Un voyage à travers les songes: c’est la promesse que veut tenir la Française Lisa Cohen avec son spectacle immersif « Nocturnes », qui sera joué du jeudi 4 au dimanche 7 avril dans un lieu tenu secret de Williamsburg.
Dans ce spectacle où la frontière classique séparant scène et public est brisée, le public est accueilli par un “docteur” qui l’invite à explorer un rêve. Les participants n’auront d’autre choix que de pénétrer dans un univers où réalité et imaginaire sont entremêlés. Le show mélange danse, théâtre, interactivité et son pendant une heure et demi et veut interroger les limites de chacun. “Le thème du rêve parle à tout le monde. Il évoque l’amour, la prise de prise de risque, la connaissance de soi, l’infini“, raconte Lisa Cohen.
Tout au long de sa carrière, cette jeune entrepreneuse ambitieuse n’a eu de cesse d’osciller entre le business et l’art. Diplômée de HEC, ressortie de Polytechnique avec un Master de management de l’innovation, elle a eu des expériences professionnelles dans plusieurs grandes entreprises (Orange, Adore Me, L’Oréal) entre New York, Paris et San Francisco. Mais elle a aussi créé sa société de production de flashmobs “Make me a Flashmob”, monté une comédie musicale à HEC et fait de la danse au Broadway Dance Center pendant une césure.“Quand je suis dans un environnent business, je suis artiste, et quand je suis dans un environnement artistique, je me sens femme d’affaires. Je ne suis jamais alignée. J’ai les deux aspects. Autant les utiliser“.
La révélation viendra avec le spectacle « Sleep No More ». Mixant le « Macbeth » de William Shakespeare et les univers du film noir, cette institution du théâtre immersif ne cesse d’attirer les curieux depuis 2011. “On ne peut être que bouleversé car cette expérience. Elle fait penser aux jeux vidéo: tout devient possible. On peut aller de salle en salle, ouvrir des tiroirs… Elle ne touche pas uniquement les gens qui ont un côté artistique“, dit-elle.
Personnages, thème du sommeil et du rêve, effets spéciaux… : Lisa Cohen commence à développer “Nocturnes” en 2017. Elle s’est entourée d’une designer plasticienne russe et d’un scénariste américain pour monter le projet. Pour cet événement, trente-cinq personnes sont admises par séance, avant de vivre des expériences seuls ou en groupes restreints.
La pièce n’est que la première phase d’un projet plus ambitieux. Ayant fondé sa propre société, Nuage Productions, Lisa Cohen veut aussi développer une offre d’événements immersifs pour les entreprises (ateliers, marketing expérientiel…). “Il faut rendre ce milieu de l’immersion stable économiquement. Il y a des dizaines d’acteurs qui sont éclatés aujourd’hui. Le défi, c’est d’en faire quelque chose de rémunérateur, dit-elle, reprenant sa casquette business. On assiste à un changement de comportement. Les gens veulent vivre des expériences. Les arts immersifs, comme la réalité augmentée et l’expérientiel, rentrent dans ce changement de comportement. J’aimerais l’explorer”.
"Nocturnes", le rêve immersif de Lisa Cohen à Brooklyn
Le Français Yann LeCun remporte le prestigieux Prix Turing
On le surnomme le “Prix Nobel de l’informatique”. Le célèbre Prix Turing 2018 a été attribué à trois parrains de l’intelligence artificielle, dont le Français Yann LeCun, directeur des programmes d’intelligence artificielle à Facebook, pour avoir posé les bases de ce champ en plein boom.
L’annonce a été faite mercredi 27 mars par l’Association for Computing Machinery (ACM), qui délivre ce prix prestigieux nommé pour le mathématicien et cryptologue britannique Alan Turing. Yann LeCun n’avait pas répondu à notre demande de commentaire à la publication de ces lignes, mais sur sa page Facebook, il s’est dit “honoré” par cette distinction. Emmanuel Macron l’a également félicité sur twitter et voit dans cette récompense “une nouvelle illustration de l’excellence de l’école française d’informatique“. “La France est un vivier de talents. Il faut simplement leur donner les moyens de s’épanouir“, lui a répondu le scientifique en le remerciant.
