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Jean Darbo, 11 ans et déjà sur les traces de Michael Phelps

Derrière son regard espiègle et son sourire timide se cache un redoutable compétiteur. A tout jute 11 ans, Jean Darbo ne mesure pas sa combativité quand il s’agit de natation. “J’aime que le gagnant soit celui qui arrive le premier, et non comme en gymnastique où il est départagé par des points.” Et le jeune Franco-Kazakhe l’a démontré lors de la Far West International Championship à Roseville -du 7 au 11 août dernier-, une compétition qui rassemble les meilleurs jeunes nageurs de treize comtés de Californie.
Il a réalisé un meilleur temps au 100 m papillon (1’9″00) que Clark Kent Apuada (1’9”38). Ce dernier avait fait la Une des médias américains deux semaines plus tôt en battant à Moraga (Californie) le record établi en 1995, au même âge et dans les mêmes lieux, par un certain Michael Phelps, le sportif américain le plus médaillé des Jeux olympiques.
Depuis, ses camarades du club de Vision Swim à Sherman Oaks le surnomment “Batman” -le concurrent de Superman. “Il y a eu un emballement médiatique autour de cette histoire”, avoue Igor Darbo, son père producteur de cinéma, très fier. Il rappelle que son fils “a gagné cinq autres médailles d’or dans les relais. Et ce n’est que la deuxième année qu’il participe à cette compétition.”
Enchaînant six entraînements hebdomadaires, à raison de deux heures par séance, le collégien veut aller toujours plus loin, toujours plus vite. Participer aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 ? Ce n’est pas suffisant. “Je veux les gagner sous les couleurs françaises, argue-t-il dans un français timide, et faire mieux que Mehdy Metella, arrivé sixième à Rio.” Le nageur français, qui est comme Jean Darbo un spécialiste du 100 m papillon, est son modèle.

Quand ils font la course à la piscine, Jean Darbo bat toujours son père sur les longues distances.

Une famille de globe-trotteurs
Né en Chine, où il a appris ses premiers mouvements de natation à 3 ans, il a vécu au Costa Rica avant que ses parents (sa mère était diplomate à l’ONU) ne choisissent de déménager à Los Angeles en 2015 pour se lancer dans l’industrie cinématographique.
Quel que soit le lieu, ses parents remarquent que leur fiston n’aime pas le foot, comme eux. “Il a toujours été à l’aise dans l’eau, même les ondulations du papillon lui sont venues très vite, se souvient Igor Darbo. Dès l’âge de 5 ans, il réclamait de faire des courses mais il était trop jeune. Il a fallu attendre ses 7 ans.” Soutien indéfectible de son fils, le producteur reste tout de même prudent et veut que Jean conserve une vie “normale“, réussisse sa scolarité. “Il est d’ailleurs dans l’académie de mathématiques, une option.” Pas de quoi calmer les ardeurs du jeune nageur qui aspire à s’entraîner toujours plus, voire s’améliorer dans d’autres nages comme la brasse qu’il juge “très esthétique”. “Tu dois énormément travailler si tu veux devenir professionnel”, assure le jeune champion.
Pour cela, la famille saisit toutes les opportunités. L’an dernier, le collégien a suivi un stage près de Narbonne avec l’un des assistants de Philippe Lucas, l’ancien mentor de Laure Manaudou.
En attendant, il continue de s’entraîner dans son club, non loin de son collège à Sherman Oaks. L’air strict, mais le regard sympathique, le coach Harris fait travailler le jeune Français sur la technique. Il avoue admirer “la coordination des mouvements” de son poulain, “très mature pour son âge”. “La question n’est pas de savoir s’il attendra les nationales et les JO, mais de savoir à quel âge.”

Soirée cinéma spéciale Halloween, frissons garantis sur Canal+ international !

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(Agenda Partenaire) Le célèbre Trick or Treat n’est pas votre tasse de thé? Pour cet Halloween, Canal+ International vous offre l’opportunité de célébrer pleinement cet évènement en famille* ou avec des amis directement depuis votre canapé avec une soirée en HD et sans publicité entièrement dédiée à l’Horreur. Alors éteignez les lumières, et frissonez devant ILS dès 8PM EST. Puis pour finir la soirée en beauté, profitez d’une collection de cinq courts métrages fantastiques présentés par Kevin Ramzy exclusivement disponibles sur DIRECTV.

