Le temps de refaire vos valises pour les Etats-Unis est venu. Heureusement, pendant vos vacances en France, vous avez eu le temps de refaire vos stocks de produits bien de chez nous dont vous ne pouvez pas vous passer ici. A-t-on vu juste ?
10 films français à voir ou à revoir sur Netflix US cet été
A French Morning, on vous dit où sortir le soir, mais aussi que faire chez soi. Pour passer votre soirée devant un film français sur Netflix, c’est facile. Voici notre sélection.
1/ “Wedding Unplanned” (“Jour J”)
Réalisée par Reem Kherici, avec elle-même, Julia Piaton et Nicolas Duvauchelle.
Mathias et Alexia sont en couple depuis quelques années. Lors d’une soirée arrosée, Mathias dérape et trompe Alexia avec Juliette, une “wedding planner”. Lorsque Alexia découvre la carte de visite de Juliette dans une des poches de Mathias, elle comprend très vite qu’il veut l’épouser. Folle de joie, elle dit oui et Mathias se retrouve entre sa maîtresse et sa femme, contraint d’organiser un mariage imprévu.
2/ “La Dream Team”
Réalisé par Thomas Sorriaux avec Medi Sadoun et Gérard Depardieu.
Maxime Belloc est un grand joueur de football. La jambe brisée, son agent le contraint de se mettre au vert le temps de sa convalescence. Direction chez son père à qui il n’a pas parlé depuis 15 ans. Là-bas, Maxime va redécouvrir le sens de la famille.
3/ “I am not an easy man” (“Je ne suis pas un homme facile”)
Réalisé par Eléonore Pourriat avec Vincent Elbaz et Marie-Sophie Ferdane
Damien, célibataire dragueur et mâcho, se réveille dans un monde dirigé par la gente féminine. Il tombe amoureux d’Alexandra, une femme puissante avec laquelle il entame un bras de fer pour lui plaire. Pour cela, il tente de comprendre les codes inversés de ce nouveau monde.
4/ “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain”
Réalisé par Jean-Pierre Jeunet avec Audrey Tautou et Mathieu Kassovitz.
Un bon classique. Amélie Poulain est serveuse dans un bar et s’amuse à observer les gens qui l’entourent. Elle décide de faire le bien autour de soi. Incognito, elle invente des stratagèmes pour intervenir dans la vie des ces gens. Sur son chemin, elle fait beaucoup de rencontres.
5/ “We are Family” (“C’est quoi cette famille ?”)
Réalisé par Gabriel Julien Laferrière avec Julie Gayet et Julie Depardieu.
Bastien, 13 ans, est au coeur d’une famille recomposée. Fatigué des aller-retours et de cet emploi du temps familial complexe, ils décident, avec ses 6 demi frères et soeurs, d’inverser les règles. Les enfants squattent un grand appartement et ce sont aux parents de se déplacer.
6/ “In the Shadow of Iris” (“Iris”)
Réalisé par Jalil Lespert avec Charlotte Le Bon et Romain Duris.
Iris, la femme d’un riche banquier, disparait à Paris. Max, un mécanicien endetté, pourrait se retrouver mêlé à cette disparition. Mais les enquêteurs sont loin d’imaginer ce qu’il s’est vraiment passé.
7/ “L’ascension”
Réalisé par Ludovic Bernard avec Ahmed Sylla et Alice Belaïdi.
Pour prouver son amour à Nadia, Samy lui dit : “Pour toi je pourrais gravir l’Everest”. Il aurait mieux fait de se taire car Nadia attend la preuve. Par amour, il quitte sa cité HLM, direction le Toit du Monde. A la clé, un message d’espoir : tout est possible. Ce film est tiré de l’histoire réelle de Nadir Dendoune.
8/ “Slack Bay” (“Ma Loute”)
Réalisé par Bruno Dumont avec Juliette Binoche et Fabrice Luchini.
En 1910, dans la baie de Slack dans le nord de la France, de mystérieuses disparitions inquiètent la région. Les inspecteurs Machin et Malfoy mènent l’enquête et se retrouvent au milieu d’une étrange histoire d’amour entre Ma Loute, fils aîné d’une famille de pêcheurs et Billie, issue d’une riche famille bourgeoise.
