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L'école internationale Tessa est ouverte et veut le faire savoir

Le vacarme du chantier voisin n’a pas suffi à masquer les chansons entonnées par les élèves très motivés de Tessa. Sous le regard de parents pas peu fiers réunis dans la cour de l’école internationale de Hoboken, ils fêtaient, mardi 16 octobre, la Journée des Nations-Unies en présence du maire de la ville Ravi Bhalla, du consul-adjoint Eric Bayer et du directeur des admissions de l’UNIS John Nichols.
Une célébration internationale pour fêter la diversité et le multiculturalisme, mais aussi rappeler que l’établissement est bel-et-bien ouvert. “Comme nous sommes longtemps restés fermés, beaucoup de personnes pensent que nous n’avons pas encore ouvert. Ils commencent seulement à se rendre compte maintenant que cela n’est pas le cas“, raconte Isabelle Bonneau, la fondatrice de Tessa.
Dans les cartons depuis trois ans, Tessa International School a ouvert en janvier après un retard lié à l’obtention des permis de construire. Cela n’a pas empêché l’école de recruter. Cinquante enfants de vingt nationalités sont scolarisés actuellement dans les programmes d’immersion anglais-espagnol et français-anglais proposés aux niveaux Pre-K et Kindergarten. Tessa accueille des enfants dès l’âge de 2 ans.
Elle ambitionne d’ouvrir des classes de primaire dès la rentrée prochaine au Monroe Center, un bâtiment de cinq étages dont elle occupe déjà une partie du rez-de-chaussée. “La primaire est la prochaine grosse étape de notre développement”, indique Isabelle Bonneau.
L’établissement projette également de développer des programmes d’enseignements IB (International Baccalaureate) et espère rejoindre la Mission Laïque Française (MLF), un réseau d’écoles françaises dans le monde qui compte 32 écoles-membres en Amérique du Nord. L’adhésion à la MLF, qui sera décidée le 7 novembre, est “une étape importante” en vue de l’homologation par l’Education nationale, selon la fondatrice. “C’est notre objectif pour les trois ans qui viennent“.

Des jeunes Français brillent aux Oscars des étudiants

Un oiseau vert, mi-autruche mi-dinosaure avec un cri de poule, traversant des péripéties loufoques : ce volatile est issu de l’imagination de cinq anciens étudiants de l’école du film d’animation MoPA à Arles (Marine Goalard, Irina Nguyen-Duc, Pierre Perveyrie, Quentin Dubois, Maximilien Bougeois) qui ont écrit, produit et réalisé le court-métrage “The Green Bird” pour leur projet de diplôme.
Près d’un an après l’avoir achevé, ils ont fait leurs premiers pas sur la scène hollywoodienne le jeudi 11 octobre, en recevant le prix du meilleur film international d’animation des Academy Student Awards, des récompenses décernées chaque année par l’Académie des Oscars pour récompenser les travaux des étudiants. “Quand on l’a appris, on a crié, sauté, on était fous”, se souvient Irina Nguyen-Duc. Ils ne pouvaient espérer telle consécration. “Notre film est archivé avec les plus grands films”, s’enthousiasment les anciens étudiants.
Durant 6 minutes, “The Green Bird” raconte l’histoire d’un oiseau qui, après avoir pondu, vit de nombreuses aventures pour protéger son oeuf. Entre gags et ton loufoque, “cela parle de la maternité, de l’instinct de protection d’une mère”, précise Irina Nguyen-Duc. Le spectateur est happé par la musique, créée à partir de bruits vocaux par Marie Laroche, qui rappelle l’aspect hystérique de l’oiseau.
Une école qui brille à Hollywood
Avec ce prix, qui leur permet d’être éligible à la nomination à la “short list” des Oscars, ils suivent les traces de “Garden Party”, un court-métrage réalisé par des élèves de la promotion précédente de la MoPA. “Cela a créé une émulation positive”, assure Quentin Dubois. Mais l’impact s’arrête là. L’équipe de “The Green Bird” ne veut pas faire la campagne des Oscars dans les mois qui viennent. “On veut laisser vivre le film”, assure Marine Goalard. “La communication, ce n’est pas notre truc”, complète Quentin Dubois, qui comme ses anciens camarades, préfère se consacrer à des projets personnels.
En plus de la récompense et du voyage offert, l’Académie des Student Awards leur a organisé un beau programme. Durant une semaine, ils ont enchaîné les rencontres avec des pontes de la profession -comme le Français Nicolas Marlet qui a créé l’univers de “Dragons” ou la légende de Disney Floyd Norman-, des projections de films et des visites de grands studios. “Le film est notre carte de visite, nous offre des opportunités”, avoue Irina Nguyen-Duc qui n’a pas le rêve américain.
Un rêve sur les bancs des écoles
Malgré leur travail acharné, les nuits blanches à l’école et les “Black Days” à rester bloqués sur la page blanche, le groupe n’avait pas envisagé un tel succès. Car, en plus de l’Oscar, “The Green Bird” a remporté cinq prix et a été nominé une quarantaine de fois. “On ne s’attendait pas à autant, et surtout pas à ce que ça dure”, s’étonne Marine Goalard.
Le court-métrage va poursuivre son envol sur les écrans : il sera notamment projeté, avec une sélection d’autres films d’animation, dans des grands théâtres, des entreprises ou des universités par Ron Diamond. Loin des paillettes, les Français rêvent qu’il soit un jour diffusé dans les écoles françaises.

