Sandrine Lebec.
6 nouveaux restaurants de Washington à tester cette année
Année après année, la capitale voit fleurir de nouveaux restaurants. Voici nos recommandations des établissements à tester sans attendre. Ils ont ouvert dans les six derniers mois.
Reverie (Georgetown)
Le restaurant américain a ouvert au début de l’année au cœur du quartier historique de Georgetown, qui connaît actuellement une véritable renaissance. Le chef exécutif Johnny Spero a un CV incroyable: Minibar et Komi à D.C., Noma à Copenhague et Mugaritz en Espagne. Il est aussi passé par Netflix, dans l’émission “The final table”. Les plats de 12 à 30 dollars restent abordables. Le plat star? Le hamburger, avec un pain fait-maison. 3201 Cherry Hill Ln, (202) 808-2952. Site.
Bombay Street Food (Columbia Heights)
Après avoir lancé un restaurant dans le nord de la Virginie, le restaurateur et consultant Asad Sheikh a ouvert les portes de sa nouvelle réussite le dernier jour de novembre. Le menu de quatre pages regorge de plats de “street food” sophistiquée, plus ou moins épicés selon les goûts. Pour parfaire les assiettes, il a passé dix jours à Mumbai avant d’ouvrir son nouvel établissement. 1413 Park Rd NW, (202) 758-2415. Site.
Tiki TNT (The Warf)
Le somptueux bar Tiki, surplombant le canal de Washington, a ouvert ses portes en décembre. Le propriétaire Todd Thrasher a demandé à plusieurs de ses amis chefs – Erik Bruner-Yang, Bryan Voltaggio et David Guas – de contribuer à un menu impressionnant composé de poulets rôtis, de plateaux de porc effiloché ou encore de trempette fouettée. A ne pas rater: l’happy hour du lundi au vendredi, de 3pm à 6:30pm. 1130 Maine Ave SW, (202) 900-4786. Site.
Coconut Club (Union Market)
Le restaurant invite ses clients à partir en vacances sous les cocotiers. Les recettes proviennent du chef Adam Greenberg, qui a longtemps fait partie des cuisines du Barcelona Wine Bar. Depuis janvier, on y trouve de petites assiettes composées de thon ou du saumon, accompagnés par des morceaux de racine de lotus. Les boissons se présentent sous forme de boules à facettes et de noix de coco fraîchement craquelées. 540 Penn St NE, (202) 544-5500. Site.
St. Anselm (Union Market)
Mois après mois, le quartier d’Union Market se développe et de nouveaux restaurants décident d’y lancer leur concept. St. Anselm, ouvert en septembre 2018, est le fruit d’une collaboration entre Joe Carroll, et Stephen Starr (Le Diplomate), lauréat de nombreux prix. En cuisine, Marjorie Meek-Bradley vient d’être nommée chef de l’année 2018 par Eater D.C. pour son steak, le coeur du menu de l’établissement, et son collier de saumon. 1250 5th St NE, (202) 864-2199. Site.
Olivia (Penn Quarter)
Anciennement NoPa Kitchen + Bar, ce restaurant propose des plats venus tout droit de la Méditerranée. Au menu: des saveurs espagnoles, marocaines, italiennes, portugaises, grecques et tunisiennes. En plus des bouteilles de vin géantes suspendues au plafond par des filets de pêche, les convives trouveront des plats européens et nord-africains comme le carpaccio de pieuvre galicien et la pastilla au poulet avec de la harissa verte. 800 F St NW, (202) 347-4667. Site.
Gad Elmaleh: la date de sortie de sa série sur Netflix est connue
L’attente est enfin terminée. La série en anglais de Gad Elmaleh, « Huge in France », débarque sur Netflix le 12 avril. Il en est le co-créateur, le producteur et l’interprète principal.
Voulant renouer avec son fils qui se lance dans le mannequinat, l’humoriste Gad Elmaleh tourne le dos à sa célébrité française et part pour Los Angeles. Malheureusement, ses faits d’armes en France ne lui seront d’aucun secours sur un territoire où personne ne le connait. Choc des cultures, rapport à la célébrité et relation père-fils compliquée sont les ingrédients qui parcourront les 8 épisodes de ce programme semi-autobiographique.
Pour cette première série, il s’est entouré pour l’écriture et la production de Jarrad Paul et d’Andy Mogel (“The D-Train”, “The Grinder”). Il partage l’écran avec un casting relativement inconnu: Erinn Hayes, Jordan Ver Hoeve, Matthew Del Negro et Scott Keiji Takeda. Dans la bande-annonce, on voit le comique Jerry Seinfeld (mentor américain de Gad Elmaleh) faire une apparition. C’est la troisième collaboration de l’humoriste avec la plateforme de streaming Netflix après la diffusion de ses stand-ups “Gone with the wind” et “American Dream”.