Le Breton basé à New York, qui travaille depuis cinq ans à Facebook et donne des cours à New York University (NYU), a été reconnu aux côtés de Yoshua Bengio et Geoffrey Hinton, ses collègues de CIFAR. Dans cet institut canadien, ils ont travaillé conjointement sur les questions de “machine learning” (concept selon lequel des systèmes informatiques peuvent apprendre de données diverses sans intervention humaine) au sein du programme “Apprentissage automatique, apprentissage biologique”.
Les trois hommes “ont contribué à des percées en ingénierie qui montrent les avantages pratiques des réseaux de neurones profonds, note l’ACM. Ces dernières années, les méthodes d’apprentissage profond ont permis de réaliser des progrès remarquables en matière de vision par ordinateur, de reconnaissance vocale, de traitement du langage naturel et de robotique, entre autres applications”.
L’ACM crédite notamment Yann LeCun pour avoir été le pionnier, dans les années 80, des “réseaux neuronaux convolutifs“, un réseau de neurones artificiels qui permettent aux ordinateurs de “voir” et de lire des informations (photos, vidéos…). Aujourd’hui, cette technologie est utilisée largement dans les domaines de la reconnaissance vocale, la synthèse vocale, la conduite autonome, l’analyse d’images médicales et le filtrage d’informations. Le Prix Turing sera remis le 15 juin à San Francisco.
Consulat: le Conseil d'Etat annule le décret rendant possible la nomination de Philippe Besson
Après avoir fait grand bruit en septembre, la nomination de Philippe Besson au Consulat de France à Los Angeles semble compromise. Le Conseil d’Etat a annulé le décret pris par le gouvernement en août 2018 pour nommer l’écrivain réputé proche des Macron et d’autres personnes désignées par le gouvernement à quelque 22 postes de consuls dans le monde. Cette décision a été prise en séance le 15 mars et officialisée le 27 mars, selon la radio France Inter, qui a sorti l’information.
“Le décret du 3 août 2018 est annulé en tant qu’il ajoute à la liste des emplois supérieurs pour lesquels la nomination est laissée à la décision du Gouvernement les emplois de consul général de France à Barcelone, Bombay, Boston, au Cap, à Djeddah, Dubaï, Edimbourg, Erbil, Francfort, Hong-Kong, Istanbul, Kyoto, Los Angeles, Marrakech, Milan, Munich, Québec, Saint-Pétersbourg, Sao Paulo, Shanghai et Sydney”, peut-on lire dans l’article 1er de cette décision, que s’est procuré la radio française. Cela signifie que l’actuel consul de Los Angeles, Christophe Lemoine -qui était dans l’expectative-, devrait rester en poste jusqu’à cet été.
La haute juridiction a donc suivi le recours de la CFDT du ministère des Affaires étrangères, qui a demandé en octobre l’annulation devant le Conseil d’État du décret du 3 août, qui avait ajouté 22 postes de consuls généraux parmi les “emplois supérieurs” dont la nomination est “à la décision du gouvernement”. Pour de tels emplois, ce dernier peut choisir de nommer des fonctionnaires comme des non-fonctionnaires.
Le Conseil d’État estime que ce n’est effectivement pas au gouvernement de nommer ces consuls généraux, à l’exception de celui de Jérusalem “eu égard notamment aux spécificités du contexte local et au rôle qu’il est conduit à jouer dans les relations entre le Gouvernement français et l’Autorité palestinienne”.
C’est un “grand soulagement” pour la CFDT, écrit le syndicat des affaires étrangères dans un communiqué. “Cette décision de principe du Conseil d’Etat démontre, au-delà du cas d’espèce, qu’il ne suffit pas au pouvoir exécutif de vouloir pour pouvoir. Elle pose les limites aux velléités arbitraires.”
À Café Parisien, on est en terre française à Larchmont
Pour son deuxième restaurant, Sébastien Cornic s’est laissé happer par l’ambiance du quartier résidentiel de Larchmont à Los Angeles.
Ouvert depuis mi-janvier, Café Parisien rappelle les troquets de la capitale française, où on s’arrête pour un expresso, déguste un sandwich le midi et dîne en amoureux à la lumière des bougies la nuit tombée. “J’adore voir des clients manger des croissants quand d’autres ont commandé un steak-frites, ça me rappelle la France.”
Avec ses serveurs en tenues traditionnelles, son sol damier, ses tables en bois rondes et ses chaises en osier en extérieur, le lieu reprend les codes des établissements parisiens. Pour transformer le Prado -un restaurant caribéen très populaire dans les années 80- en café, il a fallu six mois de travaux.