Le Lycée International de Los Angeles célèbre ses 40 ans en grande pompe

On range les cahiers. Le Lycée International de Los Angeles (LILA) célèbre son 40e anniversaire le samedi 20 octobre, de 4 à 8 pm, sur son campus de Burbank, qui accueille les classes de collège et lycée.
L’occasion de rassembler professeurs, élèves et parents pour une après-mid festive avec des spectacles, un mur d’escalade, un trampoline, un château gonflable et de nombreux stands avec de quoi se désaltérer et se restaurer (avec des glaces et des quiches, entre autres).
Le LILA, école bilingue fondée en 1978, dispose de plusieurs campus : primaire à Los Feliz, Pasadena, West Valley et Orange County, et le secondaire à Burbank. L’établissement homologué accueille 1.100 élèves de plus de 50 nationalités différentes.

Le TLF fait sa rentrée à San Francisco

Le Théâtre du Lycée Français de San Francisco (TLF) fait sa rentrée lui aussi. Le programme de la saison 2019 sera annoncé lors de la soirée d’ouverture, le 2 novembre. A cette occasion, la pièce La main de Leila sera jouée en français.
La pièce mise en scène par Régis Valley, avec Aïda Asgharzadeh, Kamel Isker et Aziz Kabouche, a connu deux nominations aux Molières 2018 : “Meilleur Auteur Francophone” pour les deux auteurs Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker et “Révélation Féminine” pour l’actrice Aïda Asgharzadeh.
1987, en Algérie, Samir rejoue les scènes de baisers cultes du cinéma que le pays censure, dans un garage transformé en salle de spectacle. Deux règles sont à respecter dans ce cinéma le plus illégal du pays : l’identité de Samir reste secrète et les femmes ne sont pas acceptées. Jusqu’au jour où Leïla s’immisce dans le public.

11 excuses très New York pour éviter les "squatteurs" de France

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Les vacances françaises approchent. Tout à coup, vos “amis” de France se souviennent que vous habitez à New York. Heureusement, vous serez prêts à les recevoir. Voici quelques bonnes excuses pour faire fuir les “squatteurs”.
Je vis dans un placard. Je ne peux loger personne. Désolé.

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J’ai des tickets pour Hamilton le soir où vous arrivez. C’est dommage.

