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8 raisons de visiter la Polynésie Française dès maintenant

Des vols directs San Francisco-Tahiti à prix réduits grâce à French Bee

Crédit photo: French Bee
Crédit photo: French Bee

Si Air Tahiti Nui et Air France desservaient jusqu’ici Tahiti, French Bee est la première compagnie aérienne à proposer des vols à prix cassés vers cette destination. Basée sur un modèle “smart-cost”, la petite abeille française propose des billets à la carte entre Paris, San Francisco et Tahiti, à partir de 330 dollars l’aller-simple San Francisco-Papeete (capitale de Tahiti). French Bee a inauguré son premier vol vers la Polynésie le 11 mai.

Un arrière-pays montagneux et sauvage

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Issues de l’activité volcanique, les îles de Polynésie française étonnent par leurs sommets à la végétation luxuriante. A Tahiti par exemple, les monts Orohena et Aorai culminent respectivement à 2.241 et 2.066 mètres. Un paysage digne de “Jurassic Park” qui fait le bonheur des randonneurs. Plus sauvage que Tahiti, l’île de Moorea (photo ci-dessus) est accessible à seulement 30 minutes de ferry de Papeete.

Des lagons aux eaux turquoises

Capture d'écran vidéo : Bagus Productions pour French Bee
Capture d’écran vidéo : Bagus Productions pour French Bee

Entourées par plus de 15.000km2 de récifs coralliens, les îles de Polynésie accueillent de nombreux lagons aux eaux turquoises et peu profondes. Un paysage de carte postale à découvrir avec un masque et un tuba. Le lagon entourant l’île de Moorea (photo ci-dessus) vaut particulièrement le détour.

Une faune marine exceptionnelle

Capture d'écran vidéo : Bagus Productions pour French Bee
Capture d’écran vidéo : Bagus Productions pour French Bee

Isolées du reste du monde, les terres de Polynésie française recensent peu d’animaux. La faune marine est en revanche exceptionnelle. Parmi les espèces observables : requins, raies mantas, dauphins, tortues et poissons clowns. Plusieurs compagnies proposent des excursions en bateau d’une journée dans les lagons dont Albert-Transports à Moorea (décidément notre île coup de coeur).

Un héritage culturel saisissant

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Si la culture polynésienne a été étouffée pendant la colonisation, les Polynésiens cherchent aujourd’hui à faire renaitre leurs traditions. Parmi elles, Tahiti organise chaque année en juillet Heiva I Tahiti, un célèbre festival de danse et de chant réunissant les meilleurs groupes de tout l’archipel. Il est également possible de visiter les marae de Tahiti (photo ci-dessus), d’anciens lieux de prière et de célébration des divinités.

Des couchers de soleil à couper le souffle

Capture d'écran vidéo : Bagus Productions pour French Bee
Capture d’écran vidéo : Bagus Productions pour French Bee

L’hiver austral, qui s’étend de mi-avril à mi-septembre, est la période idéale pour visiter la Polynésie. La saison est sèche et ensoleillée et le soleil -qui se couche aux alentours de 5:30pm- offre un spectacle unique chaque jour.

Une richesse culinaire hors-norme

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Avec son climat tropical et son taux d’ensoleillement exceptionnel, la Polynésie française regorge de produits délicieux. L’archipel cultive notamment l’ananas, le noni (dont on extrait le jus), et le uru (fruit de l’arbre à pain). Les Polynésiens se nourrissent également de poissons cuisinés en tartare ou grillés au barbecue, comme le thon rouge. Un vrai délice. Enfin, l’île de Rangiroa, située dans l’archipel des Tuamotu, possède un domaine viticole où l’on produit du vin blanc et rosé.

