Des grands crus au Texas, qui l’eût cru ? Tempranillo, Syrah, Petit-Verdot, Chardonnay… Depuis une dizaine d’années, le vin texan se diversifie et les entreprises viticoles se multiplient.
Alors qu’une centaine de caves étaient licenciées en 2010, 436 licences ont été enregistrées en 2017 selon les chiffres du ministère de l’Agriculture. “Le vrai boom du vin au Texas a commencé ces cinq dernières années. Avant, il y avait du vin, mais la montée en qualité est très récente”, explique Benjamin Calais. Le Français s’est lancé dans la viticulture en 2007 et a implanté son entreprise Calais Winery au cœur de la Texas Hill country.
Située entre Austin, Dallas et San Antonio, cette région viticole est traversée par la Highway 290. Des kilomètres de plaines verdoyantes et des hectares de vignes bordent cette route tortueuse qui conduit jusqu’à Fredericksburg. Fondée par les Allemands au XIXe siècle, l’ancienne colonie est devenue l’une des villes les plus touristiques du Texas pour son histoire et depuis quelques années… son vin. Cinquante-trois établissements viticoles proposent des dégustations tout au long de l’année. Chaque jour, des bus sillonnent la route du vin avec, à bord, des touristes curieux et des amateurs de bons vins.
En 2017, l’industrie du vin a attiré 1,7 millions de personnes et a apporté pas moins de 13 milliards de dollars à l’économie de l’Etat. “Tout le monde est intéressé, c’est curieux et nouveau. En dehors du Texas, beaucoup de gens sont surpris de savoir qu’il y a du vin au Texas”, admet Benjamin Calais qui vend l’intégralité de son vin lors de dégustations. Chaque année, des dizaines de festivals honorent le vin texan dont le Grapefest Wine Tasting Festival. Organisé chaque année au début du mois de septembre à quelques kilomètres de Dallas, ce rendez-vous est le plus important de tout le sud-ouest américain. Certains sont devenus localement célèbres, comme le Gruene Music and Wine Festival, qui a lieu cette année du jeudi 4 au dimanche 7 octobre 2018.
Lors de ses débuts en 2007, Benjamin Calais était l’un des seuls à vouloir faire des vins de qualité. “Au Texas, il y avait déjà pas mal d’exploitants viticoles et de terres plantées. Pour des raisons bizarres, personne n’avait jamais cherché à faire du haut de gamme”, se souvient le producteur de vin. En quelques années, plusieurs professionnels se sont intéressés au climat semi-aride du Texas. “Contrairement à la Californie, les meilleurs terroirs sont à découvrir. Le Texas est un Etat plus gros que la France ! Ce n’est pas possible de ne pas trouver des terroirs très intéressants sur un territoire aussi énorme”, poursuit le jeune viticulteur.
Une qualité encore à démontrer
Le Texas a pourtant encore quelques efforts à faire pour rivaliser avec le vin de Californie ou d’Oregon. Si les terres plantées ont été multipliées par quatre en l’espace de cinq ans, le Texas ne produit pas encore l’intégralité de son vin. “C’est encore le Far-West au niveau du viticole. Il n’y a pas de règles”, déclare Benjamin Calais. Selon la loi, le vin doit contenir au moins 75% de raisins issus du Texas pour pouvoir fièrement indiquer “vin texan” sur la bouteille. Les bons terroirs ne sont pas ceux qui sont les plus faciles à travailler et le Texas connaît des conditions extrêmes, qui poussent certains producteurs à acheter du vin californien.
Selon Carl Money, la loi n’est pas assez stricte au Texas. Implanté à Fredericksburg, le propriétaire de Pontotoc Vineyard a été le premier à planter du Tempranillo dans les plaines du Texas, en 2005. Lorsqu’il évoque la qualité du vin, le Texan adopte un ton sec. “Je trouve cela trop facile d’acheter du vin californien, il faut que nos lois de fabrication soient plus strictes”, insiste cet avocat de formation. Carl Money est président de l’association Texas Wine Growers, dont l’objectif est de produire du vin uniquement issu de raisins texans.
Huit exploitants ont signé la charte, dont Calais Winery. “On va pouvoir faire du marketing ensemble, car il y a beaucoup d’exploitations de haute qualité”, annonce Benjamin Calais, optimiste pour l’avenir. Déguster des cépages de Bordelais au Texas n’est plus une surprise pour personne. Pour rivaliser avec les plus grands, les producteurs se tournent désormais vers la prochaine étape : la qualité de leur vin.
Le Texas, nouvel eldorado du vin
Le cinquième Salon de l'éducation bilingue de New York
C’est devenu le rendez-vous incontournable des familles qui veulent offrir un enseignement bilingue à leurs enfants -et de tous ceux qui s’intéressent au multilinguisme. Le 5ème Salon de l’Education Bilingue de New York, organisé par French Morning, se tient le samedi 3 novembre 2018 à Fordham University (Lincoln Center). Prenez vos billet (pour 5$ seulement) dès maintenant.
Plus de 60 exposants seront là, représentant six langues: écoles, activités péri-scolaires, libraires, éditeurs… pour vous aider à vous y retrouver dans les offres de plus en plus nombreuses en matière d’éducation bilingue (liste des exposants ici). Une dizaine de langues sont représentées. Côté français, toutes les écoles de la région de New York seront là, publiques ou privées. L’occasion de poser toutes ses questions en un seul lieu, avant de s’embarquer dans la tournée des “open houses”.
Nous renouvelons notre concours d’essais ouvert aux collégiens et lycéens (middle-schools et high schools). L’an dernier, plus de 150 participants avaient envoyé leurs textes. Le concours est ouvert à tous les élèves qu’ils soient ou non scolarisés dans un programme bilingue, et quelle que soit leur école (privée, publique, charter). Les essais sont soumis en anglais uniquement et doivent répondre à une des deux questions suivantes:
-Middle School: How has being bilingual affected your life?
-High School: How has being bilingual affected your life? How will being bilingual affect the rest of your life?
La cérémonie de remise de prix aura lieu durant le Salon. Les vainqueurs recevront un chèque pour eux (jusqu’à $800 en catégorie High School) mais aussi pour leur école. (Plus d’information et remise des essais avant le 15 octobre ici).
Parmi les invités d’honneur nous recevrons pour une conférence une des spécialistes du cerveau bilingue, Dr Ana Ines Ansaldo, sur “The Benefits of the Bilingual Brain” (conférence à midi). En partenariat avec le Lycée Français de New York, qui soutient le Salon, une table ronde abordera les mille et une façons dont les parents peuvent favoriser le bilinguisme à la maison (“Fostering bilingualism at home”, à 11h). Parmi les autres conférences: Italian dual language in NYC public schools.
Le Salon de l’Education bilingue de New York est soutenu par le Lycée Français de New York (lead sponsor), Canal + International, XL Airways, la FASNY, The Ecole, le Lyceum Kennedy, Lunii, les Services culturels de l’Ambassade de France, la Délégation Générale du Québec et le département de français de Fordham University.
L’international au LFSF, ça se vit!
“Global Learning”, tout un programme
(article partenaire) Il est sans doute plus vrai que jamais que les voyages forment la jeunesse. Dans le cadre de l’école, il ne s’agit bien entendu pas de tourisme mais d’apporter aux jeunes une expérience internationale pratique, riche de vécu et d’humanité.
Au Lycée Français de San Francisco (LFSF), les possibilités de séjour à l’étranger sont multiples.
Tout commence en CM2 lorsqu’ils voyagent en France et au Québec, afin de pouvoir mettre en pratique leur connaissance de la langue française et de s’imprégner des cultures françaises et québécoises.
Caption : Chloé, en CM2, apprécie de découvrir le Québec et sa culture francophone en Amérique du Nord.
Dès lors, les occasions et les destinations se multiplient pour un séjour d’une dizaine de jours, ou pour tout un trimestre.
L’Islande aura permis d’étudier une approche unique de l’environnement. Un séjour au Pérou initie à l’humanitaire sur le thème “Education and Equality: Educating Girls in Developing Countries”. Au Liban, nos sportifs se mesureront en juin prochain à plus de 350 athlètes de leur âge venus du monde entier à l’occasion des Jeux Olympiques de la jeunesse.
Le large réseau international des lycées français permet au LFSF de mettre en place de véritables “study abroad”, comme au niveau universitaire, sans que les études n’aient à souffrir de la relocalisation de l’élève. Suite à l’expérience de globe trotters comme Félix qui sont allés l’an passé au Japon ou à Brest, de nouveaux échanges sont prévus cette année à Taipei (Taiwan), Rome (Italie), Valence (Espagne) et Buenos Aires (Argentine).
Le savoir faire du LFSF, c’est l’éducation multilingue
Depuis plus de 50 ans, le Lycée Français de San Francisco (LFSF) ouvre la marche en matière d’éducation multilingue dans la baie de San Francisco, et est aujourd’hui encore la seule école offrant un enseignement véritablement multilingue et multiculturel, avec une section internationale du primaire au secondaire.
En plus de l’anglais et du français, les élèves du LFSF apprennent une troisième langue dès le CM2, et peuvent conclure leur parcours scolaire en parlant 4 à 5 langues, et avec deux diplômes en poche* . Forts de ces atouts, ils peuvent entrer dans les universités de leur choix, souvent parmi les plus prestigieuses, que ce soit en Amérique du Nord, en Europe ou partout dans le monde.
Parler plusieur langues, pourquoi?
Dès leur plus jeune âge, les près de mille élèves du LFSF apprennent à aborder le monde sous de multiples perspectives et à apprécier les nombreuses cultures représentées au sein de la communauté très internationale dans laquelle ils grandissent et s’épanouissent.
Au fil des années, et par le biais du programme Global Learning, cette aptitude à manipuler les langues est mise en pratique par l’exploration du monde et de ses cultures.
Pour les éducateurs, comme pour les parents du LFSF, l’apprentissage des langues est l’outil essentiel pour “préparer les futures générations à contribuer pleinement à la construction du monde de demain”.
C’est aussi, comme le constatent les chercheurs des deux côtés de l’Atlantique, un réel bénéfice pour le développement cognitif des enfants. Afin de mieux comprendre et d’optimiser ce bénéfice, LFSF travaille de paire avec l’université de Caen en France, et celle de York au Canada. Le salon du bilinguisme de San Francisco, et la présentation de Lifespan Cognitive Development Lab de York University proposée par le LFSF, permettra de mieux comprendre les avantages du bilinguisme.
Au-delà du programme Global Learning, LFSF Forward
LFSF propose de nombreux programmes qui permettent aux élèves du collège et du lycée de découvrir leurs talents, d’apprendre à se connaître et de vivre des aventures extraordinaires.
Par exemple, dans le cadre du Start’up Lycée, Hannah et les membres de son équipe d’entrepreneurs en herbe, a eu la chance de pouvoir assister à la prestigieuse cérémonie de remise des prix Hult (2018 Annual Hult Prize Finals and Awards Ceremony) où elle a pu faire la rencontre du président Bill Clinton.
Ne manquez pas la prochaine soirée exceptionnelle LFSF Forward, le 16 novembre prochain, dès 16h, présentée par les élèves et leurs enseignants pour y découvrir les parcours personnels que chaque élève peut se construire. RSVP ICI
*100% des élèves de terminales ont obtenu leur bac dont 80% avec mention en 2018. Les élèves ayant les ‘credits’ requis ont également reçu leur High School diploma.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Mort de Charles Aznavour : l'emotion palpable jusqu'à Hollywood
Malgré la chaleur suffocante, Nina et Rosa, deux soeurs d’origine arménienne, gardent le regard fixe, immobilisées sur le Hollywood Boulevard. Leur journée est endeuillée : Charles Aznavour s’est éteint, le lundi 1er octobre, à l’âge de 94 ans. Comme de nombreux fans, elles sont venues le jour-même se recueillir sur l’étoile qui lui est dédiée sur le prestigieux “Walk of Fame” d’Hollywood, devant le théâtre Pantages de Los Angeles.
C’est Baydsar Thomasian, membre de l’équipe du sénateur californien Kevin de Leon, qui représente Hollywood où vit une très large communauté arménienne qui a été à l’initiative de cette distinction inaugurée le 11 août 2017. “Charles Aznavour était une star internationale, pas qu’une légende arménienne, il était temps qu’Hollywood le reconnaisse”, assure-t-elle, enchaînant les interviews depuis qu’elle a appris la nouvelle. “On avait fait accélérer les préparatifs, il avait déjà 93 ans.” L’équipe du sénateur lui avait déjà remis une étoile d’honneur en 2016. “Mais il méritait plus, donc on a plaidé sa cause auprès du Hollywood Historic Trust -qui gère le Walk of Fame.”
Ce soulagement, celui de lui avoir rendu hommage, n’a pas atténué la tristesse. Ce lundi, Baydsar Thomasian n’a cessé de se rappeler “cette légende dont le premier amour était la France” ; mais sans réussir à appeler sa famille pour leur souhaiter ses condoléances.
Sur le Walk of Fame, les voix déraillent, quand les mouchoirs servent à essuyer le maquillage qui coule. Après avoir appris la nouvelle de son décès, et séché leurs larmes, Nina et Rosa se sont rendues sur les lieux. “J’étais pétrifiée dans mon lit quand j’ai appris sa mort”, avoue Nina, aux Etats-Unis depuis 14 ans, qui voue un culte à l’artiste et à l’homme qui avait été nommé représentant permanent de l’Arménie à l’ONU en 2009. “Nous avons déposé un panier de roses arméniennes”, lâche-t-elle, ajoutant qu’en tant que voisine des lieux, elle lui en amènera régulièrement.
Même si elle ne se recueillera pas autant, Hranush Mezhlumyan, une Arménienne de 32 ans, n’est pas moins meurtrie par ce décès. “J’appréhendais cette nouvelle”, avoue cette ingénieur. “C’était un chanteur iconique qui sur scène, n’avait pas besoin d’artifice.” Outre l’artiste, elle célèbre -comme beaucoup- l’homme qui défendait la cause arménienne, qui les a “beaucoup aidés”. Autre fan de longue date, Naré Mkrtchyan palpe l’étoile sur le Hollywood Boulevard. “Je l’avais rencontré à Paris car je devais faire un documentaire sur lui”, raconte-t-elle, nous montrant une photo d’eux. Elle se sentait “connectée” à cet artiste depuis que son père avait fait un film sur ses prises de position, après le tremblement de terre de 1988 en Arménie. “Pour moi, c’était impossible qu’il meure”, déclare Naré Mkrtchyan.
Son aura a dépassé les frontières de la France et de l’Arménie depuis ses débuts à New York en 1963, où il fait salle comble au Carnegie Hall, dont il avait lui-même financé la location. Depuis, il a donné des dizaines de concerts dans le pays de l’Oncle Sam, principalement à Los Angeles, New York, Boston, Miami. En 1999, un sondage du Time et de la chaîne CNN fait de lui le “chanteur de variété le plus important du XXe siècle”.
“C’était un artiste exceptionnel, avec une renommée aux Etats-Unis et au delà. Il faisait toujours salle comble”, argue Moshe Noy, producteur de concerts d’Aznavour à Los Angeles. Cet Israélien, qui dispose d’une collection de photos et de l’intégrale (44 CD) spéciale collectionneurs, l’avait rencontré à Francfort, en Allemagne. Très fan, il a organisé un concert d’anthologie au Greek Theatre pour l’artiste français. En ce jour de deuil, il se souvient d’un homme calme, très sain, qui aimait venir à Los Angeles pour profiter du soleil et voir sa famille (sa fille et ses petits-enfants y vivent). Il se remémore gaiement “une escapade du crooner jusqu’à la maison de Sinatra à Palm Spring, après un concert”.
De ses amitiés américaines, beaucoup lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. Ainsi, Liza Minnelli – avec qui il a vécu un an – évoque “mon mentor, mon ami, mon amour” quand Quincy Jones rappelle : “Depuis que nous nous sommes rencontrés, nous avons eu comme un lien de parenté solide, qui a duré plus de six décennies. Je chérirai pour toujours le souvenir de ces moments passés ensemble, que ce soit en studio ou en vacances dans le Sud de la France. Repose en paix, cher Charles…” Le plus international des artistes français laissera sa trace dans la cité des anges. Incapable de quitter le Walk of Fame, Naré Mkrtchyan l’affirme: “il sera toujours dans nos vies”.
La loterie de la carte verte 2020 est ouverte
Mise à jour: quand aura-t-on les résultats de la loterie 2020 ?
Le moment tant attendu est arrivé. La “loterie de la diversité” ouvre ce mercredi 3 octobre à midi (heure de la côte est), avec à la clef 50 000 cartes vertes.
La participation à la loterie est gratuite. Vous avez jusqu’au 6 novembre 2018 pour vous inscrire sur le site du Bureau des affaires consulaires du Département d’Etat. Les résultats seront connus au printemps 2019.
Un petit rappel: être sélectionné à la loterie ne signifie pas que vous aurez automatiquement la carte verte. L’administration doit avoir le temps de traiter les dossiers sélectionnés au cours de l’année fiscale. Sinon, il faudra tout recommencer. Selon les statistiques du Department of Homeland Security (DHS), 314 Français ont obtenu la carte verte via la DV-Lottery pendant l’année fiscale 2015 (1er octobre 2014-30 septembre 2015). Plus de 55.000 Français y ont participé.
"Assemblage": les photos noir et blanc de Lenny Kravitz exposées à New York
On l’avait quitté au micro, on le retrouve derrière l’objectif. Le chanteur américain Lenny Kravitz expose une série de photos en noir et blanc au Skylight Modern de Chelsea jusqu’au samedi 6 octobre.
L’exposition éphémère est organisée par la marque française de champagne Dom Pérignon, dont Lenny Kravitz est le directeur artistique. Elle présente 32 photos (très) grand format prises par l’artiste de 54 ans à l’occasion d’une soirée privée organisée dans sa villa à Los Angeles.
Lenny Kravitz a immortalisé à cette occasion les moments partagés par sept personnalités dont l’actrice américaine Susan Sarandon, le chorégraphe français Benjamin Millepied, et l’ancien footballeur japonais Hidetoshi Nakata. Les photos capturent “des moments intenses partagés par un groupe aux univers et personnalités singulières“, explique la marque Dom Pérignon dans son communiqué de presse.
Les tirages photo de l’exposition “Assemblage” ont été réalisés par le laboratoire français Picto à New York. “Lenny est très impliqué dans les choix artistiques. Il a passé des heures au laboratoire pour travailler avec nous sur les retouches des photos et le choix des encadrements”, raconte Julien Alamo, vice-président de Picto à New York.
L’exposition “Assemblage” est gratuite, réservation sur le site de l’événement.
Bilinguisme en France: "Il faut passer au XXIème siècle"
Enseigner l’arabe, oui. Et beaucoup d’autres langues aussi. Un mois après la levée de boucliers de la droite et de l’extrême-droite contre les déclarations du ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer sur le “développement” de l’apprentissage de l’arabe dans les écoles françaises, élus, experts et acteurs des langues se retrouvent à l’Assemblée nationale pour un colloque sur le plurilinguisme, samedi 6 octobre.
Le rendez-vous est organisé par Roland Lescure, le député des Français d’Amérique du Nord. “Il faut passer au XXIème siècle, et faire davantage pour enseigner l’anglais, l’arabe, le chinois afin de permettre aux Français de réussir dans le monde“, affirme l’élu.
L’événement intervient après la remise, le 12 septembre, à Jean-Michel Blanquer d’un rapport visant à dynamiser l’enseignement des langues vivantes étrangères en France. Le rapport note que des progrès ont été faits en la matière, mais que des freins culturels, institutionnels et de formation des enseignants subsistent.
La prise de conscience autour de l’importance de l’enseignement des langues a été accentuée par le Brexit, selon Roland Lescure. “Si on veut attirer des entrepreneurs, des chercheurs, des financiers de Londres, il faut assumer le fait qu’on peut être Français et francophone et enseigner d’autres langues en France“, dit-il. Cette démarche ne profitera pas uniquement “aux doctorants ou ingénieurs“, insiste le député. “Si on veut que des jeunes apprentis bouchers, boulangers, plombiers puissent faire une partie de leur formation ailleurs en Europe, force est de constater qu’aujourd’hui, la langue qui le permet, c’est l’anglais plus que le français“.
Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la transition énergétique et solidaire, née à Washington et ancienne d’Harvard, ouvrira le rendez-vous. Deux tables-rondes sont prévues pendant la matinée: la première sur le bilinguisme comme facteur d’émancipation et d’attractivité, la seconde sur le développement de l’enseignement du français à l’étranger.
La liste des intervenants comprend la chercheuse Christine Hélot, véritable autorité sur les questions de plurilinguisme, l’auteur de l’ouvrage La révolution bilingue Fabrice Jaumont, le directeur de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) Christophe Bouchard ou encore la députée Samantha Cazebonne chargée d’une mission sur l’objectif d’Emmanuel Macron de doubler le nombre d’enfants scolarisés au sein du réseau de l’AEFE d’ici 2030. Jean-Michel Blanquer, en déplacement à Erevan pour le sommet de la francophonie, adressera un message vidéo au public.
Encore un dîner en blanc survolté à Los Angeles
Pour sa cinquième édition, le Dîner en Blanc a remis le couvert à Exposition Park Rose Garden à Los Angeles. Arrivés massivement à pied et en métro, les invités l’ont joué éco-responsable. Ils étaient plus de 2.700 (et 14.000 sur la liste d’attente) à installer leurs tables et paniers garnis pour un repas au clair de lune.
Pour l’occasion, les lieux ont été animés par Maximo Marcuso, qui a offert une nuit “romantique et magique” selon les organisateurs.
A l’école maternelle de Rochambeau, « jouer est une source d’apprentissage »
(Article partenaire) “Commencez par fermer les yeux… L’intensité, la puissance des rires, du plaisir et de la joie y sont incomparables et inoubliables. Ouvrez les yeux, coupez le son : la joie sur les visages, l’énergie folle dépensée, l’amitié, l’exploration, l’engagement total, absolu : du plaisir à l’état pur”, conseille Frédéric Tavernier, le directeur de l’école maternelle de Rochambeau.
Pour le pédagogue, cette petite expérience est une façon de souligner l’essentiel: l’école maternelle est affaire de plaisirs. “Pour l’enfant, le jeu est une source et un vecteur d’apprentissage”, insiste-t-il. Ce principe est au coeur des programmes officiels français pour l’école maternelle et, donc des enseignements offerts par l’école maternelle Rochambeau The French International School, la seule école accréditée par l’éducation nationale dans la région de Washington DC.
Si l’enseignement va ici jusqu’au baccalauréat, offrant les avantages d’une éducation multilingue et multiculturelle, “l’école maternelle constitue une étape essentielle du parcours des élèves pour garantir leur réussite scolaire” souligne Frédéric Tavernier. C’est une école où les enfants vont apprendre ensemble et vivre ensemble. Ils y développent leur langage oral et commencent à découvrir les écrits, les nombres et d’autres domaines d’apprentissage. Ils apprennent en jouant, en réfléchissant et en résolvant des problèmes, en s’exerçant, en se remémorant et en mémorisant.
Cette préoccupation pour le bien-être des enfants, avec un programme scolaire adapté au rythme de l’enfant, offrant un équilibre entre les ateliers de travail, le temps libre, et les vacances rencontre d’ailleurs les recommendations des spécialistes. En août, l’académie américaine de pédiatrie a sonné l’alarme dans un rapport en s’inquiétant du recul du temps dédié au jeu dans la vie des tout-petits. Entre 1981 et 1997, les enfants âgés de 3 à 11 ans ont ainsi perdu 12 heures de temps de jeu par semaine.
A l’école maternelle Rochambeau, enseignants et équipe administrative se fixent pour mission principale “de donner envie aux enfants d’aller à l’école pour apprendre, affirmer et épanouir leur personnalité”. Mission accomplie disent les parents comme Erika Aparakakankanange: “Quand mes enfants jouent à Rochambeau, ils s’amusent tellement qu’ils ne réalisent pas toujours qu’ils apprennent des choses et pour des enfants comme les miens qui ne sont pas des locuteurs natifs, cela rend le processus d’immersion beaucoup plus facile (…) Je peux honnêtement dire que mes garçons aiment aller à l’école tous les jours et c’est une des nombreuses choses que nous aimons à Rochambeau”.
“Ce que j’aime, renchérit une autre mère d’élève, Sabine Durier, c’est que l’école associe le travail en classe, où toutes les activités sont intentionnelles, à de bons moments de pur temps libre, pendant les récréations, où les enfants jouent, et sont des enfants avant d’être des élèves.”
Citant Montaigne, Bénédicte Le Nouën Maurice, professeure en petite et moyenne section, note “un enfant n’est pas un vase qu’on remplit, mais un feu qu’on allume”, qu’on laisse grandir. “C’est important de laisser du temps libre aux enfants pour jouer, pour faire des choix. Ce temps libre n’est pas du temps perdu bien au contraire! Pendant ces moments de liberté, l’enfant cherche, réfléchit à quoi il pourrait jouer, il peut faire des choix, inventer, créer, aller vers les autres. De nombreuses compétences se construisent à ce moment là. Il ne faut pas que l’enfant soit toujours dans l’exécution, dans le faire, dans l’attente de directives, il faut qu’il puisse apprendre à penser par lui-même, à faire ses propres choix, à inventer, à créer…. et pour cela il a besoin d’oisiveté”.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Une messe en français à Brooklyn avec l'archevêque Christophe Pierre
Une messe française à Brooklyn. Monseigneur Christophe Pierre présidera la messe française à Sainte Agnès le dimanche 7 octobre à 10:45am.
Originaire de Bretagne, Monseigneur Christophe Pierre est actuellement le nonce apostolique (ambassadeur du Vatican) à Washington. Monseigneur Nicholas DiMarzio, évêque de Brooklyn et Queens sera présent pour concélébrer la messe.
Depuis quelques années, la paroisse Sainte Agnès, dans le quartier de Carroll Gardens à Brooklyn, accueille des messes françaises tous les dimanches. Plusieurs dizaines de familles expatriées ou francophones de toute nationalité en ont fait leur rendez-vous dominical.
La messe française sera suivie d’une réception dans la salle paroissiale de Sainte Agnès.
L'étoile montante de l'électro français Petit Biscuit débarque au Texas
La figure montante de l’électro français débarque aux Etats-Unis. Petit Biscuit se produira au Texas pour deux dates, le mercredi 31 octobre à Austin et le vendredi 2 novembre à Dallas.
A seulement 18 ans, Petit Biscuit, Mehdi Benjelloun de son vrai nom, a la cote à l’étranger. Après avoir fait vibrer Coachella cette année, l’artiste franco-marocain entame une tournée nord-américaine bien remplie.
Révélé par son titre « Sunset Lover » en 2015 sur SoundCloud, sa musique aux sonorités électroniques douces et sensuelles ont fait sensation dans les plus grands festivals du monde. Son album « Presence » a été nommé dans la catégorie « Album révélation » aux Victoires de la musique 2018. Un conseil : ne tardez pas à réserver votre place.