« Au début, on était deux, on a loué un petit appartement à San Mateo et on a acheté un tableau blanc », se souvient Benoît Dageville, co-fondateur de l’entreprise Snowflake avec Thierry Cruanes.
Depuis sa fondation en août 2012, la société spécialisée dans le stockage de données sur le cloud a fait du chemin. Elle emploie aujourd’hui 670 personnes et a levé près d’un milliard de dollars, dont un dernier tour de table de 450 millions de dollars annoncé jeudi 11 octobre.
Comment expliquer le succès de cette jeune entreprise, toujours implantée en Californie et présente dans neuf pays, dont la France, l’Angleterre et l’Australie ? « Cette technologie n’est pas nouvelle mais personne n’avait pensé à ces systèmes d’entrepôt de données dans le contexte du cloud », explique Benoît Dageville, qui assure que Snowflake est « le seul système conçu à partir de 0 pour le cloud ».
Le principe : Snowflake permet d’analyser de très gros volumes de données, comme les ventes d’une entreprise ou des informations collectées par des machines. « Le gros avantage de notre solution sur le cloud, c’est la performance », assure l’ancien d’Oracle, géant américain du logiciel et de la programmation, où il a rencontré Thierry Cruanes.
« Si vous avez 100 serveurs versus 10 serveurs pour stocker vos données, ça ira beaucoup plus vite mais ça sera aussi beaucoup plus cher, donc vous ne les achèterez pas pour un ou deux jours, illustre le co-fondateur. Sur le cloud, vous pouvez louer les 100 serveurs pour quelques minutes ou quelques heures, ça ira 100 fois plus vite et ça vous coûtera 10 fois moins cher », poursuit Benoît Dageville.
Autre argument de Snowflake : la sécurité. « Nous avons plein de niveaux de sécurité. Chaque donnée est encryptée de manière différente et nous avons des certifications », assure le chef d’entreprise. Cette promesse a notamment permis à la jeune entreprise de convaincre des clients dans la finance, comme Capital One, « pourtant habituellement réticente à utiliser le cloud pour le traitement de ses données », constate Benoît Dageville.
Résultat : Snowflake a triplé le nombre de ses clients l’an passé et a séduit des grands noms tels que Netflix, Yamaha, Adobe, Netgear ou encore Sony. « On a vu la demande augmenter, que ce soit chez nos clients existants ou auprès de nouvelles entreprises », observe l’entrepreneur. « On s’est rendu compte que notre plan de développement n’était pas assez agressif. »
Snowflake compte donc profiter de ses dernières levées de fonds pour s’étendre, notamment en Europe et en Asie, investir dans la R&D et embaucher pour aborder un marché qui devrait peser 20 milliards de dollars en 2020, selon la start-up. « Nous avons beaucoup de nouveaux challenges devant nous ».
450 millions de dollars pour les Français de Snowflake
Le Goncourt 2017 Eric Vuillard en promo à Albertine
En tournée pour la sortie américaine de L’ordre du jour (The Order of the Day) en septembre, qui lui a permis de remporter le prix Goncourt en 2017, Éric Vuillard viendra présenter son ouvrage à la librairie Albertine dimanche 28 octobre à 3pm. Il sera interrogé par le journaliste William Middleton.
Ce récit raconte la marche vers l’abîme de l’Europe à travers deux moments : la rencontre de vingt-quatre industriels allemands puissants qui décident de financer le parti nazi d’Adolf Hitler en 1933 et l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne le 12 mars 1938, l’Anschluss. A l’aide de scènes véridiques et méconnues, l’auteur se faufile dans les coulisses d’événements historiques.
L’ordre du jour est le neuvième livre d’Eric Vuillard, après la fiction Le chasseur (Michalon, 1999), Conquistadors (Leo Scheer, 2009), ou Révolution française dans 14 juillet (Actes Sud, 2016).
Audrey Peverelli, une globe-trotteuse de l'éducation au Lycée français de New York
Chez Audrey Peverelli, il n’y a pas de langue officielle. Née en Argentine et scolarisée au Venezuela, elle parle “français, parfois espagnol” avec son mari suisse rencontré au Canada. Leurs enfants ? Ils parlent, comme elle, le français, l’espagnol, le portugais et l’anglais. Des langues qui reflètent les pérégrinations de cette famille de globe-trotteurs qui a vécu à Paris, Lausanne et São Paulo notamment.
“Quand nous vivions dans un pays anglophone, nous parlions en français aux enfants. Quand on était dans un pays francophone, on leur parlait anglais. On s’est adapté aux circonstances“, dit-elle (en français).
