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XL Airways déménage à Newark

XL Airways dit “adieu” à JFK. La compagnie française low cost, qui reprendra ses vols Paris-New York dès le samedi 6 d’avril, décollera et atterrira d’une nouvelle base, l’aéroport Newark-Liberty (New Jersey) à partir du 3 juin.
Pas d’inquiétude pour les passagers ayant déjà réservé leurs places en direct sur le site ou via le centre d’appels: la compagnie promet de les contacter directement, précise-t-elle dans un communiqué.
Newark-Liberty étant le deuxième aéroport international de New York, la compagnie avance l’avantage géographique de Newark (plus proche de Manhattan que JFK) et son fonctionnement interne (un terminal international doté de bornes de contrôle automatique des passeports) pour justifier sa décision. Par ailleurs, ce changement permet de mettre en commun ses opérations avec La Compagnie, avec laquelle XL Airways a fusionné en décembre 2016. À la clé, une équipe francophone entièrement dédiée et une meilleure performance opérationnelle dans cette base commune, principale escale internationale du groupe”, souligne XL Airways dans son communiqué.
Ayant célébré, l’année dernière, la dixième saison de ses Paris-New York, la compagnie XL Airways transporte 800.000 passagers par an vers plusieurs destinations en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique latine.
Les nouveaux horaires:

Amaya, une boîte de nuit très discrète à New York

On cherchait depuis longtemps une bonne boîte pour sortir entre copains à Manhattan.
L’offre à New York est tellement pléthorique qu’on ne sait plus où donner de la fête! Côté dress code, c’est la même chose. On est un peu perdu entre “le sapé comme jamais” et le “savamment négligé” qui peut vite faire tâche.
C’était sans compter sur Amaya, un club à taille humaine, discrètement niché au sous-sol du restaurant mexicain “Casa Mezcal” dans le Lower East Side.
Glissez le nom de JB, un ami d’Expérience New York et vous augmenterez vos chances de pénétrer, aux heures de pointe, dans cet antre rougeoyant.
Amaya est un véritable temple consacré au mezcal, l’alcool à base d’agave qui fait fureur chez les mixologistes. Les sets des DJs y sont comme on les aime, pointus (mais pas trop)!
L’ambiance est électrique mais pas trop, les clients sont sapés mais pas trop et les consos, chères mais pas trop non plus. Ça reste correct si l’on compare aux prix des mastodontes concurrents…
Bref, un des meilleurs spots du moment pour finir la soirée en beauté et en sobres héros!

Dans le coin ?

Vous pouvez dîner sur place à la Casa Mezcal ou sous le toit de l’Hotel Chantelle.
Si vous êtes d’humeur badine et qu’une expérience burlesque vous tente davantage en première partie de soirée, bookez absolument un show au Slipper Room. L’aventure est au coin de la rue.

