« Quand vous allez chez le médecin ou à la pharmacie, vous produisez une donnée de santé qui est très personnelle. Cette donnée est ensuite revendue à des brokers, parfois des dizaines. Les patients ne sont souvent pas au courant et n’en retirent rien », déplore Nicolas Schmidt, co-fondateur d’Embleema, start-up de la medtech basée à New York.
« Notre objectif, c’est d’aider le patient à reprendre le contrôle de cette donnée », résume l’entrepreneur, installé dans les locaux de Rise New York sur la 23e rue, au sein de l’accélérateur Techstars.
Fondée en 2017 par les Français Nicolas Schmidt, Robert Chu et Alexandre Normand, Embleema vient d’annoncer une levée de fonds de 3,7 millions de dollars et compte doubler ses effectifs (une quinzaine de personnes à l’heure actuelle) d’ici la fin de l’année.
Le but : développer une plateforme sur la blockchain, disponible aux Etats-Unis et en France, pour permettre aux patients atteints de maladies rares de concevoir un carnet de santé numérique qu’ils pourront décider de partager (ou non) avec les laboratoires pharmaceutiques ou les instituts de recherche, contre une rémunération en crypto-monnaie.
« Une personne atteinte de mucoviscidose par exemple peut se connecter à un tableau de bord personnel et indiquer qu’elle a vu dix docteurs différents ces dix dernières années, qu’elle est allée dans tel ou tel hôpital, rentrer ses allergies… », illustre Nicolas Schmidt.
A chaque fois qu’elle rentre une donnée, cette personne est rémunérée avec une crypto-monnaie. « Il faut voir ça un peu comme un système de miles ». Les laboratoires ou chercheurs qui souhaitent acheter cette donnée font une demande au patient et, moyennant une autorisation personnalisée de ce dernier via la blockchain, le rémunèrent ensuite directement.
« Dans le cas des maladies rares, un dossier peut valoir entre 5.000 et 20.000 dollars », estime Nicolas Schmidt, qui cite par exemple les scléroses en plaques, certains types de cancers et l’épilepsie.
Pour les professionnels de santé, ces données permettent d’accélérer les phases de recherche et de réduire drastiquement les frais d’essais cliniques, souligne-t-il.
« Pendant les essais cliniques, on a toujours affaire à des profils assez similaires : des hommes blancs, capables de se déplacer jusqu’au lieu de l’essai. Contrairement aux données de vie réelle, ces essais ne tiennent pas compte par exemple des co-morbidités, c’est-à-dire par exemple une vieille dame immobilisée qui aura peut-être trois maladies en même temps », détaille Nicolas Schmidt.
Si le laboratoire dispose de ces « données de vie réelle », il peut mettre un potentiel traitement plus rapidement sur le marché. « Tout le monde est gagnant », assure le chef de produit d’Embleema.
La start-up vise « 3 à 4 millions de patients sur la plateforme à horizon cinq ans », selon Nicolas Schmidt. Elle envisage même à terme d’ouvrir son service à tout type de patients pour que chacun puisse valoriser sa donnée de santé, même sur des petites transactions.
Embleema veut rendre aux patients le contrôle de leurs données médicales
Mise en vente des tickets pour la Nuit en rosé 2019
C’est le moment de voir la vie en rosé. Les tickets pour la prochaine Nuit en rosé, les 10 et 11 mai, sont en vente.
Pour rappel, la Nuit en rosé, c’est un grande dégustation de rosé qui a lieu à bord d’un bateau. C’est la sixième année que l’événement a lieu. Trois croisières sont prévues: le vendredi 10 mai en soirée, le samedi en début d’après-midi et en soirée. Au programme: du rosé bien entendu, mais aussi un beau coucher-de-soleil, des points de vue imprenables sur la skyline et des plats à se mettre sous la dent. Les tickets partent vite. N’attendez pas qu’il ne soit trop tard.