Fini le poulet jerk, les plantains frits ou les empanadas… Au menu, on retrouve des classiques: viennoiseries de Michelina, jambon-beurre, salade au confit de canard et croque-monsieur, ainsi que des plats classiques tels que six sortes de moules-frites (marinière, moutarde, roquefort…), un boeuf bourguignon et une soupe à l’oignon gratinée. “Des petits plats français que les Américains connaissent, pas comme la langue de boeuf ou les tripes”, détaille Sébastien Cornic.
Issu d’une famille qui possédait cinq restaurants, dont Charlot le roi du coquillage (vendu) dans le XVIIIe arrondissement, le Breton a grandi dans le milieu. Après un bref passage par l’hôtellerie, il s’oriente vers la restauration, faisant ses armes dans de nombreux établissements parisiens en tant que directeur des opérations.
C’est sa femme Cécile, avocate, qui va le pousser à tout quitter pour s’expatrier. “Un coup de tête qui est devenu un coup de coeur”, plaisante-t-il. Ils débarquent, à 30 ans fêtés, à San Diego, où “j’étais payé au lance-pierre”. Il gravit alors les échelons dans le groupe Ladeki et devient manager. Cette expérience lui met le pied à l’étriller.
Contre toute attente, la crise de 2008 -fatale pour nombre de restaurateurs- va permettre à Sébastien Cornic de se lancer. Il investit ses économies dans un local à Culver City, et crée Meet in Paris, réputé depuis 10 ans pour sa formule “moules-frites à volonté” les mardis et mercredis. “On a débuté petit avec ma femme, on mettait le tablier”, se remémore ce père de jumeaux. “Pour démarrer pendant la récession, il fallait avoir les reins solides. Les gens avaient besoin de sortir, mais n’avaient pas d’argent.”
Fier de cette expérience et de la fidélisation d’une clientèle, il avait envie de grandir, mais a préféré attendre “la bonne opportunité”. Il cherche pendant deux ans. “Je connais trop de gens qui ont tout perdu”, dit-il, citant l’exemple de Figaro, une institution de Los Feliz, qui a raté son implantation à Downtown.
C’est chose faite avec Café Parisien, dans lequel il a investi ses deniers personnels. Ce n’est pas l’unique café-boulangerie de la rue, “mais le seul français et artisanal”. D’autant qu’il y avait un besoin dans le quartier, le Café du Village ayant disparu depuis une dizaine d’années et Larchmont manquant d’options variées pour se restaurer. Le restaurant ne compte pas s’arrêter là. “On a signé notre troisième emplacement”, glisse-t-il. Le nouveau restaurant de Sébastien Cornic s’implantera à Brentwood “d’ici quelques mois”.
Nathalie Neville, la justicière des femmes abusées
“Je veux aider les victimes de violences domestiques ou d’agressions sexuelles, où qu’elles soient, à se sortir de leur situation”. A l’instar d’une avocate, Nathalie Neville se bat pour les droits de femmes étrangères abusées par leurs maris américains. Elle a créé son association à but non-lucratif International Victims Action Center à Portland. Cette Française de 52 ans organisera le samedi 6 avril une levée de fonds à Yorba Linda (Californie).
Ce n’est pas le mouvement #MeToo qui l’a inspirée, mais sa douloureuse histoire personnelle. Tout a démarré sur le sol texan quand, à 17 ans, cette fan de “Star Wars” et d'”E.T” est victime d’une tentative de viol par le père de la famille où elle est placée lors d’un échange scolaire. “L’agence voulait me renvoyer, car comme souvent, c’est la faute de la victime”.
Après avoir quitté la famille, elle multiplie les expériences douloureuses: un mariage (puis un divorce) avec un Américain qui se révèle “possessif, agressif et physiquement violent”, harcèlement et tentative de viol de la part d’un employeur lors d’un salon à Las Vegas, puis un nouveau mariage avec un individu “odieux verbalement, alcoolique et violent”. “En vieillissant, je suis devenue forte; et je ne voulais plus que mes filles voient ces situations, voire pire, trouvent ça normal.” A 43 ans, elle divorce à nouveau, perd la garde de ses enfants, se retrouvant encore au point de départ, “sans country club, ni grande maison”.