Les dernières toiles de Monet exposées à San Francisco

Deux ans après l’exposition consacrée aux oeuvres de jeunesse de Claude Monet, le De Young Museum présente des toiles peintes dans les treize dernières années de la vie du peintre impressionniste, jusqu’à sa mort en 1926.
Une cinquantaine d’oeuvres, dont une vingtaine prêtées par le musée Marmottan Monet de Paris, sont exposées du 16 février au 27 mai, et attireront sans doute les foules curieuses de découvrir une période moins connue de Monet. “A l’âge où d’autres ont déjà raccroché leurs pinceaux, Monet continue à peindre: il vient de perdre sa seconde femme, un de ses fils meurt en 1914, la Première Guerre Mondiale a fait des ravages, il commence à perdre la vue, mais il trouve un regain d’inspiration dans son jardin de Giverny“, explique Thomas Campbell, directeur du De Young. Une vidéo projetée au tout début de l’exposition montre en effet le peintre, cigarette aux lèvres et armé de son pinceau, dans ce décor qu’il aime tant.
L’exposition commence par quelques toiles datant des années 1890, qui permettent aux visiteurs de retrouver le Monet emblématique de l’impressionnisme: le pont japonais, les reflets de la lumière dans l’eau, les nymphéas sont autant de thèmes classiques de l’artiste. “Nous avons volontairement choisi de montrer des oeuvres familières pour mieux montrer le contraste avec les toiles de la fin de la vie de Monet“, explique George Shackelford, directeur du musée Kimbell de Fort Worth, qui est partenaire de cette exposition.
Dans la salle suivante, premier choc: le format des toiles est devenu gigantesque. On se sent comme enveloppé par les peintures exposées dans un espace dont les volumes rappellent le studio que Monet se fait construire en 1915.
Dans une promenade bucolique et colorée, Monet reste fidèle aux nénuphars, et nous fait découvrir les autres plantes de son quotidien: roses, agapanthes, iris, glycine… Marianne Mathieu, directrice adjointe du Musée Marmottan Monet, décrit ces toiles comme “le jardin secret de Claude Monet“: “Ces toiles n’ont jamais été exposées du vivant de l’artiste“.
Dans les dernières années de sa vie, la cataracte affecte la vision du peintre, qui frôle la cécité. Monet continue pourtant à peindre: les tons sont plus chauds, les lignes moins distinctes. Les sujets sont aussi plus sombres, avec une série sur les saules pleureurs, représentant le deuil et la perte d’êtres chers. Monet peignait ce qu’il voyait, et le réchauffement des couleurs de sa palette est caractéristique de sa maladie. “Il ne faut pas lire les dernières oeuvres à travers le prisme de la maladie: Monet reste extrêmement précis, et n’hésite pas à détruire les toiles qu’il juge mauvaises, souligne Marianne Mathieu. L’artiste se renouvelle constamment, et ses dernières toiles préfigurent l’art abstrait qui dominera le reste du XXe siècle.

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L'illustre peintre Claude Monet revient le samedi 16 février au @deyoungmuseum de San Francisco pour une exposition sur les treize dernières années de sa vie. Une cinquantaine de toiles du peintre impressionniste français sont à découvrir jusqu'au 27 mai. ⠀ .⠀ .⠀ .⠀ Pour plus d'infos rendez-vous linkinbio⠀ .⠀ .⠀ .⠀ Photos : Hélène Labriet-Gross ; Fine Arts Museums of San Francisco⠀ .⠀ .⠀ .⠀ #museum #deyoungmuseum #artmuseum #art #paint #monet #french #france #painter #impressionist #impressionism #artist #painting #creative #endoflife #exhibition #gallery #travel #february #color #fineart #inspiration #nature #giverny #garden #fineartsmuseumsofsanfrancisco #sf #sanfrancisco #california #usa

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Nouvelle soirée "À l'ancienne" en mars à San Francisco

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Les soirées “À l’ancienne” reviennent faire danser les Français de San Francisco. La prochaine aura lieu le samedi 9 mars au bar-club Slate.
Ces soirées qui sentent bon la nostalgie et les tubes de notre enfance ont été fondées par Jordan Trahi, Annécien installé au pays de l’Oncle Sam depuis quinze ans. Le concept: faire danser les amateurs de chansons françaises sur des sons R&B et hip hop des années 90-2000.
Rendez-vous donc sur la piste pour se déhancher sur du MC Solaar, NTM, Rohff ou encore IAM. Rappel : la soirée est réservée aux personnes de plus de 21 ans. Les tickets pré-vente sont à 15$, et à 20$ sur place.

Déjeuner sur la politique américaine avec Vincent Michelot à Houston

Si vous êtes féru de politique, ce rendez-vous est pour vous. Le vendredi 15 février à Station Houston, la French-American Chamber of Commerce of Houston organise un déjeuner-discussion avec Vincent Michelot, professeur de politique américaine à Sciences Po Lyon. Le but: échanger sur la politique américaine vue de France et les relations entre les deux pays.
Diplômé de l’École normale supérieure de Saint-Cloud et titulaire d’un doctorat de l’Université de Provence, Vincent Michelot est vice-président du comité scientifique consultatif de l’Institut des Amériques. Il a rédigé plusieurs essais sur la présidence américaine, une biographie politique sur l’ancien président JFK et des articles sur les institutions et les élections américaines.

