Elle a fait sensation l’année dernière en venant à Pasadena pour chanter son album “Camouflage”. Ses fans peuvent d’ores-et déjà se réjouir: Lara Fabian revient en Californie le 23 septembre pour se produire au Dolby Theatre de Los Angeles cette fois. L’artiste francophone entame une tournée internationale pour la sortie de son nouvel album “Papillon”, dans les bacs depuis le 8 février. Les tickets ne sont pas encore en vente.
Pour son quatorzième album studio, Lara Fabian a choisi de composer uniquement des chansons en français. Les deux morceaux “Papillon” et “Je suis à toi” ont d’ailleurs fait l’objet de “singles” sortis respectivement en octobre et novembre 2018. Son album compte onze chansons.
Avant d’enthousiasmer Los Angeles, la chanteuse se produira à New York, Chicago et San Jose avant de rejoindre l’Europe pour y réaliser une grande tournée française.
Lara Fabian revient chanter pour Los Angeles en septembre
Berthe Morisot, la peintre oubliée de l'impressionnisme à Dallas
Souvent présentée uniquement comme l’épouse d’Eugène Manet, moins connue que ses homologues Claude Monet, Edgar Degas et Pierre-Auguste Renoir, la peintre Berthe Morisot fut pourtant l’une des fondatrices du mouvement impressionniste. L’exposition “Berthe Morisot, Woman Impressionist”, visible au Dallas Museum of Art du 24 février au 26 mai, souhaite redonner à la peintre la juste place qui lui revient dans le monde de l’art.
« Quand, il y a 5 ans, nous avons évoqué l’idée de monter une exposition sur la seule femme peintre ayant appartenu au courant des impressionnistes, le climat socio-culturel était bien différent », explique Nicole R. Myers, chargée de la peinture et de la sculpture européennes au Dallas Museum of Art, et co-commissaire de l’exposition avec Sylvie Patry, conservatrice générale et directrice de la conservation et des collections du Musée d’Orsay. “Nous étions loin d’imaginer que le mouvement Me Too allait contribuer à mettre en lumière les femmes oubliées de l’histoire de l’art.”
Car si Berthe Morisot est moins connue que ces collègues masculins, c’est uniquement parce qu’elle est une femme. « En 1874, elle fait partie des huit peintres qui vont faire la première exposition du groupe impressionniste, et elle exposera ses toiles à sept des huit expositions des impressionnistes! explique Nicole R. Myers. Ces peintures sont l’oeuvre d’une artiste de grand talent qui a su innover en osant exposer des toiles qui peuvent paraitre inachevées ».
Ses œuvres étaient très appréciées des critiques de son époque pour leur technique et l’extraordinaire traitement des jeux de lumière et des reflets.
Malgré son talent, à la fin du XIXe siècle, se faire reconnaître comme femme artiste est impossible. Impossible, par exemple, de s’installer avec chevalet et pinceaux dans une gare, dans un café, et encore mois un cabaret. Berthe Morisot a donc été cantonnée à la sphère domestique, ce qui a probablement contribué à la rendre invisible auprès du grand public.
L’exposition du DMA, qui voyagera ensuite au Musée d’Orsay, présente près de 60 œuvres provenant d’institutions publiques et de collections privées du monde entier. On y découvre les années de formation de la peintre, ses thèmes de prédilection -l’intimité de la vie bourgeoise de l’époque, la mode, la famille et la femme au travail- ainsi que la dimension inachevée de ses tableaux.
Le festival sexy HUMP! arrive à Los Angeles
Venez découvrir un nouveau style de films pornographiques le temps d’une soirée. Créé à Seattle en 2005 par Dan Savage – connu pour sa chronique Savage Love qui traite de sexualité avec humour dans The Independent -, le HUMP! Festival repart en tournée. Il sera présenté à Los Angeles le 28 février.