Pitchoun! domine le concours de la Best Baguette à Los Angeles
Les amateurs de pain n’en ont pas perdu une miette. La deuxième édition de la Best Baguette Los Angeles s’est tenue samedi 16 février au restaurant Le Petit Paris à Downtown. L’évènement a rassemblé plus de 200 personnes -dont le chanteur M.Pokora- venues déguster les pains des cinq boulangeries arrivées en tête du vote des lecteurs de French Morning, soit Pitchoun!, la Parisienne, Michelina, Pandor et Normandie Bakery. Pour l’occasion, ils avaient concocté des baguettes, bien sûr, mais aussi des pains aux olives, aux abricots, aux flocons d’avoine, ainsi que des multi-grains.
Aspect, goût et texture, tout a été scruté par le jury de chefs professionnels, composé de Ludo Lefebvre (Petit Trois, Trois Mec…), Vincent Samarco (Belle Vie à Brentwood), Lionel Pigeard (Palikao à Downtown) et Tony Esnault (Church and State à Arts District). Ils ont dégusté, tâté, humé, rompu les baguettes… “Il y en a deux qui se distinguent, le choix était serré entre ces deux concurrents”, assurent les chefs, complices. “Le pain a besoin d’humidité. A Los Angeles, le climat rend la préparation très difficile, le levain prend moins de saveur. C’est donc plus technique”, reconnaît Tony Esnault, pour qui la qualité de la farine et l’assaisonnement sont très importants. “Il faut que ça me rappelle les odeurs de baguette que j’achetais en France avec mon grand-père”, ajoute le chef Ludo Lefebvre, qui fait ses propres pains au restaurant Petit Trois.
La remise des prix a été quelque peu perturbée par une erreur de comptage des voix. Les vainqueurs annoncés lors de la cérémonie de remise des prix n’étaient pas les bons mais la vigilance des jurés a permis de rétablir la vérité quelques minutes plus tard et c’est la boulangerie Pitchoun! qui a remporté le concours de la meilleure baguette Los Angeles. Outre le prix de la Best Baguette et du meilleur “speciality bread” pour son “energy bread” (figues séchées, pistache, avoine, raisin), soumis à l’expertise des jurés, Pitchoun! Bakery a également conquis l’audience, qui lui a donné le prix du public. Normandie Bakery de Chef Josette a reçu le second prix « specialty bread » et Pandor Bakery d’Orange County arrive en deuxième position pour sa baguette.
“Nous nous sommes donnés beaucoup de mal. Nous travaillons avec passion tous les jours, c’est toujours très chouette d’avoir la reconnaissance du public et de professionnels”, assure Fabienne Souliès, à la tête de Pitchoun!, qui dispose d’une boulangerie à Downtown et au Beverly Center. “Notre savoir-faire, notre équipe, comme notre baguette, sont très français.” Une consécration pour cette famille de boulangers niçois qui a multiplié les tests ces dernières semaines pour arriver à la baguette parfaite. “Toute l’équipe a travaillé dessus, on a peaufiné le levain”, assure Romuald Guiot, qui gère la production.
Les "Amateur Night" reprennent au Apollo Theater à Harlem
Quel artiste sera “good” ou “gone”, sentence terrible qui a alimenté les fameuses “Amateur Night” tous les mercredis soirs depuis 85 ans ? Le mercredi 20 février, le show phare de l’Apollo Theater fera son grand retour pour une nouvelle saison riche en émotions.
Au programme: une multitude d’artistes amateurs (musiciens, comiques, danseurs, rappeurs…) se succèderont sur scène pour donner le meilleur d’eux-mêmes face à un public impitoyable. Le sort du candidat sera décidé soit par des applaudissements ou des huées.
Ce show emblématique a forgé la légende de ce music-hall qui a vu des grands noms de la musique noire américaine y faire leurs débuts ou enflammer le public (Michael Jackson, Ella Fitzgerald, Diana Ross, The Supremes, Aretha Franklin, James Brown…). A “Amateur Night”, vous pourriez bien croiser la grande star de demain.
Mickaël Zonta, l'investissement locatif pour tous
(Article partenaire) Mickaël Zonta, expert en investissement immobilier, est fondateur et président de la société Investissement Locatif. Il l’a créée en 2012 avec Manuel Ravier, dans le but d’apporter des solutions concrètes aux investisseurs et particuliers qui souhaitent devenir propriétaires immobiliers.