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Mon colocataire n’aime pas les gens

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Mon colocataire est fou

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Mon colocataire est fou, il n’aime pas les gens et il a un chat qui sent mauvais

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Mon cousin est en ville

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C’est interdit par le règlement de ma “coop”

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Les tuyaux du radiateur font du bruit et personne ne peut dormir

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J’habite au-dessus d’un bar

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Venez, mais j’ai des souris et des cafards

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Oh, et des bed bugs aussi

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"Black Expressionism": une expo aux couleurs caribéennes à Miami

La Lélia Mordoch Gallery présente une série de portraits de quatre artistes français des Caraïbes à partir du 23 octobre dans l’exposition “Black Expressionism from the Caribbean Today”.
Les oeuvres de Robert Charlotte, Mirtho Linguet, Sébastien Mehal et Shirley Rufin mêlent photographie, peinture et collage. Elles interrogent “les liens entre l’art contemporain caribéen et l’expressionnisme d’un point de vue esthétique et social, mettant en avant leurs nombreux points commun”, explique la galerie dans un communiqué publié par les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.
C’est la première fois que quatre artistes caribéens sont réunis dans une exposition sur le thème de l’expressionnisme. Après avoir déjà exposé les photos de Sébastien Mehal, la Lélia Mordoch Gallery a découvert les trois autres artistes au festival Tout-Monde organisé en mars par les services culturels de l’Ambassade de France.
L’exposition “Black Expressionism from the Caribbean Today” est gratuite et visible jusqu’à la fin du mois de novembre.

Que faire à Miami pour Halloween ?

Jouer à se faire peur, regarder un film d’horreur ou écouter des histoires donnant la chair de poule, les activités pour célébrer Halloween sont nombreuses à Miami.
Parcourir le cimetière de Miami de nuit

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© Miami City Cemetery

Pour plonger dans l’esprit d’Halloween, direction le cimetière de Miami. HistoryMiami Museum organise une visite guidée des lieux à la tombée de la nuit (vendredi 26 octobre de 8pm à 10pm). Tandis que vous vous faufilerez parmi les pierres tombales, votre guide vous contera des histoires à glacer le sang sur les résidents célèbres des lieux dont Julia Tuttle, l’une des fondatrices de Miami, ou encore l’Amérindien Jack Tigertail, dont le meurtre reste non élucidé. Miami City Cemetery – 1800 NE 2nd Ave, Miami – Infos et réservations ici
Jouer à se faire peur dans une maison hantée
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© House of Horror Haunted Carnival

Pour une bonne dose de sueurs froides, House of Horror Haunted Carnival, un parc d’attractions éphémère autour du thème de l’horreur installé près de l’aéroport, propose de nombreux manèges et attractions, dont plusieurs maisons hantées (jusqu’au samedi 3 novembre). Prenez votre courage à deux mains avant de partir explorer leurs couloirs sombres où vous rencontrerez les fantômes de leurs anciens occupants. Frissons garantis. House of Horror Haunted Carnival – 1455 NW 107th Ave, Miami – Infos et réservations ici
Regarder un film d’horreur en plein air
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Les cinéphiles courageux, amateurs d’épouvante, pourront assister à la projection nocturne du film « La Nuit des morts-vivants » de George Romero sur grand écran au Soundscape Park de Miami Beach (mardi 31 octobre à 8pm). Apportez simplement du pop-corn et installez-vous confortablement dans l’herbe avant de trembler d’effroi devant ce classique de l’horreur. Soundscape Park – 400 17th Street, Miami Beach – Infos ici
Enflammer la piste de danse
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© Wynwood Fear Factory

Si vous êtes à la recherche d’une soirée endiablée où danses envoûtantes, costumes effrayants et cocktails sanguinolents sont au rendez-vous, ne manquez pas le festival Wynwood Fear Factory. Cet événement, qui rassemble près d’une vingtaine de DJs, se tiendra sur deux jours (vendredi 26 et samedi 27 octobre) au Mana Wynwood Warehouse, dans le quartier du street art de Miami. Mana Wynwood Warehouse – 318 NW 23rd St, Miami – Infos et réservations ici
Admirer une effrayante parade canine
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Pour Halloween, les chiens ont aussi droit à leur déguisement. Clowns maléfiques, sorcières et vampires à quatre pattes accompagnés par leurs maîtres tout aussi terrifiants envahiront le Pinecrest Gardens, dans le sud-ouest de Miami, à l’occasion du festival Howl-O-Ween (dimanche 28 octobre de 12pm à 5pm). Au programme : de la musique, des ateliers de décoration de citrouilles, sans oublier un concours de costumes pour chiens. Pinecrest Gardens – 11000 Red Rd, Pinecrest – Infos et réservations ici
Quémander des bonbons aux pompiers, sans leur jeter de sort
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© Miami Beach Fire Department

