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Après treize ans à Carroll Gardens, Provence en Boîte ferme

C’est la fin d’une ère. Provence en Boîte, restaurant fondé par le couple français Leslie et Jean-Jacques Bernat, a fermé ses portes fin janvier après treize ans dans le quartier de Carroll Gardens (Brooklyn). “Ça a été dur, très dur, reconnait Jean-Jacques Bernat. On n’a jamais compté notre temps. Nos enfants ont grandi dans le restaurant. On perd nos repères, comme si on était amputés. Aujourd’hui, il faut se ré-inventer“.
Ouvert initialement dans le quartier de Bay Ridge, Provence en Boîte a contribué à faire de Carroll Gardens le “Little Paris” de Brooklyn. Le bistrot d’inspiration provençale était devenu, au fil des ans, un point de rencontre pour les Français et francophiles du quartier. Il organisait notamment un 14-Juillet qui drainait des centaines de personnes tous les ans autour de bouteilles de rosé et de parties de pétanque. “On a ouvert une voie dans le quartier“, souligne Jean-Jacques Bernat.
Ce dernier met en avant une multitude de facteurs pour expliquer la fermeture: la baisse du traffic piéton liée à des travaux et la fermeture d’un marché voisin, la hausse du coût de la main d’oeuvre et des matières premières, le loyer qui n’en finit pas de grimper, la difficulté de survivre à l’heure des services de livraison à domicile…Le soutien du couple de restaurateurs à Donald Trump n’a certainement pas aidé dans ce quartier démocrate, admet-il.
Il critique aussi la Ville de New York, qui “ne soutient pas les petits commerces“. “Tout est devenu trop cher, regrette le chef-pâtissier formé sous Paul Bocuse. Je suis triste car on n’arrivait pas à vivre de notre métier“.
Provence en Boîte est le deuxième restaurant français de Smith Street à mettre la clef sous la porte en un mois, après Dumonet. Autrefois une destination culinaire, “Smith Street va connaitre des jours plus noirs. Il n’y a pas assez de trafic piéton et les loyers sont trop élevés“, estime Jean-Jacques Bernat, qui habite dans le quartier.
À 62 ans, c’est donc une nouvelle vie qui commence pour lui. Le chef travaille notamment pour l’importateur de produits européens White Toque et dit avoir d’autres “opportunités“. “Je voulais faire un endroit où tout le monde était le bienvenu, conclut-il. C’était une belle histoire. On est parti de rien du tout et on a travaillé avec tout notre coeur“.

L’Entraide Française accueille le printemps en musique à New York

Les amoureux de musique classique seront aux anges. L’association Entraide Française organise le samedi 2 mars son “Spring Young Talent Concert” au sein des Services Culturels de l’Ambassade française. Le concert débute à 5pm et un cocktail suivra le concert.
Au programme: un répertoire classique, composé d’œuvres de Bach, Debussy, Glière, Saint-Saëns et Hossein. Il sera joué par cinq jeunes musiciens professionnels: la soprano Onadek Winan, qui a débuté l’opéra avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dès l’âge de 15 ans et reçu de nombreux prix depuis; le saxophoniste et contrebassiste Thomas Stantinat a notamment collaboré avec Elton John et d’autres artistes internationaux; le violoniste Virgil Boutellis-Taft a foulé les grandes scènes françaises et américaines, dont le Théâtre des Champs-Elysées et Carnegie Hall; autre violoniste, Filip Pogády est apparu dans la série “Louie” du comique Louis CK et a joué aussi bien dans le métro new-yorkais que dans des salles prestigieuses dans le monde; et, enfin, le harpiste Emmanuel Ceysson, un ancien de l’Opéra national de Paris qui évolue comme harpiste principal au Met Opera.