Après avoir tenu une boutique pendant 6 ans, elle commence une énième vie. La Française déménage alors à Portland, où elle vit une histoire amoureuse épanouie. Sur la côte Ouest, elle commence à s’impliquer dans une association qui aide les femmes victimes de harcèlement sexuel et de maris violents.
Mais elle déplore “une victimisation des victimes” et un manque de solutions. “J’aime aider les gens qui sont dans la m…”, revendique-t-elle, “c’est aux Etats-Unis que j’ai appris à me battre pour survivre.” Elle rencontre alors le militant Bazzel Baz, un vétéran de la marine américaine et ancien membre d’un groupe d’opérations spéciales de la CIA qui s’occupe de la réadaptation d’enfants qui se sont fait enlever. Elle se retrouve à l’appuyer dans une opération pour aller sauver la femme violentée d’un homme fortuné au Brésil. Une mission qui la pousse à créer son agence International Victims Action Center, début 2018.
S’occupant d’une dizaine de femmes, Nathalie Neville “se bat pour les aider à trouver des solutions”. “Je m’intéresse aux étrangères sous l’oppression d’Américains car ce fut mon cas. On ne comprend pas toujours la culture du pays, on est isolée par l’abuseur.” Elle cite notamment le cas de femmes commettant l’erreur de partir hors du pays avec leurs enfants, qui se retrouvent accusées de les avoir kidnappés : “elles risquent la prison et de perdre la garde”.
Finançant son association avec un temps partiel de professeure de français dans une école, et par les levées de fonds, elle espère que le gala du 6 avril lui permettra de “devenir plus forte financièrement pour pouvoir payer des billets d’avion, faire imprimer des passeports d’urgence, avoir un avocat à temps plein”. Le combat ne s’arrête pas.
French Boss, épisode 1: Philippe Cahuzac, fondateur de Gaia Design à Mexico
French Morning lance une nouvelle série de podcasts: French Boss, le podcast des entrepreneurs voyageurs.
Chaque semaine, Eric Gendry part à la rencontre des ces Français partis hors de leurs frontières natales, pour mener leur rêve d’entrepreneur. Qu’ils soient restés tout petits, ou devenus très grands, ils vont nous raconter chaque mercredi leur vie de “french boss” en terre étrangère.
Pour ce premier épisode, Philippe Cahuzac nous raconte le succès fulgurant de Gaia Design, la plateforme de vente de meubles en ligne dont il est le co-fondateur à Mexico, avec un Hollandais et un Italien. En moins de quatre ans, leur société est devenue une star du design abordable au Mexique et s’apprête à partir à la conquête du reste de l’Amérique.
Listen to “Philippe Cahuzac” on Spreaker.
En avril et mai, les musées de Miami cassent les prix
Qui a dit qu’il n’y avait pas de musées à Miami ? Du 1er avril au 31 mai, la ville célèbre “Miami Attraction and Museum Months“. Pendant ces deux mois, les curieux pourront profiter d’entrées à prix réduits dans les musées locaux et de réductions pour en devenir membres.
Plusieurs institutions de la ville participent à cette opération: le Miami Children’s Museum, le Phillip and Patricia Frost Museum of Science, The Bass, The Wolfsonian–FIU pour ne citer qu’eux. Il n’y a pas que les musées qui seront de la partie: le centre de jeux GameTime, Zoo Miami ou encore le Fruit & Spice Park avec ses serres et ses cultures en tout genre proposeront également des formules intéressantes pour l’occasion.
Six façons de célébrer Pâques à Los Angeles
La fête de Pâques sera célébrée le dimanche 1er avril. Mais les festivités dureront tout au long du mois d’avril à Los Angeles. Voici notre sélection d’activités (pas toujours très catholiques).
1. Chasser les oeufs dans un parc
Los Angeles recèle de parcs. Et ce sont autant de terrains de jeux pour cacher des oeufs en chocolat. Vous pourrez partir à leur conquête avec vos enfants au Juan de Anza Park à Calabasas ($3, le samedi 13 avril de 9am à 12pm), sur le front de mer au Malibu Bluffs Park ($5, le samedi 30 mars de 3 à 6pm), au Grand Hope Park ($6, le dimanche 21 avril de 1 à 5pm), au stade mythique du Rosebowl ($3, le dimanche 31 mars de 11am à 3pm) ou à Los Encinos State Historic Park (gratuit, le samedi 20 avril à 1pm). Les poches pleines, les enfants pourront s’adonner à des ateliers maquillages, découvrir l’artisanat ou encore sauter sur des châteaux gonflables installés pour l’occasion.
