Récompensée par six Molières, la pièce Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, interprétée par la Comédie-Française, traverse les frontières. Grâce à Pathé Live, le film sera projeté le 23 janvier à 7 pm sur trois écrans géants à Los Angeles : LA Live 14, AMC Citywalk et AMC Burbank 16.
Les spectateurs découvriront donc l’histoire de Cyrano, cet homme doué pour les mots mais affligé d’un nez proéminent. Il aide le beau Christian à conquérir Roxane. Également amoureux de la jeune fille, il choisit de lui cacher que chaque parole de Christian sort en fait de son propre coeur. Le célèbre texte d’Edmond Rostand est mis en scène par Denis Podalydès et sublimé par les costumes de Christian Lacroix.
C’est la première fois que la pièce de théâtre française est diffusée dans tous les Etats-Unis avec plus de 300 projections prévues en janvier.
Le film de la pièce "Cyrano de Bergerac" projeté à Los Angeles
À Rochambeau, la diversité est dans l'ADN
(Article partenaire) Située à Washington DC, Rochambeau The French international School prône la diversité au sein de son établissement. Ses élèves représentent plus de 80 nationalités et différents horizons culturels, linguistiques et socio-économiques.
“Cette extraordinaire diversité est une richesse dont nous sommes fiers !, affirme Catherine Lévy, proviseure de l’école Rochambeau. Nos élèves comprennent dès leur plus jeune âge que la différence et la diversité sont, à l’école comme dans le monde, sources de découverte et d’enrichissement personnel.”
Cette école internationale est également une porte d’entrée vers les meilleures universités et grandes écoles francophones et anglophones du monde entier.
Voici ce qu’en disent les élèves:
- Cadence Thakur, élève de terminale:
« Je suis une élève “Rochambeau Forever”! Actuellement en Terminale, je suis à Rochambeau depuis la Grande Section et c’est ici que j’ai rencontré mes meilleurs amis. Au-delà d’une éducation exceptionnelle, Rochambeau m’a offert un environnement inclusif et multiculturel, correspondant à sa mission d’élever des jeunes qui chercheront un monde respectant la diversité pendant toute leur vie. Dans l’enceinte de l’école, je vois cette diversité non seulement dans les langues et nationalités des élèves qui fréquentent les couloirs mais aussi dans moi-même.
Tout le monde est au moins bilingue et suit deux cours de langues autres que le français. Ma mère étant américaine et juive et mon père hindu, je parle maintenant quatre langues. L’anglais et l’hindi, ça vient de mes parents. Mais la maîtrise du français et de l’espagnol, c’est grâce à Rochambeau. C’est une école véritablement incomparable, qui permet de créer et de maintenir des liens sociaux et culturels avec des camarades dans une communauté internationale même après qu’ils aient quitté l’école. Pendant les 13 dernières années, j’ai grandi à Rochambeau, appris à m’exprimer, à socialiser, apprécier la diversité autour de moi…j’ai appris à être une citoyenne du monde. »
- Paul Heysch de la Borde, élève de terminale:
« Mon experience à Rochambeau a été transformatrice. J’étais à Rochambeau entre la Grande Section et le CM1, puis j’ai déménagé des Etats-Unis, et je suis ensuite revenu aux Etats-Unis et à Rochambeau au début de la Seconde (10th grade). Je pense qu’un des points les plus forts de mon expérience à cette école est le fait que j’ai pu acquérir une éducation très rigoureuse aussi bien en français qu’en anglais, notamment grâce à l’OIB (Option Internationale du Baccalauréat). Ceci me permettra, dans le futur, d’être parfaitement performant dans un environnement de travail anglophone aussi bien que français.