9/ “Headwinds” (“Des vents contraires”)
Réalisé par Jalil Lespert avec Benoit Magimel et Audrey Tautou.
La femme de Paul disparait subitement. Après des années de recherches infructueuses, il part s’installer à Saint-Malo où il tente de continuer à vivre sa vie, sans savoir ce qu’est devenu sa femme.
10/ “The boss’s daughter” (“La fille du patron”)
Réalisé par Olivier Loustau avec lui-même et Christa Theret.
Vital travaille comme chef d’atelier dans une usine textile. Alix, 25 ans, la fille du patron, le prend en cobaye, anonymement, pour une étude ergonomique dans l’entreprise de son père. Elle tombe rapidement sous le charme de Vital, qui s’ouvre à elle et se met à rêver d’une autre vie.
"L'effet aquatique", une comédie éclaboussante à Austin
Comment déclarer sa flamme en se jetant à l’eau, voilà une métaphore singulière que la réalisatrice franco-islandaise Solveig Anspach, disparue en 2015, est parvenue à illustrer avec brio.
«L’effet aquatique», qui sera projeté le dimanche 19 août dans le cadre du ciné-club de l’Alliance française d’Austin à l’AFS, est le dernier film d’une trilogie entamée en 2006 avec «Back Soon», suivi de «Queen of Montreuil» quelques années plus tard.
Récompensé par le César du meilleur scénario original en 2016 au Festival de Cannes, ce film posthume met en scène Samir (Samir Guesmi), un grutier qui s’éprend d’Agathe, (Florence Loiret-Caille), une maître-nageuse. Pour se rapprocher de l’élue de son coeur, Samir décide de prendre des leçons de natation alors qu’il sait parfaitement nager. Agathe, qui déteste les menteurs, découvre rapidement le subterfuge. S’en suit une comédie romantique pleine de rebondissements qui reflète parfaitement l’humour et l’effronterie qui faisaient la réputation de Solveig Anspach.
"Le fils de l'épicier" refermera Films on the Green 2018
Le festival Films on the Green, consacré cette année à la gastronomie française, touche à sa fin. Rendez-vous au Low Memorial Library à Columbia University le 6 septembre à 7:30pm pour la cerise sur le gâteau. La saison s’achève avec la projection du film “The Grocer’s Son” (“Le fils de l’épicier”) d’Eric Guirado avec Nicolas Cazalé et Clotilde Hesme.
Antoine, 30 ans, mène une vie sans but faite de petits boulots et de grosses galères. Son père se retrouve hospitalisé et le jeune homme doit aider sa mère à tenir l’épicerie familiale. Il se met à faire la tournée des hameaux dans sa ville de campagne. Une autre vie commence pour lui.
Les films sont en français, sous-titrés en anglais. L’entrée est gratuite pour tous.
Une conférence à Dallas sur les secrets de l'alimentation aux US
Si vous êtes encore perdus dans les supermarchés américains, Estelle Tracy vous explique tout ce que vous devez savoir lors d’une conférence à la Dallas International School le 6 septembre de 6:30pm à 7:30pm, à l’invitation de Dallas Accueil.
De la différence entre les ingrédients français et américains au label bio en passant par la lunch box, l’auteure du “Guide de survie alimentaire aux Etats-Unis” animera une discussion autour de l’alimentation. A la fin de la conférence, une dégustation de chocolats français “Le Petit Carré de Chocolat” sera proposée ainsi qu’une séance de dédicace de la nouvelle édition du guide de la Française de Philadelphie. La conférence sera en français et en anglais. L’inscription est gratuite mais obligatoire.
San Francisco fête la gastronomie française le 20 septembre
Sortez les couverts ! On célèbre la gastronomie française à San Francisco. Rendez-vous pour une grande réception avec plats français et bulles à l’University of San Francisco (campus Lone Mountain) le 20 septembre de 6pm à 9pm à l’occasion de la Fête de la Gastronomie.