4 parcs spectaculaires à découvrir au Texas

Palo Duro
Deuxième plus grand système de canyons des États-Unis, au cœur des plaines de Panhandle (Nord-Texas), le parc national Palo Duro est le plus impressionnant. Les parois géologiques, vieilles de 250 millions d’années, racontent l’histoire des grands troupeaux et des peuples Apache, Comanche et Cheyenne. En été, vous pouvez assister à une représentation en plein air du drame musical “TEXAS” sur la bataille de la rivière Rouge. Vous découvrirez ces fameuses formations rocheuses appelées « Hoodoos ». Les animaux, comme les lynx roux, y sont très présents et la nature est abondante. Le Old West Stables propose des excursions pour toute la famille au Timber Creek Canyon. Pour y séjourner, vous pourrez choisir entre les différents sites de camping ou une cabines. Les heures de fermeture du parc varient selon la saison. Faire des réservations en ligne ou par téléphone au (512) 389-8900. 5 $ par jour par adulte. Site
Caprock Canyons State Park and Trailways
Plus loin au sud, vous atteindrez le Caprock Canyons State Park and Trailways et ses spectaculaires falaises de grès rouge de 305 mètres de haut. On y vient pour le spectacle des couleurs sur les couches de grès et de gypse qui changent de teinte avec la lumière du soleil. Les amoureux de VTT et de randonnée ont à leur disposition plus de 150 kilomètres de sentiers offrant, tous, une vue imprenable sur le célèbre paysage texan Llano Estacado. Au creux des canyons, le lac Theo est populaire pour les baignades, la navigation de plaisance et la pêche. Ce parc de 6.197 hectares abrite, entre autres, le troupeau de bisons officiel de l’État du Texas. Ils font partie des rares bisons des plaines qui n’ont pas été croisés avec du bétail domestique. Vous pouvez camper ou arriver en camping car. Le parc offre des emplacements pour un ou deux jours. Site
Guadalupe Mountains National Park
Plus à l’ouest, vers le Nouveau-Mexique, se trouve le Guadalupe Mountains National Park, l’un des plus beaux exemples de récif fossilisé. Dans ce vaste désert de Chihuahuan, ce parc offre 350 km2 à parcourir à travers une forêt de conifères, de prairies riches en espèces sauvages et de dunes de sel d’un blanc éclatant. L’énorme paroi rocheuse d’El Capitan abrite plus de 1.000 espèces de plantes. Les randonneurs les plus énergiques et motivés pourront se rendre au sommet de Guadalupe, le point culminant du Texas (2.667 mètres).  Le parc est ouvert toute l’année, mais le printemps et l’automne sont les deux saisons les plus belles avec une multitude de couleurs. Le National Park offre deux terrains de camping aménagés, ainsi que des permis de camping dans l’arrière-pays, mais il n’y a pas de restaurants, de stations-service, d’épiceries ou d’hébergements pour la nuit. La ville la plus proche se trouve à 35 kms à l’est de White’s City, au Nouveau-Mexique. Site
Big Thicket National Preserve
C’est le parc qui offre le plus d’activités et pour tous les âges : plus de 80 kilomètres de randonnées traversant une grande variété d’écosystèmes, du canoë-kayak pour explorer la faune, de la chasse, du cyclisme, de la pêche et de la navigation de plaisance. Ses espèces rares comme les plantes carnivores, le Pic à queue rouge ou encore l’ours noir louisianais, entre autres, ont permis au parc d’être classé à l’UNESCO pour sa diversité biologique. Attention, il n’y a pas de logements ni de terrain ou d’emplacements de camping. Vous pouvez faire du camping sauvage mais un permis est obligatoire. Pour plus d’informations,  appeler le parc au : (409) 951-6700. Site