De plus, le temps que j’ai passé à Rochambeau m’a permis de rencontrer toutes sortes de personnes, de tous les continents et nationalités, avec des perspectives et des buts différents. Cette grande diversité se voit notamment dans les choix très variés de mes camarades quant aux lieux de leurs études supérieures: certains se voient aux US, d’autres au Canada, en France, au Royaume-Uni, ou encore dans d’autres pays à travers le monde. C’est grâce à l’éducation tellement multiculturelle de Rochambeau que nous avons tous autant de portes ouvertes devant nous.
Dernièrement, j’apprécie beaucoup l’environnement scolaire et l’ambiance de Rochambeau, surtout au lycée, quand nous faisons face aux examens et aux candidatures aux universités. Nous sommes dans des classes relativement petites, et il règne par dessus tout un esprit de collaboration et non de compétition entre les élèves. Nous nous aidons l’un et l’autre, et je pense que ceci rend notre expérience bien meilleure et aide au succès de chaque élève. »
- Santiago Heitner, élève en terminale :
« Comme étudiant à Rochambeau depuis 2011, j’ai pu voir comment l’école peut s’adapter pour venir en aide à tous. J’ai pu atteindre un très haut niveau de français et une compréhension de la culture française, même sans avoir des parents francophones. Ils m’ont aussi aidé en fournissant un programme anglophone excellent pour maintenir et complémenter mon niveau d’anglais. À Rochambeau est toujours prêt à faire des petits changements pour s’améliorer, comme l’addition des programmes de “AP preparation” et des cours d’espagnol natif. Mon temps à Rochambeau m’a apporté énormément de leçons et d’expériences qui m’ont préparé pour tout ce que je pourrais affronter dans le futur. »
Rochambeau est une école homologuée par le Ministère de l’Education Nationale et conventionnée avec l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger. L’établissement accueille des enfants de la Toute Petite Section de maternelle (2 ans) à la terminale.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Sheila au gala de la fondation Anne Fontaine à Washington
La chanteuse française Sheila participera en chanson au prochain gala de la fondation Anne Fontaine, le 21 mars, à la Maison française de l’Ambassade de France à Washington. La styliste Vera Wang en sera l’invitée d’honneur.
La fondation de la styliste Anne Fontaine, qui a vécu six mois la vie de la tribu Canela d’Amazonie quand elle avait 17 ans, oeuvre pour la protection de la Forêt Atlantique, qui s’étire le long du littoral brésilien. Elle ambitionne de planter quelque 100.000 arbres à l’horizon 2020 de concert avec une ONG locale. La fondation accorde également des bourses aux botanistes et scientifiques et collabore avec des artistes et des institutions culturelles pour proposer des programmes éducatifs et artistiques.
Où trouver de la pâte feuilletée à New York ?
Vous avez commencé la nouvelle année avec une bonne résolution: enfiler le tablier et cuisiner plus souvent. Mais où acheter de la pâte feuilletée pour préparer de bonnes quiches ou de délicieux gâteaux à New York ?
Target
La marque de pâte feuilletée la plus répandue aux Etats-Unis, Pepperidge Farm, est en vente au rayon “surgelés” chez Target. Comptez 5,59$ les deux “puff pastry sheets”. A noter que ces pâtes feuilletées contiennent du corn syrup (sirop de maïs) et de l’huile de palme.
Fairway
Vous trouverez également les pâtes feuilletées de Pepperidge Farm chez Fairway, au même tarif de 5,59$ le paquet.
Whole Foods Market
Vous trouverez deux marques de pâtes au rayon surgelé de Whole Foods Market mais à des prix élevés : les deux “Puff Pastry Sheets” de la marque GeeFree sont affichées à 9,99$. Il vous coûtera 12,99$ la pâte feuilletée au beurre salé “traditionnel” de la marque Dufour.
Gristedes
La chaîne de supermarchés new-yorkais Gristedes dispose également de la pâte feuilletée Pepperidge Farm au tarif de 7,59$ le paquet de deux.
Morton Williams
Idem chez Morton Williams qui propose le paquet de deux pâtes feuilletées Pepperidge Farm à 6,59$.