L’accueil et la chaleur humaine des Polynésiens

Crédit photo: Facebook Tahiti tourisme
Crédit photo: Facebook Tahiti tourisme

L’expérience polynésienne ne serait rien sans le sourire et la gentillesse des Polynésiens. A mille lieues de la frénésie du continent, on semble ici prendre le temps de vivre et d’apprécier chaque rapport humain. Comme le résume un jeune serveur tahitien rencontré sur place, “nous habitons une petite bulle à l’abris des problèmes du monde“. Une certaine idée du paradis à découvrir au plus vite…

Neuf entreprises en finale du Startup Tour 2018

Quelle start-up francophone sera sacrée meilleur espoir sur le sol américain cette année ? La finale du Startup Tour 2018 tranchera cette épineuse question mercredi 26 septembre. Six entreprises lauréates issues des sélections locales à New York, Miami, San Francisco, Los Angeles, Montréal et Paris se disputeront le titre. L’événement aura lieu à l’hôtel The Pierre à New York.
Pour cette deuxième édition du concours de start-ups organisée par le réseau FrenchFounders et BNP Paribas, trois jeunes pousses américaines qui souhaitent s’implanter en France auront également un prix spécial.
Les neuf jeunes pousses auront quelques minutes pour se présenter face à un public de près de 380 entrepreneurs, investisseurs et autres « business angels ».
Un jury de 13 membres, présidé par l’ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, récompensera la start-up la plus convaincante d’un prix d’une valeur de 100.000 dollars, dont un chèque de 20.000 dollars et un accès au programme d’accélération de BNP Paribas. Ce prix sera remis par la consule générale de France à New York Anne-Claire Legendre et Bruno d’Illiers, directeur des opérations de BNP Paribas en Amérique du Nord.
L’Association des Anciens des Grandes Ecoles de France aux États-Unis remettra également un prix de 5.000 dollars et offrira son mentorat à l’entreprise de son choix. Le public est également invité à voter en ligne parmi les neuf finalistes. La start-up élue empochera un chèque de 2.500 dollars et un abonnement d’un an au réseau FrenchFounders.
En marge de cette cérémonie, le public assistera à deux conférences : une sur la cyber-sécurité et l’autre sur le climat.
Les start-ups finalistes sont:

Mohamed Haouache/ CEO @ The Storefront

Anthony Ginter / Président @ Waterdiam

Louise-Marie Marguet /CEO @ EmoJam

Teo Borschberg /CEO @ OTO Systems Inc.

Xavier Peich / Co-founder & CEO @ SmartHalo

Compétition américaine:

Joshua Haas / Co-Founder @ Bubble
Mayur Saxena / Founder @ Droice Labs

Dana Farbo / Chief Operating Officer @ Augmate

 

