Peut-être y trouvera-t-on des perles ? Le samedi 23 février, à 12pm, l’“Austin Oyster Festival” ouvrira ses portes au public sur Republic Square à Austin.
Célèbre festival culinaire, l’Austin Oyster Festival met en avant les produits de la mer. Cette année des huîtres seront servies crues, grillée et rôties. Le tout sera accompagné de plats de fruits de mer et de boissons (bloody mary, bières, vins et spiritueux…). La musique viendra également colorer la soirée avec, en vedette, le groupe Chansons et Soulards.
Les plats seront préparés par le chef Chris Bauer, de la chaine de restaurant Eddie V’s Prime Seafood.
L'huître dans tous ses états à l’Austin Oyster Festival
Au Met, un voyage insolite dans la Révolution française
« Qu’ils mangent de la brioche ». Cette célèbre citation attribuée à tort à Marie-Antoinette, reine de France, marquera le début de sa propre fin.
C’est cette phrase qu’a utilisée Andrew Lear, le fondateur de la compagnie de visites guidées insolites Shady Ladies Tour, pour son nouveau projet: le « Let Them Eat Cake Tour ». L’idée: une plongée dans l’univers de la Révolution française en s’appuyant sur les oeuvres exposées au Met. Elle débutera le samedi 2 mars. D’autres tournées seront programmées les samedis 6 avril et 11 mai.
Dans toutes ses visites, le professeur, historien et écrivain francophile Andrew Lear utilise les oeuvres du Met pour mettre en avant les histoires de sexe et de désir, les intrigues et les scandales dans lesquels sont impliqués les pensionnaires du musée. Les femmes qui ont marqué l’Histoire dans l’ombre ou la lumière sont très présentes. On y croise des reines, maitresses royales, courtisanes ou femmes de petite vertu… Shady Ladies Tour propose aussi une visite nommée “Nasty Women of the Metropolitan Museum” se concentrant sur les femmes fortes ayant brisé les convenances et les tabous de l’époque. « On veut toucher un maximum de public en dévoilant les secrets de l’histoire avec une touche de sexe et de sang », aime préciser Andrew Lear. Une manière de casser la monotonie que l’on peut trouver dans les visites guidées classiques que le professeur trouve « trop ronronnantes ».
Pour le “Let Them Eat Cake Tour”, ce Stéphane Bern anglophone embarque la foule dans les couloirs du temps avec, comme décor, les répliques grandeur nature de la salle de réception de l’Hôtel de Tessé et du boudoir de l’hôtel de Crillon. La visite dure deux heures.
Au-delà des dates et des évènements historiques que la plupart des curieux connaissent, Andrew Lear abreuve son public d’anecdotes historiques et de noms: La Marquise de Pompadour et Madame du Barry, les deux célèbres maîtresses de Louis XV; l’affaire du collier de la reine, une célèbre histoire d’escroquerie qui a secoué le royaume…
Il emmène aussi le visiteur contempler une série de tableaux. Ils représentent plusieurs personnalités de cette période aux destins divers : funeste pour les uns (Antoine Laurent de Lavoisier, le père de la chimie moderne mort guillotiné) ou prestigieux pour les autres (Charles-Maurice dit de Talleyrand, stratège politique influent sur près de quatre décennies). Une manière ludique de réviser l’histoire de France et de découvrir les pièces du Met autrement.
Festival Tout-Monde 2019: le programme
La deuxième édition du festival pluridisciplinaire Tout-Monde approche à grands pas à Miami. L’évènement célébrant les artistes issus de la Caraïbe francophone se déroule cette année du 13 au 17 mars. Il permettra de découvrir une cinquantaine d’artistes d’horizons divers autour du thème “Echo-Natures”. Inspiré du célèbre philosophe et écrivain martiniquais Edouard Glissant, l’évènement incarne l’esprit d’un festival ouvert à toutes les cultures et tous les peuples.