Trader Joe’s (de septembre à décembre)
Trader Joe’s est une vraie caverne d’Ali-baba pour les Français avec ses nombreuses références et ses prix accessibles. Vous trouverez à leur rayon “surgelés” des paquets de deux “All Butter Puff Pastry”, deux pâtes feuilletées au beurre “made in France” pour 3,99$. Mais ce produit est malheureusement saisonnier, disponible en magasin seulement entre septembre et décembre.
Sur internet
L’entreprise new-yorkaise Babeth’s Feast propose de nombreux produits surgelés, dont le paquet de deux pâtes feuilletées de la marque White Toque au prix de 11,99$. Ce produit est importé de France et disponible en livraison à domicile.
5 patinoires pour briller sur la glace à Washington
La neige vous donne envie de vous mettre à la glisse ? Voici quelques patinoires pour montrer vos talents.
Washington Harbour (Georgetown)
L’hiver, la fameuse fontaine qui fait le charme d’une promenade le long du Potomac se transforme en patinoire. Il s’agit de la plus grande patinoire de DC – elle est même plus grande que celle qui orne le Rockefeller Center, n’en déplaise aux New-Yorkais. Plusieurs formules sont proposées: 2 entrées pour 1 achetée le mardi de 4pm à 6pm, 2 dollars de réduction le jeudi soir, les dessins-animés le samedi matin à partir de 10am et “Rock ‘n’ Skate” les samedis soirs de 8pm à 10pm.
Ouvert tous les jours du lundi au mardi de 12pm à 7pm, le mercredi et jeudi de 12pm à 9pm, le vendredi de 12pm à 10pm, le samedi de 10am à 10pm, le dimanche de 10am à 7pm du 16 novembre 2018 au 1er mars 2019. Comptez 10 dollars pour les adultes, 9 dollars pour les enfants et location de patins à 6 dollars. 3050 K Street NW. Site.
National Gallery of Art Sculpture Garden (Downtown)
La patinoire du Sculpture Garden est l’expérience hivernale par excellence à Washington. Les billets sont vendus en sessions de deux heures à partir d’une heure. Pour profiter au maximum de votre temps, achetez d’abord un billet et, si le temps le permet, profitez-en pour visiter des œuvres d’art situées dans le jardin de sculptures. Malheureusement, depuis le 2 janvier dernier, la patinoire est fermé jusqu’à la fin du “shutdown”. On pourra en profiter quand le gouvernement rouvrira (un jour peut-être).
Rendez-vous du lundi au jeudi de 10am à 9pm, le vendredi de 10 am à 11pm, le samedi de 11am à 11pm, le dimanche 11am à 9pm. Ouvert jusqu’au 10 mars 2019. Comptez 9 dollars par adulte, 8 dollars pour les enfants, les plus de 50 ans, les étudiants, et 4 dollars de location. 6th Street et Constitution Avenue NW. Site.
Canal Park (Riverfront)
Ouverture du lundi au mardi de 12pm à 7pm, du mercredi au jeudi de 12pm à 9pm, le vendredi de 12pm à 10pm, le samedi de 11am à 10pm, le dimanche de 11am à 7pm. Ouvert du 17 novembre 2018 à février 2019. 9 dollars par adulte, 8 dollars pour les enfants, 5 dollars de location. 202 M Street SE. Site.
Rendez-vous du lundi au mardi de 12pm à 7pm, le mercredi au jeudi de 12pm à 9pm, le vendredi de 12pm à 10pm, le samedi de 11am à 11pm, le dimanche de 11am à 7pm, du 2 décembre 2018 à fin février 2019. Comptez 10 dollars par adulte, 8 dollars pour enfants et les plus de 65 ans, 6 dollars de location. 960 Wharf Street SO. Site.