Best Baguette Los Angeles 2019 : les finalistes sont…

Qui succèdera à Bouchon comme “meilleure baguette” de Los Angeles ? Deux ans après la victoire de la boulangerie de Thomas Keller, French Morning organise une nouvelle édition de son très populaire concours de la meilleure baguette. Et nos lecteurs ont relevé leur mission : sélectionner les finalistes.
Pour les départager, le concours se conclura par une finale haute en levain, le samedi 16 février de midi à 3pm au Petit Paris à Downtown. Les tickets sont déjà en vente ici. Les participants ont aussi la possibilité d’acheter une formule “brunch”.
Pendant la finale, le jury goûtera les pains à l’aveugle. Le public pourra lui se promener de stand en stand pour se faire sa propre opinion, dégustant des tranches de pain avec divers accompagnements. Il votera pour attribuer le “Prix du public”.
Les boulangers seront également départagés par un jury de professionnels, composé du chef Ludo Lefebvre (Petit Trois, Trois Mec…), chef Vincent Samarco (Belle Vie à Brentwood), chef Lionel Pigeard (Palikao à Downtown) et chef Tony Esnault (Church and State à Arts District). Ils détermineront le gagnant du “Prix de la meilleure baguette” et meilleur “Specialty Bread”.
Et, roulements de tambours, les finalistes sont:

Pitchoun Bakery 


Après avoir remporté le prix des lecteurs il y a deux ans, Pitchoun Bakery vise le haut du podium. Installée à Downtown depuis 2015, la famille Soulies a étendu son aura jusqu’au Beverly Grove, où la boulangerie a ouvert en 2018. La spécialité de Pitchoun reste le pain traditionnel, confectionné sous les yeux des clients via une cuisine ouverte. Pour apporter un goût authentique, le boulanger utilise du beurre importé de France, ainsi que des ingrédients locaux et bio. On y trouve aussi des baguettes au sésame, aux graines, au pavot ou encore aux figues et noix.

La Parisienne


A Pico-Robertson, La Parisienne Bakery entend préserver le savoir-faire français. Avec ses viennoiseries ou ses baguettes croustillantes, l’entreprise familiale veut transporter ses clients en France. Et ils le sont avec une bouchée de la baguette tradition, celle saveur olive et ail, au raisin, ou le pain brioché. Le décor, avec de nombreux tableaux représentant Paris, contribue au dépaysement.

Michelina


Depuis un an-et-demi, les amateurs de pain font le détour par la pâtisserie française Michelina, située au coeur de l’Original Farmers Market de Los Angeles. Créé par le Français Vincent Benoliel, le lieu propose viennoiseries et pains en tout genre (en épi, au levain, multi-graines ou bagel), mais aussi des sandwiches. Mais leur produit phare reste la baguette traditionnelle, réalisée avec du levain de 15 ans d’âge.

Normandie Bakery


Chef Josette Leblond fait partie des pionniers de la gastronomie française à Los Angeles. Entre Mid City et Culver City, Normandie Bakery propose un menu varié comprenant des plats français populaires ainsi que des pâtisseries et des pâtés. Côté boulangerie, elle produit plus de 2.000 baguettes par jour et de nombreux types de pâtisseries, gâteaux et pain.

RTR Bakery

Véritable référence à Orange County, RTR Bakery fournit tous les restaurants des environs en pain. Les artisans, dirigés par le Français JC Levarrat, s’attachent alors à créer un équilibre parfait entre la croûte croustillante et une mie moelleuse. Et cette boulangerie de gros a fait un petit, un café français nommé Pandor Bakery, à Newport Beach. Outre la baguette qui a des adeptes, d’autres pains ont leurs fidèles comme le Lavash (aux herbes, fromage et oignons) ou le multigrain.

Grand Débat National: une réunion à Washington

Le “Grand Débat National” s’invite à Washington. Organisée localement par l’Union des Français de l’Etranger (UFE), l’association Français du monde-ADFE ainsi que les conseillers consulaires de la circonscription de Washington, la réunion aura lieu le mercredi 6 février dans l’amphithéâtre de la Maison française.
Comme les autres rassemblements du Grand Débat en France et à l’étranger, la discussion abordera quatre thèmes: la transition écologique, l’organisation de l’Etat et les services public, démocratie et citoyenneté, fiscalité et dépenses publiques. En plus d’organiser des réunions, les Français de l’étranger peuvent soumettre une contribution sur le site du Grand Débat. Emmanuel Macron a décidé de mettre en place cette initiative en réponse à la crise des “Gilets jaunes”.
 