Durant une soirée, seront projetés plusieurs court-métrages coquins, de moins de cinq minutes, proposés par des amateurs. Une manière de présenter des définitions éclectiques du sexy, de la perversité ou des fantasmes les plus fous. Ainsi, le programme comporte des films, mais aussi d’animations et d’un documentaire. L’objectif de HUMP! est simple : changer la façon dont l’Amérique voit, produit et consomme le porno.
Regardez ces couples franco-américains parler de leur amour
L’amour franco-américain, ça marche. La preuve avec ces couples qui nous racontent leur histoire, les différences culturelles à surmonter, et confient des anecdotes amusantes sur leur relation.
La Soirée Champagne: la FACC Washington débouche le champagne
C’est sans doute l’événement le plus pétillant de l’année. La chambre de commerce franco-américaine de Washington DC organise sa quatrième “Soirée Champagne” dans le cadre arty et luxueux de la Résidence de l’Ambassadeur de France Gérard Araud le 1er mars.
Au menu: plusieurs champagnes d’exception, dont des bouteilles de Dom Perignon,
Moët et Chandon et Roger-Constant Lemaire. Le groupe Bergamot Rose, composé de la chanteuse-pianiste Jennifer (Scott) Bergamot-Rose et du guitariste Cristian Perez, assurera l’ambiance musicale. Des amuse-bouches concoctés par le chef de la Résidence accompagneront les bulles.
Les portraits de présidents français et américains disséqués à Washington
Que disent les portraits de présidents de l’évolution de la société ? Du rapport à la constitution, au pouvoir, à la démocratie ? Voici quelques-unes des questions qu’abordera l’historienne de l’art Vanessa Badré lors d’une conférence gratuite au Mary Graydon Center (MGC) le lundi 25 février.
La spécialiste présentera et analysera plusieurs portraits de présidents américains et français de 1958 à 2018 lors de cette discussion en anglais. Ancienne avocate, Vanessa Badré est diplômée d’histoire de l’art à la Sorbonne. Elle a notamment travaillé sur les liens entre l’art et la loi aux XVI et XVII siècles.
La conférence est présentée par le programme français d’American University (AU).
Patrick O'Connell, un trois étoiles très francophile à Washington
Quand le guide Michelin a donné trois étoiles au The Inn at Little Washington de Patrick O’Connell en septembre, cela a confirmé ce que tout le monde savait déjà à Washington DC: le chef américain est l’un des meilleurs des Etats-Unis. Déjà en 1987, Relais & Châteaux lui avait même décerné le titre de “Grand Chef”.
“Les critiques gastronomiques français aiment la sincérité que je mets dans ma cuisine”, confie Patrick O’Connell, qui a même dirigé la branche américaine de Relais & Châteaux de 2010 à 2017. “The Inn at Little Washington, c’est un peu comme s’émerveiller dans la campagne française. Alors que d’autres jeunes chefs américains se préoccupent de ce qu’il y a dans l’assiette, j’aime penser que je donne une expérience totale à nos clients”.
La relation passionnelle entre la France et Patrick O’Connell remonte aux années 60, quand le jeune étudiant décide d’aller à Paris pour suivre un cours de littérature anglaise. “Un jour, j’ai déjeuné avec mon professeur qui m’a convaincu d’explorer l’Europe, j’ai arrêté mes études et j’ai pris mes économies que j’avais accumulées en travaillant dans la restauration pour voyager”.
A Paris, il découvre les saveurs de la cuisine française. “C’était magnifique, je n’avais jamais goûté des plats aussi remarquables”, se souvient-il. Il remarque aussi que les chefs, en France, sont respectés pour leur “métier”, “alors qu’aux Etats-Unis, ce n’était pas vraiment considéré comme un choix de carrière”.