Au menu de cette nouvelle édition, organisée par les Services culturels de l’Ambassade de France aux US: discussions, performances artistiques, concerts, ateliers… La cérémonie d’ouverture du festival aura lieu au Koubek Center (2705 SW 3rd St) le mercredi 13 mars à partir de 6pm. Au programme: performance en extérieur, conversation avec la réalisatrice Fanny Glissant, nièce d’Edouard Glissant, et la professeure Valérie Loichot (auteure d’un livre sur Edouard Glissant). La soirée se conclura par un concert du trio Insula, un groupe à la croisée du jazz caribéen et de la musique algérienne.
Le jeudi 14 mars, Pérez Art Museum Miami (1103 Biscayne Blvd) accueillera un spectacle de danse en lien avec le climat et les femmes. Il sera présenté par le collectif Yué, trois femmes artistes guadeloupéennes. Ce spectacle rassemblera également des femmes de Miami qui se sont portées volontaires pour participer.
Le festival n’a pas oublié les cinéphiles: plusieurs films-courts caribéens seront projetés les 14 mars au Pérez Art Museum (6pm, en présence de Fanny Glissant) et 15 mars au Wolfsonian-FIU à Miami Beach (6pm, en présence de Fanny Glissant). Ils portent sur des thèmes divers: le quartier de la Perla à Porto Rico après le passage de l’ouragan Maria, la distance entre sa fille à New York et sa mère restée à Trinidad, la contamination de la Martinique par un insecticide, le retour sur son île d’une Martiniquaise atteinte d’Alzheimer…
Sinon, pour celles et ceux qui désirent bouger et se dépenser, un atelier breakdance pour adolescents aura lieu samedi 16 mars entre 4:30pm et 5:30pm au Little Haïti Cultural Complex (212 NE 59th Terrace).
Pour clôturer cet évènement caribéen, une performance artistique est prévue au Koubek Center à 7pm. La représentation de “Hurricanes“, une tragédie martiniquaise contemporaine, précédera la remise du “Prix Tout-Monde”, attribué au meilleur artiste par un jury composé de personnalités de l’art et du monde universitaire.
"Moi Impat": se réinventer professionnellement après l'expatriation
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 21ème épisode, Maïlys Dupart raconte comment son expatriation l’a poussée à devoir se réinventer professionnellement. A 29 ans, la Française a vécu entre l’Australie, les Etats-Unis et la Chine, et entre ses différentes missions, elle est revenue plusieurs fois en France. Pour la jeune femme, la “réinsertion” professionnelle demeure la partie la plus compliquée. “Cela prend du temps pour légitimer” sa place sur le marché de l’emploi, lance-t-elle avant d’ajouter, “les recruteurs ont tendance à rechercher des expériences françaises”, ce qu’elle trouve d’ailleurs légitime.
Le cinéma français sur le devant de la scène au Miami Film Festival 2019
Rendez-vous incontournable des cinéphiles de Miami, le Miami Film Festival se tiendra du 1er au 10 mars dans plusieurs cinémas de la ville. Au programme de cette 36ème édition : plus de 160 films indépendants, en provenance d’une quarantaine de pays, dont sept productions françaises.
La cinéaste et romancière Eva Ionesco foulera le tapis rouge du festival pour venir présenter « Une jeunesse dorée » (jeudi 7 mars – 9:30pm), le second volet d’une saga autobiographique que la Française a entamée avec « My Little Princess » en 2011. Isabelle Huppert est au côté d’Alain-Fabien Delon, fils du monstre sacré du cinéma Alain Delon, dans ce long-métrage qui traite de l’amour entre une adolescente orpheline et un peintre de six ans son ainé à l’époque du Palace, célèbre boîte de nuit parisienne au début des années 1980.
Les adeptes du septième art français pourront aussi apprécier « Double Vie » (dimanche 3 mars – 1pm & samedi 9 mars – 3:30pm), le dernier film d’Olivier Assayas qui signe la première comédie pure de sa filmographie. Dans ce vaudeville, qui explore le monde de l’édition et ses mutations à l’ère du numérique, le réalisateur français a réuni un casting quatre étoiles avec notamment Guillaume Canet, Juliette Binoche ou encore Vincent Macaigne.
Vanessa Paradis et Romane Bohringer se partagent l’affiche du thriller « Un couteau dans le coeur » (dimanche 10 mars – 9:45pm) du journaliste et réalisateur Yann Gonzalez dont l’intrigue se situe dans le monde du X français des années 1970.