"La Pub fait son show" au Théâtre Raymond Kabbaz
Mettre les arts du spectacle à l’honneur est l’un des leitmotivs du Théâtre Raymond Kabbaz à Los Angeles. Dans ce cadre, il présentera “La Pub Fait Son Show” (A Medley of French & International TV Commercials) le jeudi 24 janvier à 7:30 pm.
Cette soirée, un grand montage de publicités télévisées en français (sous-titrées en anglais), vous transportera dans le temps. La fondatrice de la Maison de la pub (qui abrite 300.000 films à Paris), Anne Saint Dreux, participera à une séance de questions-réponses. Une dégustation de vins et de fromages aura lieu à l’entracte.
Dominique Crenn: "Je veux inspirer les jeunes filles à réaliser leurs rêves"
“Depuis l’annonce des étoiles Michelin, je n’ai pas eu le temps de respirer. Nous étions déjà très occupés avant, je vous laisse imaginer maintenant!“. L’année 2018 a été celle de la consécration pour Dominique Crenn: le 29 novembre, le guide Michelin décernait une troisième étoile à son restaurant Atelier Crenn, tandis que Bar Crenn, ouvert en mars, recevait une première distinction.
La chef est ainsi devenu la première femme aux Etats-Unis à recevoir les trois étoiles du célèbre guide. “Nous savions que Michelin allait nous appeler, donc nous nous sommes levés très tôt, et nous avons réuni toutes les équipes pour attendre l’appel. 9am, 10am, 11am…Toujours rien. Puis à midi, la sonnerie tant attendue a enfin retenti“, se remémore Dominique Crenn.
La surprise vient surtout de la première étoile décernée à Bar Crenn plutôt qu’à Petit Crenn, son restaurant de Hayes Valley, inspiré de la cuisine bretonne de sa mère et de sa grand-mère: “Petit Crenn est ouvert depuis 2015, tandis que Bar Crenn n’a que quelques mois. Recevoir une telle reconnaissance la première année, tout est allé si vite!”
A peine le temps de se remettre, et 2019 se profile déjà comme une nouvelle année pleine de projets pour la Bretonne expatriée à San Francisco depuis près de trente ans: elle participera le 2 février à La Nuit de la Philosophie et des Idées, soirée de conférences et de discussions organisée pour la première fois à San Francisco sur le thème de la ville du futur, elle travaille à son autobiographie, prévue pour le printemps. Et son nouveau projet, Boutique Crenn, devrait ouvrir en septembre.
Les récompenses continuent à pleuvoir, puisqu’en amont de la Nuit de la Philosophie et des Idées, Dominique Crenn se verra remettre le titre de Chevalier de l’Ordre du Mérite. Elle attend avec impatience ce double-événement, en particulier les débats et discussions générées pendant la Nuit des Idées. “Il faut avoir de telles conversations et toucher un maximum de personnes, s’enthousiasme-t-elle. Ça fait du bien de se déconnecter de nos écrans, et de prendre le temps de se parler.”
Cet intérêt pour les échanges, la défense de nobles causes, et le désir de rassembler des personnes venues de différents horizons se retrouvent dans son nouveau projet, baptisé Boutique Crenn. Situé dans la Salesforce Tower, ce nouveau concept, décrit par Dominique Crenn comme “un lieu où l’on trouvera des pâtisseries et de la nourriture à emporter, de l’art, de la mode“, aura aussi pour but de sensibiliser au monde qui nous entoure et en particulier au respect de l’environnement. “Mon objectif est d’inciter les gens à réduire leurs déchets, ne pas utiliser de plastique, en venant avec leur propre tasse pour boire un café par exemple.”