2. Une chasse pour nos amis à quatre pattes
Les chiens ont aussi leur chasse aux oeufs: ils pourront débusquer des centaines d’entre eux, et recevoir des friandises canines en récompense, à Griffith Park le samedi 6 avril à 12pm. Pour leurs maîtres, une tombola est organisée et une sélection de food trucks pourra les sustenter. Les bénéfices de l’événement seront redistribués à Much Love Animal Rescue. Wag Hotels’ 10th Annual Easter Egg Hunt for Dogs, le samedi 6 avril de 12 à 1:30pm. Griffith Park, Park Center, Los Angeles. Prix : à partir de $7.
3. Célébrer les lapins en compagnie de leurs fans
Qui fut le premier : l’oeuf ou le lapin ? C’est la question posée par le Bunny Museum à Altadena. Pour célébrer Pâques, il sera exceptionnellement ouvert au grand public le dimanche 21 avril de 12 à 5pm. Les party animals pourront même s’y rendre de 6 à 9pm -l’entrée du musée sera alors accompagnée de boissons et mets. Cette institution locale, créée par le couple Candace Frazee et Steve Lubanski, accueille plus de 37.750 objets en forme de lapin, en porcelaine, peluche ou d’anciens mammifères lyophilisés. Le lieu dispose même d’une “Chambre des horreurs” pour les plus de 13 ans. Ouvert le dimanche 21 avril dès 12pm. Bunny Museum, 2605 Lake Ave, Altadena. Prix: $12 par adulte en journée, $18 en soirée.
4. Rencontrer un lapin géant
Pour quelques dates, les hippopotames et gorilles du zoo de Los Angeles seront rejoints par des lapins géants. Durant Big Bunny’s Spring Fling, les visiteurs pourront également en apprendre plus sur les oiseaux, les abeilles, les papillons et les fleurs, mais aussi découvrir l’artisanat, caresser et nourrir des lapins, déguster du miel ou encore savourer les prouesses des marionnettistes et acrobates itinérants. Big Bunny les 13, 14, 19, 20 et 21 avril. LA Zoo, 5333 Zoo Drive, Los Angeles. Entrée: de $16 à $21.
5. Une procession dans le plus ancien quartier de L.A
Depuis 1930, les habitants d’Olvera Street célèbrent Pâques avec la procession Blessing of the Animals, organisée par la fondation Olvera Street Merchants Association. Feront partie de la parade, des animaux de compagnie et une vache décorée de fleurs, qui seront bénis par l’évêque de Los Angeles José Gomez. Elle débutera devant la Pico House. Blessing of the Animals at Olvera Street, le dimanche 31 mars à partir de 2pm. Pico House, 424 N Main St, Los Angeles. Gratuit.
6. Une fête dédiée aux oeufs et au printemps
Les oeufs seront dans tous leurs états au Los Angeles County Arboretum. La traditionnelle Egg-Ceptional Celebration aura lieu le samedi 20 avril à Arcadia. En plus de la traditionnelle chasse aux oeufs, les familles pourront profiter d’un “scrabble” aux oeufs et d’un safari tout en savourant des gâteaux aux carottes ou en s’adonnant au bricolage. Egg-Ceptional Celebration, le samedi 20 avril de 9am à 12pm. Arboretum, 301N N Baldwin Ave, Arcadia. Prix: $5.
6 hôtels à recommander à vos amis à Miami
Vos proches viennent passer quelques jours à Miami et vous ne pouvez (voulez) pas les héberger ? Tour d’horizon de quelques hôtels sympa où poser ses valises.
