(Article partenaire) A vos agendas ! L’Alliance Française de Los Angeles ouvre ses portes le samedi 20 octobre de 3pm à 5pm. Venez rencontrer les équipes, tester votre niveau de français, découvrir les activités de l’Alliance Française et participer gratuitement à une classe de français.
Vous découvrirez également le programme de la nouvelle session des classes, qui débutera le lundi 29 octobre.
L’Alliance Française est un acteur central de la francophonie et de la francophilie à L.A.. Avec plus de 65 classes de français chaque semaine, pour tous les âges et niveaux, sept jours sur sept, elle propose des classes thématiques (écriture, “French for actors”, “Current Event Conversation”, littérature française), des ateliers, sans oublier de nombreuses rencontres et événements culturels. Il y a tout pour être heureux à l’Alliance.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le vacarme du chantier voisin n’a pas suffi à masquer les chansons entonnées par les élèves très motivés de Tessa. Sous le regard de parents pas peu fiers réunis dans la cour de l’école internationale de Hoboken, ils fêtaient, mardi 16 octobre, la Journée des Nations-Unies en présence du maire de la ville Ravi Bhalla, du consul-adjoint Eric Bayer et du directeur des admissions de l’UNIS John Nichols.
Une célébration internationale pour fêter la diversité et le multiculturalisme, mais aussi rappeler que l’établissement est bel-et-bien ouvert. “Comme nous sommes longtemps restés fermés, beaucoup de personnes pensent que nous n’avons pas encore ouvert. Ils commencent seulement à se rendre compte maintenant que cela n’est pas le cas“, raconte Isabelle Bonneau, la fondatrice de Tessa. Dans les cartons depuis trois ans, Tessa International School a ouvert en janvier après un retard lié à l’obtention des permis de construire. Cela n’a pas empêché l’école de recruter. Cinquante enfants de vingt nationalités sont scolarisés actuellement dans les programmes d’immersion anglais-espagnol et français-anglais proposés aux niveaux Pre-K et Kindergarten. Tessa accueille des enfants dès l’âge de 2 ans.
Elle ambitionne d’ouvrir des classes de primaire dès la rentrée prochaine au Monroe Center, un bâtiment de cinq étages dont elle occupe déjà une partie du rez-de-chaussée. “La primaire est la prochaine grosse étape de notre développement”, indique Isabelle Bonneau.
L’établissement projette également de développer des programmes d’enseignements IB (International Baccalaureate) et espère rejoindre la Mission Laïque Française (MLF), un réseau d’écoles françaises dans le monde qui compte 32 écoles-membres en Amérique du Nord. L’adhésion à la MLF, qui sera décidée le 7 novembre, est “une étape importante” en vue de l’homologation par l’Education nationale, selon la fondatrice. “C’est notre objectif pour les trois ans qui viennent“.
Un oiseau vert, mi-autruche mi-dinosaure avec un cri de poule, traversant des péripéties loufoques : ce volatile est issu de l’imagination de cinq anciens étudiants de l’école du film d’animation MoPA à Arles (Marine Goalard, Irina Nguyen-Duc, Pierre Perveyrie, Quentin Dubois, Maximilien Bougeois) qui ont écrit, produit et réalisé le court-métrage “The Green Bird” pour leur projet de diplôme.
Près d’un an après l’avoir achevé, ils ont fait leurs premiers pas sur la scène hollywoodienne le jeudi 11 octobre, en recevant le prix du meilleur film international d’animation des Academy Student Awards, des récompenses décernées chaque année par l’Académie des Oscars pour récompenser les travaux des étudiants. “Quand on l’a appris, on a crié, sauté, on était fous”, se souvient Irina Nguyen-Duc. Ils ne pouvaient espérer telle consécration. “Notre film est archivé avec les plus grands films”, s’enthousiasment les anciens étudiants.
Durant 6 minutes, “The Green Bird” raconte l’histoire d’un oiseau qui, après avoir pondu, vit de nombreuses aventures pour protéger son oeuf. Entre gags et ton loufoque, “cela parle de la maternité, de l’instinct de protection d’une mère”, précise Irina Nguyen-Duc. Le spectateur est happé par la musique, créée à partir de bruits vocaux par Marie Laroche, qui rappelle l’aspect hystérique de l’oiseau. Une école qui brille à Hollywood
Avec ce prix, qui leur permet d’être éligible à la nomination à la “short list” des Oscars, ils suivent les traces de “Garden Party”, un court-métrage réalisé par des élèves de la promotion précédente de la MoPA. “Cela a créé une émulation positive”, assure Quentin Dubois. Mais l’impact s’arrête là. L’équipe de “The Green Bird” ne veut pas faire la campagne des Oscars dans les mois qui viennent. “On veut laisser vivre le film”, assure Marine Goalard. “La communication, ce n’est pas notre truc”, complète Quentin Dubois, qui comme ses anciens camarades, préfère se consacrer à des projets personnels.