D'Artagan organise sa bataille de cassoulet à New York

La guerre des cassoulets aura bien lieu. La marque D’Artagnan organise la cinquième édition de son “Cassoulet War” le lundi 18 février.
L’évènement se tiendra dans les locaux de l’hôtel Eventi, où une trentaine de chefs présenteront leur version plat emblématique du Sud-Ouest au public d’amateurs et à un jury impartial. Les cassoulets servis seront arrosés de vins et d’armagnacs.
Plusieurs récompenses seront décernées au cours de cette soirée : les prix du cassoulet le « Plus Authentique» et le « Plus Audacieux »  seront décidés par le jury; le prix du cassoulet le « Plus Populaire » sera soumis au vote des participants.
Liste des chefs et des établissements participants :
Dan Weiland, About Last Knife, Chicago,IL
Ryan Lory, Ardyn, Coming Soon to Greenwich Village NYC
Christophe Santos and Jean-Pierre Vuillermet, Bar Bouchee, Madison, CT
Dieter Samijn, Bar Boulud, NYC
Laetitia Rouabah, Benoit, NYC
Thomas Ciszak, Brasserie Memer, Coming Soon to Northern NJ
Patrick D’Amico, Chez Ben Bistro, Philadelphia, PA
Jeanie Roland, Ella’s Fine Food & Drink, Westerly, RI
Pierre Landet, Felix Restaurant, NYC
Lee Styer, Fond, Philadelphia, PA
Robert Hohmann, Gaby Brasserie Française, NYC
Kyle Goldstein, Gramercy Tavern, NYC
Harold Moore, Harold’s Meats + Three, NYC
Joseph “JJ” Johnson, Henry at Life Hotel, NYC
Philippe Lievre, Le Rendez-Vous Bistro, Kenilworth, NJ
Andy Knudson, Restaurant Marc Forgione, NYC
Charly Rodriguez, OCabanon, NYC
Blake Verity, Piping Rock Country Club, Locust Valley, NY
Ben Smallman, Ristoro del Cinghiale, NYC
Doug Psaltis, RPM Italian / RPM Steak, Chicago, IL
Chad Bowser, SPiN, NYC
Priscilla Yeh, STATE Grill and Bar, NYC
Erik Oberholtzer, Tender Greens, NYC
Franck Loquet, University Club of DC, Washington, DC
Suzanne Cupps, Untitled at the Whitney Museum, NYC
Charlie Mitchell, Villanelle, NYC

La "Der des Der" à travers les archives de deux soldats à Houston

Paul Gueneau, jeune “poilu” natif de Nevers, et James S. Waters, “doughboy” de Galveston, ne se sont jamais connus, et pourtant leur parcours se sont croisés.
En avril 1917, James a 22 ans. Il finit ses études d’ingénieur au tout nouveau Rice Institute, inauguré en 1912 – qui deviendra Rice University. Lorsque la guerre éclate, il s’engage volontairement et part combattre en France.
Paul, lui, a 21 ans. Il a déjà passé trois ans au front, pendant lesquels il n’a pas quitté son petit VestPocket de Kodak, le premier appareil photo de poche au monde. A la fin de la guerre, il rapportera 450 photos, dont des clichés pris en pleine action à Verdun – un témoignage unique.
À ce fonds exceptionnel, conservé par la famille de Pulchérie Gueneau, petite-fille de Paul et commissaire de l’exposition, s’ajoute le scrapbook de James S. Waters, que sa femme Pauline a légué au Woodson Research Center de Rice University. 
Il en ressort une exposition à visiter jusqu’au 10 août à la bibliothèque Fondren de Rice University. Nous voulions raconter l’histoire de ces deux soldats à travers leurs archives personnelles, comme les lettres que James envoyait à son père, et le rapport écrit par le Capitaine du bataillon, qui raconte le quotidien des soldats”, explique Pulchérie Gueneau qui s’est plongée dans ces archives avec son père pendant près de deux ans. “C’est aussi un hommage à ces deux soldats qui, sans le savoir, se sont relayés en première ligne : en septembre 1918, lorsque James monte au front pour la première fois, Paul, victime de gaz moutarde, est mis hors de combat après quarante mois au front.
Quinze étudiants de Rice University sont morts pour la France lors de la Première Guerre Mondiale, pourtant rien ne l’indique sur le campus. Cent ans après, une campagne GoFundMe a été lancée pour installer une plaque commémorative.