Suivez tout d’abord la terrifiante histoire de Lucas et Clémentine, un couple trentenaire expatrié en Roumanie, qui habite depuis peu une maison isolée en banlieue de Bucarest. Elle, professeur de Français, lui, romancier, vivent un bonheur paisible… Pourtant, un soir, dans leur maison, tout va basculer… La pluie battante fait rage à l’extérieur… Le téléphone retentit, des voix lointaines au bout du fil… incompréhensibles.
Le couple n’est pas seul… Le cauchemar commence… ILS sont là…

Puis profitez de La collection: Ecrire pour le Fantastique, qui propose cinq courts métrages appartenant au genre fantastique. Portés par de jeunes auteurs et réalisateurs, ces courts métrages imposent des univers riches et distincts. Au programme,des doigts magiques, une transhumance de zombies, des familles décomposées, des téléphones meurtriers et des surfeurs écervelés !

“ILS”, “La collection: Ecrire pour le fantastique” et beaucoup plus bientôt diffusés sur Canal+ International, exclusivement sur DIRECTV aux États-Unis.

*Film déconseillé aux moins de 12 ans.

"Moi, impat": comment j'ai réussi mon retour en France

Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 13ème épisode, nous avons rencontré Clémence Douady. Cette Française a vécu, avec sa famille, une impatriation réussie. Cette quadragénaire a suivi son mari pendant onze ans dans son expatriation professionnelle. Après 5 ans à Hong Kong puis 6 ans à New York, le couple et leurs enfants ont reposé leurs valises en France il y a quelques mois à peine.
Si le retour s’est si bien passé, c’est parce que, explique Clémence Douady, les choses ont été bien préparées en amont : inscription depuis New York des plus jeunes au collège, achat d’un appartement à Paris…
Listen to “Episode 13 : Clémence Douady” on Spreaker.

Jean Dujardin et Mélanie Laurent à l'affiche à Fort Lauderdale

Comme chaque année, le cinéma est en fête à Fort Lauderdale. Le Fort Lauderdale International Film Festival (FLIFF) fait son grand retour du 2 au 18 novembre pour sa 33eme édition.
Près d’une centaine de films seront présentés durant ces deux semaines. A l’affiche : du cinéma indépendant, dont plusieurs films français. Neuf films français seront diffusés dans les deux cinémas partenaires de l’événement : Le Savor Cinema et le Cinema Paradiso.
Le film « Le Retour du Héros » ouvrira le bal le vendredi 2 novembre à 7:30pm. Jean Dujardin enfile le costume du capitaine Neuville, un jeune fourbe qui se retrouve transformé en héros par Elisabeth (Mélanie Laurent), malgré elle. « Ôtez-moi d’un doute », ayant reçu quatre nominations lors de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2017, sera diffusé le vendredi 9 novembre à 1pm et le lundi 12 novembre à 6pm. Erwan, un démineur breton, se met à la recherche de son vrai père. Sur son chemin, il croise Anna.
Le documentaire “Snowbirds”, tourné en Floride, raconte l’histoire des Canadiens qui s’installent vers la Floride durant la période hivernale. Il sera projeté le lundi 5 novembre à 2pm et 3pm et le mercredi 7 novembre à 1pm et 3pm.