Organisé par le programme de management hôtelier de l’université et les rendez-vous L’Apéro, cet événement sera la première édition californienne de la Fête de la Gastronomie, initiative qui vise à fêter le savoir-faire culinaire français.
Le casting des chefs retenus pour cette fête fait rêver: Dominique Crenn (chef à l’Atelier Crenn), Emmanuel Poulard (Chef pour le consulat de France à San Francisco), Roland Passot (Maitre Cuisinier de France, propriétaire et chef à la Folie SF et LeftBank Brasseries), Fabrice Marcon (Maitre Cuisinier de France, chef à Berkeley City Club), Claude Le Tohic (Meilleur Ouvrier de France, propriétaire et chef à ONE65, San Francisco, formé à l’Atelier Joël Robuchon), Joël Guillon (Maitre Cuisinier de France), David Bastide (Chef à Left Bank à San Jose) et Gerald Hirigoyen (Maitre Cuisinier de France, propriétaire et chef à Piperade).
Madame Poupon: la crêpe bretonne est chez elle à Brooklyn
Certains l’aiment sucrée, d’autres salée. D’autres l’aiment tout court. La crêpe bretonne traditionnelle arrive à Bed Stuy.
Chez Madame Poupon, les murs, dont les briques ont volontairement été laissées à l’état brut, délimitent un espace qui peut accueillir jusqu’à 20 personnes en salle. Sur l’un d’eux, une grande ardoise. On peut y lire quelques indications sur la Bretagne, les crêpes et les galettes. Dans un coin du restaurant, une grande cuisine ouverte. Son comptoir, habillé de bois et de chaises blanches, a lui aussi été aménagé pour accueillir quelques clients.
C’est derrière ce comptoir que Jean-Christophe Henry, le maître des lieux, passe désormais la majorité de son temps. Ce Français venu tout droit de Brest a consacré toute une partie de sa vie à la restauration. Celui qui s’est formé « sur le tas» commence par apprendre la cuisine en Bretagne, aux côtés de son cousin, puis dans d’autres restaurants en hiver.
Arrivé à New York il y a 20 ans, il s’y est tout de suite plu. « J’ai toujours aimé les grandes villes. Et ici, on peut facilement rencontrer des gens ou entamer la conversation avec des inconnus. C’est ce que j’aime à New York ».
Après avoir travaillé pendant plusieurs années dans la restauration aux États-Unis, il investit le vestiaire du théâtre 80 Saint Marks, situé sur Saint Marks Place. C’est alors un tout autre spectacle qui se joue : confiné dans ce petit espace Jean-Christophe Henry sert et prépare des crêpes six jours par semaine. Petit à petit, son établissement gagne en notoriété. Crêpe Canaveral devient alors un lieu de passage incontournable des fêtards de l’East Village. Il finit par fermer les portes de sa petite affaire fin 2015, mais le restaurateur garde un « excellent souvenir de cette époque ». Il se met à la recherche d’un autre lieu.
Il finit par s’installer dans une ancienne galerie d’art sur Nostrand Avenue à Bedford Stuyvesant. En juillet, Madame Poupon ouvre ses portes. « Madame Poupon est une amie de la famille. Elle m’a transmis sa recette et son savoir-faire, que j’applique à toutes les crêpes sur ma carte.»
Mais quelle est donc cette fameuse recette? Rien de mystérieux : la tradition du sud Finistère, mêlée à des ingrédients triés sur le volet. «La qualité des produits est vraiment primordiale. Tout est fait maison et je choisis vraiment mes produits méticuleusement ».
Entre crêperie et petit bistrot, la clientèle peut se laisser tenter par une crêpe sucrée ou salée, des planches de charcuterie à partager, une soupe, une tartine ou une salade. « La majorité de ma clientèle est française, alors je fais pas mal de dégustations gratuites pour tenter de séduire les Américains du quartier ».