À la tête de Viber, un Français en croisade pour la protection des données

Le message est clair: “Do the right thing”. Le 26 janvier, Djamel Agaoua, PDG du système de messagerie Viber, publie une lettre ouverte appelant Mark Zuckerberg, mais également d’autres dirigeants de la tech, à ne pas faire de concessions sur le respect de la vie privée des utilisateurs: “Je suis extrêmement choqué par les scandales à répétition qui ont entaché Facebook, confie le Français. On parle de violation de la vie privée à des niveaux jamais atteints. C’est comme si on avait constamment quelqu’un qui nous écoutait et qui se servait de ces données contre vous.
PDG de Viber depuis 2017, Djamel Agaoua a défini pour son entreprise, qui fait partie du groupe japonais Rakuten, une ligne rouge à ne jamais franchir: le contenu produit par les utilisateurs -vidéos, texte, échange de fichiers- est encrypté à la fois sur le téléphone de l’expéditeur et du destinataire. “Nos serveurs transmettent ce contenu mais n’ont pas les clefs pour les lire.
Une fois le message délivré, il est détruit des serveurs de Viber. “C’est la garantie pour nos utilisateurs que ce contenu ne sera jamais utilisé à des fins publicitaires. Il est possible de gagner de l’argent sans franchir cette ligne rouge, c’est pourquoi j’appelle nos confrères à faire de même: la protection de nos utilisateurs est cruciale pour la santé de notre industrie“, affirme Djamel Agaoua.
Serial entrepreneur depuis plus de vingt ans, Djamel Agaoua ne se destinait pas à diriger une entreprise comme Viber. “A priori, le poste de PDG d’une entreprise rachetée par un grand groupe ne m’intéressait pas”, dit-il. Mais on le convainc de rencontrer le COO à Paris, puis il visite les bureaux de Tel-Aviv, dont l’esprit start-up l’impressionne. La rencontre du PDG de Rakuten à Tokyo achève de le convaincre. “Il a beaucoup d’ambition pour son entreprise, et j’ai décidé de relever le challenge qui m’était présenté: développer le chiffre d’affaires de Viber, qui comptait déjà une audience mondiale gigantesque, sans tuer l’esprit de la boîte.
Un exercice auquel Djamel Agaoua est bien rompu: diplômé de Centrale Paris, ce natif de Marseille commence sa carrière comme consultant en stratégie chez Bain, avant de créer sa première entreprise, AchatPro en 1998. “On a levé beaucoup d’argent, entre 7 et 8 millions d’euros, on a fait beaucoup d’erreurs, et tout dépensé sans réussir à convaincre les PME françaises d’utiliser notre logiciel de gestion d’achats”. Un jour, il rencontre le directeur des achats du groupe Hachette, qui cherche une solution pour gérer ses bons de commande. “On lui a dit qu’on avait exactement le produit qu’il voulait, alors que nous n’avions pas une ligne de code écrite! Après Hachette, nous avons décroché de gros clients comme Alstom et Auchan, avant d’être rachetés en 2008.
Djamel Agaoua rejoint ensuite différentes entreprises qu’il rend florissantes avant de les vendre: facturation électronique avec B-Process, puis MobPartner, spécialisé dans la publicité sur mobile. “J’ai d’abord rencontré les fondateurs de MobPartner en mode coaching, puis on m’a proposé de prendre la direction de la boîte”. Leur cible: les développeurs d’apps, qui veulent à la fois faire de la pub pour leurs produits, mais aussi en intégrer. “Nous avons fait un carton en Europe et en Chine, tout en levant très peu d’argent auprès d’investisseurs. Fin 2014, un de nos clients chinois, Cheetah Mobile, nous a racheté pour 58 millions de dollars, une jolie offre…
Déçu de son expérience chez Cheetah Mobile, il quitte l’entreprise au bout d’un an, avant que Viber ne vienne le chercher quelques mois plus tard.
L’application compte aujourd’hui un milliard d’utilisateurs, répartis dans plus de 150 pays: la messagerie est surtout populaire en Europe de l’Est, au Moyen Orient, en Asie du Sud Est, où elle détient entre 40 et 90% des parts de marché. A San Francisco, Djamel Agaoua travaille avec une équipe d’une vingtaine de personnes sur les 400 que compte l’entreprise dans une dizaine de bureaux partout dans le monde.
Aux Etats-Unis, Viber ne représente que 5-7% de parts de marché, mais peut compter sur des partenariats avec des équipes sportives comme les Golden State Warriors pour accroître la popularité de la marque. Ses positions sur la protection des données pourraient bien ébranler la domination de iMessage ou de Facebook Messenger. “L’encryption existe sur Messenger, mais personne ne sait comment l’utiliser: il faut à la fois l’activer quand on envoie un message, mais la personne qui le reçoit doit aussi le faire si l’on veut protéger ses données. Autant dire que le processus n’est pas rendu facile“, déplore Djamel Agaoua. Il espère que son appel à une meilleure protection des utilisateurs ne restera pas lettre morte…