Après la Californie, le foie gras menacé à New York

Une nouvelle bataille entre opposants et défenseurs du foie gras se prépare à New York. Carlina Rivera, conseillère municipale démocrate de Lower Manhattan, a déposé une proposition de loi visant à interdire la vente de foie gras. Le texte est actuellement en cours d’examen par le conseil municipal. Aucune date de vote n’a été fixée pour le moment.
En cause: le procédé de gavage jugé inhumain et cruel que New York a “toléré” pour “bien trop longtemps, selon l’élue, interrogée par le quotidien The New York Post. Moins d’un pour cent de tous les restaurants new-yorkais en servent. C’est véritablement un bien de luxe“.
Ce n’est pas la première fois que le débat éclate à New York. En 2008, un élu municipal avait demandé au Sénat de l’Etat de légiférer pour interdire la pratique du gavage d’oies et de canards.
La proposition actuelle, qui intervient quelques semaines après l’interdiction du foie gras en Californie, prévoit des amendes allant jusqu’à 1.000 dollars et même un an de prison pour les contrevenants.
De leur côté, les professionnels du foie gras s’activent. Ariane Daguin, PDG et fondatrice de D’Artagnan Foods, fait circuler depuis lundi une lettre à plusieurs restaurateurs new-yorkais et associations de chefs pour les appeler à la mobilisation et protester contre l’accusation de traitement inhumain des animaux. Elle écrit par ailleurs que “toute interdiction ici créera un précédent dangereux pour interdire la consommation de toutes les viandes“.
Mardi matin, elle confiait par téléphone être “un peu moins inquiète” que la veille: “il va y avoir un backlash important de la part des chefs, prédit-elle. Je suis inquiète quand même car New York est un marché important. On s’active et il faut continuer. On a un lobbyiste qui fait ce qu’il faut”. 

Découvrez la nouvelle application mobile de French Morning

On vous fait un beau cadeau pour les Fêtes. L’application de French Morning USA est disponible dès maintenant sur Iphone et Androïd.
Vous pourrez désormais retrouver tout le contenu de French Morning que vous aimez grâce à cette application dédiée. Une manière simple et ergonomique de lire nos articles, mais aussi de regarder nos vidéos et d’écouter nos podcasts.
L’application est accessible de tous les pays. Une fois installée, vous pouvez choisir votre édition (New York, San Francisco, Los Angeles, Miami, Texas ou Washington DC) ou au contraire décider de lire tous les articles de toutes nos éditions.
Les alertes, facultatives, vous permettront aussi de recevoir un message lors de la publication des articles les plus importants.
Téléchargez la dès maintenant, et mettez une note sur les app stores!
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Où travailler au calme à Washington ?

Vivre dans une grande ville peut parfois être bruyant pour ceux qui souhaitent travailler ou étudier. Voici une sélection de d’endroits, parfois insolites, où vous pouvez profiter de Washington avec votre ordinateur et vos livres.
Kogod Courtyard

Kogod Courtyard, au cœur du National Portrait Gallery.

La cour intérieure du National Portrait Gallery est l’un des trésors architecturaux de Washington. Située au cœur de Chinatown, cette immense salle au plafond de verre et d’acier est parfait pour travailler ou étudier. Le toit de verre apporte une lumière naturelle, et même si la salle est souvent bondée par les visiteurs du musée, l’endroit est calme. Le National Portrait Gallery fait également partie des musées gratuits de Washington. Kogod Courtyard in the National Portrait Gallery, 8th St NW & F St NW. Ouvert tous les jours de 11.30am à 7pm.
L’Alliance française de Washington
La bibliothèque de l’Alliance française.

Située dans le très chic quartier des ambassades, l’Alliance Française est un des seuls endroits de Washington où il est possible de s’asseoir à une table de bistrot parisien, de lire un livre français tout en buvant un café. La petite bibliothèque offre une collection d’ouvrages francophones qu’il est possible d’emprunter en devenant membre de l’Alliance française. C’est aussi l’occasion de papoter ou d’échanger des bons plans avec les Français de passage. Alliance Française de Washington DC, 2142 Wyoming Ave NW. Ouvert du lundi au jeudi entre 9am et 8.30pm, le vendredi de 9 am à 5pm et le samedi de 9am à 4pm. Fermé le dimanche. 
The House of the Temple’s library
The House of the Temple’s library est la plus ancienne bibliothèque de Washington.

