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French Weeks 2018 à Miami : Gad, Beaujolais et business au programme

Depuis plus de dix ans, les French Weeks mettent à l’honneur le savoir-faire français à Miami à travers la gastronomie, l’art et la culture. Initiée par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de Floride (FACC), en partenariat avec le consulat général de France à Miami, la 11ème édition se déroulera du 8 au 16 novembre sous le thème « La Floride en bleu, blanc et rouge ».
Le ton sera donné dès la soirée d’ouverture au Little Haiti Cultural Center (jeudi 8 novembre de 5pm à 8pm) avec un marché français qui vibrera au rythme du groupe de pop rock Bande à Part. Plusieurs stands exposeront des produits dans des domaines variés allant de la gastronomie à la mode en passant par la littérature. « Il y en aura pour tous les goûts, souligne Pascale Villet, la directrice de la FACC. Ce sera une grande vitrine de la France à Miami ».
Les cuisiniers en herbe, souhaitant atteindre l’excellence, pourront se confronter à d’autres passionnés des fourneaux lors d’une masterclass culinaire avec Gilles Épié, le plus jeune chef étoilé français, et le chef-pâtissier Paul Thomain (vendredi 9 novembre à 2pm).
Un vent de culture française soufflera aussi sur Miami avec le spectacle The Dream Tour de l’humoriste Gad Elmaleh (jeudi 15 novembre à 8pm) ou encore avec l’exposition « Made In France » qui rassemblera une vingtaine d’artistes locaux français venus présenter leurs œuvres (lundi 12 novembre à 6pm).
À l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, l’Histoire française avec un grand H sera commémorée au Woodlawn Cemetery de Miami en présence notamment des consuls de France, du Canada et d’Allemagne (dimanche 11 novembre à 11am).
Côté business, les startups françaises à la conquête de Miami pourront défendre leur projet en se prêtant au jeu du pitch devant un panel d’experts (mardi 13 novembre à 4pm). Plusieurs tables rondes autour de différents thèmes comme la création d’entreprise à Miami (mardi 13 novembre à 9pm) ou encore la taxation des produits français en Floride (mercredi 14 novembre à 6pm) ponctueront par ailleurs le programme.
Le festival de business-culture prendra fin au National Hotel de Miami Beach (vendredi 16 novembre à 6pm) avec une tradition bien française : la célébration du Beaujolais nouveau. « C’est l’un des nombreux temps forts qui rythment la France tout au long de l’année, indique Alain Ouelhadj, le président de la FACC. Et c’est toujours un plaisir de pouvoir les partager avec la communauté franco-américaine de Floride ».

Une soirée d'information sur l'expatriation et les régimes matrimoniaux à Washington

Le Consulat général de France à Washington et le Conseil Supérieur du Notariat organisent une soirée d’information notariale le mardi 6 novembre à 6:30pm à la Maison Française de l’Ambassade de France à Washington.
Maîtres Frédric Varin et Lionel Galliez, notaires et spécialistes du droit international privé, animeront la discussion sur le thème de l’expatriation et des régimes matrimoniaux.
La soirée se poursuivra par une séance de questions/réponses avec les participants à 8pm puis un échange informel avec eux à 8:30pm. Evénement gratuit mais réservation obligatoire sur le site Eventbrite.

United Airlines lance sa liaison San Francisco-Tahiti

C’est un concurrent de poids pour la compagnie française FrenchBee qui débarque dans le ciel polynésien. United Airlines lance son premier vol vers la Polynésie française mardi 30 octobre.
La compagnie aérienne américaine effectuera trois vols directs par semaine vers Papeete (la capitale de Tahiti) au départ de l’aéroport de San Francisco (SFO) avec des allers-retours proposés à partir de 750$.
C’est la première fois qu’une compagnie américaine propose des vols directs vers la Polynésie française depuis presque 30 ans et la fin d’activité de Continental Airlines, qui a fusionné avec United en 2010. Cette nouvelle liaison illustre le regain d’intérêt des compagnies aérienne pour Tahiti. Avant l’arrivée de French Bee sur ce créneau, les clients californiens pouvaient débourser jusqu’à 2.000 dollars pour aller à Papeete.

