Cela faisait longtemps que la Résidence de France n’avait pas été au centre d’autant de questions. La raison: la nomination annoncée de Philippe Besson au poste de consul général.
Cette “promotion” controversée de l’auteur d’Un personnage de roman, non-diplomate mais proche du couple Macron, a été accueillie comme une provocation par les critiques, notamment au sein de la CFDT, premier syndicat du ministère des affaires étrangères. Celui-ci va déposer un recours devant le Conseil d’Etat pour annuler le décret du 4 août qui ajoute 22 postes de consuls généraux, dont celui de Los Angeles et de Boston, à la liste des emplois dont l’occupant est choisi par le gouvernement.
Cet exemple de la “politique d’élargissement des viviers de nomination” n’est pas du goût de Damien Regnard, nouveau sénateur des Français de l’étranger. Remonté, il a publié sur Twitter une lettre ouverte parlant de “copinage” et réclamant l’annulation de cette nomination qu’il assimile à un “affront pour notre diplomatie”.
Dans la Cité des anges, cette nomination d’un membre de la “société civile”, comme le justifie le gouvernement, a suscité surprise, rumeurs et questionnements. Philippe Besson reste un inconnu ici, même s’il reconnaissait y passer “plusieurs mois par an” dans une interview il y a deux ans. “Je l’ai vu dans “La grande librairie” sur TV5 Monde”, se souvient Patrick Caraco, vice-président (Les Républicains) du conseil consulaire, un groupe d’élus locaux qui siège auprès du consulat. “Ce n’est pas le premier écrivain nommé à ce type de poste”, affirme-t-il, citant le cas de Jean-Christophe Rufin nommé ambassadeur au Sénégal en 2007. L’écrivain et résistant Romain Gary a occupé le poste de consul à Los Angeles dans les années 50.
“Je ne pense en aucune façon que ça soit un acte de remerciement. Et c’est sans aucun doute une chance pour les Français”, plaide pour sa part Ludovic Français, responsable de la section La République en Marche à Los Angeles. Sans évoquer une quelconque “récompense” ou du “copinage”, d’autres responsables locaux se montrent perplexes face au processus de nomination. “J’ai tendance à penser que tout le monde ne peut pas tout faire, mais c’est sans doute une expérience interessante, admet Isabelle Leroux, la présidente de l’Alliance Française, qui apporte tout de même sa confiance au futur consul de Los Angeles.
La conseillère consulaire Marie Carole De La Cruz appelle, elle, à l’honnêteté : “qui n’utilise pas sa position ou son titre? Si cela est fait à bon escient, c’est une bonne chose”. Elle se positionne même en faveur de la “démocratisation de ces fonctions”, fustigeant un “manque de personnes sur le terrain pour voir les réalités du quotidien”.
Une décision surprenante
Mais ce qui choque le plus sur la Côte ouest, c’est davantage la forme que le fond. “C’est une façon cavalière de procéder. On a tous été pris de court”, lâche Marie Carole De La Cruz. “Plutôt que la forme, on devrait s’insurger sur cette pratique.” Une décision du gouvernement jugée “surprenante mais pas anormale” par son collègue Patrick Caraco, qui rappelle que les missions des consuls durent entre trois et quatre ans. Christophe Lemoine était donc arrivé au terme de son mandat. “Le Consul adjoint -Matthieu Clouvel, qui est renouvelé pour un an supplémentaire- pourra ainsi l’épauler pendant un an”, reconnaît celui qui a connu dix consuls en trente années d’expatriation.