Le soir d’Halloween, à l’occasion de la traditionnelle collecte de friandises, les casernes de pompiers de Miami Beach ouvrent leurs portes au public pour un « no tricks, just treats » (mardi 31 octobre de 7pm à 9pm). Petits et grands pourront en profiter pour prendre une photo avec les soldats du feu assis au volant de leurs célèbres camions rouges. Miami Beach Fire Rescue – Station 1, 1051 Jefferson Ave – Station 2, 2300 Pine Tree Dr – Station 3, 5303 Collins Ave – Station 4, 6880 Indian Creek Dr

Fêtez le Beaujolais Nouveau 2018 à Washington DC

Il arrive. L’ambassade de France à Washington DC débouche le Beaujolais Nouveau autour d’un bon buffet français, le vendredi 16 novembre à la Maison Française.
Les convives pourront profiter de Beaujolais Nouveau en “open bar” et de plats préparés par les chefs de l’Ambassade de France et des toques locales. Du pain, du fromage et des pâtisseries françaises sont aussi au menu. Les peintures de l’artiste français Stéphane Koerwyn seront exposées dans la Maison Française. La soirée se poursuivra avec un DJ qui fera danser les invités sur des tubes américains et français dans un décor de lumières “spectaculaire”, selon les organisateurs. Idéal pour brûler les calories.
 

Reine Paradis trône sous une lune bleue à Miami

(Article partenaire) Expatriée à Los Angeles depuis six ans, l’artiste française pluridisciplinaire Reine Paradis fait le déplacement jusqu’à Miami pour présenter son nouveau projet photographique « Midnight » du 18 au 25 octobre à la galerie Markowicz Fine Art implantée à Design District.
Avec des décors ultra-colorés et surréalistes ainsi qu’une mise en scène réglée comme du papier à musique, Reine Paradis invite à la curiosité et à l’évasion dans un univers où la frontière entre le réel et l’imaginaire est souvent floue. « Ce projet est très représentatif de ce que je suis réellement », indique la Française de 29 ans, diplômée de l’école des Gobelins à Paris. « Mon imagination est sans limite, je suis une grande rêveuse qui aime créer son propre monde et inciter chacun à en faire partie ».
Chaque photographie, représentant des scènes parfois burlesques et loufoques, est réalisée suivant un procédé minutieux. « Quand une scène me vient à l’esprit, avant de pouvoir la transposer en photographie, je réalise une maquette qui me sert de référence afin de reproduire fidèlement ma vision initiale », précise Reine Paradis qui, pour chaque situation, se met elle-même en scène. « C’est le meilleur moyen d’exprimer ma créativité et j’ai aussi besoin de vivre pleinement chaque scène afin de ressentir un sentiment d’achèvement une fois le cliché réalisé ».
Soucieuse du moindre détail, la Française confectionne par ailleurs les costumes ainsi que les éléments de décor et prend surtout le temps d’effectuer ses repérages afin de dénicher le cadre idéal pour chacune de ses photographies. « J’affectionne un léger sentiment d’insécurité et ce sont souvent des lieux dangereux comme les toits d’un bâtiment ou parfois difficiles d’accès comme une piste d’atterrissage, confie-t-elle. Il est très important que je sois sur place et non pas dans un décor de studio car, au-delà d’ajouter de l’adrénaline à mon projet, cela permet aussi d’exprimer plus de sensations grâce à la vision de mon corps qui parfois se crispe naturellement ».
Réalisées par son mari Carl Lindstrom, les photographies de sa série « Midnight » se distinguent également par leur couleur flamboyante. « Le shooting se déroule aux alentours de midi pour bénéficier d’une lumière intense, indique Reine Paradis. Et en post-production, je joue sur la saturation du bleu afin de créer des clichés donnant l’impression d’avoir été réalisés sous une lune bleue ». Un projet artistique qui se veut chromatique et qui se révèle être par ailleurs introspectif pour la jeune Française. « C’est assez nouveau pour moi et je ne sais pas encore comment l’expliquer mais je m’aperçois que chaque photographie à un lien avec mon enfance, que ce soit les lieux ou les objets utilisés, raconte-t-elle. Tout ceci est réalisé de façon inconsciente mais je pense que mon projet est aussi une sorte de thérapie qui doit m’apaiser intérieurement ».