Première femme à obtenir deux étoiles Michelin en 2014, et maintenant trois étoiles, Dominique Crenn veut mettre sa notoriété au service des jeunes. “Ça ne fait pas longtemps que les femmes ont des droits: j’espère inspirer de plus en plus de jeunes filles à réaliser leurs rêves. Je reçois de nombreux messages de jeunes de partout dans le monde qui me disent qu’ils veulent suivre mes pas, que ma réussite les inspire. Alors cette voix que j’ai, je veux la faire entendre pour ceux qui n’en ont pas.“
On a vu "The Upside", le remake américain d'"Intouchables"
Depuis vendredi 11 janvier, “The Upside” est dans les salles obscures américaines. La version américaine d’”Intouchables” s’inspire de l’histoire touchante et vraie de Philippe Pozzo di Borgo, tétraplégique à la suite d’un accident de parapente, et de son auxiliaire de vie Abdel Sellou.
Sept ans après l’inoubliable prestation de François Cluzet et Omar Sy, c’est au tour de Bryan Cranston d’interpréter Philipp Lacasse (Philippe dans “Intouchables”) et à l’humoriste américain Kevin Hart d’incarner Dell Scott (Driss dans la version française). Nicole Kidman assure le rôle d’Yvonne, assistante de Philipp. Pour cette nouvelle version, l’histoire à été entièrement transposée à New York, entre l’Upper East Side d’où est originaire Philipp Lacasse, et le Bronx où vit Dell Scott.
Si les noms des caractères principaux et les lieux changent, le synopsis est identique, parfois jusqu’au mot près. La plupart des éléments qui ont fait le succès d’ “Intouchables” sont repris : le clivage social entre les deux personnages, le franc-parler de Dell, ou encore la passion pour la musique classique de Philipp. Plusieurs scènes cultes comme celle de l’opéra sont également entièrement transposées pour la version américaine.
Une version plus “soft”
Même si le duo entre Bryan Cranston et Kevin Hart n’est pas aussi complice que celui formé par François Cluzet et Omar Sy, le nouveau duo a séduit le public américain. Considéré comme l’un des humoristes les plus drôles des Etats-Unis, Kevin Hart endosse plutôt bien le rôle de Dell. Rebelle, provocateur et drôle, l’acteur livre une prestation unique tout au long du film, qui permet de se détacher de la version originale.
Le film laisse pourtant un arrière-goût de déjà-vu. “The Upside” est beaucoup moins provocateur que la version française. Les blagues ne s’enchaînent pas et plusieurs passages cultes ont été retirées, peut-être pour ne pas offenser le public américain. C’est notamment le cas de la scène “Pas de bras, pas de chocolat”, où le personnage de François Cluzet demande à son aide de lui donner du chocolat. Ce dernier lui oppose cette phrase en sachant que Philippe a perdu l’usage de ses bras… Le film américain verse également beaucoup plus dans l’émotion de Philipp suite à son accident et à la mort de sa femme, qu’il voit dans ses rêves.
Aux Etats-Unis, les premières critiques ont commencé à fuser. Si aucune d’entre elles ne parle de “racisme” comme cela avait été le cas à la sortie d’ “Intouchables” en 2011, beaucoup pointent du doigt un film remplis de clichés vis-à-vis des classes sociales. “Le réalisateur Neil Burger et le scénariste Jon Hartmere n’ont pas fait assez pour brouiller les stéréotypes que les deux personnages représentent, en particulier celui de Kevin Hart, un ancien condamné en manque de pension alimentaire”, écrit Variety, le même magazine qui avait étrillé “Intouchables”. En tout cas, le film connaît déjà un beau succès avec 20 millions de dollars de recette.
Camp, une aire de jeux secrète à New York
Vous allez nous adorer. Pour commencer l’année en beauté, on vous fait découvrir un nouveau concept d’experience-store qui pourrait occuper les longues journées d’hiver de votre tribu.
Welcome chez Camp, la nouvelle aire de jeux qui vient de débarquer en mode speakeasy sur la 5th avenue!
Faites impasse sur la partie shopping classique du magasin et demandez à pousser la porte magique. Engouffrez-vous alors dans le parc d’aventures caché derrière les étagères de bonbons.
Le thème du parc change tous les trimestres pour que petits et grands, fans de nature, artistes et/ou geeks en puissance, découvrent à chaque visite des activités inédites.