Vincent Elbaz et Audrey Tautou, quant à eux, sont au casting de « En liberté ! » (dimanche 3 mars – 6:30pm & dimanche 10 mars – 6pm), une comédie loufoque de Pierre Salvadori qui met en lumière une histoire tragique de façon totalement burlesque.
Les cinéphiles de Miami pourront par ailleurs découvrir la comédie dramatique « Plaire, aimer et courir vite » (vendredi 1er mars – 7:15pm & samedi 9 mars – 6pm) de Christophe Honoré dans lequel Vincent Lacoste donne la réplique à Pierre Deladonchamps.
Le Miami Film Festival présentera également le court-métrage « Bug » (samedi 2 mars – 12:45pm & dimanche 10 mars – 3:45pm) de Cédric Prévost avec Guillaume Delvingt et Lucie Brunet, ou encore « Raymonde ou l’évasion verticale » (mardi 5 mars – 6:45pm & samedi 9 mars – 1:15pm) réalisé par Sarah Van den Boom avec notamment Yolande Moreau, comédienne de la bande des Deschiens.
Enfin, sera projeté « Singular » (samedi 2 mars – 8pm), en avant-première mondiale, un documentaire traitant de l’ascension fulgurante de la chanteuse franco-américaine Cécile McLorin Salvant. Une projection qui sera suivie par un concert de jazz de l’artiste installée à Miami. Le concert est compris dans le prix du ticket.
Norwegian annule son Paris-Newark et ses vols US-Caraïbes
La compagnie low-cost Norwegian continue ses annulations de lignes. Après avoir annoncé au journal USA Today la fin de ses vols Newark-Paris Orly, elle indique au même journal que ses liaisons nord-américaines (New York, Fort Lauderdale et Montreal) vers les îles françaises de Guadeloupe et de Martinique ne reprendront pas après le 31 mars, terme normal de la saison.
“Nos routes vers la Guadeloupe et la Martinique ont des performances assez bonnes, mais avec les mesures de réduction des coûts et l’attention portée sur l’utilisation des appareils, ce n’est pas financièrement soutenable pour une compagnie européenne de déplacer ses opérations – avions, pilotes, équipage – d’Europe sur ces îles chaque hiver“, explique Anders Lindström, porte-parole de Norwegian, à USA Today le 12 février.
Quant au Orly-Newark, il a été suspendu en janvier mais ne sera pas reconduit, la compagnie préférant se focaliser sur sa liaison JFK-Charles de Gaulle dans un souci de rationalisation. L’aéroport parisien sert déjà de base à la compagnie pour de nombreux vols.
Ces coupes interviennent dans un contexte de turbulences économiques pour la compagnie low-cost, qui a annoncé une perte nette de 170 millions de dollars en 2018. Des résultats qu’elle explique par des “défis non-prévus“, comme le prix élevé du carburant utilisé pour les appareils et des “coûts significatifs” générés par “des problèmes de moteur” sur ses nouveaux avions Dreamliner. La compagnie a néanmoins annoncé une embellie de ses résultats au quatrième trimestre.
Immobilier commercial à New York : les 7 pièges à éviter
(Article partenaire) Le marché new-yorkais est un “el dorado” pour beaucoup d’entrepreneurs français qui rêvent de conquérir l’Amérique. L’une des premières étapes lors d’une implantation à New York est la recherche d’un local commercial, que ce soit pour y établir des bureaux ou une boutique. Cette étape est cruciale. Elle est donc à aborder avec beaucoup d’attention, d’autant plus que les marchés immobiliers français et new-yorkais sont très différents.
Stéphane J. Brenot, agent immobilier spécialisé dans la recherche de locaux commerciaux et bureaux à Manhattan, dresse une liste des 7 pièges à éviter :
1/ Le Loss Factor
Le Loss Factor est un phénomène typiquement new-yorkais qui veut que les surfaces indiquées sur le contrat sont toujours plus importantes que les surfaces réelles (métrées par un géomètre). Sur le papier, les surfaces indiquées comprennent les murs, les parties communes, et parfois même une partie du trottoir ou de la cour. Ce Loss Factor est encore plus important dans le cas de bureaux en étage, avec parfois 40% à 50% d’écart avec la surface métrée. D’aucuns diront que c’est scandaleux – il n’y a pourtant pas de recours possible, et pas de réglementation contraignante comme en France. Il faut simplement s’assurer que la surface du local est adaptée aux besoins de votre société, et laisser votre agent immobilier négocier le montant du loyer et l’ensemble des autres prestations.