Je veux louer un appartement à New York. C'est un cauchemar.

J’ai fêté en décembre mes deux ans à New York. Deux ans de joie et de découverte, mais aussi deux ans à jongler entre les AirBnB, les sous-locations d’appartements et les “roomates”. Ma première résolution de l’année 2019 fut donc simple: trouver un appartement à louer avec deux amis. 40 jours plus tard, je suis toujours en sous-location. Voici pourquoi.
La recherche et les visites
Par où commencer? C’est la première question que j’ai posée à ma collègue de travail américaine, qui m’a conseillé de consulter les sites streeteasy.com et padmapper.com. Comme à Paris, les sites d’immobilier à New York regorgent d’annonces, et il est difficile d’y voir clair quand on les consulte dans une langue étrangère.
Nous avons coché nos premiers critères de recherche: un appartement “3 bedrooms” jusqu’à 4.500$ par mois, avec “Washer-Dryer In-unit” (équipé d’une machine à laver et d’un sèche-linge), dans les quartiers de Williamsburg, South Williamsburg, East Williamsburg et Greenpoint. Parmi la trentaine de résultats, un grand appartement lumineux situé en plein coeur de Williamsburg attire notre attention. Nous prenons rendez-vous le soir-même. Arrivés sur place, le logement ne dispose en fait que de deux chambres. On nous explique que les propriétaires vont monter une cloison dans la semaine pour en faire un trois chambres. “No, thank you”. En reprenant nos recherches, nous découvrons que ce type de logement est très courant, il y a même un terme pour ça: “flex/converted unit”, où quand les agents immobiliers essaient de vous louer un deux pièces pour le prix d’un trois.

Les quatre appartements visités la semaine suivante sont tout aussi décevants. Les trois premiers sont moins “sexy” que sur les photos: bien plus exigus, bien moins neufs, et bien moins lumineux. Pourquoi? Car certaines annonces présentent en fait des photos “virtually staged”, soit des photos virtuelles ou retouchées, très différentes de la réalité. C’est parfois marqué en fin d’annonce. Le quatrième appartement n’a carrément rien à voir avec l’annonce. L’agent immobilier nous explique que l’appartement qui nous intéresse est déjà loué, mais que celui-là vaut aussi le détour. “Are you kidding me?”