Audrey Peverelli a posé cette année ses valises à New York, où elle est devenue en août le nouveau proviseur du Lycée français de New York. Elle remplace Sean Lynch, parti diriger une école à Hong Kong au terme de sept années marquées par la modernisation et l’extension de l’école. C’est la deuxième fois dans l’histoire de l’établissement privé de 83 ans qu’une femme est aux commandes – la première fut Ghislaine Hudson, de 1998 à 2001. “Je connaissais Sean Lynch. Je savais que le Lycée français de New York n’était pas n’importe quelle école. C’est une référence dans le milieu“, raconte-t-elle.
Audrey Peverelli est arrivée dans le monde de l’éducation après avoir étudié la psychologie infantile. “Je suis entrée dans l’éducation par un concours de circonstances. Mon mari voyageait beaucoup pour sa carrière. Je suivais et je créais ma carrière au fur-et-à mesure“, explique-t-elle. Elle avait toutefois un “intérêt particulier pour la création de nouvelles structures scolaires“. Ayant elle-même suivi une éducation bilingue (anglais-espagnol) à Buenos Aires et Caracas, elle n’avait pas besoin d’être convertie aux bienfaits de l’enseignement plurilingue.
En 1992, installée en France, elle lance une école bilingue Montessori, suivie un an plus tard de l’Ecole internationale de Marne-la-Vallée pour servir les enfants des travailleurs anglophones venus ouvrir le parc d’attractions EuroDisney. Elle ouvrira par ailleurs une école Montessori au Venezuela et deux écoles internationales en Suisse.
Dans ce parcours entre plusieurs continents, la France occupe une place particulière, et pas uniquement parce que l’une de ses filles est née à Lyon. En 2002, elle rentre à l’International School of Paris (ISP) comme directrice du primaire. Elle prend les rênes de l’ensemble de l’établissement six ans plus tard jusqu’en 2013. “Il y a 68 nationalités différentes au Lycée français. Il y avait la même diversité à l’ISP. Il faut prendre en compte toutes les perspectives des élèves. Un Chinois, par exemple, va compter ou faire une multiplication différemment d’un Pakistanais“.
Le Lycée français de New York, qui compte près de 1.400 élèves, n’a pas lésiné sur les moyens pour trouver un successeur à Sean Lynch. Audrey Peverelli, qui habitait en Suisse lorsqu’elle a été repérée, a fait partie de 80 candidats du monde entier à avoir été considérés pour le poste. La transition a commencé il y a un an. “J’ai fait plusieurs voyages avant de m’installer pour faire une transition tranquille“.
Parmi les dossiers qui attendent le nouveau proviseur: la nouveau baccalauréat, dont le contenu sera connu en décembre, et l’ouverture de la nouvelle maternelle du LFNY à la rentrée 2019. Pour le reste, elle hérite des chantiers initiés sous le plan stratégique pour 2015-2020. Ce plan comporte une série d’objectifs liés au soutien des élèves, la pédagogie, la formation des enseignants et la création d’infrastructures. “Beaucoup de chantiers ont été entamés en trois ans”, observe-t-elle. Sa philosophie: “Tout ce que nous faisons doit être lié à la mission de l’école. Cela ne sert à rien de faire des choses qu’on ne peut justifier vis-à-vis de cette mission“.
Soirée dégustation pour lancer le Wine Club de French Morning à New York
Vous le savez si vous lisez French Morning (et que vous aimez le rouge): votre site favori a récemment annoncé le lancement de son Wine Club, en partenariat avec le caviste Empire State of Wine.
Désormais, chaque mois, French Morning partage une offre exceptionnelle à l’ensemble de ses abonnés: un vin français de qualité est proposé au prix français. La livraison est gratuite dès douze bouteilles achetées.
Pour célébrer le lancement de ce nouveau service à nos lecteurs, et pour réunir les amoureux du vin, nous organisons une soirée-découverte lundi 22 octobre dans les locaux de Homeis, l’application des Français installés à New York.
Vous aurez l’occasion de goûter jusqu’à quatre vins d’exception et de les assortir avec nos plateaux de fromages et de charcuterie. Parmi ces vins: le Saint-Joseph – Domaine Jolivet (2015) qui était notre vin du mois de septembre, et le Château Bellevue-Figeac – Saint Emilion Grand Cru (2015), vin du mois d’octobre.