Abritée à l’intérieur du Scottish Rite of Freemasonry Temple, The House of the Temple’s Library est la bibliothèque publique la plus ancienne de Washington. Aux premiers abords, le grand bâtiment maçonnique est intimidant. Derrière la lourde porte en bois du début du XIXe siècle, le buste de George Washington observe paisiblement les étagères de livres historiques. Une atmosphère unique pour ceux qui veulent travailler dans un silence total. The House of the Temple’s Library, 1733 16th St. NW. Ouvert du lundi au jeudi de 8am à 5pm. 
The Potter’s House
The Potter’s house, un lieu animé dans le quartier culturel d’Adams Morgan.

Café, librairie, espace de travail… Depuis son ouverture en 1960, The Potter’s House est dédié aux littéraires. Ce café est situé à Adams Morgan, un des quartiers les plus culturels de la capitale. The Potter’s House est également un lieu de rencontre où des artistes peuvent exposer leurs œuvres. Chaque mois, le café reçoit des auteurs qui présentent leur dernier livre. L’endroit parfait si l’on veut travailler tout en rencontrant du monde. The Potter’s House, 1733 16th St. NW. Ouvert tous les jours entre 8am et 8pm. 
Un espace de co-working
Les bureaux de WeWork, l’une des nombreuses offices de coworking présentes à Washington.

La ville de Washington recense de nombreux espaces de co-working. Lieux de réseautage par excellence, les bureaux de co-working se sont multipliés en quelques années. Parmi les plus connus, les espaces de travail WeWork sont éparpillés aux quatre coins de la capitale. Ils ne sont pas gratuits. Le co-working permet à ceux qui le veulent d’organiser des événements ou de recréer l’ambiance d’une entreprise. WeWork, 80 M St SE / 641 S St NW / 1440 G St NW / 718 7th St NW / 1875 Connecticut Ave NW, Universal North 10th Floor. Ouvert du lundi au vendredi de 9am à 6pm. Fermé le week-end. 

Une soirée "Prix littéraires" à Washington

Ce n’est pas tous les jours qu’une avalanche de prix littéraires s’abat sur Washington. L’association Français du Monde-ADFE organise une table-ronde sur les romans français récompensés en 2018, vendredi 8 février dans la bibliothèque de Rochambeau, The French International School.

Pendant la soirée, des enseignants et des élèves de l’école présenteront cinq ouvrages: Le Lambeau de Philippe Lançon (Prix Fémina), Frères d’Âmes de David Diop (Prix Goncourt des Lycéens), L’hiver du mécontentement de Thomas B. Reverdy (Prix Interallié), Le Sillon de Valérie Manteau (Prix Renaudot) et Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu (Prix Goncourt). La soirée sera animée par Monique Gordy, professeure d’histoire-géographie retraitée. Une réception et une loterie suivront les présentations.

Français du Monde-ADFE Washington vous propose une table ronde sur “Les Prix Littéraires 2018”

Vendredi 8 février 2019 à 19h 

9600 Forest Road Bethesda, MD 20814

Éntrée $15; Membres Français du Monde, Bethesda Book Club $10 ; élève, étudiant $0

https://www.eventbrite.com/e/prix-litteraires-2018-tickets-54416336728

Au programme

Le Lambeau, de Philippe LançonPrix Fémina, sera présenté par Colette Chantin-Ouahès, agrégée de Lettres Classiques retraitée.

Frères d’Âmes, de David DiopPrix Goncourt des Lycéens, et L’hiver du mécontentement,  de Thomas B. Reverdy, Prix Interallié seront présentés par Anna Bedoya, Román Puente et Milo Soriano, élèves de seconde du Lycée Rochambeau. 

Le Sillon, de Valérie Manteau, Prix Renaudot, sera présenté par Amélie Gouyette, Professeur Documentaliste au Lycée Rochambeau.