Pour pallier le manque d’expérience diplomatique de l’écrivain, les conseillers consulaires misent sur l’efficacité des équipes en place. “En raison du nouveau décret, il y aura d’autres nominations de ce genre et ce ne sera pas forcément des énarques ou des personnes du Quai d’Orsay… Mais ça ne dérange pas à Los Angeles car il y a une équipe derrière qui fait le job. Le nouveau consul fera comme les autres, il apprendra”, argue Patrick Caraco, rappelant que Christophe Lemoine – ex-conseiller de Laurent Fabius au ministère des affaires étrangères – effectuait à L.A sa première mission en tant que consul. “Beaucoup déchantent sur le côté job de rêve : bien qu’il y ait la maison à Beverly Hills et les palmiers, il y a aussi des catastrophes naturelles, des accidents qui mobilisent le consulat jour et nuit”, assure Patrick Caraco, qui affirme ne pas être “macroniste”.
Une fois la surprise digérée, il va falloir se remettre au travail. Pour la présidente de l’Alliance française, “il est évident qu’avoir un écrivain comme consul général est une bonne nouvelle”. Tout en regrettant Christophe Lemoine qu’elle remercie pour “son professionnalisme et sa disponibilité”, elle espère que Philippe Besson apportera sa touche personnelle, et gardera “un œil attentif sur le fonctionnement de toutes nos associations qui font rayonner le français à l’étranger”. De l’avis général, une attention particulière devrait être apportée à la culture, là où Christophe Lemoine peut se targuer d’avoir fait rayonner la French Tech. “Nous attendons qu’il s’occupe de la communauté française, et que les membres et élus soient informés des décisions prises”, insiste Patrick Caraco.
À Los Angeles, la nomination controversée de Philippe Besson suscite des questions
Sylvain Marrari, la French touch sucrée de La Centrale à Miami
(Article partenaire) Sylvain Marrari poursuit son rêve américain. Après avoir oeuvré pendant plusieurs années sur Fisher Island pour une clientèle privée, le chef-pâtissier français vient de regagner le continent pour passer derrière les fourneaux de La Centrale à Miami, où French Morning organise son cocktail de rentrée jeudi 6 septembre. Le trentenaire développe l’offre sucrée du complexe italien qui a récemment ouvert ses portes à Brickell City Centre.
Cinq restaurants répartis sur trois niveaux, plus de 3.700 mètres carrés de hall gastronomique ainsi que les attentes de plusieurs centaines de clients à combler quotidiennement, le challenge est de taille mais ne semble pas pour autant inquiéter le Français. « Ce n’est qu’une question d’organisation », plaisante Sylvain Marrari qui, du haut de ses 36 ans, a déjà plus d’une quinzaine d’années d’expérience en pâtisserie haut de gamme.
Originaire de Miramas dans les Bouches-du-Rhône, il a fait ses premières armes aux cotés de grands chefs étoilés comme Anne-Sophie Pic, Michel Guérard, Philippe Rigollot ou encore Alain Ducasse. « J’y suis allé pas à pas en intégrant des établissements de plus en plus étoilés car, comme pour passer de commis à sous-chef, cela ne se fait pas du jour au lendemain, indique Sylvain Marrari. Il faut de la rigueur, maîtriser les techniques et surtout savoir faire beaucoup de concessions, mais c’est le prix à payer pour atteindre l’excellence ».
Fort de ces différentes expériences et poussé par des envies d’ailleurs, le chef a souhaité s’envoler pour les États-Unis. « Au début, je pensais qu’exercer mon métier à l’étranger serait plus facile, qu’il y aurait moins de pression, mais j’avais tout faux, dit-il en souriant. Les méthodes de travail sont notamment différentes, il a fallu que je m’adapte, ce qui m’a tout de même permis de progresser tout en me diversifiant ».
Expatrié depuis plus de six ans en Floride, le Français dirige aujourd’hui une équipe de sept pâtissiers et deux boulangers. Au quotidien, Sylvain Marrari concocte ses créations en s’amusant avec les textures, les parfums ou encore les couleurs. « Tout le monde peut faire un gâteau, mais la manière de transmettre de l’émotion avec une recette est plus compliquée à maîtriser, raconte-t-il. Ce sont les détails qu’on y apporte qui font notamment la différence ». Ainsi, fleurs, décors en chocolat et caviar de fruits agrémentent ses pâtisseries. « Je travaille aussi avec des fruits de saison, souligne-t-il. Cela permet de faire évoluer régulièrement la carte, car en cuisine il faut savoir constamment se renouveler ».
Toutes ses connaissances, Sylvain Marrari désire par ailleurs les partager. Le chef-pâtissier français animera prochainement des cours de cuisine au sein de La Centrale. « Au-delà des bases de la pâtisserie, je souhaite que mes clients puissent en apprendre davantage sur la façon dont je travaille, précise-t-il. Ce sera en quelque sorte les coulisses de la création ».
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Du "Chicago Blues" pour lancer la saison du Théâtre Raymond Kabbaz
La rentrée culturelle a sonné. Elle se fera au rythme du Chicago blues au Théâtre Raymond Kabbaz le 21 septembre. La scène de Los Angeles accueillera le guitariste américain Robben Ford pour sa soirée d’ouverture. Il donnera deux concerts, à 7 et 9:30 pm, précédés d’une réception.
Nominé cinq fois aux Grammy Awards, le guitariste de blues, rock et jazz présentera son dernier album “Into The Sun”. Il sera accompagné sur scène par Toss Panos à la batterie, Jimmy Haslip à la basse et Jeff Mc Erlain à la guitare.
Durant sa carrière, l’artiste californien a enregistré plus de 35 albums -en solo et en groupe- et également joué pour de grands noms tels que Miles Davis, George Harrison ou Joni Mitchell. A 67 ans, Robben Ford continue les tournées, tout en enseignant la musique.
Christine and the Queens en novembre à Washington
Les Américains adorent Christine and the Queens. Raison de plus pour ne pas attendre pour prendre vos tickets pour son prochain show à Washington, le dimanche 4 novembre au 9:30.
La Française Héloïse Letissier de son vrai nom, reconnue par Time Magazine comme l’un des leaders de la prochaine génération, s’apprête à sortir son très mystérieux deuxième album, “Chris”, après “La Chaleur humaine”, couronné de succès dès sa sortie en 2014 – l’année suivante, elle remporte deux Victoires de la musique et l’album est certifié disque de diamant. La star, qui se joue des genres, a indiqué que ce nouvel album sera “plein de sueur et plus dur” que le précédent, avec des tempos plus rapides. Elle s’est aussi coupée les cheveux pour l’occasion, comme pour se créer une identité de plus. “Chris” fera sa sortie internationale à la mi-septembre.
Un guide pour vous accompagner au supermarché aux Etats-Unis
Additifs, aliments trop sucrés, trop transformés, étiquetage trompeur. Trouver des produits sains dans les grandes surfaces américaines relève souvent du parcours du combattant. Face à cette réalité, Isabelle Guglielmi a décidé d’écrire Bien manger aux Etats-Unis, un guide “pour tous ceux qui veulent manger en conscience et éviter les pièges de l’industrie alimentaire américaine”.
Docteur en pharmacie, cette Française installée à Kansas City depuis 2011 prend conscience des dangers des aliments industriels lorsque son mari tombe malade en 2015. “Il a fait un burn-out accompagné de gros problèmes digestifs. Nous avons consulté un médecin holistique qui lui a conseillé d’arrêter le gluten et le lait industriel”. Isabelle Guglielmi découvre que le blé américain est fortement modifié génétiquement, “bien plus qu’en Europe“, et que le lait contient des hormones de croissance et des antibiotiques, tous les deux interdits en France. “50% des enfants américains développent des maladies chroniques comme l’autisme, le diabète ou des troubles du comportement. Et c’est en grande partie à cause de leur alimentation”, estime-t-elle.
Isabelle Guglielmi parcourt alors les rayons des supermarchés et découvre les ruses employées par les géants de l’agro-alimentaire pour tromper le consommateur. “Ils n’hésitent pas à tricher sur les étiquettes. Par exemple, les ingrédients qui représentent moins de 0,5g par portion (serving size) n’ont pas besoin d’être mentionnés. Concrètement, quand un paquet de chips affiche sur son emballage être “sans graisse artificielle”, cela signifie simplement que ces chips contiennent moins de 0,5g de graisse artificielle par portion. En avalant plusieurs portions, vous dépassez le seuil des 0,5g”, explique-t-elle.
Malgré ces constats alarmants, Isabelle Guglielmi explique que son livre est optimiste. “L’idée n’est pas de faire peur aux gens, mais de les diriger vers des solutions plus saines qui existent”. Parmi ces solutions, la Française explique que le bio reste une valeur sûre. “J’ai souvent entendu dire que les produits “organic” aux Etats-Unis ne l’étaient pas vraiment. C’est faux. Les aliments ne sont pas transformés chimiquement, l’utilisation des pesticides est restreinte et encadrée, et les pratiques sont respectueuses de la biodiversité”.
Plus qu’un simple livre de conseils, Bien manger aux Etats-Unis dresse une liste complète des aliments à retrouver dans les rayons des supermarchés américains, et décrypte les étiquettes, les labels, leur composition, le tout agrémenté de conseils diététiques “pour vous apprendre comment discerner ce qui est mauvais et vous en détourner“.
Pourquoi vous avez besoin d’une assurance voyage américaine
(Article Partenaire) Les Français aiment l’Amérique. Ce n’est pas French Morning qui va vous dire le contraire, ni les quelque 1,7 million de touristes français qui se rendent aux Etats-Unis chaque année (dont près de la moitié à New York). Mais ils aiment aussi leur assurance-santé, qui, elle, ne traverse pas l’Atlantique avec eux. C’est là que ça se complique.
Nous ne débattrons pas ici d’où se trouve le meilleur système de santé du monde, mais une chose est sûre: le plus cher est aux Etats-Unis. Un rapide tour sur les forums internet vous suffit pour découvrir des dizaines d’histoires d’horreur où les vacances en famille aux USA s’achèvent avec des factures de centaines de milliers de dollars de frais d’hospitalisation.
Une assurance américaine
Seule une assurance de voyage américaine, achetée au moment de la réservation du voyage, permet de recevoir des soins aux Etats-Unis sans avoir à sortir la carte de crédit. En l’absence d’une telle assurance, l’argent sortira de votre poche.
En choisissant une assurance américaine, vous bénéficiez de contrats appartenant le plus souvent à la catégorie PPO (Preferred Provider Network), ce qui signifie que si les soins sont assurés par un médecin ou hôpital reconnu par l’assurance, vous n’avez que peu ou pas du tout d’argent à sortir de votre poche.
Plus qu’une assurance santé
Lors de vos recherches, privilégiez les assurances qui vous offrent une couverture complète, au-delà de la santé, incluant changements et annulations de vols, perte de bagage, perte ou vol de passeports, rapatriement et interdiction d’entrée à la frontière américaine (ça arrive!).
Si vous êtes du genre aventureux -ou carrément casse-cou, c’est-à-dire que vous comptez faire plus que de la randonnée ou de la baignade, n’oubliez pas de souscrire un complément “sports dangereux”, qui couvre le ski, “zipline”, parapente, etc. Pour en général un dollar par jour, vous voyagerez bien couverts!
VisitorsCoverage est un site qui simplifie la comparaison et l’achat d’une assurance voyage. Que vous voyagiez vous-même à l’étranger, ou que vous prépariez la visite de votre famille, vous pouvez obtenir un devis, comparer les plans et trouver la bonne assurance santé et voyage, en cinq minutes ou moins.
Le site de VisitorsCoverage
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Une discussion avec Gad Elmaleh au 92 Y à New York
Il sera sur scène, mais pas pour faire un numéro. Gad Elmaleh sera l’invité du 92 Y vendredi 14 septembre.
Le comique favori des Français parlera de sa carrière internationale, en particulier son aventure américaine commencée en 2013. Il en a fait du chemin depuis, multipliant les apparitions dans les salles petites et grandes et sur les plateaux des late shows. Il prépare actuellement une série inspirée de son expérience pour Netflix ainsi qu’une tournée internationale, le “Dream Tour”, qui l’emmènera en Europe, aux Etats-Unis et en Asie à partir de la fin septembre. Nul doute qu’il aura des choses à raconter au public du 92 Y.
À New York, les arnaqueurs au logement ne dorment jamais
Chaque année, ils sont nombreux à être dans le même cas. Jeunes ou moins jeunes, touristes, étudiants ou employés, ils se laissent séduire par des annonces à prix cassés, étoffées de jolies photos. Quelques clics à peine suffisent pour que l’expérience tant attendue dans la Grosse Pomme fasse l’effet d’une pomme empoisonnée.
Ce fut notamment le cas pour Laura Campino. Nous sommes en juin. Cette jeune Parisienne doit se rendre à New York pour effectuer un stage de danse. Elle cherche à louer un logement, qu’elle partagerait avec une amie. En se rendant sur le groupe Facebook des Frenchy à New York, elle tombe sur une annonce intéressante, proposée par une agence appelée Midland Realty.
Elle y trouve un studio à son goût. Le bien est proposé en location pour la somme de 1400$/mois. Elle prend alors contact avec l’agent renseigné dans l’annonce, qui la met directement en relation avec son manager, Jerry Stein. Celui-ci s’empresse de répondre à ses e-mails. Après quelques échanges, elle reçoit un contrat. Tout lui semble en bonne et due forme, elle réserve le studio : « Tout semblait en ordre (…) J’ai effectué un virement de 1400$. J’ai dit par contre que je préfèrerais voir l’appartement avant de leur verser la caution de 1400$ qu’ils me réclamaient ».
Quelques jours après avoir effectué son virement, Laura Campino s’étonne de ne pas recevoir d’accusé de réception. Elle envoie plusieurs mails qui restent sans réponse. Dès son arrivée à New York, elle décide alors de se rendre à l’agence. Une fois sur place, c’est la descente aux enfers. À l’adresse indiquée sur le site, aucun bureau, mais des bâtiments en travaux…
« Too good to be true »
Le mode opératoire des arnaqueurs est toujours le même : « la personne va poster une fausse annonce sur un site qui ne détecte pas les adresses IP des clients. Cette même personne dispose, en général, d’un numéro de téléphone associé à une carte prépayée, elle aussi intraçable. Elle va ensuite contacter des gens, leur faire des offres à prix cassés, puis leur fournir un contrat pour les mettre en confiance » explique Rabah Chebout, General Manager chez Urban Living, une agence immobilière à New York.
Ces individus affichent en général un bien déjà proposé en location par une agence immobilière légitime. Ils n’hésitent pas non plus à usurper les identités des compagnies pour se créer des bureaux fictifs.
Les sites de roommating sont aussi la cible des arnaqueurs. Mayli Carbon, une jeune Française, en a récemment fait l’expérience. Elle devait se rendre à New York pour son travail : « j’avais posté une annonce sur le site Roomster, dans laquelle j’expliquais que je cherchais quelque chose à compter du lundi 17 septembre pour un budget de 1300$/mois. »
Mayli Carbon a rapidement été contactée par une certaine Nicole Kay Totticary. Elle lui propose un logement situé non loin de ses futurs bureaux, dans Midtown. Cette personne n’hésite pas non plus à lui transmettre une copie de son passeport pour la mettre en confiance. Mayli Carbon est convaincue. « J’ai donc réglé très exactement la somme de 3332,98$ (2850 €), pour deux mois et demi donc, car on a compté la moitié du mois de septembre » Une somme qui lui a en réalité été volée: « Le mercredi 29 août, ma maman s’est rendue sur place. Elle devait y déposer une valise pour moi.» Une fois devant la porte, aucune réponse. «Nous avons appelé et envoyé des messages à Nicole Kay Totticary, en vain. Nos numéros ont été bloqués »…
«Il faut se méfier des annonces qui sont « too good to be true », poursuit Rabah Chebout, d’Urban Living. «Par précaution, il faut rechercher l’adresse du bien sur google avant de procéder au paiement, et aussi s’assurer que le logement proposé ne soit pas en location ailleurs, pour une somme nettement supérieure au prix qu’on s’apprête à payer. »
Il est aussi toujours préférable de vérifier si l’agent immobilier en charge du dossier possède une licence. Aussi, s’assurer que l’entreprise pour laquelle le contact prétend travailler, soit bien enregistrée à l’adresse renseignée.
Ne pas hésiter non plus à consulter des revues d’utilisateurs et à lire leurs avis. « Il faut aussi s’assurer que l’agence propose un nombre acceptable de logements, car un faible nombre d’offres est en général synonyme d’arnaques », poursuit Rabah Chebout. Enfin, ne jamais régler via Western Union, si c’est le seul moyen de paiement qui est proposé.
Facebook , vos amis et les autres
Cédric Pereira confirme qu’il faut être doublement prudent sur internet: « Si les photos sont trop belles, il faut déjà se méfier. Il y a en effet un certain nombre de précautions à prendre lorsqu’on réserve un logement en ligne et à distance», explique l’administrateur des “Frenchy à New York”. « Il faut interagir autant que possible par mails. Si l’adresse est suspicieuse, renoncer à louer le logement. Il ne faut pas hésiter non plus à réclamer d’autres photos, des vidéos et éventuellement à demander, via notre page Facebook, à quelqu’un de visiter le logement en échange d’un verre, ou d’un service une fois sur place».
Ce Français qui vit entre Paris et New York confie que, malgré les différents dispositifs de sécurité mis en place sur le groupe, les annonces frauduleuses sont inévitables. Aujourd’hui, le groupe rassemble plus de 52.000 membres. Le volume de trafic est trop important pour que toutes les annonces soient contrôlées. «Nous avons vraiment renforcé la sécurité du groupe et faisons tout pour éviter cela. Nous avons rajouté une question dans notre système de sélection. Si la personne ne répond pas à cette question, elle ne rejoint pas les Frenchy. On essaie aussi d’analyser les profils des gens et de bloquer ceux qui sont suspicieux. Mais avec plus de 300 demandes par jour, il nous est impossible de tout gérer». .
La vigilance est donc de mise lorsqu’on souhaite réserver un logement à distance. La meilleure des options reste Airbnb pour le début de son séjour. Cela laisse le temps, une fois sur place, de visiter des appartements ou des studios.
Aujourd’hui, bien que Laura Campino et Mayli Carbon aient effectué les démarches nécessaires et déposé plainte, elles n’ont, jusqu’ici, pas revu la couleur de leur argent.
Immobilier: investissez en France plutôt qu'aux Etats-Unis
(Article partenaire) En tant qu’expatrié, il peut être tentant d’investir dans son pays d’accueil, notamment si le marché immobilier local offre des tarifs compétitifs par rapport à la France. Si les offres sont parfois alléchantes, l’investissement dans un pays étranger reste un pari risqué, et investir dans l’immobilier en France présente souvent plus d’intérêt, en termes de facilité d’emprunt, de rentabilité, et de stabilité.
Les banques françaises vous permettent d’investir à crédit
Emprunter à crédit dans une banque française quand on n’habite plus en France est tout à fait possible. Nombreuses sont les banques qui acceptent de financer le projet d’expatriés. Le statut de non-résident nécessite souvent un apport plus important que pour les résidents (environ 25 à 30% du prix d’achat), mais les démarches ne sont pas compliquées par votre éloignement géographique.
Cependant, en ce qui concerne les investissements à l’étranger, les banques françaises sont beaucoup plus réticentes concernant l’obtention de prêts. Connaissant très peu, voire pas du tout, le pays visé, elles craignent en effet une économie instable et un rendement locatif faible. De plus, elles refuseront de prendre une garantie sur un bien à l’étranger (la saisie d’un bien étant un droit français non-applicable à l’étranger).
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Les taux sont bas
Non seulement vous pourrez investir à crédit avec les banques françaises, mais celles-ci ont aussi l’avantage d’offrir actuellement des taux très bas, même aux expatriés.
En effet, selon l’Anil, les prêts à taux fixes au 2ème trimestre 2018 se situent entre 1,18% et 1,45%, ce qui est encore plus faible qu’au premier trimestre de la même année. Grâce à des taux globalement stables, voire dégressifs, et considérant la stabilité du marché locatif, les investissements immobiliers en France sont par conséquent peu risqués.
Or, choisir d’investir dans votre pays d’expatriation comporte un risque au niveau monétaire, car la monnaie du pays peut être dévaluée et le gain financier peut être inintéressant une fois converti en euros. S’il s’agit d’un pays en développement, s’ajoutent alors les risques de faillite de l’État, d’effondrement du système bancaire et d’instabilité politique.
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Environnement économico-politique avantageux
En effet, il s’agit d’un autre avantage qu’offre la France en termes d’investissement immobilier. Depuis l’élection présidentielle, l’économie française a le vent en poupe. L’inflation est en hausse et garantit ainsi des loyers élevés, et les investissements semblent de moins en moins risqués. De plus, les conséquences du Brexit devraient se ressentir sur le long terme, avec un engouement pour l’immobilier français (notamment en ce qui concerne la location de locaux et de bureaux), en raison d’un transfert d’entreprises de Londres vers Paris.
Le contexte économico-politique de la France est donc très rassurant pour les prochaines années, alors que certaines destinations étrangères comportent des risques d’instabilité à la fois économique et politique, parfois difficiles à anticiper (insécurité, conflits, changement de chef d’État…), et qui peuvent grandement affecter la demande locative de votre bien.
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Les villes sont attractives, dynamiques et les biens se louent facilement
Autre atout incontestable de l’immobilier en France : les villes de l’Hexagone, dynamiques et attractives, offrent une très bonne rentabilité locative. C’est notamment le cas de Paris, Bordeaux et Lyon : destinations privilégiées pour l’investissement avec un fort potentiel locatif. Ce sont également les villes où My expat est présent.
La capitale, malgré un marché très compétitif avec des prix élevés, offre une demande et un rendement locatifs très important, ainsi qu’une plus-value quasi assurée à la revente. L’investissement locatif à Paris est donc peu risqué et très rentable.
Lyon est aussi une très bonne destination pour l’investissement locatif, avec le dynamisme économique et la facilité d’accès qu’elle présente. La ville des Lumières offre une demande locative très importante, en attirant autant les Français que les étrangers.
Enfin, Bordeaux séduit chaque année de plus en plus de nouveaux arrivants, et notamment de nombreux Parisiens. En effet, la ville présente bien des atouts : facilement connectée à la capitale, elle offre une agréable qualité de vie et une météo clémente. Si les prix de l’immobilier en sont plus élevés, cela garantit aussi le succès de votre investissement locatif.
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Une "Soirée du vin" pour la bonne cause à Palo Alto
Sept producteurs de vins, un dîner “gourmet”, 150 convives et une bonne cause. La prochaine “Soirée du vin”, treizième du nom, aura lieu le dimanche 30 septembre au Fremont Hills Country Club.
Organisée par l’ISTP (International School of the Peninsula), cet événement servira à récolter de l’argent pour l’école internationale ainsi que la Napa Valley Community
Foundation’s Disaster Relief Fund, un fonds qui vient en aide aux personnes et entreprises affectées par les incendies de l’an dernier.
Les producteurs de vins présents sont: Au Bon Climat, Clif Family Winery, Partage Winery, Ridge Vineyards, Testarossa Winery, Thomas Fogarty Winery & Vineyards et VGS Chateau Potelle. L’invité d’honneur de la soirée sera Jean-Noël Fourmeaux (VGS Chateau Potelle), un vigneron affecté par les incendies de 2017.