2/ Ne pas penser qu’un inventaire important signifie que les prix seront facilement négociables à la baisse
En marchant dans les rues de New York, on voit beaucoup de locaux commerciaux à louer. On pourrait alors se dire “Avec autant d’offres sur le marché, les prix doivent être facilement négociables!”. Détrompez-vous : les propriétaires veulent rarement baisser leurs loyers car cela dévalorise leur bien et met en danger un éventuel refinancement par une banque. Par contre, ils seront peut-être plus enclins à accorder des “tenant allowances” comme des mois de loyer gratuits en plus, une nouvelle climatisation, ou encore la création d’une nouvelle ventilation pour un restaurant par exemple.
3/ Le dépôt de garantie est beaucoup plus important aux Etats-Unis qu’en France
Le montant de votre dépôt de garantie n’aura rien à voir avec ce à quoi vous auriez pu vous attendre en France. Celui-ci est d’autant plus élevé pour les sociétés étrangères sans historique ni déclarations de revenus : si cela est votre cas, attendez-vous à devoir débourser l’équivalent de 6 mois à 1 an de loyer.
4/ Prévoir les travaux en amont
En cas de travaux, il ne faut surtout pas attendre la dernière minute pour impliquer un architecte et/ou un entrepreneur pour évaluer les travaux de rénovation et la durée d’obtention d’un permis de construire. Il faut penser à cela en amont afin que la boutique ouvre le plus vite possible (le temps, c’est de l’argent, surtout avec les loyers new-yorkais!).
5/ Ne pas essayer de passer directement par le propriétaire
En réfléchissant selon la logique du marché immobilier français, on aurait tendance à penser que passer directement par le propriétaire est toujours un bon moyen de faire des économies, car cela économise les frais d’agence. Or, il ne faut pas raisonner de la sorte aux Etats-Unis car le système est différent : les propriétaires suivent rarement eux-même la gestion de leur bien, ils ont presque toujours un agent immobilier dédié dont ils doivent de toute façon payer les honoraires, quelque soit la manière dont le locataire final sera trouvé.
6/ Ne pas appeler le numéro inscrit sur la vitrine
C’est celui de l’agent immobilier du propriétaire, son seul but est de trouver un locataire qui sera le plus rentable pour le propriétaire. Vous, locataire commercial, ne ferez pas une bonne affaire dans ces conditions. Mais alors comment faire si on ne doit ni appeler le numéro inscrit sur la vitrine, ni directement le propriétaire ?
Il faut en fait avoir recours à un agent immobilier dédié, pour vous locataire. Cet agent dédié connaîtra le marché et ses coutumes ainsi que l’inventaire disponible, ce qui lui permettra de négocier les meilleures conditions du bail commercial pour vous : montant du loyer, nombre de mois gratuits, conditions de livraison du local, etc. De plus, les honoraires de votre agent immobilier seront dans la plupart des cas pris en charge par le propriétaire lors de la signature du bail. Vous bénéficiez donc des conseils d’un professionnel, qui va vous permettre de faire des économies substantielles et d’éviter tous les pièges, sans avoir à rémunérer ses services.
7/ Droit américain vs Droit français
Une des plus grandes erreurs à éviter serait de penser que le droit immobilier américain serait similaire au droit français. Aux Etats-Unis, le propriétaire a beaucoup plus de droits que le locataire. C’est à peine exagéré de dire qu’il a même tous les droits. C’est son avocat qui rédige le bail, un document de plusieurs dizaines de pages, et la réglementation qu’il devra respecter est minimale. Par exemple il n’existe pas de bail de type 3/6/9, la durée est généralement de 10 ans. Durée pendant laquelle le locataire est responsable du paiement des loyers pendant la totalité du terme. Il n’y a habituellement pas de possibilité de préavis de résiliation. Pour avoir un bail commercial qui réunit de bonnes conditions pour vous, il est primordial d’avoir en plus de son agent immobilier un avocat new yorkais spécialiste des baux immobiliers commerciaux.