Sa méthode d’investissement locatif est simple, efficace et permet d’optimiser le rendement locatif à court et long terme. Fort du succès de sa société, Mickaël Zonta se place aujourd’hui comme une valeur sûre sur le marché, sa société prometteuse est à surveiller de près. Présentation de l’investisseur et de son entreprise Investissement-Locatif.com.
Mickaël Zonta, une référence de l’investissement locatif
Originaire de Grenoble, Mickaël Zonta nourrit une passion pour l’immobilier depuis son enfance. Après des études en Finance dans une grande école de commerce, EDHEC Business School, il comprend très vite que l’immobilier est la clé pour tout entrepreneur qui veut réussir. Plusieurs rencontres avec des entrepreneurs expérimentés vont le conforter dans ses efforts.
Il s’intéresse dès lors à l’immobilier locatif, faisant du rendement locatif son objectif à atteindre. Marqué par cette vision, il va s’investir intensément dans le monde de l’immobilier en tant qu’investisseur mais aussi entrepreneur. Il investit pour son propre compte en utilisant l’effet de levier du crédit bancaire. Une fois ses études terminées, il crée sa première entreprise.
En 2012, la société Investissement Locatif voit le jour. Comme son nom l’indique, elle est spécialisée dans l’investissement locatif clé-en-main. “Nous avons créé Investissement Locatif pour toutes les personnes qui pensaient que l’immobilier était trop compliqué ou pas suffisamment rentable”. Le but est d’aider les particuliers à devenir propriétaires et à rentabiliser leur investissement locatif en bénéficiant d’un régime fiscal favorable, celui de la location meublée.
Autrement dit, la société prend en charge toutes les démarches pour le compte de ses clients : la recherche de biens à fort potentiel, l’optimisation de celui-ci grâce aux travaux de rénovation, la décoration, puis enfin la mise en location et sa gestion. “Nos équipes vont réhabiliter complètement votre appartement en un appartement refait à neuf, meublé et décoré”. Grâce à cette organisation, les investisseurs s’assurent un rendement locatif élevé. Leader de l’investissement locatif ancien, Mickaël Zonta et sa société opèrent dans toutes les grandes villes de France et réalisent plusieurs centaines de projets chaque année.
Spécialiste du LMNP à forte valeur ajoutée, Mickaël Zonta est aujourd’hui expert de l’investissement immobilier et n’hésite pas à partager son savoir, notamment via sa chaîne YouTube. Il est même allé plus loin et décide de lancer son propre livre. Le 22 janvier dernier, Vive l’immobilier et vive la rente faisait son apparition dans les librairies et sur internet.
“Avec les nombreux échanges que je peux avoir au quotidien, avec nos clients mais aussi nos partenaires, plusieurs questions revenaient souvent ! Partant de ce constat, j’ai décidé de partager tous mes bons conseils”. Pour ceux qui souhaiteraient se lancer sans avoir de connaissances particulières sur le secteur, vous y trouverez les meilleures stratégies en matière d’investissement locatif. Des conseils pratiques et applicables immédiatement. Mickaël Zonta y partage ses meilleures stratégies pour permettre à tout le monde de se lancer et d’investir. Le but : rendre l’investissement immobilier accessible à tous !
Une forte croissance auprès des non-résidents grâce au bouche-à-oreille
Investissement Locatif remplit parfaitement le rôle d’une société de conseil en investissement locatif. Elle opère en France et connaît une forte croissance grâce à sa renommée auprès des non-résidents. Grâce à son équipe de professionnels, Mickäel Zonta mène à bien tous ses projets d’investissement et s’est orienté sur plusieurs typologies : les immeubles de rapport, les studios, les T2, les découpes d’appartement, etc. “Notre travail est de faire de vos appartements des appartements de rêve”.
Avec son équipe, ils sillonnent le territoire à la recherche de biens immobiliers décotés sur le marché pour ensuite les réhabiliter, les décorer, les meubler, les mettre à neuf et enfin assurer la rentabilité optimale du bien en le louant et en le gérant au quotidien.