En plus de la récompense et du voyage offert, l’Académie des Student Awards leur a organisé un beau programme. Durant une semaine, ils ont enchaîné les rencontres avec des pontes de la profession -comme le Français Nicolas Marlet qui a créé l’univers de “Dragons” ou la légende de Disney Floyd Norman-, des projections de films et des visites de grands studios. “Le film est notre carte de visite, nous offre des opportunités”, avoue Irina Nguyen-Duc qui n’a pas le rêve américain. Un rêve sur les bancs des écoles
Malgré leur travail acharné, les nuits blanches à l’école et les “Black Days” à rester bloqués sur la page blanche, le groupe n’avait pas envisagé un tel succès. Car, en plus de l’Oscar, “The Green Bird” a remporté cinq prix et a été nominé une quarantaine de fois. “On ne s’attendait pas à autant, et surtout pas à ce que ça dure”, s’étonne Marine Goalard.
Le court-métrage va poursuivre son envol sur les écrans : il sera notamment projeté, avec une sélection d’autres films d’animation, dans des grands théâtres, des entreprises ou des universités par Ron Diamond. Loin des paillettes, les Français rêvent qu’il soit un jour diffusé dans les écoles françaises.
On range les cahiers. Le Lycée International de Los Angeles (LILA) célèbre son 40e anniversaire le samedi 20 octobre, de 4 à 8 pm, sur son campus de Burbank, qui accueille les classes de collège et lycée.
L’occasion de rassembler professeurs, élèves et parents pour une après-mid festive avec des spectacles, un mur d’escalade, un trampoline, un château gonflable et de nombreux stands avec de quoi se désaltérer et se restaurer (avec des glaces et des quiches, entre autres).
Le LILA, école bilingue fondée en 1978, dispose de plusieurs campus : primaire à Los Feliz, Pasadena, West Valley et Orange County, et le secondaire à Burbank. L’établissement homologué accueille 1.100 élèves de plus de 50 nationalités différentes.
Le Théâtre du Lycée Français de San Francisco (TLF) fait sa rentrée lui aussi. Le programme de la saison 2019 sera annoncé lors de la soirée d’ouverture, le 2 novembre. A cette occasion, la pièce La main de Leila sera jouée en français.
La pièce mise en scène par Régis Valley, avec Aïda Asgharzadeh, Kamel Isker et Aziz Kabouche, a connu deux nominations aux Molières 2018 : “Meilleur Auteur Francophone” pour les deux auteurs Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker et “Révélation Féminine” pour l’actrice Aïda Asgharzadeh.
1987, en Algérie, Samir rejoue les scènes de baisers cultes du cinéma que le pays censure, dans un garage transformé en salle de spectacle. Deux règles sont à respecter dans ce cinéma le plus illégal du pays : l’identité de Samir reste secrète et les femmes ne sont pas acceptées. Jusqu’au jour où Leïla s’immisce dans le public.
Les vacances françaises approchent. Tout à coup, vos “amis” de France se souviennent que vous habitez à New York. Heureusement, vous serez prêts à les recevoir. Voici quelques bonnes excuses pour faire fuir les “squatteurs”. Je vis dans un placard. Je ne peux loger personne. Désolé.
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J’ai des tickets pour Hamilton le soir où vous arrivez. C’est dommage.
La Lélia Mordoch Gallery présente une série de portraits de quatre artistes français des Caraïbes à partir du 23 octobre dans l’exposition “Black Expressionism from the Caribbean Today”. Les oeuvres de Robert Charlotte, Mirtho Linguet, Sébastien Mehal et Shirley Rufin mêlent photographie, peinture et collage. Elles interrogent “les liens entre l’art contemporain caribéen et l’expressionnisme d’un point de vue esthétique et social, mettant en avant leurs nombreux points commun”, explique la galerie dans un communiqué publié par les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis. C’est la première fois que quatre artistes caribéens sont réunis dans une exposition sur le thème de l’expressionnisme. Après avoir déjà exposé les photos de Sébastien Mehal, la Lélia Mordoch Gallery a découvert les trois autres artistes au festival Tout-Monde organisé en mars par les services culturels de l’Ambassade de France.