À la carte (et la plupart du temps gratuitement), on trouve des ateliers d’arts créatifs, de sculpture, de danse, de chant, des conférences, des énigmes…
On entre par curiosité chez Camp et on en ressort bourré d’idées pour mettre la main à la pâte. À sel ou à modeler, au choix!
Bref, une visite, même éclair, s’impose pour émerveiller vos enfants et les autres.
Un petit creux ?
Parce que les activités, ça creuse, échappez-vous de la 5th avenue et faites une halte gourmande en sortant à la Maison du Croque-Monsieur. Offrez-vous dans la foulée, une petite douceur à la Pâtisserie Fouet voisine. Vous l’avez bien méritée.
Conseils de patron : gérer sa boutique américaine depuis la France
Lorsqu’il a repris l’entreprise en 2015, Lionel Giraud, PDG de Vuarnet, avait déjà le regard tourné vers les Etats-Unis, pays où la marque est née en 1957. Et comme promis, cette marque de lunettes de soleil que l’on retrouve sur le nez d’Alain Delon dans « La Piscine » (1969) ou plus récemment sur celui de Daniel Craig dans le dernier James Bond (« 007 Spectre », 2015), a fait son « come-back » outre-Atlantique.
Le samedi 14 juillet 2018, la première boutique américaine Vuarnet a ouvert ses portes au 39 Spring Street à New York. Lionel Giraud, lui, est resté à Paris. « Il y a notre usine de production en France et ça reste quand même une marque française », justifie le chef d’entreprise. Comment gérer une boutique quand on vit à 6.000 km de distance ? Voici ses conseils.
1. Choisir le lieu en personne
« Il faut absolument être sur place, commence le PDG. Le jour où j’ai décidé d’ouvrir une boutique à New York, je suis venu. J’ai fait 7 ou 8 voyages uniquement pour le repérage et j’ai dû visiter 80 emplacements avant de trouver la bonne boutique », estime le numéro un de Vuarnet.
« J’ai passé des journées entière à me balader dans les rues, à sentir l’atmosphère du quartier, à observer les gens, se souvient-il. Vous avez besoin de comprendre et de rencontrer vos clients, comprendre pourquoi et comment ils achètent ».
2. Choisir une équipe locale pour se connecter à la culture
Le patron a finalement jeté son dévolu sur un espace de 90 mètres carrés au cœur du quartier. Mais derrière la boutique, l’équipe locale est cruciale, témoigne Lionel Giraud, qui emploie 40 personnes en France et 5 aux Etats-Unis (dont 3 dans la boutique et deux basées au siège social à Valhalla, village à une heure de New York).
« On échange presque quotidiennement avec les équipes aux Etats-Unis », témoigne le chef d’entreprise, qui a recruté un PDG pour Vuarnet US. « Le marché américain est compliqué. On croit que c’est un fonctionnement proche du marché européen mais c’est en réalité très différent », avertit le Français.
« Vous gagnez un temps fou si vous avez quelqu’un sur place qui comprend ces codes et qui connaît la culture, constate-t-il. Par exemple, le CEO aux Etats-Unis nous a dit : “Attention, ne touchez pas au logo !“ On a toujours envie de retoucher l’image d’une marque en l’exportant et il nous a expliqué que le logo de Vuarnet avait été culte aux Etats-Unis dans les années 1980 et que les Américains le reconnaîtraient », raconte Lionel Giraud.
4. Adapter son produit au marché
Parfois, il faut au contraire être capable de changer pour s’adapter, observe le Parisien. «Aux Etats-Unis, les gens attendent des verres polarisés [équipés d’un filtre qui atténue les reflets parasites, ndlr] sur leurs lunettes de soleil, c’est synonyme de qualité, ce qui n’est pas du tout le cas en France. Je ne vends pas exactement les mêmes produits dans les deux pays », détaille le spécialiste, qui fait le même constat pour les coupes de vêtements.