L’avantage avec les biens décotés sur le marché: ils sont disponibles à un prix très abordable et permettent de bénéficier d’un crédit d’impôt, surtout s’il y a des travaux à faire. L’important est de trouver des appartements avec certes beaucoup de travaux, mais avec une réelle valeur locative et un potentiel rentable. La rénovation, le réaménagement et la décoration des biens vétustes permettent de réorganiser les espaces pour obtenir un appartement de rêve et créer un coup de coeur chez le locataire. L’idée de base est toute simple : acheter pas cher parce que le bien nécessite une rénovation, et louer cher un bien parfaitement rénové et optimisé.
Une fois les travaux terminés, Investissement Locatif se charge de la commercialisation du bien rénové. En d’autres mots, il se charge de louer l’appartement en trouvant des locataires solvables pour assurer sa gestion paisible. Une fois que le bien meublé est loué, Investissement Locatif se charge de la gestion de la location et assure le lien entre les locataires et ses clients propriétaires.
La société gère également la comptabilité en percevant les fonds des loyers pour le compte des clients et enfin, elle fait le suivi des loyers avec la gestion des problèmes liés à la location.
Investissement Locatif s’adresse à tout le monde et surtout à ceux qui pensent que l’investissement locatif est trop complexe ou pas assez intéressant. “Je suis constamment à l’affût et en train de rechercher des opportunités comme mon équipe le fait, pour mes clients”. Que l’on soit français, étranger ou expatrié, on peut faire appel à Mickaël Zonta et Investissement Locatif pour investir dans l’immobilier et obtenir une rentabilité élevée.
Pourquoi investir dans l’immobilier en France pour les expatriés ?
Le marché de l’immobilier parisien et français, en général, a repris des couleurs depuis quelques années, notamment grâce à la baisse des taux d’intérêt et à l’augmentation des loyers. Il devient plus qu’intéressant pour toute personne d’investir dans l’immobilier locatif et de devenir un propriétaire foncier. L’investissement locatif à Paris est donc stable et se porte bien, il serait dommage de ne pas en profiter.
De plus, la fiscalité sur les revenus locatifs est très intéressante pour le bailleur qui peut être exonéré d’impôts sur ces revenus locatifs pendant une longue période. En bénéficiant du régime de la déclaration au réel, le propriétaire bailleur dispose de 10 ans sans payer d’impôts sur les revenus locatifs. Il faut également ajouter qu’avec l’acte notarié, le propriétaire est protégé dans les investissements locatifs qu’il poursuit.
Il est donc très intéressant pour les expatriés d’investir en France alors qu’ils n’y vivent pas. D’ailleurs, de plus en plus d’expatriés s’intéressent à l’investissement locatif en 2019 grâce à ses nombreux avantages, mais aussi, grâce aux nombreuses prestations que propose Investissement Locatif.
Mickaël Zonta et sa société accompagnent toute personne expatriée ou non à investir dans l’immobilier.
De Paris à Bordeaux, la société Investissement Locatif mène des missions pour le compte de sa clientèle, comme l’aide au financement, la recherche du bien, son optimisation, le suivi des travaux, l’ameublement, la mise en location et la gestion locative. “Notre société réunit aujourd’hui l’ensemble des pôles de compétences afin de garantir une rentabilité élevée sur l’ensemble de vos projets locatifs”.
La distance ne sera donc plus un obstacle pour investir en France grâce à Investissement Locatif qui vous permettra également d’obtenir de meilleurs rendements locatifs sur vos investissements. Fort de son expertise et de son expérience dans le monde de l’immobilier locatif, la société compte à ce jour plusieurs centaines de projets réalisés. Elle accompagne chaque investisseur et assure au mieux les intérêts de celui-ci. Les témoignages de nombreux investisseurs attestent de la fiabilité et de l’excellente qualité des prestations offertes par Mickaël Zonta et son équipe.
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Lara Fabian de retour à New York en septembre
Elle a fait sensation l’année dernière en venant à New York avec son album “Camouflage”. Ses fans peuvent d’ores-et déjà se réjouir: Lara Fabian revient le lundi 16 septembre au Beacon Theatre. L’artiste francophone entame une tournée internationale pour la sortie de son nouvel album “Papillon”, dans les bacs depuis le 8 février.