France Cinéma Floride 2018: des rires, des larmes et du Johnny à Miami

Prenez du pop-corn et installez-vous confortablement, France Cinéma Floride fait son retour à Miami. L’événement cinématographique, qui se tiendra du 2 au 4 novembre au Tower Theater en plein coeur de Little Havana, met à l’honneur depuis 13 ans les films ont qui fait parler d’eux en France.
Concoctée par le producteur français Patrick Gimenez, la treizième édition de France Cinéma Floride fait une nouvelle fois la part belle aux comédies dramatiques. « J’invite mon public à se détendre et à rire sans pour autant tomber dans la gaudriole, souligne-t-il. Les comédies dramatiques permettent de parler de sujets graves tout en ayant un sourire au coin des lèvres car le cinéma est fait pour se divertir mais aussi pour réfléchir ».
Le festival s’ouvrira ainsi avec « Un homme pressé » (vendredi 2 novembre à 7pm) qui met en lumière la reconstruction physique, psychique et émotionnelle d’un chef d’entreprise, incarné par Fabrice Luchini, victime d’un accident cérébral. Le troisième long-métrage du cinéaste Hervé Mimran sera diffusé en première mondiale, quelques jours avant sa sortie dans les salles obscures françaises. « Obtenir une avant-première, cela requiert beaucoup d’huile de coude mais vient aussi couronner plus de 35 années d’efforts dans ce métier, précise Patrick Gimenez. Il est toujours difficile d’avoir la confiance des producteurs qui sont effrayés par le piratage et les risques financiers qui pourraient en découler ».
Les amoureux du septième art français pourront aussi découvrir « Ma Reum » (dimanche 4 novembre à 3pm), une comédie familiale traitant du harcèlement scolaire réalisée par Frédéric Quiring avec notamment Audrey Lamy. Sa soeur ainée, Alexandra Lamy, quant à elle, est à l’affiche de « Tout le Monde Debout » (samedi 3 novembre à 6.40pm), une comédie romantique écrite par Franck Dubosc qui aborde le sujet du handicap en le dédramatisant de façon cocasse.
Dans cette programmation s’ajoute « Monsieur je-sais-tout » (samedi 3 novembre à 3pm), une comédie dramatique de François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard qui traite du syndrome d’Asperger. Roschdy Zem figure, quant à lui, au casting de « Ma fille » (samedi 3 novembre à 5pm) de Naidra Ayadi, un thriller sur les relations père-fille montré en première internationale.
Les cinéphiles de Miami pourront aussi se divertir avec Pierre Richard, Roland Giraud et Eddy Mitchell qui font les 400 coups dans la comédie « Les vieux fourneaux » (dimanche 4 novembre à 4.45pm) de Christophe Duthuron. « C’est un vrai coup de coeur car c’est en quelque sorte le cinéma de mon enfance, insiste Patrick Gimenez. C’est aussi un clin d’oeil pour dire que l’heure de la retraite n’a pas encore sonné pour ces acteurs que nous n’avions plus l’habitude de voir ».
Enfin, le rideau tombera sur le festival France Cinéma Floride avec la projection de « Rester Vivant Tour » (dimanche 4 novembre à 7pm), le dernier concert de Johnny Hallyday enregistré en public en 2016 à Bruxelles. « C’est une performance extraordinaire d’un monument de la chanson, indique Patrick Gimenez. Cela permet d’apporter une autre dimension au festival en le clôturant en musique ».

A 40 ans, le LILA veut être un grand de l’éducation bilingue

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(Article Partenaire) Une école française c’est bien. Une école bilingue et internationale, c’est mieux. A l’occasion de ses 40 ans, le Lycée International de Los Angeles (LILA) lance son nouveau plan stratégique pour les cinq prochaines années et revendique sa transformation en “leader de l’éducation bilingue à Los Angeles”.

Ouvert en 1978, l’établissement qui s’appelait alors le “Collège d’études françaises” accueillait sept élèves. Ils sont aujourd’hui plus de 1000 répartis sur cinq campus (Burbank, Los Feliz, Orange County, Pasadena et West Valley). Mais plus que le nombre, c’est le public qui a changé : “désormais, 95 % de nos élèves choisissent une université américaine ou canadienne” constate le chef d’établissement Michael Maniska.

Pour reconnaître cette réalité, et tout en restant un établissement reconnu par les autorités françaises, le LILA met l’accent sur le baccalauréat international (IB), un curriculum très apprécié des recruteurs d’universités nord-américaines. “Dans cet esprit, nous allons ajouter deux ans de ‘voie internationale’ dès la troisième, conduisant à l’IB” note Michael Maniska. L’objectif est de permettre à des élèves venus du système américain de rejoindre le LILA après leur middle school mais aussi à ceux déjà scolarisés dans les classes de collège de rester dans l’établissement tout en choisissant un curriculum enseigné majoritairement en anglais. “Aujourd’hui, tous les élèves de troisième doivent passer le brevet. A partir de l’année prochaine, ceux qui choisiront la voie internationale en seront dispensés.”

Le baccalauréat français n’est pas oublié, mais il a lui aussi une saveur de plus un plus internationale : “en 2020 nous verrons la première promotion de diplômés du l’option internationale du baccalauréat” (à ne pas confondre avec le baccalauréat international (IB), label remis par une institution internationale indépendante NDLR). Surtout, avec la mise en place par l’éducation Nationale de la réforme du baccalauréat (délivré à partir de 2021), avec la suppression des filières et l’instauration de choix de spécialités ainsi que du contrôle continu, “le bac français devrait être mieux compris des universités américaines, et donc devenir encore plus attractif”.