Trump ne veut plus de la nationalité américaine pour les enfants de non-citoyens

Donald Trump veut mettre un terme à l’acquisition de la nationalité américaine par le droit du sol pour les enfants de non-citoyens. C’est le geste fort -et controversé- annoncé par le président américain lui-même dans une interview qui sera diffusée dans le cadre d’une série de documentaires sur HBO dès dimanche 4 novembre.
Dans l’extrait publié sur le site d’information Axios, auteur de l’interview, Trump ne fait pas la différence entre enfants de sans-papiers et d’individus en règle (titulaires d’un visa ou carte verte).
Dans l’état actuel du droit, tout enfant né sur le sol américain a automatiquement la citoyenneté américaine, même si les parents ne l’ont pas. “Nous sommes le seul pays au monde où une personne peut venir, avoir un bébé et ce bébé est essentiellement un citoyen des Etats-unis pour 85 ans, avec tous les avantages qui vont avec“, a dit Donald Trump dans cet entretien réalisé avec le site d’information Axios. “C’est ridicule, ridicule. Cela doit cesser“.
C’est plus facile à dire qu’à faire. Ce droit est protégé par le 14ème amendement à la Constitution américaine, qui stipule que “toute personne née ou naturalisée aux Etats-Unis et soumise à sa juridiction est un citoyen des Etats-Unis et de l’Etat où elle réside“.
Le président affirme qu’il a consulté son équipe légale et qu’un décret suffirait à changer la loi. Mais un tel geste ferait certainement l’objet de contentieux devant les tribunaux. Les experts en droit constitutionnel sont partagés face à la portée de l’amendement. Ils se demandent s’il couvre par exemple les parents titulaires d’une carte verte.
Le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants Paul Ryan a déclaré, mardi, que le président ne pouvait pas changer le droit du sol par décret, mais Donald Trump lui a sèchement répondu sur twitter qu’il ne “connaissait rien” au sujet.
Sa décision est motivée par la volonté de l’administration de mettre un terme à la pratique des “anchor babies”, un terme qui désigne des enfants nés sur le sol américain d’une mère en situation illégale. Ces enfants, américains de fait, sont inexpulsables. Son annonce intervient à moins de deux semaines des élections de mi-mandat, premier test électoral majeur de sa présidence.
L’ACLU, principale association de défense des libertés, a condamné une “tentative de toute évidence inconstitutionnelle d’alimenter la flamme de la haine anti-immigrés quelques jours avant les midterms“.
Pour sa part, l’Association des Américains Accidentels, qui se bat contre l’imposition d’individus nés aux Etats-Unis mais qui n’y ont passé qu’une courte durée de leur vie, “se réjouit que le débat sur l’acquisition de la nationalité américaine par le droit du sol soit posé par le Président Trump, indique son président Fabien Lehagre. En prévision de sa venue à Paris le 11 novembre, nous lui avons adressé récemment un courrier pour lui expliquer les problèmes rencontrés par les Américains accidentels et lui demander de nous permettre de renoncer simplement et gratuitement à la nationalité américaine que nous avons acquis sans le vouloir par le droit du sol. Compte tenu de cette récente déclaration, nous avons bon espoir qu’il accepte.