Leurs enfants après eux, de Nicolas MathieuPrix Goncourt, sera présenté par Marianne Canavaggio-Silvéréano, professeur de Lettres au Lycée Rochambeau.

Monique Gordy, Professeur d’Histoire-Géographie retraitée sera la modératrice.

La présentation sera suivie d’une réception et d’une loterie

Les places sont limitées, réservez dès maintenant !

https://www.eventbrite.com/e/prix-litteraires-2018-tickets-54416336728

Meryem Alaoui, une plume de Casablanca, à Stanford

Elle a été finaliste du Goncourt des Lycéens 2018 et nominée au Prix Goncourt. L’auteure marocaine Meryem Alaoui participera à une discussion le mercredi 13 février à Stanford University.
Elle parlera avec la maitre de conférences Marie-Pierre Ulloa de son premier (et plus récent) roman La Vérité sort de la bouche du cheval (The Truth Comes out of the Horse’s Mouth, Gallimard, 2018). Après son succès en France, le livre raconte le voyage d’une prostituée musulmane dans le célèbre marché de Zevaco à Casablanca. Il sera publié en anglais en 2020.
L’évènement est gratuit est ouvert à tous.
 

SomMailier, le vin français à domicile aux Etats-Unis

(Article partenaire) Savez-vous qu’il y a 27.000 vignobles en France pour environ 10.000 aux Etats-Unis ?
Laurent Yung est arrivé à San Diego avec sa femme Elise et ses trois enfants Gabriel, Benjamin et Eva en 2013.
Fin 2017, il a lancé SomMailier, un club de vins 100% français avec pour mission principale de rendre accessibles des vins exceptionnels, dont les producteurs ne sont pas encore présents sur le marché américain.

Laurent Yung a grandi dans le vignoble de sa famille, dans la région de Bordeaux. Il est issu de cinq générations de vignerons et sa passion pour le vin s’est développée très tôt. Diplômé en marketing international et travaillant dans le monde des affaires pendant de nombreuses années, il a décidé de revenir à ses racines.
Avec son frère Patrick, président de la société de distribution de vins Laplace à Paris, reconnue comme dénicheur de vignerons depuis 1948, date de création de la société, et qui fournit les belles tables Parisiennes (Le Fouquet’s, Pavillon Royale, La Tour Eiffel, Le Scribe, les cartes de vins de grands événements comme Roland Garros et également les tables de direction des plus grands groupes français…), Laurent Yung a souhaité faire venir aux Etats-Unis de nouveaux vins français de très grande qualité encore inconnus outre-Atlantique. La formule est très simple : 6 différents vins (3 rouges et 3 blancs) sont sélectionnés par l’équipe de Laplace à Paris et font le voyage tous les 3 mois entre la France et les Etats Unis.
Les membres de SomMailier peuvent alors choisir de recevoir entre 3 et 6 bouteilles (rouges, blancs ou mixtes) tous les 3 mois et découvrir des vins exceptionnels issus de nos belles régions viticoles françaises.
L’authenticité et la qualité de l’offre ont déjà séduit plus de 500 membres qui ont rejoint SomMailier et autant de personnes qui ont utilisé SomMailier pour envoyer du vin en cadeau à leurs amis, leur famille, leurs collègues, leurs clients et partenaires.
Le milieu du vin fonctionne beaucoup par relations, et si vous voulez avoir accès aux meilleures bouteilles, il vaut mieux faire confiance à des personnes venant de ce milieu, tels que Laurent et Patrick Yung.
Depuis le début de cette aventure, SomMailier a déjà envoyé à ses membres les vins suivants :
Le Margaux de Denis Lurton, le Bourgogne Pinot Noir du domaine Rapet, Le Chateauneuf du Pape de Roque Colombe, un somptueux Riesling sec de la famille Muller en Alsace, un Sauternes de la famille Lamothe.
Chaque région est équitablement représentée en fonction de la taille de son vignoble et les maitres mots de cette aventure familiale sont qualité et originalité ! Le prix par trimestre varie entre $110 pour 3 bouteilles, $209 pour 6 bouteilles et $399 pour 12 bouteilles.