Vous aurez également l’occasion de déguster un vin blanc et un champagne. Des explications détaillées sur les vins proposés et des conseils de dégustation seront donnés par Eddy Le Garrec d’Empire State of Wine.
Le Dîner en blanc 2018 débarque à Houston
Le Dîner en blanc remet le couvert pour la quatrième fois à Houston. Après Washington, Los Angeles et New York, le Dîner en blanc s’installe à Houston au Texas le dimanche 4 novembre. Le lieu est, comme d’habitude, un secret bien gardé pour le moment.
Les convives pourront enfiler leurs tenues immaculées le temps d’un soir pour un pique-nique géant. Jusqu’à la dernière minute, le lieu de l’événement est tenu secret. Les participants inscrits se réunissent à une adresse précise avant d’être conduits à la fête.
Les règles sont les mêmes : chacun ramène sa table, ses chaises et son propre pique-nique. Être vêtu(e) de blanc de la tête aux pieds est une obligation pour profiter dans la soirée qui promet d’être animée.
Le cinéma de Méliès en film-concert à Dallas
Le surprenant show de cinéma-concert de Jean-François Alcoléa arrive au Texas. Pianiste, compositeur, improvisateur et scénographe, cet artiste pluridisciplinaire sera à Dallas (Texas Theater) le samedi 20 octobre pour présenter son spectacle “En plein dans l’oeil”, consacré à l’univers magique de l’illusionniste Georges Méliès. Il sera aussi à l’Old Town Theater de Huntsville le 27.
Ce show est basé sur onze films du maître du 7ème art, considéré comme le père du cinéma, dont “Le voyage de Gulliver à Lilliput et chez les Géants” ou encore “Le voyage à travers l’impossible”. Ils seront accompagnés en musique par différents instrumentistes et mis en valeur par des effets de lumière et une scénographie épousant l’ambiance des films.
Le spectacle s’adresse aussi bien aux enfants qu’à leurs parents.
A la poursuite de "Bullitt" dans les rues de San Francisco
“Bullitt”, c’est une Mustang verte, Steve McQueen au volant, une enquête policière à suspense, et une scène mythique: une course de voitures dans les rues de San Francisco. Le film est sorti il y a 50 ans, le 17 octobre 1968.
Steve McQueen est Frank Bullitt, un lieutenant de police chargé de protéger Johnny Ross, un témoin capital dans une affaire mêlant mafia et politique. Le témoin est tué, et Bullitt entreprend de retrouver les meurtriers.
La scène de la course poursuite est entrée dans les annales du cinéma dès la sortie du film: il a fallu trois semaines pour tourner 10 minutes 53 de pneus qui crissent et de voitures qui décollent sur les pentes de la ville. Le duel entre la Ford Mustang et la Dodge Charger des mafieux tient les spectateurs en haleine, à tel point qu’on en oublierait presque les incongruités géographiques de cette course-poursuite, comme le montre la carte ci-dessous.
Les connaisseurs de San Francisco en perdraient en effet presque le nord, car d’un plan à l’autre, on passe subitement du nord au sud de la ville. Steve McQueen est pris en chasse dans Bernal Heights par la Dodge Charger, près de l’intersection de Potrero et Army (Cesar Chavez) streets.
Après avoir tourné sur York, Bullitt réussit à semer ses poursuivants. La scène se poursuit dans Potrero Hill: les rôles sont inversés, la Mustang prenant en filature la Charger. Les voitures se retrouvent soudainement dans Russian Hill et North Beach: elles empruntent Filbert Street en direction de la Coit Tower et de l’église St Pierre et St Paul. La poursuite s’accélère: on tourne sur Columbus Avenue jusqu’au Bimbo’s, qui était déjà une salle de spectacle.
Virage à droite sur Chestnut, puis sur Leavenworth. Détour par Potrero, au sud-est de la ville, puis retour sur Russian Hill, tout au nord: la descente de Taylor Street avec Alcatraz en ligne de more est vertigineuse.
Après un virage sur la sinueuse Francisco, les voitures se dirigent vers la Marina puis le Golden Gate Bridge. Le réalisateur, Peter Yates, n’a pas reçu les autorisations nécessaires pour emprunter le célèbre pont, par crainte des embouteillages monstres que le tournage auraient engendrés. La course-poursuite continue alors dans le sud de San Francisco, dans Visitacion Valley, puis dans Daly City. La Dodge Charger finit par foncer dans une station-service qui explose. Clap de fin.