Nous sommes fiers de nos racines françaises, et nous les revendiquons, mais aujourd’hui nous sommes en compétition avec les écoles privées américaines et ce qui compte ce n’est pas tant le résultat au bac que les universités dans lesquelles nos élèves sont admis.” Et là, le LILA est déjà en excellente compagnie : l’an dernier, 78% des élèves se sont vu offrir au moins une place dans une des universités du top 100 mondial. Au-delà des mérites du LILA, c’est aussi la preuve que les avantages d’une éducation bilingue sont désormais reconnus par les plus grandes institutions éducatives américaines.

Pour découvrir le LILA, profitez de la journée “Discover LILA 2018,” le 3 novembre de 9h30 à 11h30, avec une session spéciale à 10h sur l’éducation bilingue présentée par Michael Maniska. Inscriptions ici : https://discoverlila2018.eventbrite.com.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À l'Ecole bilingue de Berkeley: apprendre hors les murs

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(Article partenaire) Vous souhaitez développer ou entretenir le bilinguisme de votre enfant? Vous cherchez une école d’excellence dans l’East Bay? Vous vous sentez à l’aise dans un environnement multiculturel ? Venez découvrir l’Ecole Bilingue de Berkeley. Cette école franco-américaine propose un cursus d’immersion à partir de la toute petite section de maternelle (enfants acceptés à partir de 2 ans) et jusqu’à la 4ème.
Les prochaines portes ouvertes de l’école auront lieu samedi 17 novembre de 10h à midi ou vendredi 14 décembre de 9h à 11h. Pour en savoir plus et s’inscrire, rendez-vous ici. L’Ecole Bilingue de Berkeley est facilement accessible depuis l’autoroute I-580 sortie Ashby Avenue et située à proximité du supermarché Berkeley Bowl West. Voir sur Google Maps.
Homologuée par le Ministère français de l’éducation nationale, l’Ecole Bilingue est fière de son ancrage à Berkeley. Le programme scolaire est fortement influencé par l’importance accordée à l’apprentissage socio-émotionnel, à un cursus bilingue harmonisé et aux nombreuses expériences hors des murs de la salle de classe.


Les sorties scolaires font partie intégrante du programme et permettent aux élèves d’utiliser d’une autre façon les notions abordées en classe. Ainsi, dès le CE2, les élèves partent en classe verte pendant trois jours dans les Marin Headlands au nord de San Francisco pour découvrir l’écologie locale de la côte pacifique.
En CM1, les élèves partent pendant trois jours dans la région des chercheurs d’or située au pied des montagnes de la Sierra Nevada. Plongés dans l’univers de l’ouest américain du milieu du XIXème siècle, ils goutent aux conditions de vie des pionniers venus de partout en Europe trouver l’eldorado. Ils reproduisent certains des gestes et activités pratiqués à l’époque (construction de cabanes, préparation de repas, prospection d’or) et apprennent l’histoire des tribus indiennes locales grâce à des guides.
En CM2, c’est le grand voyage : les élèves s’envolent pour la France pendant deux semaines où ils sont en immersion totale dans des familles d’accueil et une école primaire de la région bordelaise.
Pendant les années collège, les élèves de 6ème voyage sur l’île de Catalina Island au large de Los Angeles, en lien avec leur programme de SVT. En 5ème, ils se plongent dans l’histoire et l’éducation civique avec la découverte de la capitale américaine Washington DC. Et enfin en 4ème, les élèves repartent de nouveau en France découvrir cette fois Paris et ses environs, en immersion totale dans la culture et la langue françaises.
Chaque expérience hors des murs de la classe est toujours l’occasion d’approfondir ou d’aborder sous un autre angle les programmes de l’école, que ce soit en français ou en anglais.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le français Urgo vient soigner les diabétiques américains