Et si la carte du Brestois affiche aujourd’hui près de 20 crêpes différentes, Jean –Christophe Henry ne cesse d’innover. « C’est important, sinon on s’ennuie !» explique-t-il. La « Jambon Complete » est le best seller actuel chez Madame Poupon mais pour le chef aucune crêpe ne domine. « J’adore toutes les crêpes que je propose », confie-t-il avec un sourire. De la « Pastrami complète » à la « Marseillaise » en passant par la «Caramel beurre salé » ou la «You’re Nuts Ella », l’imagination du chef est sans limites. Dans le futur, il envisage de proposer des fruits de mer en complément : « nous sommes au bord de la mer, et je souhaiterais tirer profit de mon expérience en Bretagne pour proposer des produits de qualité. »
Cinq piscines publiques pour se baigner à Los Angeles
Pour contrer la canicule, la clim ne suffit pas toujours. Pour une hydratation interne et externe, rien de mieux qu’un plouf. Après avoir recensé les meilleures plages de la ville, French Morning vous livre cinq piscines publiques à tester à Los Angeles.
Annenberg Community Beach House, en mode VIP
C’est la Rolls Royce des piscines publiques. Rien d’étonnant puisque l’Annenberg Community Beach House fut une maison de plage prisée des célébrités. Elle a été conçue par William Randolph Hearst. Désormais, elle est prise d’assaut par les concours de plongeons. Outre la piscine, cette institution de Santa Monica dispose également d’une aire de jeux ainsi que de terrains de beach volley et de tennis. Annenberg Community Beach House, 415 Pacific Coast Hwy, Santa Monica. Prix : de 4 à 10 dollars. Ouverte jusqu’au 30 septembre, horaires ici.
Le Hollywood Recreation Center, en mode simple
Piscine de quartier située dans Hollywood, elle est fréquentée par les familles des alentours. Elle est divisée en deux zones – natation et baignade – et héberge un toboggan en spirale. Des concours de plongeons ravissent les plus jeunes quand les nageurs enchaînent les longueurs de 25 mètres. En revanche, la bronzette sur le béton n’est pas des plus agréables, mais elle dépanne. Hollywood Recreation Center, 1122 Cole Ave, Los Angeles. Prix : 3,50 dollars par personne. Ouverte jusqu’au 2 septembre, horaires ici.
Hansen Dam, en mode nature
Prenez votre voiture jusqu’à Fernando Valley. Tel un oasis au milieu du béton, Hansen Dam reste l’option la plus naturelle avec son lac -ouvert aux activités nautiques comme le canotage et le kayak- et son centre aquatique peuplé de deux énormes toboggans. Construit pour ressembler à un étang, ce bassin permet de se rafraîchir (mais pas de nager car pas assez profond) et de se reposer sur sa plage de sable. En revanche, faites attention à ne pas prendre de verre pour votre barbecue, c’est interdit. Hansen Dam, 11798 Foothill Blvd., Lake View Terrace. Lac gratuit, centre aquatique entre 1 et 3,50 dollars. Ouvert de 11 am à 6 pm jusqu’au 31 septembre.
LA84 Foundation/John C. Argue Swim Stadium, en mode olympique
Ouverte depuis 1932 pour les Jeux olympiques d’été et rénovée en 2002, la piscine L84 Foundation/John C a accueilli les épreuves de plongée, natation, water-polo et de natation pour le pentathlon. Aujourd’hui, le lieu offre de nombreuses lignes pour faire son crawl ou son papillon à Expo Park; ainsi qu’un bassin réservé aux enfants. LA84 Foundation/John C. Argue Swim Stadium, 3980 Bill Robertson Ln, Los Angeles. Prix : de 1 à 3,50 dollars. Horaires ici.
Glassel Pool, en mode “casual”
Bien qu’elle soit spartiate et prise d’assaut les week-ends, la piscine de Glassel Park est une source sûre. Comme de nombreuses piscines de quartier, elle dispose d’un bassin unique et de quelques spots pour se dorer la pilule. Petite particularité : en plus d’être bien entretenue, elle offre une vue sur le panneau géant “Glassel Land”. Glassel Pool, 3704 Verdugo Road, Los Angeles.Prix : de 1 à 3,50 dollars. Horaires ici.