Afin de rendre la course-poursuite encore plus spectaculaire, une caméra Aeroflex 2C fut installée dans la voiture pour que le spectateur puisse vivre la course-poursuite du point de vue du conducteur. Jusqu’en 1968, la plupart des courses de voiture étaient filmées à vitesse réduite, puis accélérées en studio. “Bullitt” est tourné à vitesse réelle: le réalisateur avait recommandé des pointes à 120-130 km/h, mais elles atteignirent 177km/h en pleine ville…
Le maire de l’époque, Joseph Alioto, ferma d’ailleurs les yeux sur ces écarts: il tenait à ce que “Bullitt” soit tourné à San Francisco et avait négocié que la Warner paie la construction d’une piscine dans le quartier de Bayview. “Bullitt” fut un grand succès de l’année 1968: le public fut au rendez-vous, et le film remporta l’Oscar du meilleur montage en 1969.
French Morning lance le podcast "Révolution bilingue"
Mieux que d’autres, les Français de l’étranger vivent le bilinguisme au quotidien, ses chances, son potentiel, mais aussi ses “challenges”. Etre bilingue s’hérite parfois mais se mérite toujours. A French Morning nous sommes devenus des militants assumés de l’éducation bilingue, partout et pour tous. Cela nous a conduit à créer les Salons de l’éducation bilingue (le 5ème à lieu à New York le 3 novembre et le deuxième à San Francisco le 17 novembre) et maintenant à lancer ce podcast Révolution Bilingue.
Aux commandes, un homme qui s’y connaît: Fabrice Jaumont est attaché linguistique aux services culturels de l’Ambassade de France à New York, mais surtout celui qui a joué un rôle central dans la création d’une dizaine de programmes bilingues franco-anglais dans des écoles publiques new-yorkaises. Il est aussi l’auteur d’un livre du même nom, Révolution Bilingue (disponible forcément en français et en anglais). Il est disponible gratuitement en e-book pour les cent premiers curieux en entrant ici le code coupon REVOLUTION BILINGUE.
Dans ce podcast, il recevra experts et praticiens du bilinguisme pour explorer une multitude de sujets fascinants sur la question. Son premier invité est Sean Lynch, qui vient de quitter le poste de proviseur du Lycée français de New York pour prendre la tête de la Chinese International School à Hong Kong. Dans son parfait français, ce pédagogue américain raconte comment “ce voyage qu’est le bilinguisme” change profondément les élèves, bien au-delà des seules compétences linguistiques.
Vous pouvez écouter le podcast ci-dessous ou l’écouter sur itunes Podcast.
Listen to “Révolution Bilingue” on Spreaker.
On connait la date de la soirée 2018 de SkinTie
(Article partenaire) SkinTie, la marque qui ré-invente la cravate, organise sa soirée annuelle le 10 novembre.
Après deux éditions couronnées de succès, les invités se retrouveront cette année dans le cadre unique du Colonial à San Francisco. Un défilé montrant toutes les manières de montrer ce nouvel accessoire pour hommes et femmes aura lieu pendant l’événement.
SkinTie est la création de Christophe Schuhmann. L’entrepreneur a lancé la marque en 2014 pour offrir aux nouvelles générations un objet de mode plus décontracté que la cravate. Cette dernière est de moins en moins portée dans la Silicon Valley et ailleurs.
Sur le point de fêter son quatrième anniversaire, SkinTie lance une gamme faite de bio-collagen, ainsi qu’un concept de SkinTie connectée. Celle-ci inclut une puce NFC qui peut être utilisée pour se renseigner sur les origines du produit et permettre à des entreprises d’y inclure les données désirées quand ils revendent des SkinTie.
La soirée sera aussi et encore l’occasion de lever des fonds pour un projet auquel tient Christophe Schuhmann: l’École Spéciale de Brazzaville, que ses parents ont soutenue depuis des dizaines d’année maintenant et pour laquelle SkinTie reverse 3% de ses bénéfices.
La première soirée SkinTie avait eu lieu dans une spectaculaire maison particulière à Fremont en 2016. La seconde, en 2017, avait investi une maison de Pacific Heights sur trois étages avec une vue imprenable sur la baie, en présence de 300 invités et mannequins.
Visitez Governors Island en réalité augmentée
Governors Island comme vous ne l’avez jamais vue. Alors que l’île ferme ses portes à la fin du mois, les visiteurs pourront l’explorer de façon insolite avec IslandAR, le samedi 20 et dimanche 21 octobre de 11am à 4pm.