Bastien Jolivet, jeune vigneron et pionnier du French Morning Wine Club

Damien Jolivet a pris le temps de répondre au téléphone, et pourtant l’activité est à son comble: les vendanges commencent tout juste sur le domaine Jolivet, pour un cinquième millésime de leur Saint-Joseph qui s’annonce “très prometteur“.
Il n’a pas 30 ans, mais le jeune Ardéchois a déjà l’assurance et le savoir-faire d’un vigneron chevronné. Peut-être parce que ce sang-là coule dans ses veines. Bastien Jolivet est l’héritier de deux générations de vignerons, en même temps que le digne représentant d’une nouvelle génération qui réinvente le vin. C’est lui que nous avons choisi avec notre partenaire Eddy Le Garrec d’Empire State of Wine pour inaugurer le Wine Club de French Morning (lire plus bas sur le Club).
Si le Domaine Jolivet existe depuis 30 ans, il ne produisait pas de vin jusqu’à ce que Bastien Jolivet s’en mêle. Son père, Alain, exploitait au sein de la coopérative de Tain l’Hermitage. Après des études en oenologie et un passage en Australie et Nouvelle Zélande, Jolivet fils a fait ses classes dans un domaine voisin avant de retourner au bercail avec un projet ambitieux: quitter la coopérative et commencer avec son père à produire son propre vin. Le premier millésime est sorti en 2014 et a très vite recueilli les louanges des critiques. “Travailler la vigne, comme mon père, mais aussi passer du temps à la cave, à élaborer le vin, c’est ce qui me plaît vraiment”, explique Damien Jolivet qui ne vend pas au domaine et préfère laisser la commercialisation de son nectar aux professionnels, “beaucoup de restaurants et quelques cavistes”.
Grâce à l’ancienneté du domaine, avec certaines vignes qui ont plus de 50 ans, l’Instinct (c’est le nom de leur rouge en AOC Saint-Joseph) atteint les objectifs fixés par le vigneron: “ce sont de beaux raisins, que nous utilisons de plus en plus en grappe entière, ce qui nous permet de produire un vin équilibré, d’une belle complexité aromatique”. Si son père avait déjà adopté l’agriculture raisonnée, Damien Jolivet va plus loin en développant le bio. “Nous avons déjà six hectares sur les dix du domaine qui sont en bio. Le but n’est pas forcément d’obtenir le label bio, car le travail sur les coteaux très escarpés de notre appellation rend le travail très compliqué -il faut tout faire à la pioche-, mais nous voulons nous en approcher et en tout cas être dans une agriculture “ultra-raisonnée””. 
L’Instinct, millésime 2015 (AOC Saint Joseph), est donc le tout premier vin proposé par le Wine Club de French Morning. La promesse est simple: chaque mois, nous sélectionnons un vin de qualité à des prix imbattables aux Etats-Unis, généralement alignés sur les prix français. Pas d’engagement de votre part: vous vous abonnez gratuitement pour recevoir les informations chaque mois, et choisissez ou non d’acheter le vin proposé. Pour couronner le tout, la livraison est gratuite à partir de 12 bouteilles.
Conformément à cette promesse, le vin de Damien Jolivet vous est proposé au même prix que chez les cavistes français (voire moins cher), soit 29.99 dollars la bouteille. Pour vous inscrire au club, et acheter le vin, c’est ici. Ne perdez pas de temps, les quantités disponibles sont limitées.

Passeports biométriques: tournées consulaires à Portland et Seattle

C’est le moment de préparer vos demandes de passeport si vous habitez à Seattle et Portland. Le consulat de France à San Francisco organisera une tournée consulaire dans ces deux villes, du lundi 24 au vendredi 28 septembre à Seattle et du 5 au 9 novembre à Portland. Les inscriptions sont ouvertes pour Seattle. Elles le seront début octobre pour Portland.
Ces tournées servent à recueillir les demandes de passeports biométriques. Lors de la prise de rendez-vous, les demandeurs devront faire parvenir les informations suivantes: nom de naissance, nom d’usage le cas échéant, prénoms, date et lieu de naissance, N° de téléphone, adresse e-mail et le NUMIC (NUMéro d’Inscription Consulaire) le cas échéant. Les documents à fournir seront précisés lors de la prise de rendez-vous.
 

Jérémie Royer en tournée au Texas pour parler d'Audubon

C’est un Franco-Américain que peu de Français connaissent. John James Audubon est connu aux Etats-Unis pour son oeuvre magistrale The Birds of America, une série d’illustrations de grande taille représentant les oiseaux d’Amérique. Cette oeuvre du XIXème siècle est une référence dans le domaine de l’ornithologie.
Lors d’une tournée texane, l’illustrateur français Jérémie Royer parlera du naturaliste de légende. Il a co-signé Sur les ailes du monde, Audubon. Sorti en 2016, cet ouvrage réalisé avec l’auteur français Fabien Grolleau est dédié à l’histoire du père de l’ornithologie américaine. Il s’arrêtera à Austin (jeudi 20 septembre), San Antonio (dimanche 23) et Dallas (mercredi 26 et jeudi 27) pour une série de conférences soutenues par les Services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.