Les "midterms" pour les nuls

Impossible d’y échapper. Les “midterms” approchent. Elles auront lieu le mardi 6 novembre à travers le pays. French Morning vous explique le pourquoi du comment de ces élections de mi-mandat.
On vote pour quoi et pour qui ?
Les “midterms” sont une élection à plusieurs niveaux. Le 6 novembre (et avant avec le vote anticipé), les Américains renouvelleront l’intégralité de la Chambre des représentants et le tiers du Sénat, les deux chambres du Congrès chargées d’établir les lois fédérales. Ils voteront également pour certains gouverneurs (le chef de l’exécutif des Etats), des parlementaires d’Etat et des élus locaux, dont les juges et les shérifs. Il se prononceront enfin sur des questions référendaires. 
Parmi les 157 référendums, certains seront particulièrement scrutés comme la question de l’avortement en Alabama, en Oregon et en Virginie occidentale, ou le début de la légalisation de la marijuana dans le Midwest, avec le Michigan et le Dakota du Nord.
Dans ce scrutin “mille-feuille”, l’élection au Congrès est particulièrement suivie. Pour rappel, le parlement américain est composé de deux chambres: le Sénat, composé de 100 membres (deux par Etat) élus pour six ans, et la Chambre des représentants (435 membres, répartis proportionnellement à la population des Etats), élus pour deux ans. Cette dernière est l’équivalent de l’Assemblée nationale.
Pourquoi est-ce important ?
Les “midterms” sont un véritable aperçu de l’humeur du pays deux ans après l’élection présidentielle. Les démocrates, minoritaires dans les deux chambres, veulent reconquérir leur majorité pour pouvoir agir comme un contre-poids législatif à Donald Trump.
Ils pourront aussi utiliser ce pouvoir retrouvé pour diligenter des enquêtes sur plusieurs dossiers impliquant le locataire de la Maison-Blanche et son administration (conflits d’intérêts, ingérence russe, la fiche d’impôts de Donald Trump) et ainsi parasiter sa seconde moitié de mandat. Ils seront également en mesure de commencer une procédure de destitution (même si le parti est divisé sur la question). Celle-ci aurait peu de chance d’aboutir car une super-majorité des deux-tiers est requise au Sénat pour une destitution. 
Pour les républicains, l’élection servira à jauger la popularité du trumpisme à mi-mandat et l’efficacité de leur stratégie de faire bloc derrière Trump.
Les élections au niveau des Etats (Parlements et gouvernorats) ne doivent pas être négligées non plus. Dans le système fédéral américain, les Etats fédérés ont de larges pouvoirs en termes d’infrastructures, de santé et de fiscalité notamment.
De combien de sièges les démocrates ont-ils besoin ?
A la Chambre des représentants, ils ont actuellement 194 sièges. Ils ont besoin de conserver le même nombre de sièges et d’en faire basculer 25 dans leur escarcelle pour reconquérir la chambre basse.
Au Sénat, où ils détiennent 49 sièges contre 51 pour les républicains, ils doivent conserver leurs 26 sièges sur les 35 en jeu et en arracher deux aux républicains. Même si l’écart est réduit, la tâche sera plus difficile car nombre de ces sièges penchent du côté républicain.
Qui sont les candidat.e.s à suivre ?
Les élections de cette année se caractérisent par la présence de nombreux candidats issus de minorités. Un nombre record de femmes se présente aussi pour la première fois. Parmi elles, la New-Yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez, une socialiste revendiquée de 29 ans qui deviendra, sauf surprise, la plus jeune élue à la Chambre des représentants en novembre.
Cinq courses à l’élection sont à suivre de près. Au Texas, traditionnellement un État rouge, le candidat sénatorial démocrate Beto O’Rourke espère déclencher une “vague bleue” pour renverser le sénateur en exercice, Ted Cruz. Beto O’Rourke a déjà fait parler de lui au niveau national: il a appelé à la destitution de Donald Trump et soutenu la protestation des joueurs de la NFL pendant l’hymne américain.
Toujours dans le sud, la Georgie pourrait potentiellement élire la première femme noire à un poste de gouverneur. L’élection est loin d’être gagnée pour la démocrate Stacey Abrams, car l’Etat surnommé “Peach State” reste ancré à droite. Le candidat républicain, Brian Kemp, actuel “Secrétaire d’Etat” de Géorgie (une sorte de ministre de l’Intérieur local), est accusé par les démocrates de pratiquer une purge électorale, en empêchant certains électeurs, en particulier afro-américains, de s’inscrire sur les listes.
En Floride, connue pour être un “swing state” (susceptible de basculer d’un côté comme de l’autre) lors de l’élection présidentielle, le démocrate Andrew Gillum espère battre le républicain Ron DeSantis. Pour de nombreux médias, le résultat de cette élection sera emblématique de la situation nationale, avec des débats qui tournent autour du contrôle du port d’armes et l’immigration.
La sénatrice démocrate du Missouri, Claire McCaskill, est en danger face au républicain Josh Hawley. Les démocrates sont inquiets, et les médias américains considèrent cette course comme “la plus dure” de 2018.
En Californie, enfin, les démocrates se battent pour remporter toutes les circonscriptions du comté d’Orange, dans la riche -et historiquement républicaine- banlieue de Los Angeles.
Qui va gagner ?
L’élection dépendra de plusieurs inconnues: la participation des minorités, en particulier les latinos, vote des indépendants… Mais les médias anticipent une “vague bleue”, ce qui ne serait pas complètement une surprise: les élections de mi-mandat profitent généralement à l’opposition. Sur le célèbre blog de Nate Silver Five Thirty Eight, les démocrates ont 84,9% de chance de remporter la Chambre des Représentants, contre 15,1% pour les républicains. Ce serait un changement notoire pour la politique américaine, qui verrait Donald Trump bloqué au niveau législatif par les représentants démocrates.
Du côté des gouverneurs, les républicains resteraient majoritaires, avec 26 républicains contre 24 démocrates. Les républicains devraient par ailleurs rester en contrôle du Sénat . Ils ont 82,6% de chance de conserver l’institution, toujours selon Five Thirty Eight.

