Par bien des aspects, New York est à l’avant-garde des tendances. Mais la magie de cette ville aux mille opportunités n’opère pas à chaque coup. C’est ce qu’ont découvert Laurent et Xavier Valembert, deux frères à l’origine des Ateliers Auguste, une marque de maroquinerie de luxe pour hommes.
C’est pourtant à San Francisco en 2010 que Laurent Valembert, de deux ans l’aîné de Xavier, a l’idée de développer une collection de sacs pour hommes : « J’ai vu des sacs de coursier à vélos américains et j’ai eu l’idée de faire une marque de sacs pour hommes dans l’esprit contemporain avec plus de cuir et un chic à la française », se souvient le co-fondateur de 44 ans.
A l’époque à la tête d’une agence de communication en France, les deux frères décident de se lancer dans l’entreprenariat et créent les Ateliers Auguste en 2012, aujourd’hui installés dans le Marais à Paris. « Dans notre boutique, on a beaucoup de clients américains, souvent des touristes de New York ou de Californie et ils adorent nos produits », raconte Laurent Valembert. « Ça nous a donné envie de creuser les Etats-Unis. »
Les deux créateurs décident donc de commander une étude de marché à Bpifrance, réalisée sur le dernier trimestre 2017 sur une soixantaine de points de vente, grands magasins et magasins spécialisés pour hommes. Mais, malgré les attentes des deux entrepreneurs, les résultats sont décevants.
« Le marché est saturé, il n’y a pas besoin de marque en plus », récite Laurent Valembert. « La plupart des grands magasins ont répondu qu’il n’y avait pas besoin de marques supplémentaires. Qu’ils n’étaient pas spécialement en recherche, que leur budget alloué à ce type de produits était déjà attribué. Il n’y a rien eu de concret, pas de : “Oui, j’adore et je passe commande” », déplore-t-il.
Déterminés, les deux frères décident toutefois « d’aller voir sur place » et ouvrent un pop-up store du 24 mai au 17 juin sur Elizabeth Street à New York. Nouvelle surprise : sans être rentable, la boutique éphémère dépasse les attentes des fondateurs grâce à leur collection… pour femmes, lancée en janvier en écho à la collection masculine.
« Les sacs à main pour femmes représentaient 25% du business sur l’espace alloué et ont généré 50% du chiffre d’affaires », illustre Laurent Valembert.
S’il est hors de question de renoncer à la collection masculine pour l’heure, les créateurs des Ateliers Auguste comptent miser sur les ventes e-commerce de la gamme femmes aux Etats-Unis « pour être attendus », prévoit Laurent Valembert, qui constate, réaliste : « Aujourd’hui, ça nous coûterait trop cher d’ouvrir une boutique à New York. On ne peut pas arriver comme une fleur sur ce marché. Et on ne veut pas faire les choses en petit ».
Ateliers Auguste: deux frères dans le même sac à New York
"La vie et rien d’autre": Philippe Noiret s'invite à Dallas
Retour dans l’entre-deux-guerres. Le jeudi 13 septembre à 7 pm, l’Alliance française de Dallas organise la projection du film français “La vie et rien d’autre” de Bertrand Tavernier au Richland College.
Le film de 1989 retrace les pérégrinations du commandant Dellaplane – incarné par le talentueux Philippe Noiret – à partir de janvier 1920 pour percer le mystère du “Soldat inconnu”. Deux ans après la Grande Guerre, il s’est donné pour mission d’identifier les soldats tombés pour la France afin de leur rendre la dignité qu’ils méritent. Le film revient sur sa lutte effrénée contre l’oubli mais aussi sur les rencontres énigmatiques qu’il fait avec les veuves de guerre au gré de ses enquêtes.
Un hymne vibrant à la vie nominé neuf fois aux Césars en 1990 et récompensé par le Prix du cinéma européen ou encore les BAFTA dans la catégorie “meilleur film en langue étrangère”.
Donald Trump cible les citoyens naturalisés américains
Autrefois, la naturalisation était l’aboutissement du long processus d’immigration aux Etats-Unis. Pour certains, cela ne sera bientôt plus le cas.
La Maison-Blanche a annoncé en juin la création d’une “task force” chargée de passer au peigne fin des centaines de milliers de dossiers de naturalisation à la recherche d’éventuels mensonges ou omissions. A la clé pour les fraudeurs: la perte de la nationalité américaine et une possible expulsion du territoire.
L’annonce de la création de la “task force” a suscité une vive émotion parmi les groupes de défense des immigrants et plusieurs experts du droit de l’immigration. “La dernière fois que le gouvernement a tenté de dénaturaliser des citoyens, c’était sous McCarthy. Les services d’immigration visaient les communistes naturalisés américains et les expulsaient“, a noté Mae Ngai, professeure d’histoire à Columbia, sur la radio NPR.
Ce groupe, qui comprend des dizaines d’avocats et d’agents d’immigration basés à Los Angeles, trouve en réalité ses origines sous la présidence de Barack Obama. Cette dernière a lancé “Operation Janus”, une initiative visant à écumer les dossiers d’empreintes digitales des naturalisés pour identifier d’éventuels fraudeurs. Elle avait été alertée par des rapports faisant état d’individus ayant utilisé une fausse identité pour être naturalisés alors qu’ils étaient visés par des ordres d’expulsion en raison de crimes commis.