Pour son quatorzième album studio, Lara Fabian a choisi de composer uniquement des chansons en français. Les deux morceaux “Papillon” et “Je suis à toi” ont d’ailleurs fait l’objet de “singles” sortis respectivement en octobre et novembre 2018. Son album compte onze chansons.
Après son passage à New York, la chanteuse se produira à Chicago et San Jose avant de rejoindre l’Europe pour y réaliser une grande tournée française.
Être "freelancer" aux Etats-Unis: comment ça marche ?
Quand on se lance à son compte en France, on s’inscrit auprès de l’URSSAF, de la Maison des artistes ou de l’Agessa (suivant son secteur d’activité). Mais comment procède-t-on aux Etats-Unis ? Les indépendants y représentent 35% de la force de travail, selon une étude réalisée par Freelancers Union et Upwork.
Pour vous guider dans le monde du self-employment, French Morning a recueilli les conseils de Bryan El-Bez, expert-comptable auprès du cabinet Malom à Beverly Hills. “En France, on est obligé de s’enregistrer, ici ce n’est pas le cas”, prévient le Français. Pour autant, il conseille avant tout de faire appel à un avocat d’immigration ou un comptable (entre 75 et 500 dollars l’heure, selon les cabinets) quand on débarque dans une ville américaine. “Cela vous aidera à connaître les bonnes pratiques dans un pays qui n’a rien à voir avec la France.”
Avoir un permis pour travailler
Certains visas (le “O” pour talent exceptionnel ou le “I” pour les journalistes) permettent aux Français de travailler dans un domaine précis, mais il n’y a pas de Visa spécifique pour les freelancers. Pour les époux ou épouse d’un J-1 ou E-2, il faudra donc procéder à une demande d’Autorisation de travail (EAD, formulaire de demande à remplir) auprès des services américains. La procédure prend en moyenne trois mois, et doit être justifiée par une envie de “rayonnement culturelle”, et non financière.
En tant que travailleur indépendant (independent contractor ou sole proprietor), il faut demander une Business Licence auprès de la ville
Cette autorisation pour travailler dans la ville (qui n’est pas obligatoire pour certaines professions comme journaliste) est automatique, excepté si on ouvre une boutique. Il faudra alors reporter à la ville chaque année les montants perçus via l’activité. “Vous paierez potentiellement une taxe, mais ce n’est pas fiscal”, assure l’expert.
Etre en règle fiscalement
Une chose est sûre, vous n’avez pas envie que l’IRS (le fisc américain) vous tombe dessus. Pour éviter cela, voici plusieurs choses à savoir:
Vous devenez résident fiscal américain à partir du moment où vous restez sur le territoire plus de six mois par an. Il faut donc en informer le centre des impôts français, de manière à éviter les charges sociales ou pour ne plus appartenir à certains centres professionnels.
On devient de facto independent contractor quand on remplit sa déclaration fiscale. On peut exercer sous son Social Security Number ou demander un EIN (Employer Identification Number, à faire en ligne) à l’IRS. “Le freelancer déclare toujours ses impôts avec son SSN. Je recommande de prendre un EIN pour protéger ses informations personnelles et éviter de se faire voler son identité par exemple”, précise l’expert.
Dans les deux cas, vous devez reporter l’intégralité des revenus générés par votre activité dans l’impôt sur le revenu (le Schedule C). Pour qu’il soit complet, il suffit que votre (vos) client(s) vous envoie(nt) un ou plusieurs formulaires 1099 Form, rapportant les sommes qui vous ont été payées en tant qu’independent contractor au cours de l’année fiscale concernée.
Tous les 1099 sont inclus dans la déclaration fiscale. Si vous avez travaillé pour une entreprise française (ou hors US), vous ne recevrez pas de 1099. Toutefois, “il faut reporter tous vos revenus -même s’ils sont perçus sur un compte français- dans la déclaration fiscale américaine”, assure Bryan El-Bez. De ces revenus, le comptable déduira vos frais personnels (une nouvelle réglementation permet d’avoir un abattement supplémentaire de 20%, selon plusieurs conditions à voir avec votre comptable) pour en extraire le profit.