La pièce d'André Nerman "Terre des Hommes" termine sa tournée américaine à Los Angeles

Les Etats-Unis vont connaître plus que “Le Petit Prince” d’Antoine de Saint-Exupéry. Après Wichita, Boston, Hotchkiss, Toronto ou Buffalo, la pièce “Terre des Hommes” sera présentée le jeudi 1er novembre dès 7pm au Whittier College à Los Angeles.
Adaptée et mise en scène par André Nerman, cette interprétation du roman éponyme d’Antoine de Saint Exupéry -paru en février 1939- rassemble plusieurs aventures de l’ancien pilote de l’Aéropostale. Les spectateurs suivront les songes du passager d’un avion joué par Pascal Germain, qui dans son rêve rencontre Saint-Exupéry (joué par André Nerman). Ensemble, ils revivront les plus grands voyages de l’aventurier de ses débuts en 1920 à son crash dans le désert libyen en 1935.
André Nerman et sa compagnie Caravague organisent depuis dix ans des tournées en français à travers les Etats-Unis. Il y a déjà présenté “Jacques Brel ou l’Impossible Rêve” et “Un rapport sur la banalité de l’amour”.

En Floride, la navette autonome de Transdev circulait sans autorisation

Le groupe de transport français Transdev doit renoncer à sa navette autonome testée depuis plusieurs semaines pour le ramassage scolaire à Babcock Ranch, près de Fort Myers en Floride. Considérant son utilisation illégale, les autorités américaines ont immédiatement fait stopper les essais.
« L’innovation ne doit pas compromettre la sécurité publique », indique dans un communiqué la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l’agence fédérale américaine chargée de la sécurité routière. « Utiliser des navettes autonomes pour transporter des enfants est irresponsable et inapproprié », ajoute la NHTSA qui précise que la navette scolaire autonome de Transdev circulait sans autorisation. Le groupe de transport français aurait bien reçu un accord pour des tests et des démonstrations mais en aucun cas pour un transport régulier d’enfants.
Ainsi, Transdev a dû se résoudre à mettre de côté son expérimentation qui devait durer six semaines. La navette scolaire autonome, pouvant transporter jusqu’à 12 enfants, effectuait de courts trajets prédéfinis à une vitesse maximale de 12 kilomètres par heure en présence d’une personne capable de reprendre le contrôle à tout moment. « Elle évoluait de manière sûre, sans aucun incident connu, dans un environnement contrôlé et sans jamais sacrifier la sécurité au profit de l’innovation », souligne Transdev dans un communiqué, sans donner suite aux sollicitations de French Morning.
Malgré tout, à Babcock Ranch, qui se veut la première ville verte des États-Unis, plusieurs essais sont prévus prochainement avec d’autres navettes autonomes « mais ils seront conformes aux normes et règlementations imposées par la NHTSA et n’impliqueront plus aucun enfant », insiste Syd Kitson, l’un des promoteurs de la commune. « Il est important pour nous de conserver le partenariat avec Transdev car les navettes autonomes finiront par transformer notre quotidien et sont vraiment incontournables pour la ville du futur que nous construisons actuellement ».