Vous voilà maintenant mieux préparé(e) à installer votre commerce et/ou vos bureaux à New York. Certes, ouvrir son activité à New York nécessite une solide préparation et un investissement important, mais les perspectives de résultats sont à la hauteur, et entouré(e) par de bons professionnels vous saurez mener votre barque et dépasser vos objectifs de croissance. Après tout, New York est la 2ème ville au monde en terme de venture capital versé aux start-ups, c’est une des capitales du retail et de la mode, et le centre du monde de la finance. Elle héberge aussi le plus grand nombre d’étudiants au monde. Une étude du Martin Prosperity Institute indique que si l’économie de la ville de New York était comparée à celle d’un pays, son PIB de $1,500 milliards la mettrait dans le top 20 des économies mondiales, au niveau du Canada et de l’Espagne !
Pour vous lancer à la conquête du marché new-yorkais, contactez Stéphane J. Brenot.
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À chaque retrait d'argent à Miami, Patricia Aimard en gagne
Investir rime avec plaisir pour Patricia Aimard. La Française, expatriée depuis plus de 18 ans à Miami pour suivre son mari, est propriétaire de distributeurs automatiques de billets et reçoit des commissions à chaque retrait. Un investissement qu’elle a réalisé avec la société ATM Club, spécialisée dans la gestion d’un réseau de plus de 200 guichets automatiques en Floride, avant d’en devenir la responsable du développement.
« Cela peut paraître surprenant mais contrairement aux idées reçues, aux États-Unis, les distributeurs automatiques de billets n’appartiennent pas seulement aux banques, les particuliers peuvent aussi en devenir propriétaires », précise la Bretonne de 57 ans qui en détient actuellement une dizaine repartis à Miami et ses alentours.
Comme beaucoup, pour éviter les coups durs, Patricia Aimard, qui occupait le poste de chef de produit pour le compte de marques de sport en France, a souhaité se constituer un patrimoine financier. Dans un premier temps, la Française s’est tournée vers des investissements immobiliers locatifs en faisant l’acquisition de plusieurs appartements. Une solution qui s’est rapidement avérée trop contraignante. « Je suis déjà de nature stressée, alors rajoutez à cela les rénovations à effectuer ainsi que la gestion des appels des locataires pour une fuite ou un réfrigérateur qui ne fonctionne pas. Je ne m’en sortais plus, confie-t-elle. Et je souhaitais surtout diversifier mes sources de revenus car il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier ».
Ainsi, après avoir effectué de longues recherches, la Française découvre l’entreprise ATM Club. « L’investissement de départ est assez faible puisqu’il faut compter 7.500 dollars par distributeur, insiste Patricia Aimard. La société installe la machine, l’approvisionne et assure sa maintenance pendant que je capitalise sans faire aucun effort ».
En effet, lorsqu’une personne retire de l’argent au guichet automatique, installé le plus souvent dans un commerce, elle paye des frais qui s’élèvent en moyenne à trois dollars pour chaque retrait. Un pourcentage de cette somme est alors reversé au propriétaire de l’endroit où se situe la machine ainsi qu’à l’entreprise ATM Club. Quant au reste, « il va directement dans ma poche », sourit Patricia Aimard qui, il y a quelques mois, a souhaité intégrer la société afin de contribuer à son développement en Floride. « Rien de tel qu’un investisseur pour en être l’ambassadeur. Cela permet aussi de mettre à profit mes compétences acquises en marketing qui étaient en sommeil jusque-là ».
Avec un taux de rendement de 6% la première année et jusqu’à 15% après trois ans, la solution peut s’avérer très rentable pour un complément de salaire ou de retraite, assure-t-elle. “Je gagne en moyenne 750 dollars par mois sans rien faire”. Patricia Aimard envisage d’investir prochainement dans de nouveaux guichets automatiques.