Tous les ingrédients sont réunis pour faire de SomMailier le meilleur club de vins français pour votre plaisir et celui que vous procurerez à vos amis aux Etats-Unis (Français, Américains ou d’autres pays) !

N’hésitez pas à parcourir le site pour en savoir plus sur le club ainsi que sur la famille de Laurent Yung qui est à l’origine de cette belle aventure, et profitez dès aujourd’hui de 25% de réduction sur votre premier envoi en utilisant le code promo frenchmorning25.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Les héros américains du Thalys envisagent de s'installer en France

La Marseillaise qui résonne dans l’Alliance française de Sacramento a une signification toute particulière pour Alek Skarlatos, Spencer Stone et Anthony Sadler: les trois amis qui ont déjoué une attaque terroriste dans un train Thalys le 21 août 2015 ont reçu officiellement leur nationalité française des mains d’Emmanuel Lebrun-Damiens, consul de France à San Francisco, jeudi 31 janvier.
Portant fièrement la Légion d’honneur remise par François Hollande quelques jours après l’attentat, ils ont savouré ce moment très symbolique: “Je n’y crois pas, on est vraiment Français!“, s’exclame Spencer Stone auprès de French Morning.
Cette nouvelle citoyenneté n’est pas décernée comme une récompense pour leur héroïsme: les trois amis, originaires de Californie, ont eux-mêmes entamé les démarches de naturalisation il y a environ un an. “En route depuis Amsterdam, le train roulait en France depuis dix minutes quand l’attaque s’est produite. Nous n’étions jamais venus en France auparavant, et bien sûr, nos liens avec ce pays n’ont fait que se renforcer depuis cet événement“, souligne Alek Skarlatos.
Commémorations, tournage du film “Le 15h17 pour Paris”, promotion du film…les voyages entre Sacramento et la France se sont multipliés dans les trois dernières années. “A tel point qu’on se sentait déjà Français avant l’obtention de la citoyenneté“, confie Spencer Stone. “Quand nous avons demandé à Guy Michelier, le consul honoraire de France à Sacramento, si nous pouvions devenir Français, il nous a aidés dans nos démarches et a grandement facilité la procédure: elle ne nous a pris qu’un an, alors que les délais sont habituellement de cinq ans, avec obligation de résidence en France.
Munis de leur nouveau passeport, Alek Skarlatos et Spencer Stone envisagent de s’installer en France, au moins pour quelques mois: “Première priorité: apprendre le français!“, plaisantent-ils.
Tous deux voient dans l’obtention de nationalité une opportunité de refermer l’épisode du Thalys et de commencer un nouveau chapitre de leur vie. “Les trois dernières années ont été englouties dans l’attentat et l’attention que nos actions ont suscité. Il est temps pour nous de passer à autre chose“, explique Alek Skarlatos. Et Spencer Stone de renchérir: “Je ne veux pas que ma vie soit entièrement dictée par cet événement: nous avons sauvé des vies, y compris les nôtres, mais nous n’avions pas le choix, nous n’avions aucun moyen de nous enfuir de ce train, il fallait passer à l’action. Deux mois après l’attentat, j’ai été poignardé à Sacramento à la sortie d’un bar, j’aurais pu mourir, mais j’ai survécu. Pour moi, c’est un signe fort que j’ai encore beaucoup de choses à vivre.
Parmi ces projets, la carrière de comédien attire particulièrement Spencer Stone et Alek Skarlatos. En 2017, Clint Eastwood a offert aux héros du Thalys une expérience inespérée en les recrutant pour jouer leurs propres rôles dans “Le 15h17 pour Paris”, une adaptation du livre qu’ils avaient écrit sur l’attentat: “On nous a demandé une semaine seulement avant le début du tournage si vous voulions jouer dans le film. C’était une proposition qu’on ne pouvait pas refuser. Acteur n’est pas notre métier, et l’apprentissage a été difficile, mais comme nous jouions nos propres rôles, le film a gagné en authenticité“, explique Alek Skarlatos. Il a quitté les rangs de la Garde Nationale américaine en 2017, et continue à passer des auditions.
Spencer Stone a également mis entre parenthèses sa carrière militaire dans l’Armée de l’Air, a déménagé à Hollywood et court les castings. “Tout est possible: nous pourrions signer un nouveau contrat avec l’armée, notre double nationalité n’étant pas un frein à cela, ou passer quelques temps en France et essayer de travailler là-bas, pourquoi pas dans l’immobilier.” A 26 ans, les héros du Thalys ont la tête pleine de projets, et reprendre une vie normale en priorité.