5. Développer son réseau local
Pour garder un pied à New York, Lionel Giraud revient « environ une fois par mois pendant quatre jours », dit-il. Des visites qu’il consacre principalement à ses équipes (il rencontre notamment les candidats finalistes en cas de recrutement), aux clients et aux agences de communication, sans compter les voyages pour assister aux salons professionnels.
« Les associations comme le réseau FrenchFounders (pour les cadres et chefs d’entreprises français, ndr) sont utiles quand on est nouveau, conseille-t-il. Ça permet de gagner beaucoup de temps quand on cherche une bonne agence de communication, un agent immobilier ou un avocat. Il suffit de discuter avec les autres Français, on a rapidement des discussions informelles. » Le patron de Vuarnet regarde à présent vers la côte ouest, où il a mobilisé son réseau – « deux amis » – pour commencer le repérage. L’objectif : ouvrir une nouvelle boutique en 2019.
La France limite la durée des détachements d’enseignants à l’étranger
La France aime envoyer des enseignants à l’étranger, mais elle veut aussi qu’ils reviennent. C’est l’objectif d’une circulaire publiée au Bulletin officiel de l’Education nationale le 13 septembre.
Le texte, qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2019, limite à six années consécutives la durée pour laquelle un.e enseignant.e peut être détaché.e dans un établissement français à l’étranger. But de cette mesure: favoriser la mobilité des personnels et s’assurer que les enseignants ne restent pas à l’étranger alors que certaines académies en France font face à une pénurie. “On comprend le besoin en France. Les recteurs n’avaient pas de visibilité”, concède François Normant, président de la Fédération des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger (FAPÉE).
Jusqu’à présent, les renouvellements de détachements étaient quasi-automatiques, ce qui faisait que certains enseignants passaient de longues périodes à l’étranger, voire ne rentraient pas.
Pour François Normant, cette limitation peut avoir du bon. “Le fait que les enseignants restent longtemps limite le nombre de nouvelles candidatures et le dynamisme des établissements, estime-t-il. Aujourd’hui, la durée moyenne sur le même poste est de 7,29 années. Mais il y a de grosse disparités régionales. En Amérique du Nord, on dépasse 8,95 années. En Afrique, on est en-dessous des six“.
La décision du Ministère a été critiquée par le SGEN-CFDT et le SNES-FSU, deux syndicats de l’Education nationale. “Cette limitation de la durée du détachement imposée de manière arbitraire par le Ministère signifie donc, ni plus ni moins, la disparition à terme des personnels « résidents »… qui résident ou dont le conjoint réside dans le pays“, avance le second.
Pour les établissements français en Amérique du Nord, la circulaire devrait avoir un impact limité car le réseau d’établissements homologués (reconnus par l’Education nationale), fait historiquement l’objet d’une forte demande de la part des enseignants. “La zone est très attractive. On a un pourcentage d’enseignants titulaires très élevé, bien supérieur à ailleurs dans le monde”, raconte Bertrand Ferret, proviseur de la Dallas International School et directeur du chapitre américain de la Mission Laïque Française (Mlf), un réseau qui regroupe 109 écoles dans le monde.
Pour le chef d’établissement, la limitation de la durée des détachements rappelle que les établissements français à l’étranger ne pourront pas toujours compter sur l’envoi d’enseignants titulaires de France. L’heure doit être au développement de solutions locales. “C’est inévitable, dit-il, surtout quand on sait que la France se cherche des enseignants pour remplir l’objectif d’Emmanuel Macron de doubler le nombre d’élèves scolarisés dans les écoles françaises à l’étranger d’ici 2030. “À la Mission laïque française, on a anticipé le changement. On a développé des formations qualifiantes locales. On a un dispositif qui permet de qualifier et certifier les enseignants non-titulaires de manière qualitative. Cela permet de combler l’absence de détachements”.