Pour lui, la France représente “la beauté et la sexualité” à son niveau le plus élevé. Il y découvre un sens du détail comme il n’a jamais vu auparavant. Quand il ouvre The Inn at Little Washington en 1978, il applique ce savoir-faire français avec talent. Le guide Michelin a loué cet aspect dans la description du restaurant : “Dès le début, leur attention extraordinaire au détail et aux produits transparaît dans l’amuse-bouche à la gelée de tomates traditionnelles BLT, ou dans l’excellent pain de seigle enduit de beurre alvéolé”.
Ne demandez pas au chef son plat français préféré, car il les aime tous. “J’aime la qualité extraordinaire des plats ordinaires, comme un bon pain ou un bon croissant, une excellente omelette ou un poulet rôti”, explique-t-il. Depuis dix ans, il entraîne ses chefs à devenir experts d’un met “simple” pour arriver à produire le meilleur.
“Je voulais les meilleurs croissants, j’ai donc ramené des croissants de Paris à mon chef pour qu’il les goûte et s’exerce à faire un croissant comme on peut le manger en France. Aujourd’hui, je peux dire que le seul croissant qui surpasse le nôtre est celui du Ritz à Paris”, affirme le chef de 72 ans, fier de son équipe.
Le 27 février prochain, Patrick O’Connell sera à la maison de l’ambassadeur à Washington DC pour participer au “Dîner du siècle” du Comité tricolore: 16 grands chefs américains et français réunis pour cuisiner un menu extraordinaire, rendant hommage à Joël Robuchon et Paul Bocuse.
Deux chefs que Patrick O’Connell a rencontrés et qu’il admire. “J’ai rencontré Paul Bocuse en 1978, juste avant l’ouverture de mon restaurant. J’ai apprécié l’expérience de son restaurant à Lyon, et ce merveilleux sens du théâtre, de l’expérience”, raconte-t-il. Plus jeune, il se sent inspiré par Joël Robuchon, qui “se concentre sur l’essence et la pureté des ingrédients”. Lors de son dernier passage à Paris, il s’est d’ailleurs rendu à L’Atelier, le restaurant du chef décédé en août: “le restaurant était plein comme jamais, il n’y avait pas de tristesse. Les chefs continuent de porter son héritage”.
"Diva", le film culte de Jean-Jacques Beineix, à Palo Alto
C’est un des films-cultes du cinéma français. “Diva”, le film de 1981 signé Jean-Jacques Beineix, sera projeté le vendredi 22 février à l’Emerson School de Palo Alto dans le cadre du ciné-club de l’Alliance française de la Silicon Valley.
Critiqué à sa sortie mais plébiscité par le public, “Diva” a reçu quatre Césars. Connu pour sa cinématographie unique, il rassemble Richard Bohringer, Gérard Darmon et Thuy An Luu. L’histoire: un facteur fan d’opéra enregistre clandestinement une soprano américaine lors d’un recital. Cet enregistrement, et un autre qui lui a été remis à son insu, lui vaudront d’être pris en filature par des personnes peu fréquentables.
Le film sera sous-titré en anglais. Une discussion avec Hélène Laroche Davis, professeure d’études de cinéma, suivra la projection.
"Pulsions", l'art français qui veut remuer la Californie
Soir de vernissage dans Jackson Square. Malgré les trombes d’eau qui ont noyé San Francisco toute la journée, les amateurs d’art contemporain se pressent, mercredi 13 février, à la galerie 836M pour découvrir les oeuvres de huit artistes français.
Ces derniers participent à une exposition appelée “Pulsions”, organisée par l’Alliance Française Silicon Valley et le consulat de France à San Francisco. Elle sera visible jusqu’au 5 mars. Le concept: montrer les travaux d’artistes français installés ou émergents qui travaillent sur des sujets politiques, scientifiques ou sociaux. “Je cherchais des artistes engagés politiquement, qui traitent de sujets comme la condition des enfants ou des femmes, de la révolution, avec une part d’intime“, explique Kalie Granier, la commissaire de l’exposition, qui montre aussi ses créations.