L’exposition “Black Expressionism from the Caribbean Today” est gratuite et visible jusqu’à la fin du mois de novembre.
Il arrive. L’ambassade de France à Washington DC débouche le Beaujolais Nouveau autour d’un bon buffet français, le vendredi 16 novembre à la Maison Française.
Les convives pourront profiter de Beaujolais Nouveau en “open bar” et de plats préparés par les chefs de l’Ambassade de France et des toques locales. Du pain, du fromage et des pâtisseries françaises sont aussi au menu. Les peintures de l’artiste français Stéphane Koerwyn seront exposées dans la Maison Française. La soirée se poursuivra avec un DJ qui fera danser les invités sur des tubes américains et français dans un décor de lumières “spectaculaire”, selon les organisateurs. Idéal pour brûler les calories.
(Article partenaire) Expatriée à Los Angeles depuis six ans, l’artiste française pluridisciplinaire Reine Paradis fait le déplacement jusqu’à Miami pour présenter son nouveau projet photographique « Midnight » du 18 au 25 octobre à la galerie Markowicz Fine Art implantée à Design District.
Avec des décors ultra-colorés et surréalistes ainsi qu’une mise en scène réglée comme du papier à musique, Reine Paradis invite à la curiosité et à l’évasion dans un univers où la frontière entre le réel et l’imaginaire est souvent floue. « Ce projet est très représentatif de ce que je suis réellement », indique la Française de 29 ans, diplômée de l’école des Gobelins à Paris. « Mon imagination est sans limite, je suis une grande rêveuse qui aime créer son propre monde et inciter chacun à en faire partie ».
Chaque photographie, représentant des scènes parfois burlesques et loufoques, est réalisée suivant un procédé minutieux. « Quand une scène me vient à l’esprit, avant de pouvoir la transposer en photographie, je réalise une maquette qui me sert de référence afin de reproduire fidèlement ma vision initiale », précise Reine Paradis qui, pour chaque situation, se met elle-même en scène. « C’est le meilleur moyen d’exprimer ma créativité et j’ai aussi besoin de vivre pleinement chaque scène afin de ressentir un sentiment d’achèvement une fois le cliché réalisé ».
Soucieuse du moindre détail, la Française confectionne par ailleurs les costumes ainsi que les éléments de décor et prend surtout le temps d’effectuer ses repérages afin de dénicher le cadre idéal pour chacune de ses photographies. « J’affectionne un léger sentiment d’insécurité et ce sont souvent des lieux dangereux comme les toits d’un bâtiment ou parfois difficiles d’accès comme une piste d’atterrissage, confie-t-elle. Il est très important que je sois sur place et non pas dans un décor de studio car, au-delà d’ajouter de l’adrénaline à mon projet, cela permet aussi d’exprimer plus de sensations grâce à la vision de mon corps qui parfois se crispe naturellement ».
Réalisées par son mari Carl Lindstrom, les photographies de sa série « Midnight » se distinguent également par leur couleur flamboyante. « Le shooting se déroule aux alentours de midi pour bénéficier d’une lumière intense, indique Reine Paradis. Et en post-production, je joue sur la saturation du bleu afin de créer des clichés donnant l’impression d’avoir été réalisés sous une lune bleue ». Un projet artistique qui se veut chromatique et qui se révèle être par ailleurs introspectif pour la jeune Française. « C’est assez nouveau pour moi et je ne sais pas encore comment l’expliquer mais je m’aperçois que chaque photographie à un lien avec mon enfance, que ce soit les lieux ou les objets utilisés, raconte-t-elle. Tout ceci est réalisé de façon inconsciente mais je pense que mon projet est aussi une sorte de thérapie qui doit m’apaiser intérieurement ».
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
A la Bergamot Station, une galerie fait preuve d’une certaine dévotion pour les photographes français. Ainsi, Peter Fetterman présentera “Toujours Paris: French Humanist Photography”, sa dernière exposition de l’année. Elle mettra en valeur le mouvement humaniste français de 1930, du 27 octobre au 23 février 2019.
Seront exposés les oeuvres d’artistes tels que Henri Cartier-Bresson, Louis Stettner et Martine Franck, partageant un intérêt commun pour l’être humain dans sa vie quotidienne. Ce courant est apparu en 1930 dans les quartiers populaires de Paris et sa banlieue, et a connu un grand essor entre 1945 et 1960.