Rachid Hami présente son film "La Mélodie" à San Francisco

Une douce mélodie sur la Baie. Le film « La Mélodie » de Rachid Hami sera projeté pour la première fois sur la côte Ouest le jeudi 8 novembre au Landmark’s Clay Theater.
Simon, un violoniste cinquantenaire, interprété par Kad Merad, enseigne son instrument à une classe de 6e à Paris. Ses méthodes austères ne vont pas faciliter ses rapports avec les élèves. Mais quand le petit Arnold se passionne pour le violon, son talent et l’énergie positive redonne à Simon le goût de la musique. Il se met en tête d’emmener les enfants jusqu’à la Philarmonie.
Le film sera suivi d’une séance de questions/réponses avec le réalisateur Rachid Hami. L’événement est soutenu par Unifrance et le Consulat Général de France à San Francisco.

Gérer son patrimoine quand on est Français aux Etats-Unis

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Vous détenez un bien immobilier en France ? Vous possédez une assurance-vie française alors que vous résidez aux Etats-Unis ? Quelles sont les règles fiscales américaines qui s’appliquent sur le patrimoine à l’étranger ?
Toutes ces questions n’auront plus de secret pour vous après la conférence qui aura lieu mardi 20 novembre dans les locaux de Sheppard Mullin.
Jean-Philippe Saurat et Andrew Massat du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group et Alexandre Quantin de la société de conseil USA France Financials, spécialisée dans la gestion de patrimoine des Français aux Etats-Unis, aborderont différents aspects de la fiscalité franco-américaine, notamment le traitement fiscal des contrats d’assurance-vie français aux Etats-Unis et l’imposition américaine des biens immobiliers loués en France. Ils donneront aussi des conseils pour gérer sa fiscalité et son patrimoine quand on est expatrié aux Etats-Unis.

The French Vakery, les viennoiseries vegan qui régalent San Francisco

Une file d’attente qui n’en finit pas, des yeux qui brillent à la perspective de goûter aux croissants de The French Vakery, et un stand très vite “sold out”. Depuis ses premières ventes au Bastille Day de San Francisco cet été, le succès des viennoiseries de The French Vakery ne se dément pas, à la grande joie de sa créatrice, Elise Duplechan.
Pourtant, la Nantaise débute à peine dans le domaine de la boulangerie. Avant de s’installer en Californie, il y a environ un an, elle avait un salon de coiffure à Rio, au Brésil. “A mon arrivée ici, j’ai cherché un autre domaine dans lequel je pouvais mettre à profit mes compétences de business developer, et je voulais que ce soit en rapport avec la cuisine française.
Son déménagement aux Etats-Unis correspond aussi à sa conversion au véganisme, résultat d’une quête d’un mode de vie plus sain.  C’est lors de la Vegan Street Fair qu’Elise Duplechan a le déclic: “Le stand où la file était la plus longue vendait des donuts! Au départ, je trouvais que c’était tellement basique comme concept, puis l’idée a fait son chemin: j’ai réfléchi égoïstement à ce qui me manquait le plus dans mon alimentation vegan, et les croissants sont arrivés en tête de liste. J’allais pouvoir allier mes origines françaises à mon mode de vie et en faire un business.
Grâce à des vidéos trouvées sur YouTube, et l’amour de la bonne cuisine transmis par sa mère et sa grand-mère, Elise Duplechan se lance dans l’aventure French Vakery. “J’ai dû faire beaucoup d’essais avant d’arriver à un résultat satisfaisant: la pâte feuilletée levée nécessite plusieurs jours de fabrication, et cela m’a coûté plusieurs tournées pour trouver la bonne composition et la cuisson parfaite.
Le choix des ingrédients est également très important pour la boulangère. “Tous les ingrédients que j’utilise sont bio et vegan. On me demande souvent ce que j’utilise à la place du beurre: j’utilise de la margarine à base d’huiles végétales, de coco ou de noix de cajou.” La production de The French Vakery se résume à quelques produits-phares: Croissants, pains au chocolat, beignets fourrés à la compote de pommes ou au Nutella maison. “Je ne lésine pas sur la garniture, en particulier la crème d’amandes dans les croissants aux amandes ou la crème pâtissière dans les pains suisses.

