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Où fêter la Chandeleur 2019 à New York ?

La Chandeleur aura lieu samedi 2 février. Et comme vous avez des emplois du temps serrés, on a décidé de vous faire gagner du temps en partageant notre sélection de crêperies new-yorkaises.
Madame Poupon (Bed Stuy)
C’est le nouveau-venu français de Bed-Stuy. Ouverte en août, Madame Poupon est la crêperie de Jean-Christophe Henry, le Brestois derrière Crêpe Canaveral au Théâtre 80 Saint Marks. La carte affiche une vingtaine de crêpes différentes, confectionnées méticuleusement par le chef dans sa cuisine ouverte. La crêpe jambon-fromage coûte 10 dollars et la beurre-sucre 5. N’oubliez pas le verre de cidre en accompagnement. Testé et approuvé par la rédaction de French Morning. 387A Nostrand Ave. Site
Délice & Sarrasin (SoHo)
Dans cette crêperie gérée par la souriante famille Caron-Soriano, on sert des plats vegan, dont d’excellentes crêpes et galettes sucrées et salées qui vont de 10 à 16 dollars. L’espace n’est pas très grand, et c’est ce qui fait son charme. On vous conseille de réserver pour ne pas vous retrouver à la rue. 20 Christopher Street. (212) 243-7200. Site
Café Triskell (Astoria)
Ouvert en 2007 par le Français Philippe Fallait, ce petit restaurant très accueillant fait le bonheur des Bretons d’Astoria. Cette crêperie propose un large éventail de crêpes salées et sucrées, de 6 dollars (la beurre-sucre) à 15 (la saumon fumé écossais). Comptez 7 dollars pour la jambon-fromage suisse et 14 pour la séduisante poire-fromage de chèvre-miel-amandes. 33-04 36th Avenue. 718.472.0612. Site

CUSP Crêpe and Espresso Bar (Park Slope)

À Park Slope, CUSP Crêperie and Espresso Bar est l’endroit idéal pour dégoter une crêpe avec un café. Commandez une jambon-fromage sans gluten pour 7 dollars ou optez pour une végétarienne avec tomate-mozzarella et pesto pour 8 dollars. Pour le dessert, impossible de se tromper avec la sucre-beurre-cannelle (5 dollars) et la classique crêpe Nutella (6 dollars). 321 7th Ave. (718) 788-2980.

Evénements de la Chandeleur

L’association des Bretons de New York BZH organise sa Chandeleur le 1er février chez Madame Poupon (voir ci-dessus). Inscriptions jusqu’au 31 janvier ici.
Le restaurant OCabanon à Chelsea propose toute la journée des vendredi 1er et samedi 2 février trois crêpes spéciales (deux salées, une sucrée). Réservations au (646) 669 7879.
Frenchy Coffee fait du deux-en-un: ce café d’East Harlem fête son premier anniversaire le 2 février de 1 à 4pm et servira des crêpes pour la Chandeleur.
L’Alliance française de Westchester à White Plains organise le samedi 9 février une Chandeleur familiale avec la lecture de contes bretons suivie d’une dégustation de crêpes. Inscriptions ici

Des crêpes pour moins de 9 dollars (adresses trouvées par Frenchly)

Bar Suzette Crêperie (Chelsea): 19 options salées, 16 sucrées vous attendent à Chelsea Market. 425 W 15th St 
Crêperie NYC (West Village & Lower East Side): les crêpes au chocolat sont la spécialité de la maison. 112 MacDougal St (West Village); 135 Ludlow St (Lower East Side).
The Estaminet (Park Slope, Brooklyn): petit café avec une bonne sélection de crêpes sucrées et salées. 107 7th Ave.
Crêpe Factory (Bay Ridge, Brooklyn): ici, il faut avoir le coeur bien accroché. On sert des confections pour le moins insolites aux cookies Oreo, à la tarte aux pommes au caramel ou encore au beurre de cacahuètes. 7306 3rd Ave. 

Bonjour Crêpes and Wine (Upper East Side & Astoria, Queens): le nom résume le concept. 1585 2nd Ave (82nd St); 1442 Lexington Ave (94th St); 3410 30th Ave (Astoria).