“Savez-vous quel fut le premier commerce d’Arts District ? Le premier à s’y installer fut un Bordelais, le viticulteur Jean-Louis Vignes au XIXe siècle.” Dès le début de la visite de ce quartier bobo de Los Angeles, Michel rappelle les racines du lieu aux touristes, avant de leur livrer les secrets des peintures murales qui peuplent le quartier. Montrant un mur rempli de signatures de graffeurs, il explique que “les gangs ont repris la typographie “Old English” pour leur blase, celle-ci étant associée aux documents officiels”, tout en montrant des photos en comparaison sur son IPad. “Une manière de marquer leur territoire”, détaille le vieux loup de mer, qui partage également ses interprétations personnelles. Ce guide Suisse fait partie de l’équipe Los Angeles en Français, qui a débuté les visites guidées de la cité des anges fin septembre.
Quatre parcours ont été élaborés sur-mesure par Michel, “une perle”, et Alexandre Vendé, le créateur du blog Bons Plans Voyage New York et de l’agence Voyage en français. “A NYC, les touristes restent une semaine. En revanche, Los Angeles est souvent une étape dans un road trip. Ils ont envie de voir les incontournables”, plaide Alexandre Vendé, qui trouve cette ville difficile à appréhender de par sa taille. C’est pourquoi sont proposées – en compagnie de Michel ou Crystel – des visites à pied des secrets de Hollywood, du centre historique de Downtown, des quartiers de Little Tokyo et Arts District, ainsi qu’une exploration de Venice Beach et Santa Monica en vélo.
Après avoir pédalé dans ces stations balnéaires, parcourant le mythique boulevard Abbot Kinney avec Michel, deux Français en visite, Pascale et son ami Alex, ont remis le couvert à Arts District. “Michel est un passionné, il m’a réconciliée avec la ville de Los Angeles”, confie Pascale, qui suit le blog d’Alexandre Vendé depuis longtemps. “Les visites nous ont permis de gagner du temps sur la recherche.” “Et de voir des choses mythiques tout en sortant des sentiers battus”, complète Alex. Dans les coulisses de Hollywood
C’est d’ailleurs tout le concept de Los Angeles en français :“découvrir l’histoire d’un quartier, d’une ville mais aussi les aspects méconnus, les lieux les moins appréhendés”, défend Alexandre Vendé, de passage à L.A. Ainsi, sur Hollywood Boulevard, Michel ouvre les portes de l’hôtel Roosevelt pour ses clients, afin de leur montrer la salle qui accueillait la cérémonie des Oscars, puis fait un détour par une boutique insolite qui possède des costumes de films et séries télévisées. Alex est devenu le “pote” des touristes. /Photo S.C.
Outre cette facette, cette agence veut se différencier par ses guides “conviviaux”, tous des expatriés français. “Ils se comportent comme des potes, tutoient les touristes à l’américaine, partagent leurs expériences aux Etats-Unis, leurs histoires de VISA, mais aussi leurs bons plans.”
En plus des traditionnelles visites, Los Angeles en français offre des sessions privées et personnalisées, ainsi qu’une virée dans la coccinelle cabriolet de Michel pour découvrir la maison de Johnny Hallyday ou Mulholland Drive selon les envies. “J’aimerais proposer un coucher de soleil sur le Hollywood Sign”, rêve Alexandre Vendé, qui a eu un véritable coup de coeur pour certains sites, dont Venice Beach. De blog à entreprise : dix ans d’expansion
Gérée de Bordeaux par ce quadragénaire, l’agence s’est développée spontanément. Professeur d’Education physique et sportive en France, il a débuté son blog en 2008 pour partager ses bons plans après des séjours à New York pour une colonie de vacances, et sa lune de miel. “A aucun moment, je n’ai pensé en vivre.” Inattendu, le succès le pousse à quitter son emploi. Et très vite, il développe le concept, proposant une application, une version papier, ainsi que des visites guidées à New York.
Un concept qu’il a décliné au fil des années, au travers d’un blog dédié à l’ouest américain lancé en 2017, ainsi que des visites guidées à San Francisco et Miami depuis décembre dernier. Puis, Los Angeles. Prochaine étape? “J’ai reçu pas mal de sollicitations pour Chicago, mais les variations de température m’inquiètent.” Voyages en Français n’est pas au bout de son aventure.