Lara Fabian revient chanter pour Los Angeles en septembre
Elle a fait sensation l’année dernière en venant à Pasadena pour chanter son album “Camouflage”. Ses fans peuvent d’ores-et déjà se réjouir: Lara Fabian revient en Californie le 23 septembre pour se produire au Dolby Theatre de Los Angeles cette fois. L’artiste francophone entame une tournée internationale pour la sortie de son nouvel album “Papillon”, dans les bacs depuis le 8 février. Les tickets ne sont pas encore en vente.
Pour son quatorzième album studio, Lara Fabian a choisi de composer uniquement des chansons en français. Les deux morceaux “Papillon” et “Je suis à toi” ont d’ailleurs fait l’objet de “singles” sortis respectivement en octobre et novembre 2018. Son album compte onze chansons.
Avant d’enthousiasmer Los Angeles, la chanteuse se produira à New York, Chicago et San Jose avant de rejoindre l’Europe pour y réaliser une grande tournée française.
Berthe Morisot, la peintre oubliée de l'impressionnisme à Dallas
Souvent présentée uniquement comme l’épouse d’Eugène Manet, moins connue que ses homologues Claude Monet, Edgar Degas et Pierre-Auguste Renoir, la peintre Berthe Morisot fut pourtant l’une des fondatrices du mouvement impressionniste. L’exposition “Berthe Morisot, Woman Impressionist”, visible au Dallas Museum of Art du 24 février au 26 mai, souhaite redonner à la peintre la juste place qui lui revient dans le monde de l’art.
« Quand, il y a 5 ans, nous avons évoqué l’idée de monter une exposition sur la seule femme peintre ayant appartenu au courant des impressionnistes, le climat socio-culturel était bien différent », explique Nicole R. Myers, chargée de la peinture et de la sculpture européennes au Dallas Museum of Art, et co-commissaire de l’exposition avec Sylvie Patry, conservatrice générale et directrice de la conservation et des collections du Musée d’Orsay. “Nous étions loin d’imaginer que le mouvement Me Too allait contribuer à mettre en lumière les femmes oubliées de l’histoire de l’art.”
Car si Berthe Morisot est moins connue que ces collègues masculins, c’est uniquement parce qu’elle est une femme. « En 1874, elle fait partie des huit peintres qui vont faire la première exposition du groupe impressionniste, et elle exposera ses toiles à sept des huit expositions des impressionnistes! explique Nicole R. Myers. Ces peintures sont l’oeuvre d’une artiste de grand talent qui a su innover en osant exposer des toiles qui peuvent paraitre inachevées ».
Ses œuvres étaient très appréciées des critiques de son époque pour leur technique et l’extraordinaire traitement des jeux de lumière et des reflets.
Malgré son talent, à la fin du XIXe siècle, se faire reconnaître comme femme artiste est impossible. Impossible, par exemple, de s’installer avec chevalet et pinceaux dans une gare, dans un café, et encore mois un cabaret. Berthe Morisot a donc été cantonnée à la sphère domestique, ce qui a probablement contribué à la rendre invisible auprès du grand public.
L’exposition du DMA, qui voyagera ensuite au Musée d’Orsay, présente près de 60 œuvres provenant d’institutions publiques et de collections privées du monde entier. On y découvre les années de formation de la peintre, ses thèmes de prédilection -l’intimité de la vie bourgeoise de l’époque, la mode, la famille et la femme au travail- ainsi que la dimension inachevée de ses tableaux.
Le festival sexy HUMP! arrive à Los Angeles
Venez découvrir un nouveau style de films pornographiques le temps d’une soirée. Créé à Seattle en 2005 par Dan Savage – connu pour sa chronique Savage Love qui traite de sexualité avec humour dans The Independent -, le HUMP! Festival repart en tournée. Il sera présenté à Los Angeles le 28 février.
Durant une soirée, seront projetés plusieurs court-métrages coquins, de moins de cinq minutes, proposés par des amateurs. Une manière de présenter des définitions éclectiques du sexy, de la perversité ou des fantasmes les plus fous. Ainsi, le programme comporte des films, mais aussi d’animations et d’un documentaire. L’objectif de HUMP! est simple : changer la façon dont l’Amérique voit, produit et consomme le porno.