Urgo vient panser les plaies de l’Amérique. Le groupe pharmaceutique français vient d’annoncer le rachat de l’entreprise texane SteadMed, avec laquelle elle forme désormais l’entité Urgo Medical North America. Le but : devenir l’un des leaders sur le marché américain de la cicatrisation. « On est devenus numéro 2 européens en 18 ans. Aux Etats-Unis, on vise le leadership d’ici environ 15 ans », estime le président d’Urgo, Hervé Le Lous, qui visera dans un second temps les marchés canadiens et mexicains.
La fusion entre la branche médicale du groupe familial et l’entreprise texane de 41 salariés a été négociée en deux mois. « Ce qui est spectaculairement rapide dans ce domaine », témoigne le dirigeant, avant de souligner que les deux entreprises ont été en adéquation « quasiment dès la première heure de rencontre ».
En plus de la gamme Urgo, SteadMed continuera à distribuer ses produits historiques, « essentiellement des produits de désinfection des plaies en hôpital », détaille le président.
Déjà implanté dans 22 pays, Urgo compte s’imposer aux Etats-Unis, « le plus gros marché mondial de la cicatrisation », selon Hervé Le Lous, avec son produit Urgostart, un pansement notamment utilisé pour soigner les plaies aux pieds provoquées par le diabète. 9,4% de la population américaine est diabétique, selon le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux Etats-Unis.
La publication d’une étude sur Urgostart dans la revue scientifique britannique The Lancet en mars 2018 a donné l’impulsion nécessaire au groupe pour franchir l’Atlantique. « Pour devenir américain alors qu’on a une base française, il nous fallait un atout très solide, qui a été la publication de cette étude », se félicite-t-il.
Sur place, premier challenge : se conformer à la réglementation américaine, « la norme européenne n’étant reconnue que pour des pansements moins sophistiqués », précise Hervé Le Lous. « Il y aura sans doute des études complémentaires à faire sur le territoire américain et un agrément à obtenir pour ce produit-là », ajoute l’homme d’affaires basé à Paris.
L’objectif : doubler les effectifs et le chiffre d’affaires de la branche Etats-Unis, pour l’heure de 20 millions de dollars, d’ici trois ans.

Une soirée "success stories" avec la FACC Los Angeles

Il y a des Français qui réussissent aux Etats-Unis et la FACC de Los Angeles en a rassemblé quelques-uns. Le mercredi 24 octobre, la chambre de commerce franco-américaine organise un événement “Networking & Success Stories” dans les nouveaux locaux de FF Creative Community à Arts District.

Ce sera l’occasion d’écouter les histoires et initiatives de certains des membres de la FACC. Seront présents: Roman LeFranc, partenaire au sein de la société d’investissement Aaron Capital; Samuel Loy, directeur du développement chez Karine & Jeff (plats cuisinés); Haim Elbaz, le directeur exécutif de Kids Empire (attractions pour enfants) ; Fred Raillard, le fondateur et directeur de Fred & Farid(communication digitale) et Aline Darmouni, fondatrice d’Exco US, un service de comptabilité.
Pour savourer ses histoires de succès sans mourir de faim, le public profitera de plats français concoctés par Karine & Jeff et la crêperie mobile de Black Flour.

Mustapha El Atrassi: "Les US m'ont permis de faire une vraie introspection"