IslandAR est une expérience de réalité augmentée qui plaira aux petits et grands enfants. Le fonctionnement est simple. Après avoir téléchargé l’application sur smartphone (Apple ou Google Play), rendez-vous au Welcome Center à l’entrée de l’île pour récupérer une pièce de puzzle en bois. Le visiteur place la pièce du puzzle devant la caméra du smartphone et des personnages animés prennent vie en réalité augmentée. « Les personnages racontent des faits historiques sur l’île, sur sa biodiversité, son environnement, la façon dont elle a été conçue », explique Cécile Ragot, créatrice française de l’application. Chacun des trois personnages, reliés aux pièces du puzzle, s’animent à des endroits précis de l’île, indiqués sur une carte.
« C’est une façon nouvelle de découvrir l’île », raconte Cécile Ragot. Cette jeune Française, habitante et amoureuse de New York, a répondu un appel à projets de l’île de Governors Island, de l’agence de publicité Havas et du NYC Media Lab. Etudiante à Lehman College dans le Bronx, elle a monté le projet seule. « J’étudiais la réalité augmentée à Lehman College. L’appel à projets correspondait totalement à ce que je souhaitais réaliser », confie Cécile Ragot. IslandAR s’est démarqué des cinq autres projets retenus et a été mis en place sur l’île en septembre.
Cécile Ragot espère faire grandir cette expérience. « C’est exportable, ça pourrait être mis en place dans d’autres espaces publics ». La jeune Française ne sait pas encore si l’expérience sera renouvelée pour la saison prochaine à Governors Island, mais espère pouvoir la proposer dans d’autres lieux à New York comme Central Park ou Prospect Park.
Les Français d'Amérique du Nord exclus du projet d'exonération de la CSG
Les Français affiliés à un régime de sécurité sociale en Suisse ou dans l’Union européenne seront exonérés de la CSG-CRDS sur leurs revenus fonciers. Le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin l’a annoncé, mardi 16 octobre, lors de la séance de questions au gouvernement. Les Français hors-UE ne bénéficieront donc pas de ce projet d’exonération.
Le ministre était interrogé par la députée LREM des Français d’Europe de l’Est, de Russie, d’Asie et d’Océanie Anne Genetet, auteure d’un récent rapport sur la mobilité internationale qui appelait le gouvernement à mettre un terme à cette pratique fiscale.
La décision s’inscrit sur fond de nombreux contentieux judiciaires menés par des Français résidant à l’étranger qui s’estiment injustement frappés par ces cotisations alors qu’ils ne bénéficient pas de la sécurité sociale française.
En 2015, la Cour de Justice de l’Union Européenne avait demandé à la France de rembourser les non-résidents de l’Espace économique européen (EEE) soumis à la CSG, une contribution qui sert à financer la sécurité sociale. Cependant, un autre arrêt, en 2018, avait jugé que les non-résidents hors UE ne récupéreraient pas leur argent.
D’autres dispositions fiscales seront inscrites dans le projet de loi de finances 2019 actuellement en discussion. Lors de sa réponse, Gérald Darmanin a indiqué la fin du mécanisme de “retenue à la source libératoire” avec un taux d’imposition minimum de 20% appliqué sur les revenus de source française. Le gouvernement compte également créer un abattement de 150.000 euros sur les plus values de cession immobilière. Les non-résidents pourront en bénéficier dans les dix ans suivant leur départ. Le ministre a aussi annoncé l’extension aux Français de l’étranger du dispositif de réductions d’impôts Pinel sur l’acquisition d’un bien immobilier et une exonération d’impôt sur le revenu pour les pensions alimentaires reçues par un résident de la part d’un non-résident.
Une discussion pour comprendre les "midterms" à Los Angeles
Le 6 novembre prochain, les Américains retournent aux urnes à l’occasion des élections de mi-mandat: les “midterms”. Si vous êtes perdus, l’association Français du Monde – Los Angeles vous propose le dimanche 21 octobre de venir échanger à ce sujet avec Noémie Taylor-Rosner, diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, correspondante du journal La Croix sur la côte ouest et collaboratrice de Courrier International aux Etats-Unis. Le rendez-vous aura lieu au Restaurant Philippe The Original (Chinatown).
Tout en dégustant le célèbre “French Dipped Sandwich” de cette institution, vous pourrez vous renseigner sur le fonctionnement de ces élections de mi-mandat et leurs enjeux en Californie et dans le reste du pays.
En Californie, les citoyens seront amenés à élire un nouveau gouverneur et à se prononcer sur une dizaine de questions référendaires, allant de l’encadrement des loyers au financement de logements pour les sans-abris.