Programme au Texas
-Travis Audubon Center (20 septembre)
Hyde Park Christian Church, 610 E 45th St, Austin, TX 78751
-Audubon Center San Antonio (23 septembre, 2pm) – Education Center of the San Antonio Zoo, 3903 N St. Mary’s St, San Antonio, TX 78212
Infos ici
-Dallas Alliance Française (26 septembre, 6:30pm)

Inscriptions ici
-Half Price Books (27 septembre, 7pm)
5803 E Northwest Hwy Dallas, TX 75231

Deux rentrées pour Houston Accueil en septembre

Houston Accueil aime tellement la rentrée qu’elle en organise deux en un mois. L’association, dont la mission est d’accompagner les nouveaux arrivants francophones à Houston, tiendra son “Café de la rentrée” le mercredi 12 septembre au clubhouse de Firetruck Park et son “Grand Accueil de la rentrée” le dimanche 23 septembre au country club de Galveston.
Dans les deux cas, les participants auront l’occasion de faire la connaissance des autres membres de l’association et de découvrir les activités proposées cette saison. Pour le rendez-vous de Galveston, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 14 septembre.

Dansez sur vos chansons françaises préférées à Brooklyn

De Céline Dion à France Gall en passant par Booba, les expatriés en manque de bonne musique française pourront danser et chanter au Heavy Woods, bar de Bushwick. La prochaine Nuit Française aura lieu le samedi 15 septembre.
Les Nuits Françaises, ce sont des soirées mensuelles pleines de tubes français qui font danser les nostalgiques jusqu’au petit matin. Romann Warren Sebag, Franco-Américain de 33 ans, accompagné de son ami DJ Sacha Naigard ont créé ces soirées en décembre 2017. Entre 8pm à 11pm, il sera possible de dîner sur place, puis les choses sérieuses commenceront. Les organisateurs promettent des slows et un trio Céline Dion sur le coups de minuit. L’entrée est gratuite, il suffit d’inscrire votre nom sur la page événement Facebook.

Un an après Harvey, les Français de Houston se relèvent lentement

Le 26 août 2017, l’ouragan Harvey s’abattait sur le Texas avec des vents à plus de 200 km/h. Dans l’ouest de Houston, les stigmates sont encore nombreux. C’est le cas à Memorial, un quartier résidentiel situé en aval des barrages, où habitait une grande partie de la communauté française. “Nos compatriotes ont été fortement touchés, explique Alexis Andres, consul général de France à Houston, qui a pris ses fonctions seulement cinq jours après le passage de l’ouragan. “Nous n’avons pas de chiffres précis, mais nous savons que, par son positionnement géographique, la communauté française a été particulièrement affectée”.
Maisons noyées par l’eau boueuse, voitures bonnes pour la casse, les dégâts sont immenses, et la facture salée. Or, seule une minorité de propriétaires était assurée contre les dégâts des eaux. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux n’ont pas réintégré leur maison. “A l’issue d’Harvey, nous avons suivi une vingtaine de foyers très durement touchés en leur proposant une information à la fois fiable et en français, affirme Alexis Andres. Malheureusement, nous constatons un an après qu’une dizaine d’entre eux ne sont toujours pas rentrés dans leurs maisons.
C’est le cas de Marion Tiberi et sa famille, encore hébergée chez des amis. Il y a un an, il y avait plus d’un mètre d’eau dans sa maison. Elle soupire : “Sur les 144 maisons de notre quartier, toutes inondées, seulement 45 maisons sont occupées. L’année dernière à la même époque, je n’aurais jamais imaginé être encore loin de chez moi !
Le quartier demeure fortement sinistré, et l’on peut toujours voir les traces de l’eau sur certaines maisons inoccupées. Beaucoup sont à vendre, et malgré une baisse drastique des prix, elles ne trouvent pas d’acheteur. “Nous allons de mauvaise surprise en mauvaise surprise, explique Marion Tiberi. Les imprévus s’accumulent : les fils électriques étaient encore humides en avril et avons dû refaire toute l’électricité, puis nous avons découvert la présence de termites…” Résultat : la rénovation a été retardée de plusieurs mois.
L’indemnisation des dommages aux habitations reste complexe. Les sinistrés n’ont pas d’autre choix que de se tourner vers les organismes d’Etat, à l’instar de l’Agence fédérale des situations d’urgence (Fema) et de son fonds national d’assurance contre les inondations (National Flood Insurance Program). “Toutes nos économies y sont passées, explique Marion Tiberi. Nous avons contracté un prêt de 180.000 dollars pour faire face aux dépenses, mais le coût des travaux a largement dépassé le montant de notre prêt”.
Harvey a affecté l’implantation géographique des expatriés à Houston, qui s’installaient auparavant dans les quartiers ouest de la ville, au-delà du périphérique. Maintenant, la tendance chez les nouveaux arrivants est de s’installer à l’intérieur du périphérique, dans des quartiers qui n’ont pas été inondés. “C’est une ville à deux vitesses, résume Marion Tibéri. Il y a ceux qui ont tourné la page très rapidement, et ceux qui, un an plus tard, forcés de rester dans les quartiers sinistrés, demeurent dans une situation précaire”.
Pour certains Français sinistrés, Harvey a été l’occasion d’un nouveau départ. Fanette Chalopin, dont la maison en location a été inondée par l’ouverture des barrages, est maintenant installée dans le quartier de Montrose, qui a été totalement épargné par l’ouragan. “Nous avons eu la chance de pouvoir rapidement tourner la page, et finalement, ce déménagement imprévu nous permet de découvrir une autre facette de Houston.” De cet épisode, elle retient surtout le bel élan de solidarité qui s’est crée autour d’elle.
Voisins, proches ou volontaires inconnus ont porté secours et réconfort aux victimes de l’ouragan. C’est également cette solidarité que souligne Marion Tiberi : “Nous avons été soutenus par nos amis, par nos collègues, et nous nous sommes aussi aidés entre “floodies” (victimes des inondations, ndr). Grâce à eux, nous avons retrouvé un semblant de normalité, même si en cette saison à risque, j’ai une petite pincée d’angoisse quand on annonce de fortes pluies!
A Washington, l’ambassade de France aux Etats-Unis travaille à mettre en place un suivi psychologique pour les victimes de catastrophes, dispensé par des psychologues francophones volontaires. “Notre mission est de s’assurer que nos compatriotes ne sont pas abandonnés en cas de crise, explique le Consul de France à Houston. Cette année, nous avons travaillé sur le dispositif de gestion de crise et étoffé le réseau de chef d’îlots, relais essentiels auprès de la communauté française. Plus de 50 personnes se sont portées volontaires.” Un an après le passage de l’ouragan, la solidarité est donc toujours d’actualité à Houston.