Si un freelancer réalise une prestation depuis la France en étant que résident américain, il est possible d’appartenir aux deux régimes d’imposition. “Mais cela n’est pas systématique, cela dépendra du type de prestation et du régime. Il faut donc analyser la situation au cas par cas.” Il existe une convention fiscale entre la France et les Etats-Unis qui permet de déduire aux Etats-Unis l’impôt que l’on a déjà payé en France.
Les freelancers doivent également composer avec une taxe supplémentaire, “un équivalent des charges sociales (CRG ou CRDS)” appelé Self-Employment Tax (Social Security and Medicare Taxes). “Grosso modo, cela représente 15,3% si on a un chiffre d’affaires jusqu’à 128.400 dollars, puis 3,8% au-dessus de 128.400 dollars (chiffres pour 2018)”, explique Bryan El-Bez, qui précise que cette taxe finance notamment le système Medicare pour les plus de 65 ans et la sécurité sociale américaine.
Etre transparent sur ce que l’on possède en France
Encore un moyen d’éviter les soucis, il vous faut déclarer l’ensemble de vos comptes en banque (si le total des comptes est supérieur à 10.000 dollars à un moment), assurance-vie et patrimoines (biens personnels, SCI, sociétés de type Sarl,…) dans une déclaration fiscale personnelle via le formulaire FinCEN Form 114. “Il faut déclarer le montant maximal de ce que l’on a possédé durant l’année”, précise l’expert-comptable. Cette fois, il n’est pas question d’impôt, juste d’une déclaration informative. “Si on ne le reporte pas et que l’IRS le découvre, vous risquez un redressement et d’énormes pénalités”, prévient-il. Et si vous avez oublié de le faire, vous pouvez toujours régulariser la situation.
Choisir une bonne assurance santé
Première démarche à faire : prévenir la CPAM de votre déménagement. Par la suite, il vous revient de choisir la couverture la plus adaptée : la Caisse des Français de l’Etranger (si vous rentrez souvent en France) ou une assurance américaine -il est aussi possible de cumuler les deux.
Notre expert-comptable recommande également aux freelancers de demander à leurs clients américains s’ils peuvent bénéficier d’une Worker’s Compensation, une assurance pour les accidents de travail, durant leur mission. “Beaucoup incluent les “independent contractor” dans ce service.”
Penser à votre retraite
Aucune cotisation n’est obligatoire en tant que freelancer, il faut alors cotiser par soi-même. “Ce n’est pas l’endroit où on va être le plus rétribué pour le travail fourni”, reconnaît Bryan El-Bez. Pour lui, il faut trouver des moyens de mettre de l’argent de côté comme le plan d’épargne IRA (avec un avantage fiscal) ou l’investissement dans la pierre.
Etre préparé (administrativement) pour se loger
“Les propriétaires vont demander des déclarations fiscales aux locataires. Si vous n’en avez pas, vous pouvez fournir des copies de relevés bancaires, donner une importante caution ou des mois de loyer d’avance”, explique l’expert-comptable. Ils ont aussi la possibilité d’avoir un “co-signer”, une personne qui se porte garant. “Quoi qu’il arrive, il est préférable de prendre une carte de crédit dès qu’on arrive pour avoir un “credit score” pour rassurer les propriétaires.”
Grand Débat National: deux réunions publiques à New York
Le Grand Débat National s’invite à New York. Deux réunions publiques sont prévues dans le cadre de cette initiative lancée par Emmanuel Macron en réponse à la crise des gilets jaunes: le jeudi 21 février à l’école NYFACS à Harlem et le lundi 25 février au consulat de France.
Quatre thèmes seront abordés pendant les deux réunions: lors de la première, il sera question de “transition écologique” et de “démocratie et citoyenneté”. Lors de la seconde, les participants parleront “organisation de l’État et services publics” et “fiscalité et dépenses publiques”. Chacun est invité à participer.
Ces rencontres sont organisées par les conseillers consulaires de New York Annie Michel, Julien Ducourneau, Gérard Epelbaum, Patrick Pagni et Richard Ortoli. Les Français de l’étranger peuvent aussi participer au Grand Débat National en postant leurs propositions sur la plateforme dédiée.