Life House Little Havana
Parmi les petits nouveaux, le Life House Little Havana a pris ses quartiers à quelques pas de Calle Ocho, l’artère principale du quartier cubain de Miami. Ce boutique-hôtel de charme, qui a ouvert ses portes en décembre dernier, compte une trentaine de chambres et dispose d’un rooftop pool doté d’un bar-restaurant avec une vue imprenable sur la skyline de Miami. Life House Little Havana – 528 SW 9th Ave, Miami – Infos et réservation ici
Biltmore Hotel
Construit en 1926 en plein coeur de Coral Gables, le Biltmore Hotel est un petit bijoux architectural inspiré de la Giralda de Séville en Espagne. Disposant de plus de 270 chambres, le mythique palace, dans lequel ont logé de nombreux chefs d’États, acteurs et gangsters de haut vol, renferme l’une des plus grandes piscines d’hôtel des États-Unis ainsi qu’un parcours de golf de 18 trous mondialement connu. Cet édifice historique accueille également plusieurs restaurants dont la Palme d’Or où le chef français Grégory Pugin s’affaire aux fourneaux depuis près de six ans. Biltmore Hotel – 1200 Anastasia Ave, Coral Gables – Infos et réservation ici
Faena Hotel
Situé en front de mer sur Collins Avenue, au nord de South Beach, le Faena Hotel abrite un vaste spa, des restaurants, un théâtre-cabaret ainsi que 170 chambres et suites dont certaines arborent un mobilier signé par l’acteur Brad Pitt, qui est également designer de meubles. Parmi les autres curiosités : le « Golden Mammoth », un squelette de mammouth vieux de plus de 10.000 ans, recouvert de feuilles d’or 24 carats par l’artiste britannique Damien Hirst. Faena Hotel – 3201 Collins Ave, Miami Beach – Infos et réservation ici
The Colony Hotel
Fleuron de l’Art déco, mouvement artistique et architectural de l’entre-deux-guerres, The Colony Hotel a été érigé en 1935 par Henry Hohauser, l’un des architectes les plus prolifiques de Miami Beach, sur la célèbre Ocean Drive. Ayant servi de décor pour le film « Scarface » et figurant sur la plupart des cartes postales de la ville, l’hôtel aux couleurs pastel et aux néons scintillants offre la possibilité de se plonger, le temps d’une nuit, dans l’ambiance des années folles. The Colony Hotel – 736 Ocean Dr, Miami Beach – Infos et réservation ici
East
Après Hong Kong et Beijing, la chaîne hôtelière de luxe East a jeté son dévolu sur Miami afin d’ouvrir les portes de son premier établissement aux États-Unis. Installé dans un immense gratte-ciel en plein coeur de Brickell, le quartier financier de la ville, cet hôtel ultra design dispose de plus de 350 chambres, dont près de 90 suites. Au quarantième étage de l’établissement se niche Sugar, un rooftop permettant de siroter un verre en altitude dans un cadre luxuriant de forêt balinaise tout en profitant d’un panorama époustouflant sur les gratte-ciel de la ville. East – 788 Brickell Plaza, Miami – Infos et réservation ici
Four Seasons Hotel at the Surf Club
Bâti dans les années 1930 à Surfside, au nord de Miami Beach, par le magnat des pneumatiques Harvey Firestone, le Surf Club a vu défiler de grands noms comme Elizabeth Arden, le Shah d’Iran Mohamed Reza ou encore Winston Churchill. Depuis, le bâtiment d’inspiration méditerranéenne a subi un sérieux lifting. Trois tours en verre d’une dizaine d’étages surplombent désormais les tuiles en terre cuite des toits d’origine afin d’accueillir les chambres lumineuses conçues par l’architecte français de renom Joseph Dirand. Le Surf Club Restaurant du célèbre chef cuisinier américain Thomas Keller a par ailleurs élu domicile au sein de l’établissement. Four Seasons Hotel at The Surf Club – 9011 Collins Ave, Surfside – Infos et réservation ici
Le Cirque du Soleil présente "Amaluna" à Los Angeles
“Amaluna” va transporter le public de Los Angeles sur une île mystérieuse gouvernée par des déesses du 25 avril au 26 mai sous le chapiteau installé au Waterfront de San Pedro.
Créé en 2012 et mis en scène par Diane Paulus, ce spectacle s’inspire de la pièce The Tempest de William Shakespeare et rassemble 48 artistes. Tout s’emballe quand la reine Prospéra préside la cérémonie du passage à l’âge adulte de sa fille Miranda. Elle utilise son pouvoir pour provoquer une tempête qui entraîne un groupe d’hommes sur les rives d’Amaluna. Parmi eux, se trouve Roméo, qui deviendra un prétendant à Miranda. Mais l’amour du jeune couple sera mis à l’épreuve. Courroies aériennes, planche sautoir, barres asymétriques ou cerceau : les acrobaties défiant la gravité rythmeront cette romance.