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"Toujours Paris", le courant photographique humaniste français exposé à la galerie Peter Fetterman

A la Bergamot Station, une galerie fait preuve d’une certaine dévotion pour les photographes français. Ainsi, Peter Fetterman présentera “Toujours Paris: French Humanist Photography”, sa dernière exposition de l’année. Elle mettra en valeur le mouvement humaniste français de 1930, du 27 octobre au 23 février 2019.
Seront exposés les oeuvres d’artistes tels que Henri Cartier-Bresson, Louis Stettner et Martine Franck, partageant un intérêt commun pour l’être humain dans sa vie quotidienne. Ce courant est apparu en 1930 dans les quartiers populaires de Paris et sa banlieue, et a connu un grand essor entre 1945 et 1960.

Les quartiers de Los Angeles se visitent aussi en français

“Savez-vous quel fut le premier commerce d’Arts District ? Le premier à s’y installer fut un Bordelais, le viticulteur Jean-Louis Vignes au XIXe siècle.” Dès le début de la visite de ce quartier bobo de Los Angeles, Michel rappelle les racines du lieu aux touristes, avant de leur livrer les secrets des peintures murales qui peuplent le quartier. Montrant un mur rempli de signatures de graffeurs, il explique que “les gangs ont repris la typographie “Old English” pour leur blase, celle-ci étant associée aux documents officiels”, tout en montrant des photos en comparaison sur son IPad. “Une manière de marquer leur territoire”, détaille le vieux loup de mer, qui partage également ses interprétations personnelles. Ce guide Suisse fait partie de l’équipe Los Angeles en Français, qui a débuté les visites guidées de la cité des anges fin septembre.
Quatre parcours ont été élaborés sur-mesure par Michel, “une perle”, et Alexandre Vendé, le créateur du blog Bons Plans Voyage New York et de l’agence Voyage en français. “A NYC, les touristes restent une semaine. En revanche, Los Angeles est souvent une étape dans un road trip. Ils ont envie de voir les incontournables”, plaide Alexandre Vendé, qui trouve cette ville difficile à appréhender de par sa taille. C’est pourquoi sont proposées – en compagnie de Michel ou Crystel – des visites à pied des secrets de Hollywood, du centre historique de Downtown, des quartiers de Little Tokyo et Arts District, ainsi qu’une exploration de Venice Beach et Santa Monica en vélo.
Après avoir pédalé dans ces stations balnéaires, parcourant le mythique boulevard Abbot Kinney avec Michel, deux Français en visite, Pascale et son ami Alex, ont remis le couvert à Arts District. “Michel est un passionné, il m’a réconciliée avec la ville de Los Angeles”, confie Pascale, qui suit le blog d’Alexandre Vendé depuis longtemps. “Les visites nous ont permis de gagner du temps sur la recherche.” “Et de voir des choses mythiques tout en sortant des sentiers battus”, complète Alex.
Dans les coulisses de Hollywood
C’est d’ailleurs tout le concept de Los Angeles en français :“découvrir l’histoire d’un quartier, d’une ville mais aussi les aspects méconnus, les lieux les moins appréhendés”, défend Alexandre Vendé, de passage à L.A. Ainsi, sur Hollywood Boulevard, Michel ouvre les portes de l’hôtel Roosevelt pour ses clients, afin de leur montrer la salle qui accueillait la cérémonie des Oscars, puis fait un détour par une boutique insolite qui possède des costumes de films et séries télévisées.

Alex est devenu le “pote” des touristes. /Photo S.C.