Crêpe Master (Harlem): encore un repaire de crêpes insolites (on peut parler de celle au poulet teriyaki ?) 139 W 116 St.

Face au "vortex polaire", des Français du Midwest solides et philosophes

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“Les hivers sont froids d’habitude, mais là c’est quelque chose de rare”. Marie-Christine Pota, Française installée à Minneapolis et employée de l’Alliance Française Minneapolis/St Paul, fait partie des près de 220 millions de personnes concernées par le “vortex polaire”, ce phénomène météo qui plonge depuis plusieurs jours le Midwest dans un froid extrême, parfois en dessous des températures enregistrées en Arctique.
À Minneapolis, “on a frôlé les -45 degrés Fahrenheit (-42,8 degrés Celsius)” en ressenti, selon Marie-Christine Pota, qui vit son deuxième hiver dans le Minnesota. Mais on a eu beaucoup de prévention, on a été avertis de ce froid polaire. Il est surtout très important de se vêtir au maximum, de ne pas laisser d’endroits du corps non-protégés”. Elle prend aussi des précautions. “Je vais démarrer ma voiture toutes les deux heures pour éviter qu’elle ne gèle”.
D’après Patrick Bourbon, comptable français, conseiller consulaire et président depuis 2006 de l’AFFC-UFEC (Association des Français et Francophones de Chicago), “environ 20.000 Français sont concernés par ce vortex polaire dans tout le Midwest”. 
Il précise aussi que la ville de Chicago a probablement atteint son pic de froid ce mercredi (le centre de Chicago ayant perdu 50 degrés F en une semaine, selon lui), et que les températures vont remonter petit à petit. “On doit s’adapter en fin de compte, ne pas marcher trop longtemps dehors. Il y a d’ailleurs beaucoup moins de personnes qui se déplacent, moins de voitures, confiait-t-il mercredi. Je me suis aussi plus couvert et j’ai même prévu de me rendre à vélo à un rendez-vous. Mais je ne vais pas dépasser les 5 minutes de vélo parce que, après, l’air froid commence à rentrer dans les poumons et crée un impact sur la respiration”, poursuit cet adepte de la petite reine qui la pratique tous les jours depuis près de trente ans.
Les températures extrêmes relevées dans différentes villes du Midwest font froid dans le dos. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) a rapporté des températures situées entre -21 à -32 degrés F (entre -29 et -35 degrés C) pour la journée de mercredi à l’aéroport Midway de Chicago.
Mais cela n’a pas l’air d’inquiéter Pierre Zimmermann, maître boulanger français à Chicago et propriétaire de La Fournette, qui relativise cet événement météorologique. “Ce n’est pas la première fois que ça arrive ici mais les gens s’arrangent. Nous sommes fermés ce mercredi, on ne livre que les hôtels et les restaurants qui ont passé des commandes. L’activité sur une journée comme ça est complètement ralentie, mais ça se passe dans une ambiance extraordinaire, les gens ne se plaignent pas. Honnêtement, ce n’est pas une mauvaise journée.” Le boulanger, conscient que cette paralysie générale affecte son chiffre d’affaires, sait que la situation est temporaire et qu’un retour à la normale des températures ne devrait pas tarder.
Toujours à Chicago, Jean Joho, patron de plusieurs restaurants aux États-Unis, a dû exceptionnellement fermer mercredi son restaurant de Chicago, Everest, pour garantir la sécurité de son personnel. L’entrepreneur relativise aussi la situation : “On connaît ces situations, on n’est pas habitué à avoir si froid mais on a l’habitude des hivers rudes. La ville est équipée pour la neige et le froid, donc on n’est pas inquiet.” Quant à son business, il se veut compréhensif envers ses employés : “ça fait partie des imprévus, on peut se permettre de fermer une journée de temps en temps dans l’année surtout pour garantir la sécurité des employés, c’est le plus important.” 
Plus à l’ouest, la ville de Minneapolis est également fortement concernée par ce vortex polaire avec des températures ressenties atteignant les -58 degrés F (-50 degrés C) dans la nuit de mardi à mercredi selon la NOAA. Mercredi matin, la température observée était de -38 degrés F (-39 degrés C), ce qui a contraint la Française Aurélie Hyrien, employée à temps partiel dans le commerce et bénévole à Minnesota Accueil, une association chargée de l’accueil des Français du Minnesota, de rester chez elle depuis mardi pour s’occuper de ses enfants. C’est exceptionnel pour le Minnesota, c’est une situation qui n’est pas arrivée depuis 23 ans. C’est descendu très bas en température sur une courte période donc on ne s’inquiète pas. Puis, tout est super organisé. Le gouvernement communique énormément, des informations circulent pour des centres d’accueil pour les sans-abris… Il n’y a pas de panique.
Jean Mallebay-Vacqueur, consul honoraire du Michigan basé au nord de Detroit, a décidé comme beaucoup de rester à la maison mercredi pour travailler. Connaissant également des températures extrêmes, la ville de Detroit a vu certaines de ses écoles et institutions être fermées. “C’est déjà arrivé par ici mais les gens sont organisés et prudents, en général. Cette nuit, il a fait assez froid pour que notre thermomètre extérieur nous abandonne, il est supposé aller jusqu’à -20 degrés C mais là il a cassé”, explique-t-il. Il s’assure que son véhicule est en bon état, avec une batterie chargée et des pneus gonflés. Il n’oublie pas non plus de se munir de couvertures, d’eau et de vêtements chauds dans sa voiture. “Il ne faut surtout pas sous-estimer l’effet de la température sur notre corps”.