On a fait la première Nuit des Idées de San Francisco

Pour sa première édition de la Nuit des Idées, la ville de San Francisco a mis les petits plats dans les grands. Une affiche prometteuse autour de “La ville du futur”, un lieu hors du commun, un staff au point… Succès garanti. L’événement s’est tenu, samedi 2 février, dans la Public Library, rue Larkin, où près de 12.000 personnes étaient attendues pour partager et changer le monde de demain. French Morning faisait partie de ces rêveurs qui sont restés éveillés le temps d’une soirée.
7:05pm : Ouverture des portes et lancement de la Nuit des Idées

Michael Lambert, Acting City Librarian et Emmanuel Lebrun-Damiens, consul de France à San Francisco

Si London Breed, maire de San Francisco, brille par son absence, la foule n’en perd pas pour autant son enthousiasme. Michael Lambert, directeur des bibliothèques de la ville, accueille tout le monde par un “Bienvenue à la bibliothèque municipale de San Francisco”, en français dans le texte, proclame le 2 février “Jour officiel de la Nuit des Idées” et remet le décret a Emmanuel Lebrun-Damiens, consul de France à San Francisco.
Celui-ci est bientôt rejoint sur scène par Mary Wardell Ghirarduzzi, présidente de la commission de la SF Library, Neal Benezra, directeur du SFMOMA, Holly Kernan, rédactrice en chef de KQED, et Mina Kim, de KQED. Tour à tour, ils expliquent l’importance de cet événement dans un contexte politique et démocratiquement difficile. Emmanuel Lebrun Damiens souligne qu’”à l’heure de la montée des populismes et des réponses simplistes apportées à des questions complexes, les avis d’experts sur les grands sujets d’aujourd’hui sont essentiels.
La compagnie Bandaloop et son époustouflante performance verticale

8:17pm : Quel genre de ville devrait être San Francisco en 2030 ?

Première conférence, mais aussi fermeture officielle des portes pour raison de sécurité. Tant pis pour les retardataires. Pour nous, ce sera le talk sur l’immobilier à San Francisco en 2030. Randy Shaw, de la Tenderloin Housing Clinic, et Gary Kamiya, auteur, s’accordent à dire que la crise immobilière ne pourra prendre fin dans la Bay Area que grâce à une aide fédérale visant la classe moyenne, mais aussi un soutien de la part des companies de la tech qui devraient fournir des logements à leurs employés, et de meilleurs transports en commun.
8:25pm: Resilient city avec KQED: on repassera
La queue fait plus d’un étage: tout le monde veut écouter Michael Krasny faire son émission Forum en direct depuis le sous-sol de la bibliothèque. L’enregistrement durera deux heures, on repassera plus tard.
8:29pm : Teen City, de la poésie et des idées pour la ville de demain

Direction le Mix, un espace dédié aux ados au deuxième étage pour entendre les jeunes de Youth Speaks slammer et déclamer leurs poèmes sur la ville. Le ton est rageur ou plein d’espoir, mais toujours juste. Puis les gagnants du concours Start’Up Lycée organisé par le Lycée Français de San Francisco présentent leurs projets pour améliorer la ville de demain: on y parle sécurité, recyclage et désastres naturels, avec différentes inventions pensées par des lycéens pour répondre à ces challenges du quotidien. Pas de paroles dans le vent, ils nous montrent des solutions concrètes, qu’ils sont prêts à produire demain s’ils le peuvent. Inspirés et inspirants!
Les élèves gagnants du concours Start’Up Lycée