2019: l’année rêvée pour acheter à New York
(Article partenaire) Si vous souhaitez acheter à New York, nous avons une bonne nouvelle pour vous: c’est le moment ou jamais ! Les rubriques immobiliers regorgent toutes de la même expression: “buyer’s market” (un marché d’acheteur). En clair: “le pouvoir a changé de camp ces derniers mois, et les acheteurs sont désormais en position de force”, souligne Renaud de Tilly, fondateur de De Tilly Real Estate.
Le première raison: l’inventaire disponible, qui ne cesse de progresser. De nouveaux biens sont arrivés sur le marché, et cela va continuer dans les prochains mois. Cela est dû notamment à une frénésie de constructions en 2015 et 2016, pour des raisons fiscales notamment (l’expiration d’un avantage fiscal pour développeurs). Ces projets sont arrivés récemment sur le marché, au moment où la demande commençait à se tasser. Le New York Times annonçait récemment quelque 20.000 nouveaux appartements arrivant sur le marché pour la seule année 2019.
Ces nouveaux condos, dont la majorité sont construits à Brooklyn (presque deux fois plus qu’à Manhattan), viennent s’ajouter à un inventaire déjà particulièrement élevé. Résultat, au dernier trimestre 2018, le nombre de biens en vente était en hausse de 15% à Manhattan par rapport à l’année précédente, et de 22% à Brooklyn. Du coup, les appartements à vendre restent sur le marché plus longtemps que jamais, huit mois désormais.
Savoir négocier
Ces chiffres sont évidemment autant de bonnes nouvelles pour les acheteurs, qui retrouvent des marges de négociation qu’on n’avait pas connues à New York depuis plusieurs années. Au dernier trimestre 2018, seulement 7% des transactions avaient donné lieu à une “bidding war” (surenchère entre acheteurs); c’était 31% en 2015. A l’inverse, plus de 25% des ventes se font désormais en dessous du prix demandé à Manhattan. En moyenne, les remises sont de 5%, mais elles peuvent atteindre beaucoup plus pour les biens les plus chers (jusqu’à 30% au dessus de 10 millions de dollars).
La négociation est donc plus cruciale que jamais, d’où l’importance d’être bien accompagné. Dans un marché d’acheteur, “il est essentiel d’être vigilant sur ce qu’on achète”, souligne Renaud de Tilly. Sélectionner les biens, connaître l’environnement est crucial pour, par exemple, ne pas acheter un appartement pour sa vue quand une nouvelle tour doit s’élever l’année suivante devant les fenêtres… Avoir un agent immobilier qui sait vous dire “n’achetez pas cet appartement” peut vous faire gagner beaucoup d’argent, ou éviter d’en perdre. “Surtout, ajoute Renaud de Tilly, la négociation est une technique qui s’apprend et avoir à ses côtés un professionnel qui connait le marché et les réelles marges de manœuvre peut faire toute la différence”.
Taux d’intérêt favorables
Le retour des marges de négociation n’est pas la seule bonne nouvelle pour les acheteurs en 2019. Contrairement à toutes les attentes, les taux d’intérêt sont restés relativement bas. Un emprunteur typique, avec un apport personnel de 20%, trouve encore des taux nettement en dessous de 4% (pour un prêt sur 30 ans, dont 7 ans fixes). Ces derniers mois ont même vu les taux moyens baisser mais de l’avis général, la tendance devrait être à la hausse dans les mois à venir. C’est donc le moment où jamais de se lancer, d’autant que les fondamentaux de l’immobilier à New York, eux ne changent pas. Malgré la “great recession” américaine de 2008, le prix moyen d’un condominium à Manhattan a par exemple augmenté de 500% ces vingt dernières années. Et s’il n’y pas de mauvaise période pour acheter à New York, une chose est sûre: 2019 est bien le moment pour acheter.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
À la manifestation des Algériens à New York, un désir de rentrer au pays
“Dégage!“, “dégage!“. Ils étaient entre 150 et 200 Algériens réunis dimanche 24 mars à Union Square pour demander la démission de leur président Abdelaziz Bouteflika, et pour soutenir leurs “frères d’Algérie“, encore présents dans les rues du pays pour un cinquième vendredi consécutif vendredi 22 mars.
L’Algérie traverse une crise politique sans précédent. Le 11 mars, le peuple a contraint Abdelaziz Bouteflika à renoncer à briguer un cinquième mandat. Mais le président algérien a annoncé rester au pouvoir jusqu’à la fin de l’année le temps d’organiser de nouvelles élections, une décision jugée inacceptable par une majorité d’Algériens qui souhaitent un départ immédiat de “Boutef” et de son parti le FLN (Front de libération nationale).