Chandeleur 2019 : 5 crêperies pour se régaler à San Francisco

On célèbre la Chandeleur le 2 février. C’est LA journée de la crêpe, celle durant laquelle vous pouvez manger sans compter les calories. Si comme nous, vous n’êtes pas un as de la cuisine, vous pouvez toujours choisir la facilité en vous rendant dans l’une de ces 5 crêperies, plus succulentes les unes que les autres. 
Crêperie Saint-Germain 
Sous ses airs de food truck branché, la Crêperie Saint-Germain revisite avec fun et brio l’univers de la crêpe. Sur place, rien de très breton, si ce n’est une carte pleine de saveurs. Côté sucré, on retrouve la traditionnelle crêpe au nutella, la fameuse Suzette, mais aussi quelques innovations comme l’Apple Pie crêpe. Côté salé, les produits locaux sont à l’honneur : avocat, saumon fumé, épinard, saucisse, cheddar.  Crêperie Saint-Germain @ the Yard, 100 blvd Terry A François, San Francisco / Crêperie Saint-Germain Express, 222 Second Street, San Francisco
Crêpes Ooh La La 
Si le choix ne vous fait pas peur, Crêpes Ooh La La est fait pour vous. Au menu, plus d’une trentaine d’options dont le prix varie de 3$ à 9$, passant du salé au sucré. Parfait pour le To Go. Notre favorite : Nutella Banana. 1220 Polk Street, San Francisco
The Crepe House
Non loin de Crêpes Ooh La la se trouve la crêperie la plus traditionnelle (et bretonne) de San Francisco : The Crepe House. Les décors vous rappelleront sans aucun doute ceux de nos tavernes où bois, pierres et ardoises s’accordent à merveille. Au menu: des crêpes préparées avec des produits locaux (aubergine, poulet, cheddar, soy sauce…). Vous trouverez également des sandwiches, pâtes, salades et omelettes si l’envie vous prend. 1755 Polk Street, San Francisco 
Suzette Crepe Café
Chez Suzette Crepe Café, on prône la simplicité et l’authenticité. A l’image de San Francisco, la carte se veut internationale avec des crêpes qui vous feront faire le tour du monde. La Nice accorde thon, aubergine, salade et olive lorsque l’Albany mélange béchamel, jambon et fromage. C’est sans le moindre doute l’une des crêperies les plus abordables de la Baie. Les prix ne dépassent pas les 7,50$ pour les salées. 1226 Solano Ave, Albany 94706
Crêpes à Go Go
C’est LA bonne adresse à se rappeler en cas de fringale nocturne. Ouvert de 6pm à 4am, Crêpes à Go Go est une crêperie sur roues. Ce food truck propose différents types de crêpes préparées sous vos yeux. Deux ingrédients phares : fromage et nutella. Il n’en fallait pas plus pour nous convaincre. 350 11th Street, San Francisco 

Evénements

Cependant, si vous souhaitez vous regrouper entre Français, certains événements ont été organisés spécialement pour l’occasion. L’Apéro vous propose une pré-chandeleur jeudi 31 janvier à 5 pm chez Chantal Guillon (1039 Howard Street). C’est aussi le cas pour la boutique Gazette Store (334 Gough Street) qui vous attend le 2 février dès 2pm pour déguster des crêpes et pourquoi pas, faire un peu de shopping. 

Clinic-Alpha fait venir la médecine française à Houston

Le professeur Jacques Cinqualbre a fait un pari audacieux: supprimer la distance entre les patients français de Houston et leur médecin en France.
Ce professeur honoraire de chirurgie au CHU de Strasbourg ouvrira dans le courant du mois de février un centre de télé-consultation dénommé Clinic-Alpha pour faciliter l’accès aux soins des expatriés français.
Le principe est simple : permettre aux patients de recourir à un entretien vidéo à distance, uniquement lorsque leur pathologie le permet. Le patient pourra choisir un médecin en France ou faire appel à un spécialiste, cardiologue, gynécologue pédiatre ou même son médecin traitant, pour assurer une continuité des soins. « Il n’y a plus de barrière de langue, plus de délais d’attente, une prise en charge immédiate et la délivrance de médicaments », résume Jacques Cinqualbre. Ce dernier a exercé trois ans à Houston, ville qui pour lui est “le” centre médical mondial.
Clinic-Alpha est le projet de Hopi Medical, l’entreprise du professeur. Le journal économique Les Echos l’a décrite comme un “précurseur de la télé-médecine“. La société fondée en 2005 à Strasbourg avait déjà tenté de proposer une solution de télé-médecine aux expatriés français à Houston en 2015 mais Les Echos rapportent que le système avait échoué, “le prix de la consultation n’ayant été pris en charge par aucun des deux systèmes de santé“, français ou américain. Les choses ont changé depuis septembre 2018, quand le remboursement de la télé-consultation par l’Assurance maladie a été autorisé en France.
L’accueil sur place se fera par une infirmière française, chargée d’ausculter le patient avec tous types d’appareils (le chariot à écran tactile LIM Star, l’ECG pour les tracés, un échographe pour les palpations, un stéthoscope, un otoscope, un électrocardiogramme et un dermatoscope). Cela permet aussi au médecin en France de faire son diagnostic en temps réel. « Cela peut aussi rendre service dans certains cas, comme pour l’obtention d’un certificat médical, un renouvellement d’ordonnance, un deuxième avis ou pour les malades chroniques comme les diabétiques qui souhaitent une explication de leur résultat d’analyse », commente l’infirmière Tiphaine Lemasson.
À terme, Hopi Medical souhaite que tous les patients répertoriés par Clinic-Alpha bénéficient de « télé-conseils depuis leur domicile » sur leur tablette, smartphone ou ordinateur en se connectant directement avec les médecins, pour les suivis.
La clinique possèdera son propre stock de médicaments importés de France qu’elle délivrera avec les ordonnances, validées par un pharmacien à distance. Le règlement de la prestation se fera en euros et pourra être remboursé par la mutuelle du patient.
Selon la direction, la réduction des coûts n’est pas négligeable et devrait séduire les compagnies. Certaines mutuelles opteront pour une prise en charge intégrale des consultations voire une baisse des primes. Hopi Medical s’engage à négocier avec les organismes concernés.
Ce programme proposé aux expatriés français ne devrait pas s’arrêter là. En effet, le professeur Jacques Cinqualbre compte ouvrir un service de visites à domicile d’ici fin 2019. « Notre ambition à terme est d’offrir plus de spécialités aux expatriés dans un hôpital virtuel », explique Damien Ulrich, co-fondateur de Hopi Medical. Et pourquoi pas un cabinet dans l’entreprise ? Une piste à explorer selon lui, après d’autres ouvertures de cliniques aux Etats-Unis (Miami, San Francisco…).

Réunion de présentation du programme bilingue de PS 5 à Brooklyn

Cette fois-ci, c’est la bonne. Annoncé tardivement l’an dernier, le programme bilingue de l’école publique PS 5 à Bed-Stuy (Brooklyn) n’avait pas pu être lancé en septembre. Cela devrait être le cas à la rentrée 2019-2020.
Pour présenter le nouveau programme aux parents francophones intéressés, une réunion est organisée vendredi 1er février dans les locaux de l’école en présence de Benoit Busseuil, le parent d’élève à l’origine du programme, la directrice Lena Gates et l’attaché éducation aux Services culturels de l’Ambassade de France Fabrice Jaumont. Les participants pourront visiter l’école dans la foulée. Aucun RSVP n’est nécessaire.
Le programme cherche à recruter des enfants issus de familles francophones pour les niveaux pre-K, Kindergarten et 1st Grade. Le district scolaire de PS 5 manquant d’enfants, le processus d’inscription peut être facilité, indique Benoît Busseuil.

Jean Imbert à New York: un mois et puis s'en va

L’aventure new-yorkaise du célèbre chef Jean Imbert n’aura pas duré très longtemps. Ouvert en décembre, le restaurant Encore, dont il supervisait la cuisine, a dû fermer à la fin du mois en raison d’un mystérieux “problème technique. L’espace a bien rouvert fin janvier, mais sous un autre nom (“The Meatpackers”) et avec un autre menu et chef français aux commandes, le double-étoilé Michelin Richard Farnabe.
Le propriétaire d’Encore et de Meatpackers, le Français Eric Cerato, a confirmé qu’il avait “décidé de mettre fin à la collaboration” avec le vainqueur de l’émission Top Chef en raison de différends sur la “stratégie par rapport à la clientèle américaine”. Le restaurateur cite notamment un menu et un concept trop difficiles à comprendre pour les clients new-yorkais. “J’ai décidé de donner les commandes de la cuisine à un chef avec une plus grande expérience des New-Yorkais“, raconte-t-il.
Recruté initialement pour un autre projet d’Eric Cerato – un restaurant dans un futur hôtel à New York -, le chef Richard Farnabe a reçu deux étoiles Michelin en 2009 pour son travail dans la cuisine de Picholine près du Lincoln Center. À New York, il a travaillé aux côtés des chefs français Daniel Boulud et Jean-Georges Vongerichten. Il a aussi dirigé la cuisine de plusieurs hôtels new-yorkais et de Petrossian Restaurant et a été le chef privé du styliste Tommy Hilfiger, selon sa biographie.
The Meatpackers se décrit comme une “brasserie américaine” servant de la viande, des légumes et des fruits de mer et des classiques de la cuisine américaine, là où Encore voulait se spécialiser dans des plats créatifs basés sur des produits locaux et naturels.

Un deuxième restaurant St Tropez ouvre à SoHo

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Fin 2017, ils ouvraient leur premier restaurant-bar à vins dans West Village. Un peu plus d’un an plus tard, ils remettent ça, à SoHo cette fois-ci.
Les Français Gérald Barthélémy, Yohann Pecheux et Fabien Pichard n’ont pas perdu de temps pour ouvrir un deuxième St Tropez. Avec cette ouverture, qui a eu lieu le 26 janvier, la petite entreprise passe à une cinquantaine d’employés entre les deux restaurants. “C’est un nouveau challenge d’ouvrir un deuxième établissement. Le plus dur est de garder la constance et la même qualité au niveau de la nourriture et du service”, explique Gérald Barthélémy, qui supervise la cuisine de St Tropez.
L’idée d’ouvrir ce deuxième établissement leur a été soufflée par plusieurs clients. Ce nouveau bébé sera plus lumineux que l’autre espace. Comme ce dernier, il est doté d’une table communale, d’une cinquantaine de places au total, d’un bar et d’une cuisine ouverte. En été, une terrasse sera installée.
Le concept aussi reste le même: une cuisine “provençale, à partager, familiale”, résume le chef vichyssois, passé par les cuisines du restaurant étoilé Les Elysées. “Le but du jeu est d’améliorer encore les choses, essayer de se focaliser sur les surprises que l’on veut faire aux clients. Il faut essayer de se réinventer et ne surtout pas s’endormir sur ses lauriers parce que rien n’est jamais acquis dans ce métier”.
Au menu: la Daube Provençal, des coquilles Saint-Jacques, des “boulettes provençales”, de la fougasse forestière et une sélection de vins très riche… “Ce sera le même menu qu’à West Village, précise Yohann Pecheux, le patron qui était marin pompier, mais on va offrir beaucoup plus de plats spéciaux. On va être davantage dans le “à partager””. 

Charlotte Gainsbourg en tournée aux US en avril

Charlotte Gainsbourg part sur les routes. L’actrice-chanteuse franco-britannique sera en tournée aux Etats-Unis en avril. Elle fera escale à Boston (7 avril), Washington (le 8), Brooklyn (le 9), San Francisco (le 15) et participera aussi au festival de musique Coachella.

La star, qui a fait ses débuts musicaux à l’âge de 12 ans, fera la promotion de son dernier album “Rest”, dans lequel elle évoque la mort de son père, le célèbre Serge Gainsbourg, et de sa demi-soeur Kate Barry. Il est sorti en novembre 2017. L’album est produit par le DJ français Sebastian Akchoté alias “SebastiAn”, qui a aussi collaboré avec Frank Ocean, Katerine et Kavinsky. Il a également travaillé sur l’EP de Charlotte Gainsbourg, “Take 2”, sorti en décembre. 

Les docus "Demain" et "Je suis Charlie" en février à Dallas

Le mois de février sera placé sous le signe du documentaire international à Dallas. La 4ème édition du World Languages and Literatures Film Festival a lieu du 29 janvier au 26 février sur le campus de SMU. Les documentaires français “Demain” et “Je suis Charlie” seront projetés les 6 et 20 février respectivement. Toutes les projections sont gratuites.
Engagé sans être culpabilisant, “Demain” raconte comment un groupe de six trentenaires, dont Mélanie Laurent et Cyril Dion, tente de résoudre la crise écologique pesant sur le monde. La fine équipe part pour un tour du monde des initiatives locales pour protéger l’environnement. Un documentaire qui fait du bien.
Dans un autre genre, “Je suis Charlie” s’interroge sur les causes de l’attentat de 2015 contre la rédaction du journal satyrique Charlie Hebdo, dans lequel douze personnes ont trouvé la mort sous les balles des frères Kouachi.

Du café et du débat à la Nuit de la Philosophie et des Idées 2019 à New York

On vous garantit que vous en sortiez plus intelligent. Co-organisée par les Services culturels de l’Ambassade de France, la Nuit de la Philosophie et des Idées revient à New York ce samedi 2 février de 7pm jusqu’à dimanche 7am à la Brooklyn Public Library. Douze heures d’échange d’idées, de débats philosophiques et d’événements artistiques sont prévues autour du thème “Faire face au présent”. Le philosophe américano-ghanéen Kwame Anthony Appiah ouvrira cette soirée d’échanges avec un discours sur “Vaincre le tribalisme”.
Au programme de ce marathon intellectuel: une série de conférences sur des sujets (et à des horaires) qui vous donneront le tournis. Parmi les intitulés, on trouve “comment parler du changement climatique” à 8:30pm, “2300: imaginer un monde sans Etats-nations” à 9pm, “Qu’est-ce que la décence dans un présent indécent” à 11pm, “l’immigration et la politique de la mémoire” à 2am et notre favori “pourquoi Voltaire aujourd’hui” par l’ancien président de la New York Public Library Paul LeClerc… Il sera également question du mouvement #MeToo, de politique et d’autres sujets intellectuels du moment.
Les intervenants comprennent des philosophes, universitaires, auteurs, scientifiques, journalistes et artistes divers venus pour beaucoup de France et des Etats-Unis. A noter la présence de l’activiste, universitaire et chercheuse Frances Fox Piven, connue pour son engagement dans la lutte contre la pauvreté, et de Felwine Sarr, co-auteur d’un rapport controversé sur la restitutions des objets africains présents dans les musées français.
Tout en déambulant de discussion en discussion, le public pourra profiter de performances musicales, de projections (dont deux en réalité virtuelle) et d’installations insolites, comme une cabine qui permet de communiquer avec 150 journalistes du New York Times dans le monde. Les Souffleurs, un groupe d’artistes qui souffle des poèmes aux oreilles des passants, sera également sur place.
Nourriture et boissons (dont du café Nespresso) seront à disposition. Un petit-déjeuner est prévu à 5am pour les philosophes lève-tôt ou couche-tard.

Censuré en France, le controversé "Salafistes" sort aux Etats-Unis

Le film “Salafistes” est devenu “Jihadists” aux Etats-Unis. “Le mot salafiste (partisan du mouvement religieux de l’islam sunnite) n’y est pas connu”, justifie le co-réalisateur et producteur, François Margolin, de passage à New York pour présenter le film, puis à Los Angeles où son travail sera montré dès jeudi 31 janvier. Le documentaire sera également projeté dans une trentaine de villes américaines.
Durant 75 minutes, ce documentaire sur l’islam radical montre “comment des salafistes, reliés par une même idéologie, partagent des points communs et sont organisés, quel que soit leur pays d’origine”, une position à contre-pied des discours sur les actes isolés de loups solitaires.
Le documentaire a suscité une vive polémique en France. Défendu par le réalisateur Claude Lanzmann et plusieurs critiques, il a été interdit aux moins de 18 ans par le Ministère de la culture en 2016 et assorti d’un avertissement au motif qu’il était trop violent – il comporte des scènes d’exécutions notamment.
Il donne aussi la parole à des responsables d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d’autres leaders islamistes. Le documentaire est un montage de discours bruts, dénués de commentaires ou d’explications, ce qui lui a valu d’être critiqué pour le manque de contexte et de recul. François Margolin, qui a hérité de ce style de ses années comme assistant de Raymond Depardon, l’un des maîtres du film documentaire et fondateur de l’agence photographique Gamma, assume ce parti-pris. “Ce sont des propos que les gens ont du mal à entendre”, regrette le réalisateur, et pourtant “cela permet de savoir ce qu’il y a dans la tête de ceux qui se considèrent comme nos ennemis”.
François Margolin refuse toutes les accusations de “propagande” pour les djihadistes. “C’est comme si parler des camps nazis, c’était en faire l’apologie, désespère-t-il. Finalement, nous sommes parvenus à nos fins : le film a fait réagir”.
Il pensait le film mort, mais la renaissance est venue de l’autre côté de l’Atlantique. “C’est assez marrant qu’il faille être censuré chez soi pour être diffusé dans les salles américaines, un fait rare pour les documentaires étrangers”, ironise François Margolin. “Jihadists” a été accueilli à bras ouverts par le distributeur américain Cinema Libre Studio, qui distribue les documentaires d’Oliver Stone. Très enthousiaste quand il lui a été présenté, il a été “séduit par un discours qui a un intérêt pour les Américains”. Ce sujet, qui fait écho aux attentats du 11-Septembre et aux autres attaques qui se sont produites plus récemment sur le sol américain, a une résonance internationale. “Il y a un traumatisme, les Américains veulent connaître les motivations des djihadistes qui leur tirent dessus.”
Mais “quand le président Donald Trump parle des migrants comme des terroristes, ce sont juste des mots excessifs”, tient à rectifier le documentariste.
“Il y a, aux Etats-Unis, une liberté d’expression plus forte”, estime François Margolin, qui a retenu l’attention de la presse hollywoodienne lors de l’interdiction du film. Celle-ci est même devenue un argument de vente pour la société de production. Le réalisateur a été étonné par “l’absence d’agressivité” des questions des spectateurs pendant les questions-réponses lors de sa présentation à New York il y a quelques jours. Cela ne veut pas dire que tout le monde l’apprécie. Le New York Times a partagé ses doutes dans une critique publiée le 24 janvier: “Ce n’est pas évident de voir ce que Margolin considère comme éducatif dans le fait montrer l’idéologie extrémiste sans filtre“.
Travaillant aujourd’hui sur un documentaire “top secret” sur la Corée du Nord, François Margolin espère que cette distribution américaine “va faire bouger les choses” en France. Et il n’exclut pas une diffusion sur Netflix si l’occasion se présente.

Cinq crêperies pour fêter la Chandeleur 2019 à Los Angeles

La Chandeleur (samedi 2 février), c’est sacré même à 9.000 km de la France. Si vous n’avez pas envie d’avoir de la farine plein la cuisine et de passer des heures à faire sauter des crêpes, rendez-vous dans une crêperie. French Morning a recensé cinq adresses qui respectent la tradition française à Los Angeles.
Des crêpes “hipster” chez Black Flour

Au food-truck Black Flour, c’est un chef américain qui est aux fourneaux. Mais Jamie Young est marié à une Française, Marie Ravel, et a appris les rudiments des crêpes au sarrasin à Paris. Depuis presque un an, ils insufflent ensemble du rock’n roll dans la tradition, en twistant les galettes bretonnes avec des saveurs ou des noms californiens, comme la “Skinny French Guy from Los Feliz” (la complète), la “Fixie rider from Arts District” (brie et raisin) ou la “Hippy girl from Topanga” (qui rappelle le toast à l’avocat). Les becs sucrés pourront également se régaler avec des crêpes au caramel beurre salé ou à la confiture maison – préparée par Jamie Young. Lieux des rendez-vous en semaine ici, fermé le samedi et ouvert le dimanche 3 février à Bruce’s Beach (2600 Highland Ave, Manhattan Beach).
La tradition respectée à La Table de Sophie

La crêpe à la burrata et aux tomates.

A La Table de Sophie à Westwood, les amateurs de la spécialité bretonne ne manqueront pas de choix, avec pas moins de quatorze galettes concoctées par la chef Irina. Parmi les plus originales au menu, on trouve l'”Apulia” avec de la burrata et des tomates, l'”Alsacienne” à base de saucisse au poulet et de choux, ainsi que la “Soubise” aux oignons confits. S’il vous reste de la place pour le dessert, vous pourrez toujours succomber à la crêpe au miel et citron, celle au chocolat de grand-mère ou encore à la “Plougastel” (baies cuites dans une sauce au vin rouge, accompagnées d’une glace à la vanille et de noix) dans ce décor qui rappelle la maison. La Table de Sophie, 1386 Westwood Blvd, Los Angeles.
Une influence US chez Monsieur Crepe
Une douceur sucrée chez Monsieur Crepe.

Une nouvelle adresse va réjouir les riverains de Pasadena. Chez Monsieur Crepe, le propriétaire Aurélien (dit Tony) Mosconi a voulu retranscrire l’ambiance des crêperies françaises, tout en s’inspirant de l’influence américaine. Et cela se retrouve également dans l’assiette avec la “Forestière” (champignons, oignons caramélisés, bacon et épinard), la “Pistou” (poulet grillé, tomates séchées, parmesan et pesto) ou la “Végétarienne”. Le menu ne manque pas de créations sucrées comme la “S’mores I “obvious!” (marshmallow et chocolat), la “Tatin I “untranslatable!” (pommes et caramel) et la “Poire Belle-Hélène”. Le tout réalisé avec des aliments frais et des recettes maison. Monsieur Crepe à Sierre Madre (54 W Sierra Madre Boulevard, Sierra Madre) et à Pasadena (105 N Hill Avenue, Pasadena).
The French Crepe and Co

On ne le présente plus. Au Original Farmer’s Market et à Hollywood, The French Crepe Company invite ses clients à voyager dans la gastronomie française (mais vous n’y trouverez pas de préparation au sarrasin). Au menu, une préparation au boeuf stroganoff, la “Parisienne” (tomates, trois fromages et oeufs brouillés) ou la “Savoyarde” (à base de fromage à raclette et de cornichons) pour vivre un repas cocorico. Les amateurs de sucré ne seront pas en reste, avec la “Chapon” à la crème de marrons, la “Chez moi” au Nutella ou la fameuse crêpe Suzette. The French Crepe and Co au Original Farmers Market (6333 West Third Street & Fairfax) et à Hollywood (6801 Hollywood Boulevard # 403).
Crepes Bonaparte
Les douceurs sucrées de Crepes Bonaparte.

Mobile dans le comté de Los Angeles et d’Orange County depuis dix ans, Crepes Bonaparte a voulu recréer l’expérience des vendeurs de crêpes des rues de Paris. Christian et Danielle Murcia continuent à promouvoir ce plat breton dans leur restaurant de Fullerton. Les crêpes maison sont: “Caprese” (tomates, poulet, mozzarella et pesto), la “California Sunrise” (avocat, bacon, cheddar, et oeuf) et la “HazelBerryAna” (fraises, banane, Nutella et chantilly). Crepes Bonaparte, 115 S Harbor Blvd, Suite A, Fullerton.