9pm : Queer City
C’était l’une des conférences les plus attendues de la soirée et il faut dire qu’elle en valait la peine. Au micro, Aria Sa’id, femme transexuelle noire, partage son quotidien de “marginale” dans la ville de San Francisco. Parfois rejetée, isolée, réduite à la rue, elle ne pourrait rêver d’une autre ville où vivre car San Francisco, c’est aussi la ville de l’acceptation et de la protection pour ceux qui sont différents.
9:20pm: Jaron Lanier joue du khaen et prône un “capitalisme honnête”

Des dreadlocks blondes jusqu’aux fesses, une drôle de flûte a la main, Jaron Lanier fascine et interpelle son auditoire: figure bien connue de la Silicon Valley, à la fois musicien et informaticien, il est considéré comme le père de la réalité virtuelle. Lancé dans un long monologue sur les dérives de la technologie, il proclame que “Google et Facebook contrôlent le cerveau de tout le monde”, et que le niveau de “bullshit” ne fait qu’augmenter. Il prône l’arrêt du partage gratuit d’informations sur Internet: “Vous payez bien pour Netflix, pourquoi pas pour votre moteur de recherche ou vos réseaux sociaux? Vos données seront bien plus en sécurité”. Il marque un point, on va y réfléchir.
9:50 pm: Film City et la programmation éclectique des cinémas de la Bay Area
Movie City avec Susan Oxtoby (Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive), Gina Basso (SFMOMA), Rachel Rosen (SFFilm), Steve Polta, San Francisco Cinematheque) et Jesse Hawthorne Ficks (48 hills).

On a joué des coudes pour parvenir jusqu’au deuxième étage. C’est la fin de “Bionic City”, on y parle de l’avenir des voitures autonomes, et on ne peut en capter que quelques bribes, coincé dans le rayon Q-T des mangas. Pour Film City, pas de quartier, on fonce pour obtenir une place, et entendre parler d’un cinéma qu’on ne connaît pas forcément, comme les films du Chinois Jian Zhangke, ou le cinéma expérimental de Nathaniel Dorsky. Le programme de la Cinematheque de San Francisco est particulièrement intriguant. On va peut-être laisser Netflix de côté et mieux découvrir ce que les salles obscures de San Francisco ont à offrir.
10pm : Working City, 23 étages et quelque 3.600 pas dans la bibliothèque
La fatigue commence à se faire sentir. Le monde n’aide certainement pas. Malgré l’énergie des speakers, on ne retiendra qu’une chose: “le travail dans la Bay Area, ça ne se réduit pas qu’à un seul job et ça, malgré le nombre de milliardaires au m2.
10:50pm : JR, à des années-lumières
JR

La foule est tellement compacte que les agents de sécurité bloquent les déplacements. Pas moyen de s’approcher de la scène, on se rabat sur les mezzanines, mais l’acoustique ne permet pas d’entendre ce que dit l’artiste. Certains se découragent, et préfèrent partir. Tant mieux, on saisit alors quelques bribes sur la prochaine expo de JR au SFMOMA: “Les Chroniques de San Francisco” est une grande fresque murale, qui rassemble des centaines de San Franciscains pris en photo pendant le mois que l’artiste a passé dans la ville en 2018. Un dernier selfie avec la foule, et JR repart dans l’anonymat de la nuit.
11:47pm: Dominique Crenn, “Food is politics!”
Dominique Crenn

La chef triplement étoilée, tout juste décorée de l’Ordre du Mérite, n’est pas venue pour servir la soupe: “L’humanité est en danger”, “Qui vote ici? Il est temps de dégager ce mec de la Maison blanche!” En conversation avec Rachael Myrow de KQED, elle aborde tour à tour la nécessité de promouvoir des habitudes alimentaires plus respectueuses de l’environnement et son horreur absolue des OGM. “Ça prendra du temps, mais on peut chacun faire un effort: ça commence par apporter votre mug quand vous achetez votre café”. Une suggestion de plus à mettre dans notre boîte à idées.
12:23pm: On discute, on peint, on danse
Et nous, on rentre. La fresque de du collectif 836M est presque terminée devant la bibliothèque. Les couche-tôt se félicitent d’être venus, les passionnés prolongent les discussions et on finira la nuit en musique.
Hélène Labriet et Joanna Valdant