“Nous demandons leur départ et la mise en place d’une assemblée constituante, point de départ d’une deuxième république“, résume Amara Challal, l’un des organisateurs de l’événement new-yorkais. L’homme de 42 ans explique avoir été contraint de quitter son pays il y a 17 ans pour trouver du travail aux Etats-Unis. “Je n’avais aucun avenir en Algérie, alors que le pays est richissime. On en a marre de ce pouvoir mafieux qui est capable de dépenser 1.000 milliards de dollars à l’étranger en vingt ans, mais qui ne peut pas construire une école correcte au pays”.
Originaire de Tizi Ouzou, Sassia vit à New York depuis 2007. Elle a fait le choix de venir à la manifestation en famille avec son mari et le fils d’une amie, parce que “toutes les générations sont touchées par la pauvreté et le chômage en Algérie”. Elle explique avoir quitté un pays “sans avenir” dont le seul espoir des habitants est de “prendre un bateau ou un avion pour partir”.
Comme lors des manifestations en Algérie et en France, certaines pancartes brandies sur la place d’Union Square rivalisaient de créativité. On pouvait notamment lire “le seul mandat que vous méritez est un mandat d’arrêt“, “the president is missing. Reward: a new republic (le président a disparu. Récompense: une nouvelle république)” ou “nous ne sommes pas sur Facebook mais dans la rue“. Mais dans la foule, on entendait surtout des critiques envers la France et Emmanuel Macron. “La France a aidé le pouvoir actuel à rester en place, et bénéficie en retour de pétrole et de gaz gratuit”, dénonce Noe Mellal, un architecte de 29 ans. Pour Salim Boukaïs, 23 ans, “Macron a déclaré qu’il était pour une transition. Mais il veut remplacer le système en place par les mêmes personnes plus jeunes pour préserver les intérêts économiques de la France”.
Parmi les manifestants interrogés, tous partageaient un désir commun, celui d’une transition politique réussie qui leur permettrait de rentrer en Algérie. “Notre principal slogan ici est: “partez pour qu’on puisse revenir au pays””, lance Noe Mellal. “Bien sûr que j’espère rentrer”, indique Salim Boukaïs. “Mes frères et soeurs sont en Algérie. Si j’avais le choix, je serais avec eux au bled”, confie quant à lui Amara Challal, avant de donner rendez-vous à Union Square dimanche 31 mars pour une nouvelle manifestation.
Claire Denis sous les projecteurs au San Francisco International Film Festival 2019
Cinq films français sont à l’affiche au San Francisco International Film Festival, grand rendez-vous des cinéphiles de la Baie du mercredi 10 au mardi 23 avril. Parmi eux, “High Life” de Claire Denis (“Chocolat”) avec Robert Pattinson, Juliette Binoche et André Benjamin. Une discussion avec la réalisatrice française précédera la projection le jeudi 11 avril. Dans ce film de science-fiction sorti en 2018, un groupe de criminels accepte de prendre part à une mission spatiale en l’échange de la commutation de leur peine de mort.
Les autres films français de la programmation sont:
-« L’homme fidèle » de Louis Garrel avec Louis Garrel, Laetitia Casta et Lily-Rose Depp: Abel et Marianne se retrouvent après une décennie de séparation, mais de nombreux secrets viennent perturber leurs retrouvailles. Vendredi 12 avril au Roxie Theater à 6:30pm et mercredi 17 avril au YBCA Screening Room à 6pm.
-« Les drapeaux de papier » de Nathan Ambrosioni avec Noémie Merlant, Guillaume Gouix, Sébastien Houbani: une femme souhaite aider son frère tout juste sorti de prison, mais la colère de ce dernier risque de menacer cet équilibre déjà fragile. Le samedi 20 avril à 9:15 pm au Roxie Theater et le dimanche 21 avril à 7pm au Creativity Theatre.
-« Frères ennemis » de David Oelhoffen avec Matthias Schoenaerts, Reda Kateb, Sabrina Ouazani: Deux frères inséparables hier, deux ennemis aujourd’hui. L’un est flic, l’autre fait du trafic de drogues. Dimanche 21 avril à 4:30 pm au Victoria Theater et lundi 22 avril à 6pm au Victoria Theater.
-« Le rêve de Sam » de Robin Joseph: un film d’animation regroupant quatre courts-métrages. Le samedi 13 avril à 10am au Castro Theatre.
A noter que le coup d’envoi de cette cinquième édition du SFIFF sera donné par la projection du premier épisode de la série Netflix “Armistead Maupin’s Tales of the City”. Plusieurs célébrités participeront à des projections et discussions pendant le festival: l’artiste Ai Wei Wei, John C. Reilley (“The Sisters Brothers”) ou encore Laura Dern (“Twin Peaks: The Return”, “The Last Jedi”…).