Escape Hunt : une "escape game" pour jouer à Sherlock à Miami
(Article partenaire) Si vous avez l’âme d’un détective, Escape Hunt est fait pour vous. La franchise de la marque de jeux d’évasion grandeur nature a ouvert ses portes en plein coeur de Downtown à Miami. Derrière l’enseigne se cachent Noëlle et Stéphane Barraque, deux Français installés depuis près de vingt ans aux États-Unis. Si comme eux vous êtes amateur d’énigmes et de casse-têtes, venez tenter l’expérience lors d’une soirée organisée par French Morning le 28 février.
Dès que l’on franchit la porte de l’établissement, le ton est donné. Noëlle Barraque et son mari ont recréé de toutes pièces l’appartement de Sherlock Holmes. « Comme à Miami tout est moderne, nous avons voulu reproduire un univers suranné avec une décoration et du mobilier d’époque de style victorien, indique la Française. En plus d’être transporté dans le passé, cela permet de se mettre dans la peau d’un détective afin d’être prêt à résoudre les énigmes ».
Les règles du jeu sont simples : de deux à six enquêteurs en herbe sont enfermés dans une salle et disposent de 60 minutes pour trouver des indices, actionner certains mécanismes et dévoiler des portes secrètes afin de pouvoir s’échapper. « L’esprit d’équipe, la curiosité ainsi que l’intuition sont les ingrédients clés pour réussir ces jeux d’évasion, précise Noëlle Barraque. Et si l’équipe se retrouve dans une impasse, le maître des lieux peut dévoiler certains indices afin de débloquer la situation car l’idée n’est pas d’échouer sur les énigmes mais de passer un bon moment ».
Occupant un espace de près de 400 mètres carrés, Escape Hunt abrite trois types de salles de jeux à la scénographie travaillée : « Blackbeard’s Treasure » où les participants partent à la recherche du trésor de l’illustre pirate Barbe Noire dans un bateau en plein naufrage, « Missing From the Speakeasy » où l’équipe doit résoudre le mystère de la disparition d’une danseuse de cabaret à l’époque de la prohibition, et « Miami Nightmare » où les joueurs revêtent la tenue d’agents du FBI afin de collecter des indices pour prouver la culpabilité d’un suspect avant l’arrivée d’un ouragan de catégorie 5.
Le concept ludique et cérébral permet de se divertir en famille ou entre amis, mais pas seulement. « Nous proposons également des activités de team building », raconte Stéphane Barraque qui a été directeur commercial et marketing pour des entreprises internationales du secteur du luxe. « Je me suis toujours intéressé à la problématique du travail en équipe et ces jeux d’évasion en sont l’illustration parfaite. Cela permet de voir comment chacun réagit, s’il y a une bonne cohésion de groupe et si la communication fonctionne bien », ajoute le franchisé, qui espère developper prochainement le réseau Escape Hunt dans d’autres villes de Floride comme Tampa et Gainesville.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
XL Airways déménage à Newark
XL Airways dit “adieu” à JFK. La compagnie française low cost, qui reprendra ses vols Paris-New York dès le samedi 6 d’avril, décollera et atterrira d’une nouvelle base, l’aéroport Newark-Liberty (New Jersey) à partir du 3 juin.
Pas d’inquiétude pour les passagers ayant déjà réservé leurs places en direct sur le site ou via le centre d’appels: la compagnie promet de les contacter directement, précise-t-elle dans un communiqué.
Newark-Liberty étant le deuxième aéroport international de New York, la compagnie avance l’avantage géographique de Newark (plus proche de Manhattan que JFK) et son fonctionnement interne (un terminal international doté de bornes de contrôle automatique des passeports) pour justifier sa décision. Par ailleurs, ce changement permet de mettre en commun ses opérations avec La Compagnie, avec laquelle XL Airways a fusionné en décembre 2016. “À la clé, une équipe francophone entièrement dédiée et une meilleure performance opérationnelle dans cette base commune, principale escale internationale du groupe”, souligne XL Airways dans son communiqué.
Ayant célébré, l’année dernière, la dixième saison de ses Paris-New York, la compagnie XL Airways transporte 800.000 passagers par an vers plusieurs destinations en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique latine.
Les nouveaux horaires: