“Le calcul est vite fait. Pour un groupe comme le notre, c’est 450.000$ de dépenses en plus par an”. Laurent Vasseur accuse le coup. Le patron français des boulangeries Financier Pâtisserie fait partie des nombreux entrepreneurs new-yorkais qui ont dû augmenter leurs employés payés au salaire minimum au 31 décembre 2018.
Le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo a adopté un plan de hausse graduelle du “salaire minimum horaire” dans la ville de New York en avril 2016. Celui-ci a connu une première augmentation de 9 à 11$ au 31 décembre 2016, puis est passé à 13$ le 31 décembre 2017 jusqu’à atteindre 15$ fin 2018 pour les entreprises de plus de 10 salariés. Les entreprises de moins de 10 salariés ont subi une hausse de 12 à 13,5$ au 31 décembre 2018 et ont encore un an pour proposer 15$/h à leurs employés. Enfin, les employés payés au “tip” (pourboire) ont vu leur salaire passer de 8,70$/h à 10$/h au 31 décembre 2018.
“Ça pénalise toutes les entreprises, estime Laurent Vasseur. On avait essayé de ne pas augmenter nos prix depuis un an-et-demi malgré les premières hausses de salaire, mais aujourd’hui il va bien falloir absorber ces coûts”. Un avis partagé par Sébastien Muller, directeur des opérations du District, le grand marché français de New York. “Nous n’allons pas augmenter nos prix cette année mais on l’avait fait en 2017 pour anticiper ces hausses du salaire minimum. C’est difficile à supporter pour nous car nous importons beaucoup de produits français de qualité qui sont déjà très taxés”.
“On a une petite structure, avec une clientèle de quartier qu’on veut fidéliser. On a pas d’autres choix que de continuer à croître pour absorber cette augmentation“, souligne pour sa part Clément, un restaurateur qui ne souhaite pas être identifié. Il est à la tête d’un restaurant français de 13 salariés.
Si les trois entrepreneurs français s’accordent à dire que l’augmentation de ce salaire horaire est une bonne nouvelle pour les salariés, ils déplorent un effet boule de neige sur le prix des matières premières. “Le lait et le beurre augmentent parce que nos fournisseurs se retrouvent dans la même situation que nous et doivent revoir leur tarifs”, explique Laurent Vasseur. Clément a constaté dans son restaurant “une hausse de 10% des matières premières depuis un an”. Il ajoute que “le ramassage des poubelles a pris presque 20%”, alors qu’au District, l’entreprise qui effectue le nettoyage a également revu ses tarifs à la hausse.
Ces augmentations des salaires et des charges d’exploitation à New York s’ajoutent à la flambée des loyers, qui poussent certains commerçants à mettre la clé sous la porte. C’est le cas du restaurant Petite Abeille du belge Yves Jadot qui a fermé en octobre 2018 après 15 ans d’activité. “Ça n’avait aucun sens de continuer”, a-t-il confié au site Eater le 11 janvier, après avoir appris que son loyer passerait de 18.000 à 30.000$ par an.
Pour Clément, “beaucoup de restaurants vont continuer à fermer. Ce qui veulent survivre devront raccourcir leurs horaires d’ouverture en supprimant par exemple le service du midi“. Laurent Vasseur réfléchit à ce type de restructuration. “On a déjà réduit le plus possible les heures supplémentaires, mais nos employés se plaignent à juste titre de travailler moins et de ne pas gagner forcément plus d’argent à la fin du mois. On pourrait également alléger nos horaires d’ouverture, et proposer plus de kiosques en libre-service qui viendraient en remplacement de postes de caissière”.
Au District, Sébastien Muller veut miser sur la formation. “La hausse du salaire minimum nous force à être créatif, en misant sur notre capital humain pour augmenter la productivité”. L’entrepreneur français assure comme Clément que son entreprise ne licenciera pas, “quitte à rediriger des éléments actuels sur d’autres missions“. A Financier Pâtisserie, Laurent Vasseur “espère pouvoir garder tout le monde, mais il faudra faire des choix”.
Le Français se laisse “deux à trois mois pour évaluer tous les impacts de cette hausse du salaire minimum”. Une augmentation qui concerne un million de travailleurs à New York, et plus de 17 millions d’Américains avec des hausses mises en place dans 19 Etats et 21 villes américaines.
Hausse du salaire minimum à New York: le casse-tête des restaurateurs français
Une journée à Flushing, le "vrai" Chinatown de New York
Plus grand et plus authentique que celui de Manhattan, le Chinatown de Flushing accueille ni plus ni moins que la plus large communauté chinoise en dehors d’Asie. Situé à Queens au terminus de la ligne 7 du métro, le quartier est à 45 minutes d’Union Square, ou à une trentaine de minutes en taxi. C’est l’endroit idéal pour une escapade dépaysante d’une journée. On vous met en garde: certains commerçants ne parlent pas anglais.
10am: Commencez la journée par une balade sur Main Street. Cette artère principale a des faux airs de Shanghai. La rue grouille de monde à toute heure de la journée et abrite de nombreux commerces en tout genre. Arrêtez vous devant un étal de fruits chinois et goûtez au fruit du dragon, au pomelo ou au fameux durian, un fruit tropical très odorant dont les Chinois raffolent. Les allées du supermarché Chung Fat Supermarket, toujours sur Main Street, valent également le coup d’oeil. Le rayon de la mer est aussi impressionnant que désolant avec ses dizaines de poissons, anguilles, grenouilles ou crabes entassés dans des aquariums minuscules.
11am: Faites une halte un peu plus au nord au Queens Historical Society. Dans ce musée situé dans l’une des plus vieilles demeures encore debout du quartier, les curieux qui veulent découvrir Queens, ses trois siècles d’histoire, sa transformation en “borough” cosmopolite, se sentiront chez eux. La collection du musée comprend des lettres, des daguerréotypes, des peintures et des sculptures qui retracent le quotidien des habitants hier et aujourd’hui. Visible jusqu’en septembre, l’exposition “Erasures” met notamment en valeur la diversité ethnique de ce quartier cosmopolite grâce à des poèmes illustrés.
1pm: Cette pose culturelle vous a ouvert l’appétit ? Direction le Golden Shopping Mall de Main Street, un food hall aux nombreuses échoppes. On vous conseille de déjeuner chez Tianjin Dumpling House. Leurs dumplings fourrés à l’agneau et aux courgettes, 8$ les 12, et les végétariens aux oeufs brouillés, aux nouilles et aux “garlic chives” (sorte de ciboulette chinoise), 6$ les 12, sont à tomber par terre. Spring Shabu-Shabu est une autre option pour un repas typique. Situé dans les étages d’un centre commercial à deux pas de Main Street, ce restaurant sert de la “hot pot”, une fondue chinoise où l’on plonge ses viandes, ses légumes et ses noodles dans un bouillon aromatisée. Comptez environ 20$ par tête le midi.
2:30pm: C’est le moment de digérer en sirotant un “bubble tea”, une boisson taïwanaise à base de thé et de lait, à laquelle on ajoute des boules de tapioca ou de fruit (4-5$). Parmi les bonnes adresses de Flushing: ViVi Bubble Tea, CoCo Fresh Tea & Juice et Gong Cha.
3pm: Pour un expérience vraiment originale, poussez ensuite la porte de Bodhi Meditation sur Fowler Avenue. Cette organisation religieuse organise de nombreux événements de méditation et de prières gratuits et ouverts au public. Lors de notre venue le 12 janvier, 300 fidèles plongés dans un chant hypnotique et répétitif nous invitaient à communier avec eux à la gloire de Buddha.
4pm: Encore quelques pas et vous arriverez au Flushing Meadows Corona Park. Ce grand parc, connu pour la compétition de tennis, fut le site de deux grandes expositions universelles. Il reste encore des vestiges de ces rendez-vous internationaux, dont le fameux Unisphere mais aussi le pavillon principal, qui abrite désormais l’excellent Queens Museum of Art et sa réplique impressionnante de New York.
5:30pm: Pour se remettre de la balade, direction… un rooftop. Oui, il y en a aussi à Flushing. Le Leaf Bar & Lounge est situé au 10ème étage de l’hôtel Hyatt (133-42 39th avenue). Il dispose d’espace couverts très confortables et d’une terrasse qui permet d’admirer, au loin, les gratte-ciel de Manhattan. Ici, dans ce repaire de jeunes asiatiques-américains, on est à mille lieues des échoppes familiales et traditionnelles de Main Street. On sert des cocktails délicieux (13 dollars) et des plats taïwanais raffinés dans une ambiance qui rappelle certains rooftops branchés de Manhattan, la foule en moins. Le happy hour dure de 5 à 8pm. Du rooftop, il est possible d’accéder aux divers restaurants asiatiques du centre commercial One Fulton Square Mall.
Rentrée d'expatriation, Corinne Tisserand face au calme de sa nouvelle vie
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. Pour son podcast “Moi impat”, French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 19ème épisode, Corinne Tisserand livre son témoignage. Elle est allemande, mais est mariée à un Français. Sa première expatriation remonte à son plus jeune âge, puisqu’elle quitte son pays natal à 3 ans pour vivre en Asie pendant 14 ans. Quand il a fallu rentrer en Allemagne, tout ne s’est pas bien passé, notamment au lycée, où malgré ses origines, Corinne Tisserand ne se sentait pas chez elle. À 18 ans, elle prend la direction des Etats-Unis. Avant de rencontrer son mari, et de parcourir avec lui plusieurs continents, en passant par le Japon, Milan, Madrid et Rio de Janeiro. Soit plus de 15 ans d’expatriation.
Son second retour au pays en 2017, elle ne l’a pas fait en Allemagne, mais en France, pays d’origine de son époux. Pas simple.
Listen to “Episode 19 : Corinne Tisserand” on Spreaker.
Les Mampreneures parlent "réseautage" à Los Angeles
“Mampreneure” est la contraction de “maman” et “entrepreneure”. C’est aussi le nom d’un réseau de cheffes d’entreprise, qui organise une discussion le 19 février de 9 à 11am au Mauro’s Cafe à Los Angeles. L’objectif de cette rencontre ? Faire connaissance et réfléchir aux atouts et freins du réseautage francophone aux Etats-Unis.
Le réseau des “Mampreneures”, créé en France en 2009 par Céline Fénié, fédère les entrepreneures-mamans autour de leurs projets et d’une volonté commune : concilier vie professionnelle et vie personnelle. Depuis 2017, les femmes porteuses de projets peuvent l’intégrer.
Museum of Illusions, un musée qui trompe l'oeil à New York
Le Musée des Illusions est un véritable remue-méninges. Ludique et coloré, il offre une expérience unique, accessible à tous et surtout très très instagrammable, ce qui fait son succès!
La première salle est complètement bluffante! On passe de Lilliput à Gulliver sous l’oeil médusé des témoins présents, pressés d’immortaliser cet incroyable effet d’optique.
On est fan aussi des installations kaléidoscopiques, hypnotiques ou encore stroboscopiques qui s’enchaînent.
Pour une fois, on respecte scrupuleusement les consignes afin de trouver le bon angle de vue. On perd alors en un clin d’oeil le sens des réalités et des proportions pour jouer à l’infini avec son image entre les lignes, les courbes, les miroirs et les perspectives.
L’objectif de ce nouveau MOI (Museum Of Illusions)?
Se mettre en scène pour un shooting en trompe-l’oeil entre copains ou en famille. Une bonne heure de fun pour en mettre plein la vue à votre cerveau et vous marrer en observant les réactions de ce public averti.
Moralité : Si on est tous égaux, certains sont égaux démesurés.
Un petit creux ?
Déjeunez AB-SO-LU-MENT au RH Rooftop, le restaurant qui trône au sommet du nouveau showroom de Restoration Hardware de Meatpacking District. Pas de réservation mais un spot exceptionnel et une cuisine raffinée. En repartant, zappez le bel ascenseur de verre et empruntez les majestueux escaliers flânez dans les étages jusqu’au sous-sol.
Tissage Moutet fête son centenaire à New York
Tissage Moutet a tissé sa toile depuis le temps. Fondée en 1919, cette maison de tissage certifiée “Entreprise du Patrimoine Vivant” (EPV) a choisi de fêter son centenaire à New York, au restaurant OCabanon précisément, lors d’une soirée le lundi 4 février. L’entreprise, qui fabrique ses produits exclusivement dans son usine du sud-ouest de la France, est présente dans la Grosse Pomme à l’occasion du salon New York Now.
Organisée en partenariat avec French Wink, plateforme en ligne aidant les créateurs français à s’implanter aux Etats-Unis, la soirée-anniversaire permettra aux premiers arrivés de bénéficier de cadeaux de la part de la marque. Tous les participants profiteront d’une remise de 20% sur la prochaine collection printemps/été 2019 des tissus de l’illustre maison.
Regardez ces Parisiens (essayer de) parler anglais
Les Parisiens ont-ils vraiment du mal à s’exprimer en anglais? French Morning a décidé d’en avoir le coeur net. Nous avons arpenté fin décembre les rues de la capitale française pour tester le niveau d’anglais des Parisiens… Et le résultat est très drôle.
Un monologue sur Vincent Van Gogh au Théâtre Raymond Kabbaz
Qui connaît l’histoire du peintre des “Tournesols” qui s’est coupé l’oreille ? Pour la découvrir autrement, la pièce “Vincent, La Vraie Histoire de Van Gogh” (“Vincent, The Real Story of Van Gogh”) sera jouée le 7 février au Théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles.
S’inspirant de “Van Gogh” de Philip Stevens, qui repose sur la dense correspondance qu’entretenaient l’artiste et son frère Théo, Leonard Nimoy, le feu interprète du célèbre M. Spock de Star Trek, avait écrit une pièce en 1979 qui a d’abord été jouée sur le sol américain.
Ce “monologue”, mis en scène par Paul Stein et interprété par Jean-Michel Richaud, offre un portrait sans concession de l’artiste. Cette pièce se déroule en août 1890, quelques jours après la mort du peintre. Théo, le confident et bienfaiteur de Vincent, veut rétablir la vérité sur son frère alors que les rumeurs (folie, habitué des prostituées, artiste médiocre…) vont bon train. Tout au long de ce monologue, plus d’une centaine de tableaux de Van Gogh sont projetés sur un écran, offrant un aperçu complet du travail de l’artiste.
Carroll Gardens, le quartier préféré des Français à New York
(Article partenaire) On pourrait presque l’appeler « Little France » : le quartier de Carroll Gardens, à Brooklyn, ne cesse de séduire les expatriés français. Et une fois installés, ils font souvent tout pour y rester. C’est qu’il règne une atmosphère particulière dans ce petit « village » en plein cœur de Brooklyn…
Alors, les Français amoureux de Carroll Gardens ? Découvrons pourquoi avec l’agent immobilier local Renaud de Tilly.
Mais d’abord, un peu d’histoire…
On apprend souvent beaucoup sur l’Histoire d’une ville ou d’un quartier en recherchant l’origine de son nom. Alors, pourquoi Carroll Gardens ?
Ce quartier a été nommé en l’honneur de Charles Carroll, ancien sénateur du Maryland, signataire de la Déclaration d’Indépendance. Durant la bataille de Brooklyn de 1776, c’est lui qui dirigea les troupes de soldats marylandais à l’assaut des campements britanniques. Quant à « Gardens », cela fait simplement référence aux généreux jardins sur rue des maisons de ce quartier.
Lors du développement de Brooklyn, vers 1850, une règle d’urbanisme a imposé des jardins d’au moins 33 pieds (une dizaine de mètres) devant certaines maisons du quartier. Depuis, des rues entières de Carroll Gardens recèlent de magnifiques “front yards”, ou jardins sur rue, généralement entretenus par des propriétaires passionnés de jardinage et qui prennent soin de les illuminer comme il se doit aux alentours d’Halloween et des fêtes de fin d’année.
Les écoles à Carroll Gardens : PS 58 et l’International School of Brooklyn
Ce qui a véritablement éveillé l’intérêt des familles françaises pour Carroll Gardens, c’est l’ouverture de ces deux écoles, l’une publique et l’autre privée, proposant des programmes bilingues de qualité.
Côté école publique, PS 58 The Carroll School est la première école de New York City à avoir proposé un programme bilingue anglais/français, en 2007. Dans chacune des classes de PS 58, enfants francophones et anglophones se côtoient et apprennent la langue de l’autre. Ce modèle permet aux enfants de développer, en plus de leurs compétences linguistiques, leur confiance en eux et leur curiosité culturelle.
Côté privé, l’International School of Brooklyn propose une éducation immersive avec deux programmes bilingues : anglais-espagnol et anglais-français. Ses valeurs : diversité, communauté, créativité et esprit critique.
Un village au cœur de la ville
Vous l’avez compris, la présence des écoles PS 58 et ISB font de Carroll Gardens un quartier familial. Autre facteur très important pour un quartier où il fait vraiment bon vivre en famille : les espaces verts.
Cela tombe bien : Carroll Gardens abrite Carroll Park, l’un des plus vieux parcs de Brooklyn, situé en face de PS 58. En plus d’être un espace vert agréable, ce parc regorge toujours d’activité : terrains de jeux pour les enfants, pièces de théâtre en plein air proposées par le Smith Street Stage, marchés aux puces… on ne s’y ennuie pas. C’est aussi un lieu de rendez-vous agréable où parents et enfants se retrouvent tous ensemble après l’école. Un peu comme la place du village !
Le petit plus qui vous fera vous décider à aller visiter ce parc : il dispose de deux terrains de Bocce, la pétanque italienne.
Justement, parlons de cet héritage…
Un quartier historiquement italien
Carroll Gardens a longtemps été le berceau de la communauté italo-américaine de New York. Beaucoup d’Italiens se sont en effet installés dans ce quartier au début du XXème siècle, et travaillaient au port de Red Hook. Depuis, le quartier a gardé son âme de petite ville chaleureuse, avec ses nombreuses églises, ses “brownstones”, ses escaliers “Stoops” sur lesquels les familles aiment s’asseoir en fin de journée pour boire un verre avec leurs voisins… La culture italienne y est également toujours bien présente via de nombreux restaurants tenus par des italo-américains, des irréductibles qui sont toujours là pour témoigner du passé haut-en-couleur et en saveur de Carroll Gardens, et perpétuer la tradition.
Parmi eux, citons la pizzeria Lucali, un incontournable du quartier. Certains la considèrent simplement comme la meilleure pizzeria de New York City ! Son succès est tel que les célébrités internationales y côtoient les habitants du quartier : il y a quelques années, Jay Z et Beyoncé ont même séché les Grammys pour aller y déguster une délicieuse pizza.
Autre irréductible : la boulangerie Mazzola Bakery. Délicieux pain italien, pâtisseries généreuses et café bien chaud sont au menu dans cette échoppe située au coin de Union Street et Henry Street, qui a ouvert ses portes pour la première fois en 1928.
Dans un autre style, tout en restant résolument italien, mentionnons Brooklyn Social. Ce cocktail bar, situé en lieu et place du mythique SOCIETY RIPOSTO, ancien club-bar sicilien très select du quartier, n’est ouvert au public que depuis 2004. Installez-vous tranquillement sur une banquette, profitez de leur agréable terrasse, jouez au billard dans leur arrière salle, le tout sur fond de musique rétro venue tout droit de leur jukebox. Sur les murs, les photos des anciens membres (certaines datant des années 20) vous plongent dans le passé italo-américain de Carroll Gardens.
On comprend mieux pourquoi autant de familles françaises veulent s’installer à Carroll Gardens.
Vous en faites partie ? L’agent immobilier français Renaud De Tilly a ouvert au cœur de Carroll Gardens une agence immobilière spécialisée dans la clientèle française.
La valeur ajoutée de De Tilly Real Estate?
1/ Des agents experts de ces micro-quartiers, dans lesquels ils habitent
2/ Un accompagnement et des conseils sur-mesure
3/ Une écoute active et une équipe française, deux atouts supplémentaires qui font vraiment la différence
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7 romans pour découvrir la littérature afro-américaine
James Baldwin, Maya Angelou, Toni Morrison, de nombreux Afro-Américains comptent parmi les plus grands auteurs de la littérature américaine. Parfois méconnus, leurs romans ouvrent une fenêtre sur l’histoire de la communauté noire. Retour sur sept titres incontournables.
The Autobiography of an Ex-Colored Man (Autobiographie d’un ex-homme de couleur)
1912, le Sud, Harlem, l’Europe. James Weldon Johnson raconte les pérégrinations d’un narrateur sans nom, un métis qui se fait passer pour Blanc. Roman phare pour la “Harlem Renaissance”, le livre est une réflexion subtile sur l’absurdité des identités et des assignations raciales.
Invisible Man (Homme invisible, pour qui chantes-tu ?)
Un classique. Le seul roman de Ralph Ellison publié de son vivant. L’auteur y allie réalisme et onirisme pour décrire le parcours d’un homme, du sud rural à l’université, en passant par Harlem et ses organisations politiques. Ellison décrit avec force et ironie les effets dévastateurs du racisme et l’hypocrisie des relations interraciales. Il a reçu le “National Book Award” en 1953.
I know Why the Caged Bird Sings (Je sais pourquoi l’oiseau chante en cage)
Maya Angelou a 40 ans lorsqu’elle écrit ce premier livre, un récit autobiographique. On l’y retrouve enfant, abandonnée par sa mère, complexée par sa couleur de peau, puis adolescente, traumatisée par un viol. Récit d’un parcours, de l’acceptation au combat, le livre est aussi le portrait d’une jeune femme férue de littérature, qui apprend à déjouer le poids du racisme et du sexisme.