SkyLights, les lunettes franco-américaines qui ringardisent les télés d'avion

« On est dans sa bulle, on peut s’extraire de tout le bruit de la cabine », assure Laurence Fornari, co-fondatrice et directrice commerciale de SkyLights. En trois ans, cette start-up basée entre San Francisco, Paris et Toulouse a décollé. Littéralement.
En partenariat avec cinq compagnies aériennes dont Air France et XL Airways, SkyLights a déployé ses lunettes de réalité virtuelle sur plus de 4.000 vols depuis sa création. Le principe: après le décollage, les passagers peuvent choisir parmi une vingtaine de films récents en 2D et en 3D, et cinq films de réalité virtuelle en 360 degrés. La jeune pousse a lancé mardi 21 août son offre « Skykids », un catalogue d’une dizaine de films adressés aux enfants.
A l’origine de ce concept, David Dicko, PDG franco-américain de SkyLights et pilote d’Air France depuis plus de dix ans. « David est fan de cinéma et connaissait les prix des écrans traditionnels dans un avion, raconte Laurence Fornari. Il faut compter plus d’un million d’euros par an pour le support et la maintenance et il faut environ 10.000 euros pour équiper un siège. C’est un système très lourd et il faut savoir que 5% des écrans dans les avions sont cassés », précise-t-elle.
Lorsque David Dicko rencontre Florent Bolzinger, passionné de réalité virtuelle et actuel directeur technique de l’entreprise, c’est le déclic. SkyLights est née en février 2015, rapidement étoffée de Rateb Zaouk, directeur des opérations, puis de Laurence Fornari.
En été 2016, la start-up figure parmi les lauréates de Y Combinator, l’accélérateur d’Airbnb, de Dropbox ou encore de Reddit dans la Silicon Valley. Après cette première expérience américaine, SkyLights lève 1,3 million de dollars et installe son siège social sur la côte ouest pour se rapprocher des studios d’Hollywood comme Dreamworks, Warner Bros ou encore 20th Century Fox, d’où viennent les blockbusters de son catalogue.
« Nos lunettes pèsent environ la moitié du poids moyen de celles que l’on trouve sur le marché », se félicite Laurence Fornari, avant de souligner que la durée d’usage moyenne est de « trois, presque quatre heures ». Planant sur son succès, SkyLights est aujourd’hui « en phase de pré-déploiement avec une dizaine de compagnies au total ». Son ambition: en mettre plein la vue.