Notre prochaine visite concerne une maison sur trois étages située à East Williamsburg. C’est le logement idéal sur le papier: un grand salon au premier étage, deux chambres à l’écart au deuxième, et une “master bedroom” au troisième. La visite est à la hauteur de nos espérances et le prix raisonnable. L’agent immobilier nous conseille de remplir un “application form”, un dossier de location payant (100$ par locataire) qui retire le logement du marché le temps de vérifier notre solvabilité. Sourire jusqu’aux oreilles, nous discutons autour d’une bière le soir-même de la répartition des chambres, quand nous recevons un e-mail de l’agent immobilier avec ce “form” en pièce-jointe et le montant de sa commission: 3500$. What the f***?! Surpris et déçus, nous ne retrouvons pas de trace de cette commission dans l’annonce, avant de réaliser que si la mention “no broker fee” (pas de commission d’agent) n’est pas précisée, c’est qu’il faut passer à la caisse… Nous voilà de retour à la case départ.

Les “brokers”
Une autre difficulté rencontrée pendant nos recherches concerne les “brokers”. Il s’agit des agents immobiliers représentant une agence ou travaillant à leur compte, chargés de vous présenter des appartements. Avec près de 8.000 “brokers” à New York selon Streeteasy.com, cette profession attire une quantité de gens plus ou moins compétents. N’espérez pas discuter longuement de votre projet et de vos critères de recherche, la plupart essaient de vous emmener directement en visite pour vous convaincre sur place. Lors d’une énième visite pour un appartement à Greenpoint, le “broker” nous avoue qu’il découvre le logement en même temps que nous. Une autre essaiera de nous faire signer un contrat d’exclusivité, alors qu’un troisième ne prendra même pas le peine d’entrer dans l’appartement et nous laissera faire la visite seuls.
La “gross rent” et la “net rent”
Encore un élément à prendre en compte. Certaines annonces mettent en avant une “net rent”. Elle correspond au montant du loyer définitif à payer tous les mois. Pourquoi? Car en échange d’un engagement des locataires sur 12, 16, 18 ou 24 mois, certains propriétaires vous “offrent” un mois de loyer gratuit. La “gross rent” correspond donc à la somme avant remise, la “net rent” à la somme après remise. Alléchant, même s’il faut payer quoiqu’il arrive chaque mois un loyer basé sur la “gross rent”. A titre d’exemple, un des appartements que nous avons visité présentait un bail (ou “lease” en anglais) sur 12 mois à $4.263 net par mois avec le 12ème mois gratuit. Il nous revenait donc à sortir de notre poche 4.650$ par mois pendant onze mois avant d’espérer percevoir ce mois gratuit.

Après ces 40 jours de péripéties immobilières, nous avons songé à enterrer notre projet commun. Finalement, nous continuons nos recherches plus lentement et plus intelligemment. Nous sommes restés en contact avec seulement cinq brokers auxquels nous avons expliqué tous nos critères de recherche. Nous avons insisté sur le fait que nous ne ferions plus de visite sans que tous ces critères soient réunis, et à condition d’avoir reçu des vraies photos ou des vidéos des lieux. Nous relisons chacun notre tour les annonces pour être sûr de ne rien omettre, et nous négocions systématiquement les prix des loyers quand un bien nous intéresse -l’hiver, le marché de l’immobilier est plus calme à New York et certains propriétaires sont prêts à baisser leurs prix. En espérant conclure un “deal” dès que possible…