Depuis juillet, Elise Duplechan enchaîne les marchés et les festivals. Le succès est toujours au rendez-vous, et les viennoiseries de The French Vakery s’arrachent littéralement comme des petits pains. “J’en fabrique en général 200-300 par événement: si j’en faisais 500, je les vendrais tous, sourit l’entrepreneuse. Mais je suis seule à travailler, avec une cadence souvent infernale: je dois travailler la nuit pour cuire mes viennoiseries vers 3-4 h du matin et ainsi garantir leur croustillant.
Malgré l’arrivée imminente d’un bébé, Elise Duplechan fourmille d’idées pour l’avenir de The French Vakery: “Je veux former des équipes afin d’essaimer The French Vakery, un peu à la manière de l’enseigne Paul en France. J’ai aussi le projet de faire des pâtisseries pour des mariages, ou des gros événements, en mettant en valeur les classiques de la gastronomie française, comme les mille-feuilles, le Paris-Brest, le Trianon…” Elle a également déjà reçu de nombreuses propositions pour ouvrir des boulangeries à Dubaï et à Los Angeles, un projet qui n’est pas à l’ordre du jour.

Ba&sh vous ouvre son dressing à New York

Mise à jour: cet événement a été décalé au 14 décembre
Il y aura du champagne et des vêtements. Ba&sh et French Morning organisent une “Dream closet party” dans la nouvelle boutique la marque française à NoLiTa le vendredi 14 décembre.
Le concept: les participantes pourront emprunter gratuitement pour le week-end les pièces issues des collections de Ba&sh. Le tout autour d’une coupe de champagne (ou deux) et de petits fours. Le nombre de places est très restreint. N’attendez pas pour réserver la vôtre.
Du jeans au pull, la marque fondée en France par Barbara Boccara et Sharon Krief propose des vêtements hauts-de-gamme à des prix abordables.

Célèbrez Unthanksgiving sur l'île d'Alcatraz le 22 novembre

Chaque jour de Thankgiving depuis 1975, l’île d’Alcatraz accueille, avant le lever du soleil, les représentants de différentes tribus amérindiennes pour honorer leur culture et défendre leurs droits.
Des ferries partiront toutes les 15 minutes dès 4:15 am du Pier 33, et ce jusqu’à 6am. Le retour s’effectuera vers 8:45am. Il est fortement conseillé d’acheter ses billets à l’avance car l’événement est généralement sold out.
Baptisé “Unthanksgiving” ou “The Indigenous Peoples Sunrise Ceremony”, cet événement a une forte valeur symbolique et politique: en plus de partager leurs traditions avec des danses et des rituels ancestraux, les Amérindiens offrent une autre lecture de l’histoire de Thanksgiving, rappelant que l’arrivée des pèlerins en Amérique a marqué le début de l’oppression des Amérindiens, et une perte significative de terres et de richesses, loin de l’image d’Epinal du partage de nourriture dont est synonyme Thanksgiving.
Le choix d’Alacatraz est aussi hautement symbolique: de 1969 à 1971, l’île a été occupée par des Amérindiens qui ont fait valoir leur droit à récupérer des terres gouvernementales laissées vacantes, selon les dispositions du traité de Laramie de 1868. La prison située sur Alcatraz était en effet désaffectée depuis 1963, après avoir servi de pénitencier fédéral pendant plus de trente ans. L’objectif était de créer un espace culturel et éducatif pour les Amérindiens. Après plus de 19 mois sur Alcatraz, les Amérindiens qui y vivaient furent contraints de partir: l’eau et l’électricité étaient coupées, plusieurs bâtiments furent mystérieusement incendiés, et la police se chargea de chasser manu militari les derniers résistants. Aujourd’hui, les graffiti de l’époque en faveur des Amérindiens sont toujours visibles à plusieurs endroits sur Alcatraz.
Malgré l’heure matinale de la célébration, Unthanksgiving attire chaque année de nombreux sympathisants de la cause amérindienne. En 2017, Colin Kaepernick, ancien quarterback de l’équipe des 49ers de San Francisco, y a participé: militant pour l’égalité des droits, il a été ostracisé par la NFL pour avoir mis un genou à terre pendant l’hymne américain en signe de protestation contre les violences faites aux minorités.