Jerry Seinfeld sur scène à Miami

L’humoriste d’origine new-yorkaise vient amuser la galerie à Miami. Jerry Seinfeld joue son stand-up au Arsht Center dans le cadre de Live At Knight, le vendredi 21 septembre à 7pm.
Remarqué sur le plateau du “Tonight Show” de Johnny Carson en 1981, Jerry Seinfeld est l’un des humoristes américains les plus connus. On le connaît surtout pour sa sitcom “Seinfeld”, dont il est l’acteur et le producteur, diffusée pendant neuf ans sur NBC.
Parmi ses projets actuels, sa web-série “Comedians in Cars Getting Coffee” a été nominée aux Emmys et Netflix a produit un film sur les coulisses de ses shows “Jerry Before Seinfeld”. Il a aussi servi de parrain à Gad Elmaleh alors que le comique franco-marocain voulait se faire une place aux Etats-Unis. Les deux hommes ont partagé la scène à plusieurs reprises, à New York et Montréal notamment.

L’Alliance Française de Los Angeles fait sa rentrée

(Agenda partenaire) L’Alliance Française de Los Angeles, c’est quoi ? C’est avant tout une école pour tous les francophiles de la ville, qui propose 25 cours différents pour les enfants et 60 classes de français pour les adultes, sept jours sur sept. Cours d’histoire de l’art, classes d’écriture, groupes de conversation ou club de lecture : autant dire qu’il y en a pour tous les goûts. Si vous avez un.e ami.e ou un.e conjoint.e qui veut se lancer, c’est le moment. Les inscriptions sont ouvertes. Les classes peuvent aussi se faire à distance par Skype.
L’Alliance, c’est aussi un centre culturel qui permet aux Français immigrés et aux amoureux de la culture française de se retrouver autour d’expositions, de conférences, de projections et de pièces de théâtre. Les raisons de découvrir ce petit morceau de France à Los Angeles ne manquent pas.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

"The Bordeaux Kitchen": Tania Teschke présente ses recettes françaises ancestrales

L’art de vivre à la française fascine. Le livre The Bordeaux Kitchen de la photographe américaine Tania Teschke en témoigne. Sorti en juin, il sera présenté à San Francisco le 8 septembre chez Omnivore Books, et le 12 chez Now Serving à Los Angeles où vins et fromages seront proposés à la dégustation.
Passionnée par la cuisine française ancestrale et le vin, l’épouse de Thomas Wolf, consul américain à Bordeaux entre 2013 et 2016, a profité de son expatriation pour collaborer avec des chefs, bouchers, cuisiniers et vignerons de la ville. Elle a fait un apprentissage auprès d’un boucher basque primé et obtenu un diplôme en sciences du vin à l’Université de Bordeaux.
Inspirée par ses rencontres françaises, celle qui vit désormais en Suisse a commencé par noter des recettes et des anecdotes pour son plaisir avant de rassembler le tout dans The Bordeaux Kitchen. Plus qu’un livre de cuisine avec ses 160 recettes, il s’agit d’un voyage culturel et culinaire complet dans le monde de la cuisine traditionnelle et du vin français. S’appuyant sur les dernières recherches en santé ancestrale, The Bordeaux Kitchen partage avec le lecteur de bonnes pratiques nutritives. Une démarche pour le manger sain que Tania Teschke a initiée après avoir subi une rupture d’appendice à 24 ans qui a entraîné de nombreuses complications.