If Beale Street Could Talk (Si Beale Street pouvait parler)
Attention chef d’œuvre ! James Baldwin retrace l’histoire de deux amoureux qu’une bavure policière va séparer. Un texte romantique qui raconte la société américaine avec une douleur lancinante. Ne manquez pas la superbe adaptation qu’en a réalisée Barry Jenkins. Actuellement en salle.
Beloved
Fin du XIXe siècle. Sethe, une esclave, tue sa fille pour qu’elle ne partage pas son sort. Des années plus tard, alors qu’elle vit à Cincinnati, elle rencontre Beloved, réincarnation de l’enfant sacrifié ou possibilité d’une rédemption. Inspiré d’une histoire vraie, ce roman invite à réfléchir aux lourds héritages de l’esclavage. Prix Pulitzer 1988. Son auteur, Toni Morrison, sera sacrée Prix Nobel de littérature cinq ans plus tard.
Push
1996. Livre coup de poing. Sapphire dresse le portrait de Precious, adolescente de Harlem, obèse, illettrée, victime d’inceste, que seules l’école et l’entraide communautaire apaiseront. Ecrit dans un style cru et oral, le livre fut adapté au cinéma par Lee Daniels. Il a reçu l’Oscar 2010 de l’adaptation et de la meilleure actrice dans un second rôle.
The Underground Railroad
Et si l’”underground railroad”, ce réseau clandestin d’aide aux esclaves en fuite avait été une réelle ligne de chemin de fer ensevelie avec ses gares et ses tunnels ? Colson Whitehead se joue de l’Histoire pour écrire une fable puissante sur l’esclavage et l’émancipation. Prix Pulitzer 2017 et National Book Award 2016.
Une Saint Valentin à la française sur Canal + International
(Article partenaire) Canal+ International vous offre une programmation exclusive lors de la semaine spéciale Saint Valentin avec des films 100% français du 12 au 15 février. L’occasion pour ces messieurs et dames de montrer leur côté romantique.
Le 12 février, commencez avec l’incroyable histoire d’amour de Yann Andréa et Marguerite Duras dans “Cet amour là”. Yann, un étudiant de province, tombe sous le charme de l’écrivain Marguerite Duras, rien qu’en lisant ses romans. Commence alors une correspondance épistolaire passionnée. Malgré la différence d’âge, le passé de Yann et son désir d’en finir avec la vie, ils se rencontrent. C’est le coup de foudre, mais le temps leur est compté.
Puis, pour la soirée de la Saint Valentin le 14 février, retrouvez la comédie romantique “Je crois que je l’aime”. Un film qui met en scène Lucas, un riche industriel de 43 ans, célibataire, qui sort tout juste d’un terrible chagrin d’amour. Il rencontre alors Elsa, une jolie céramiste réputée de 38 ans à qui il a commandé une fresque pour décorer le hall de son entreprise. Irrésistiblement attiré par la jeune femme, Lucas va tenter de la conquérir.
Et enfin, continuez votre marathon romantique avec “Ensemble nous allons vivre une très très grande histoire d’amour” le 15 février. Entre Dorothée et Nicolas, c’est le coup de foudre. Ensemble, ils vont vivre une très, très grande histoire d’amour… Ils en sont sûrs, certains. Mais la vie s’ingénie toujours à contrarier les meilleures résolutions. De malentendus en disputes, de serments en trahisons, de vrais départs en fausses retrouvailles, et inversement, ils vont être entraînés dans le tourbillon d’une comédie aussi tourmentée que leur passion…
La semaine spéciale Saint Valentin avec “Cet amour là”, “Je crois que je l’aime”, “Ensemble nous allons vivre une très très grande histoire d’amour” et beaucoup plus bientôt diffusés sur Canal+ International exclusivement sur DIRECTV aux Etats-Unis.
Pour vous abonner à l’un des bouquets Canal+, rendez-vous sur le site de DIRECTV ou contactez directement le 877 333 6998.
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Pétanque et crêpes au programme de la Chandeleur de l'Alliance française d'Austin
Pendant que certains affrontent le froid plus au nord du pays, d’autres dresseront la nappe de pique-nique sous le soleil de Cedar Park.
L’Alliance française d’Austin organise une “crêpe-party” dimanche 3 février au Nelson Ranch Park pour la Chandeleur. Cet événement co-organisé avec le Nelson Ranch Pétanque Club et le Legation Boules Club débutera par une partie de pétanque à 1pm, suivie d’une dégustation de crêpes et de cidre à 2:30pm.
Il est ouvert à tous, membres ou non-membres de l’Alliance française, et gratuit.