Composé à l’origine de vingt artistes de rue en 1984, le Cirque du Soleil a complètement réinventé les arts du cirque. Établie à Montréal, cette compagnie a présenté des productions dans près de 450 villes de 60 pays.
Aux Etats-Unis, un Pogba affiche ses ambitions
Le public français l’avait quitté à Saint-Etienne en janvier 2018, après cinq ans ponctués de hauts et de bas dans le club stéphanois. Après une expérience ratée d’un an et demi en Turquie, c’est aux Etats-Unis que Florentin Pogba a décidé de relancer sa carrière en signant en février au Atlanta FC United.
“C’est une nouvelle aventure dans un pays que je connais déjà”, explique le défenseur central de 28 ans, qui parle quelques mots d’anglais. “Je suis déjà parti plusieurs fois en vacances aux Etats-Unis avec Paul (son petit frère, milieu de terrain de Manchester United et de l’Equipe de France) et j’ai de la famille à Washington”. A Atlanta, Florentin Pogba intègre un club ambitieux vainqueur du championnat de MLS (Major League Soccer) l’année dernière. Il vient pour tout gagner. “A titre personnel, je veux retrouver le plaisir de jouer, d’être titulaire. Au niveau collectif, je sais que le niveau du championnat est très serré mais je suis venu pour gagner des titres, à commencer par le championnat et la coupe”.
L’ancien joueur de Saint-Etienne a signé avec Atlanta le 1er février mais les contacts avec son nouveau club remontent à septembre 2018. C’est un agent français, Jérôme Meary, qui l’a convaincu de tenter l’aventure américaine. “Il m’a dit que je pouvais faire un essai au club pendant une semaine. Je suis venu mais le coach de l’époque était sur le départ (Tata Martino). J’ai dû attendre fin décembre que le nouvel entraîneur Frank de Boer arrive, regarde mes vidéos, et me demande de revenir”, raconte Florentin Pogba.
Ancien grand joueur hollandais de l’Ajax Amsterdam et du FC Barcelone, Frank de Boer a signé un contrat “longue durée” à la tête d’Atlanta. Cette bonne nouvelle a confirmé le défenseur guinéen dans son choix. “Ça a été un plaisir de faire sa connaissance. C’est un grand monsieur du football qui me donne encore plus de motivation pour réussir la saison”. Florentin Pogba a joué ses premières minutes avec Atlanta le mercredi 13 mars à l’occasion du match retour de CONCACAF (l’équivalent de la Ligue des champions américaine) contre le club mexicain de Monterrey (1-0 et élimination d’Atlanta après la défaite 3-0 du match aller). Au-delà du terrain, il a été impressionné par l’ambiance au Mercedes-Benz Stadium, le stade flambant neuf d’Atlanta. “C’est un des meilleurs publics de la ligue, avec plus de 50.000 supporters à chaque match. C’est impressionnant”.
Gêné à la cuisse avant le match de championnat contre Philadelphie le 17 mars (match nul 1-1), le défenseur est rétabli pour affronter Columbus (Ohio) le 30 mars. Heureux à Atlanta, Florentin Pogba vient d’emménager dans sa nouvelle maison. Sa famille le rejoindra en avril. Aux Etats-Unis, il espère “participer au grand développement de la MLS, un championnat qui a de l’avenir”, et rêve de convaincre ses deux frères de le rejoindre un jour dans le championnat américain. “Jouer dans la même équipe que Paul et Mathias? Ce serait la réalisation d’un rêve de gosse”.
La Maîtrise de Reims donne de la voix à Washington
L’un des choeurs les plus réputés de France arrive à Washington. La Maîtrise de Reims, formation créée au XIIIe siècle au sein de la cathédrale Notre-Dame de Reims, se produira à l’église The United Church/Die Vereinigte Kirche le 9 avril pour un concert exceptionnel. L’événement est organisé par les paroisses catholiques et protestantes de Washington.
Chants grégoriens, morceaux issus de la Renaissance et airs contemporains sont au programme. Issus des classes de CE1 à la 3e, un groupe d’une quarantaine de choristes effectue chaque année une tournée à l’international. Cette année, ils rencontreront six choeurs américains. Pendant leur performance dans la capitale américaine, ils chanteront avec le Choeur Rochambeau et le Choeur de l’Ambassade de France. La formation est dirigée depuis 2001 par la violoniste et chanteuse classique Sandrine Lebec.