Sculptures en impression 3D de l’artiste Smith, les photos de Delphine Diallo, les vidéos de Anne-Charlotte Finel et de Justine Emard, une peinture de Fenx, les impressions de Tania Mouraud, l’acrylique sur bois de Kalie Granier, les créations lumineuses d’Eric Michel: les supports sont aussi variés que les thèmes divers. Julie Emard travaille avec des chercheurs japonais en robotique sur la spiritualité des machines. Tania Mouraud dénonce les horreurs de la guerre sur les enfants en reprenant sur son oeuvre les mots de “La chanson de Perlimpinpin” de Barbara, qui traite précisément de ce sujet. Quant aux “Dreamcatchers” de Kalie Granier, ils interpellent sur la question des Indiens d’Amérique.
“Nous voulions donner le coup d’envoi de Pulsions afin d’amplifier le message de cette exposition“, explique Agnès Faure, co-fondatrice et conservatrice de la galerie 836M. Depuis sa création en 2015, la galerie sélectionne ses expositions afin “d’étonner à travers l’art“.
Le concept même de cette galerie est surprenant: elle est une des vitrines philanthropiques du fonds d’investissement NextWorld Capital, fondé par le Français Sébastien Lépinard. “Sébastien et sa femme Julie sont des collectionneurs d’art qui souhaitaient partager leur passion. Pour créer 836M, nous sommes partis du même constat qu’il n’y avait pas assez d’offres artistiques contemporaines dans cette ville pourtant si innovante. Notre but est de faciliter le dialogue entre entrepreneurs, artistes et collectionneurs sur certains sujets qui nous tiennent à coeur.”
Après San Francisco, “Pulsions” se déplacera à Santa Cruz, au MAH (Museum of Art and History), du 11 au 18 mars, puis à la galerie Pro Arts d’Oakland du 4 octobre au 1er novembre. “L’idée n’est pas de vendre les oeuvres, mais vraiment d’entretenir un dialogue entre la France et la Californie.”
Où se soigner sans assurance-santé à San Francisco ?
Avec l’expatriation vient le casse-tête de l’assurance santé. Si vous n’avez pas la chance d’avoir une entreprise qui vous fournit une bonne couverture santé, pas de panique: vous n’allez pas forcément vous endetter au premier virus contracté. Voici cinq endroits où se soigner sans rien avoir à débourser ou presque.
“Health Care is a Right, Not a Privilege”. C’est sous ce slogan que la première clinique gratuite des Etats-Unis a ouvert ses portes, à San Francisco, durant le fameux « Summer of Love » de 1967. À l’époque, ils sont une poignée d’étudiants en médecine de l’University of California (UCSF) et des infirmières à se porter volontaires, à l’initiative du Dr. David E. Smith, pour soigner les milliers de hippies affluant du monde entier. Cinquante ans après, cette clinique demeure toujours dans le quartier d’Haight Ashbury, avec un deuxième emplacement dans le quartier mexicain. Entre ses murs, vous pouvez aussi bien faire un check-up de routine, soigner un méchant rhume ou obtenir un traitement pour arrêter de fumer. Haight Ashbury Free Clinic, 1563 Mission Street & 558 Clayton Street, San Francisco. Site
Issu du même programme baptisé “HealthRIGHT 360”, un autre établissement est, lui, entièrement dédiée aux femmes : la Women’s Community Clinic. L’équipe soignante effectue des examens gynécologiques tels qu’un frottis vaginal, une mammographie de dépistage et peut prescrire une contraception d’urgence en cas de besoin.
Women’s Community Clinic, 1735 Mission Street, San Francisco. Site web.
À la San Francisco Free Clinic, une plage horaire est spécialement mobilisée pour le dépistage du diabète : du lundi au vendredi entre 10 am et midi. Pour les autres consultations, il faut prendre rendez-vous par téléphone entre 11 am et 4:30 pm.
San Francisco Free Clinic, 4900 California St (at 11th Ave). (415) 750-9894. Site web.