Outre cette facette, cette agence veut se différencier par ses guides “conviviaux”, tous des expatriés français. “Ils se comportent comme des potes, tutoient les touristes à l’américaine, partagent leurs expériences aux Etats-Unis, leurs histoires de VISA, mais aussi leurs bons plans.”
En plus des traditionnelles visites, Los Angeles en français offre des sessions privées et personnalisées, ainsi qu’une virée dans la coccinelle cabriolet de Michel pour découvrir la maison de Johnny Hallyday ou Mulholland Drive selon les envies. “J’aimerais proposer un coucher de soleil sur le Hollywood Sign”, rêve Alexandre Vendé, qui a eu un véritable coup de coeur pour certains sites, dont Venice Beach.
De blog à entreprise : dix ans d’expansion
Gérée de Bordeaux par ce quadragénaire, l’agence s’est développée spontanément. Professeur d’Education physique et sportive en France, il a débuté son blog en 2008 pour partager ses bons plans après des séjours à New York pour une colonie de vacances, et sa lune de miel. “A aucun moment, je n’ai pensé en vivre.” Inattendu, le succès le pousse à quitter son emploi. Et très vite, il développe le concept, proposant une application, une version papier, ainsi que des visites guidées à New York.
Un concept qu’il a décliné au fil des années, au travers d’un blog dédié à l’ouest américain lancé en 2017, ainsi que des visites guidées à San Francisco et Miami depuis décembre dernier. Puis, Los Angeles. Prochaine étape? “J’ai reçu pas mal de sollicitations pour Chicago, mais les variations de température m’inquiètent.” Voyages en Français n’est pas au bout de son aventure.

La French-American Business Week s'interroge sur "l'effet Macron"

Appel du pied aux entreprises américaines, efforts pour donner de la France une image “business friendly”… La French American Business Week, organisée par la Chambre de Commerce franco-américaine de Washington D.C. à l’Ambassade de France, posera la question de “l’effet Macron” sur le business franco-américain.
Jeudi 18 octobre, au second jour de ce rendez-vous d’affaires franco-américain, deux panels aborderont la réalité de ce phénomène. Lors d’une première discussion, de 2.15pm à 3.30 pm, quatre professionnels décriront l’impact de la stratégie macronnienne sur l’économie et les entreprises. Dans un deuxième temps, de 4 pm à 5.30 pm, quatre experts discuteront de la question de la coopération franco-américaine dans le contexte des présidences Macron et Trump.

Comparé à d’autres présidents français, Emmanuel Macron a un effet médiatique aux Etats-Unis“, estime Denis Chazelle, directeur exécutif de la Chambre de Commerce franco-américaine à Washington D.C. “Il a donné une visibilité à la France, avec son slogan ‘France is back’“.
Depuis le début de sa présidence, Emmanuel Macron tente d’attirer les entreprises internationales, en particulier américaines, en France à grands renforts d’annonces et de discours en anglais. En janvier, il a organisé un fastueux diner à Versailles pour encourager 140 dirigeants de multinationales à s’implanter en France.  Lors de sa visite d’Etat à Washington en avril, le président français avait pris rendez-vous avec les grands patrons américains. La société de logiciels de gestion de clientèle Salesforce, présente à la rencontre, avait alors annoncé un investissement de 2,2 milliards de dollars sur cinq ans pour renforcer sa présence en France.
Dans le même temps, plusieurs entrepreneurs en France ont fait entendre leurs voix dans la presse pour regretter la lenteur de la mise en place des réformes promises par le chef de l’Etat. Un article publié en septembre sur le site d’information financier Bloomberg mettait en avant les difficultés persistantes rencontrées par les startupeurs dans un pays qu’Emmanuel Macron a promis de transformer en “start up nation“.
La discussion sur “l’effet Macron” intervient sur fond de chiffres économiques franco-américains encourageants. Selon le dernier rapport économique de l’Ambassade de France, les échanges de biens et de services entre la France et les Etats-Unis ont représenté 139 milliards de dollars en 2017, soit une augmentation de 16% depuis 2016. Les entreprises américaines emploient quelque 481.000 personnes en France.