Avec le restaurant KASS, Christophe Emé se réinvente à La Brea

Le chef Christophe Emé a touché son rêve du doigt. Il y a une dizaine d’années, le Français a été retenu dans le top 10 des “meilleurs nouveaux chefs des Etats-Unis” par Food and Wine et décroché une étoile Michelin pour son restaurant Ortolan à Los Angeles. Depuis sa fermeture en 2011, il opérait en tant que chef privé. L’ouverture de KASS Restaurant + Bar, le 1er février sur la Brea, le remet sur le devant de la scène.
“Ce n’est ni un gastronomique, ni un bistrot. On s’y sent un peu comme à la maison”, précise Christophe Emé, qui définit KASS comme “un restaurant de quartier parisien, avec des macarons Michelin, mais sans les amuse-bouches”.
Son histoire avec les Etats-Unis n’a pas toujours été facile. Tout a commencé quand le restaurant parisien Le Taillevent l’envoie à Bangkok (Thaïlande) pour le représenter. Sur place, il rencontre le manager de Daniel, le restaurant new-yorkais du chef Daniel Boulud, qui l’encourage à venir à la Grosse Pomme. Deux jours après avoir obtenu son visa américain, les attentats frappent les tours jumelles. “Il n’y avait plus rien, j’ai fait les restaurants à droite et à gauche, se souvient-il. Je voulais réussir à New York, mais il y avait trop de compétition et il fallait beaucoup d’argent pour se lancer”.
Après avoir cuisiné dans une multitude d’établissements, il atterrit en 2003 à l’Orangerie de Los Angeles “grâce à un chasseur de tête”. Finalement, il décide d’ouvrir son restaurant gastronomique, l’Ortolan, en 2005. “Mais, avec la crise de 2008, j’ai tout perdu”. Les menus de dégustation à 250 dollars par personne et les lustres en cristal paraissent soudain en décalage avec les attentes. L’établissement étoilé ferme en 2011.
Faute d’investisseurs, il devient chef privé pour des clients célèbres grâce à sa réputation et aux contacts de sa femme, l’actrice Jeri Ryan. Jusqu’à ce qu’il rencontre un client à Los Angeles, qui lui propose d’investir: KASS Restaurant + bar est né.
Dans cet établissement de 40 places assises -dont 12 au bar-, il pratique une cuisine qui lui tient à coeur : une carte innovante (française avec des inspirations américaines) avec des produits de qualité et bio, des techniques classiques et une forte dose de saisonnalité. Au menu -qu’il a terminé à la dernière minute-, on trouve un risotto Farro et céleris, une salade de betteraves aux lentilles et comté, un saint-pierre vapeur relevé d’une vinaigrette au homard et un ris de veau.
Pour que ce restaurant fonctionne, le chef Emé mise également sur le visuel. Très connecté, il reconnaît l’importance d’Instagram pour attirer la clientèle. Il propose ainsi des plats très photogéniques, comme un suprême de poulet cuit dans une croûte d’argile qu’il faut briser au marteau. Mais il veut aussi se différencier dans sa présentation, regrettant “les mêmes assiettes et menus partout”. Il choisit sa vaisselle -originale et précieuse- avec autant d’attention qu’un grand couturier sélectionne ses tissus. Une passion qui n’est pas nouvelle. “A 8 ans, j’aidais ma mère à dresser la table, aligner les verres”, se souvient-il.
La plupart des vins proviennent de France, et en particulier de la vallée de la Loire, d’où est originaire le chef de 49 ans. Au bar, il est secondé par la sommelière et gérante Kyley Jacoby. Même si le lieu a mis un an à ouvrir, Christophe Emé imagine ouvrir une brasserie, s’inspirant du modèle de Balthazar à New York.

Fêtez la Chandeleur après l'heure avec l'Alliance française de Dallas

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Il n’est jamais trop tard pour fêter la Chandeleur. L’Alliance française de Dallas convie ses membres et les non-membres le dimanche 17 février à manger des crêpes à la librairie indépendante The Wild Detectives.
Au menu: une crêpe sucrée, une boisson chaude ou un soda. Les boissons alcoolisées ne sont pas incluses. Il est conseillé de réserver rapidement car les places sont limitées. 10 dollars pour les membres de l’Alliance française, 15 dollars pour les non-membres. Les crêpes seront préparées par la crêperie Whisk Crepes Café.