Pour effectuer un test de dépistage de maladies sexuellement transmissibles, vous pouvez vous rendre à la San Francisco City Clinic, qui est spécialisée dans ce type de diagnostic. L’établissement effectue un suivi par courrier et dispose même d’un médecin francophone.
San Francisco City Clinic, 356 7th St, San Francisco. Site web.
Concernant les soins dentaires, il faut se tourner vers les facultés de chirurgie dentaire qui proposent des soins allant du simple détartrage à la radiographie faciale. En moyenne, leurs prestations, dispensées par des dentistes en devenir, sont 30 à 40 % moins chères que dans une institution privée. University of the Pacific, Arthur A. Dugoni School of Dentistry, 155 Fifth Street, Second and Third Floor Group Practices, San Francisco. Site web. Prendre rendez-vous.
Embleema veut rendre aux patients le contrôle de leurs données médicales
« Quand vous allez chez le médecin ou à la pharmacie, vous produisez une donnée de santé qui est très personnelle. Cette donnée est ensuite revendue à des brokers, parfois des dizaines. Les patients ne sont souvent pas au courant et n’en retirent rien », déplore Nicolas Schmidt, co-fondateur d’Embleema, start-up de la medtech basée à New York.
« Notre objectif, c’est d’aider le patient à reprendre le contrôle de cette donnée », résume l’entrepreneur, installé dans les locaux de Rise New York sur la 23e rue, au sein de l’accélérateur Techstars.
Fondée en 2017 par les Français Nicolas Schmidt, Robert Chu et Alexandre Normand, Embleema vient d’annoncer une levée de fonds de 3,7 millions de dollars et compte doubler ses effectifs (une quinzaine de personnes à l’heure actuelle) d’ici la fin de l’année.
Le but : développer une plateforme sur la blockchain, disponible aux Etats-Unis et en France, pour permettre aux patients atteints de maladies rares de concevoir un carnet de santé numérique qu’ils pourront décider de partager (ou non) avec les laboratoires pharmaceutiques ou les instituts de recherche, contre une rémunération en crypto-monnaie.
« Une personne atteinte de mucoviscidose par exemple peut se connecter à un tableau de bord personnel et indiquer qu’elle a vu dix docteurs différents ces dix dernières années, qu’elle est allée dans tel ou tel hôpital, rentrer ses allergies… », illustre Nicolas Schmidt.
A chaque fois qu’elle rentre une donnée, cette personne est rémunérée avec une crypto-monnaie. « Il faut voir ça un peu comme un système de miles ». Les laboratoires ou chercheurs qui souhaitent acheter cette donnée font une demande au patient et, moyennant une autorisation personnalisée de ce dernier via la blockchain, le rémunèrent ensuite directement.
« Dans le cas des maladies rares, un dossier peut valoir entre 5.000 et 20.000 dollars », estime Nicolas Schmidt, qui cite par exemple les scléroses en plaques, certains types de cancers et l’épilepsie.
Pour les professionnels de santé, ces données permettent d’accélérer les phases de recherche et de réduire drastiquement les frais d’essais cliniques, souligne-t-il.
« Pendant les essais cliniques, on a toujours affaire à des profils assez similaires : des hommes blancs, capables de se déplacer jusqu’au lieu de l’essai. Contrairement aux données de vie réelle, ces essais ne tiennent pas compte par exemple des co-morbidités, c’est-à-dire par exemple une vieille dame immobilisée qui aura peut-être trois maladies en même temps », détaille Nicolas Schmidt.
Si le laboratoire dispose de ces « données de vie réelle », il peut mettre un potentiel traitement plus rapidement sur le marché. « Tout le monde est gagnant », assure le chef de produit d’Embleema.
La start-up vise « 3 à 4 millions de patients sur la plateforme à horizon cinq ans », selon Nicolas Schmidt. Elle envisage même à terme d’ouvrir son service à tout type de patients pour que chacun puisse valoriser sa donnée de santé, même sur des petites transactions.