Après avoir joué plusieurs fois en anglais au Comedy Cellar entre 2011 et 2013, l’humoriste français revient les lundi 29 octobre et jeudi 1er novembre dans le célèbre comedy club new-yorkais, en français cette fois-ci, pour présenter son spectacle “Lecture Acte II”.
Bercé par le stand-up américain, le jeune homme a toujours rêvé de jouer au pays de l’Oncle Sam. Il prend son courage à deux mains en 2011 en poussant la porte d’une autre salle mythique américaine, la Laugh Factory à Los Angeles. “J’ai demandé à faire une audition, on était 50. Et à la surprise générale, c’est moi qu’ils ont gardé!” Le rêve américain peut alors démarrer. Le jeune comédien est programmé tout l’été dans un spectacle écrit et raconté en anglais. Un film sur son expérience sort quelques semaines plus tard en France, “L.A Trassi”.
Mustapha El Atrassi s’attaque ensuite à New York et au Comedy Cellar, “la salle la plus prestigieuse au monde“, selon lui. Le Français de 33 ans y fera huit dates avant de devoir rentrer en France pour se consacrer à son émission alors diffusée NRJ 12 “La nuit nous appartient”.
En 2013, le jeune comédien est rattrapé par le virus américain et participe au championnat du monde de stand-up à Los Angeles, où il participe à la demi-finale. “Je me suis dit que j’allais en profiter pour aller rôder mes sketchs au Comedy Cellar. Comme à la Laugh Factory, je me suis pointé au culot et ai demandé à parler à la patronne. Le soir-même, j’étais sur scène”, se rappelle-t-il. Des étoiles dans les yeux, Mustapha El Atrassi partage la scène avec des grands noms de l’humour comme Louis CK. “J’ai vécu la plus grande formation de ma vie en stand up”, confie-t-il. Une expérience qui l’aidera à se hisser jusqu’en finale des championnats du monde à Las Vegas.
Mes voyages aux USA m’ont permis de faire une vraie introspection. En revenant en France, j’ai réalisé que je ne voulais plus être dirigé par un producteur, que je ne voulais plus faire des grandes salles et penser à leur taux de remplissage”, explique Mustapha El Atrassi.
Le jeune comédien lance en 2015 sa propre boîte de production, Chicha Production. “Je suis un des seuls à fonctionner comme ça, en indépendant. Je vais à mon rythme, j’ai le temps de voyager avec ma famille, c’est une vie qui me convient mieux“. Le Franco-Marocain produit son premier spectacle en 2015 “Second degré”, puis “Lecture” en 2017, où il apparait assis sur la scène du Point Virgule à Paris, dans un échange intime avec son public.
En juin dernier, il re-signe avec le Point Virgule sur 30 dates et présente un nouveau spectacle, “Lecture Acte II”, qu’il présentera à New York. “C’est le même esprit que le premier sauf que je me suis remis debout et que je l’ai remixé avec beaucoup d’improvisation, confie-t-il. J’ai également trois à quatre heures de vannes prêtes dans ma tête. Le spectacle est donc différent chaque soir“.
A la manière d’un Gad Elmaleh, pour lequel il éprouve “un grand respect pour ce qu’il fait aux US“, Mustapha El Atrassi espère surfer sur ses deux dates au Comedy Cellar pour “revenir bientôt jouer en anglais aux Etats-Unis”. En attendant, il annonce la sortie prochaine de son premier court-métrage, qui sera diffusé sur Canal+. “Je n’en ai encore parlé à personne. Je ne sais même pas si j’ai le droit. Le film s’appelle “Moi”, c’est un film de 20 minutes qui raconte une période sombre de ma vie”. 

Un concert très Couperin à Takoma Park

On connait François Couperin dit “Le grand”, mais moins Louis et Armand-Louis, respectivement son oncle et son cousin.
Le musicien italien Alberto Busettini rendra hommage à cette grande famille d’artistes, très active aux XVIIe et XVIIIe siècle, lors d’un concert de clavecin le samedi 3 novembre à Potters Violins (Takoma Park).
Au programme: “La Piémontaise” de Louis et une sélections de pièce issues du répertoire des deux autres Couperin. Ce voyage dans les compositions de cette dynastie musicale montre les évolutions du baroque jusqu’à l’avénement de l’ère classique. Une rencontre avec Alberto Busettini, spécialiste reconnu du clavecin, est prévue après le concert autour de boissons gratuites.

Le Festival Albertine réinvente la démocratie à New York

Pour sa cinquième édition, le Festival Albertine met la démocratie à l’honneur du jeudi 30 octobre au samedi 3 novembre dans les locaux des services culturels de l’ambassade de France à New York.
Conçue par la commissaire invitée Masha Gessen, journaliste, auteure et professeure russo-américaine, la programmation du festival baptisé « Reimagining Democracy » s’articulera autour de six thématiques : le concept de frontières, le monde du travail, l’égalité des sexe, la politique et l’engagement citoyen, le futur de l’éducation et la perception des maladies mentales.
L’événement gratuit sera animé en anglais par des panels d’experts, d’artistes et d’auteurs franco-américains, dont Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, Daniel Cohen, directeur du département d’économie de l’Ecole normale supérieure de Paris, l’écrivain ivoirien Gauz ou encore Antoine Fromental, réalisateur du documentaire « A nous de jouer ! ».
Le festival, qui se tiendra à quelques jours des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, a pour objectif de réfléchir « non pas sur ce qu’est la démocratie mais sur ce qu’elle pourrait être », précisent les services culturels sur leur site.
« Pour être une démocratie, un pays doit chercher à imaginer ce qu’est la démocratie », commente Masha Gessen, qui animera par ailleurs deux des six conférences. « Ce sera un festival qui apportera davantage de questions que de réponses », conclut-elle.