En 2011, DHS (Department of Homeland Security) a identifié 315.000 dossiers aux empreintes digitales manquantes. “Parmi ces cas, certains ont pu tenter de contourner les contrôles de casier judiciaire et les autres vérifications du processus de naturalisation“, notait le Département américain de la Justice en janvier. Comme le note le site Vox, cela ne signifie pas que tout ces dossiers sont litigieux, certains d’entre eux n’ont, en effet, toujours pas été numérisés par les autorités.
La “task force” annoncée par USCIS sera chargée de passer en revue les dossiers qui ne l’ont pas encore été et de référer les cas suspects au Département de la Justice, qui pourra prononcer le retrait de la nationalité, synonyme d’expulsion du pays. Le directeur d’USCIS, Francis Sissna, a estimé qu’il y a “potentiellement quelques milliers de cas” concernés.
Même si les chiffres paraissent limités, les critiques de cet effort arguent qu’il modifie le sens même de l’acquisition de nationalité, censée être permanente. Ils craignent aussi que les motifs de dénaturalisation – qui visaient jusqu’à présent des cas très rares d’individus posant une menace à la sécurité intérieure ou impliqués dans des crimes de guerre – soient étendus à d’autres crimes.
“Jusqu’à présent, les dénaturalisations étaient limitées aux criminels de guerre nazis. Désormais, les personnes qui ont commis une infraction pénale seront concernées. C’est un changement significatif”, indique Stephen Yale-Loehr, professeur de droit de l’immigration à l’université Cornell.
Toutefois, l’expert se montre mesuré sur l’impact de la “task force”. “Les autorités de l’immigration ont beaucoup de choses à faire en ce moment. Il est possible qu’il n’y ait pas tant de dénaturalisations que ça, dit-il. C’est un processus très long. C’est une chose de trouver la fraude, c’en est une autre de la prouver. Le Département de la Justice devra collecter beaucoup d’informations avant de pouvoir poursuivre un individu. Et ces temps-ci, le Département manque de ressources“.
“Moi impat”, histoires de retour au pays, épisode 8
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Sophie Du Chéné a vécu neuf ans comme expatriée dans différents pays, comme la Slovaquie, la Croatie et la Chine. Le retour s’est fait il y a un an et a été quelque peu difficile. “On manque de repères, les gens pensent que c’est facile parce que c’est votre pays, mais ce n’est pas le cas”, confie la maman de trois enfants. Elle a aussi dit adieu à la vie “excitante” de l’expatriation et reconnaît que l’expatriation peut “casser” des amitiés. La pire difficulté a été sans doute, pour Sophie Du Chéné, les démarches administratives, que ce soit pour inscrire ses enfants à l’école ou simplement se déclarer auprès de la sécurité sociale. “La mentalité française m’a un peu surprise à mon retour, j’avais un peu oublié, on a été choqués par pas mal de choses”, conclut-elle.
Les Beach Boys vont mettre le feu à Coney Island
Les Beach Boys sont chez eux à la plage. Normal donc qu’ils aillent à Coney Island pour un concert. Cela se passe le 17 août au Ford Amphitheater.
Le groupe, pilier des 60s et pionnier du rock surf de la côte Ouest, est l’un des plus connus et populaires de tous les temps. Formé en Californie en 1961, on lui doit quelques-uns des plus grands hits internationaux, comme “Good vibrations”, “California Girls” ou encore “God only knows” pour ne citer qu’eux. Brian Wilson, Mike Love et Al Jardine, trois des cinq co-fondateurs du groupe, ont reformé les Beach Boys en 2012 pour une tournée mondiale. En juin, nos ex-retraités ont sorti un nouvel album qui reprend certains de leurs tubes, enregistrés avec le Royal Philharmonic Orchestra, le fameux orchestre symphonique londonien.
Stagiaire à la Banque mondiale le jour, comique la nuit à Washington
“Les Américains se lassent vite des longues histoires, alors quand je suis sur scène, j’essaie de sortir des vannes toutes les cinq secondes!”. Voici l’un des secrets d’Anthony Winszman. Depuis deux ans, il parcourt les scènes de stand-up pour faire des blagues inspirées des stéréotypes sur les Français. Et les Américains adorent.
Le jeune homme de 22 ans a toujours rêvé de venir aux Etats-Unis. Quand il décroche une place dans une université new-yorkaise, la Yeshiva University, ses parents l’encouragent à partir de Paris et vivre son aventure, alors qu’il n’a que 17 ans et le baccalauréat tout juste en poche.
“C’est à Boston que je me suis essayé pour la première fois au stand-up”, se rappelle-t-il. Alors qu’il décide de faire sa deuxième année d’études à 15 kilomètres de cette autre ville de la côte Est, il lance un club pour promouvoir la culture française. “Grâce au consulat, nous avons pu voir deux humoristes francophones, la Suisse Marina Rollman et le Français Michael Sehn“. Les deux intervenants encouragent alors quelques étudiants à passer devant eux. “Pour la première fois, j’ai écrit quelques blagues et je me suis lancé”, raconte-t-il.
Pour son premier essai, les retours sont encourageants, ce qui le pousse à continuer. “Marina Rollman m’a dit que j’avais des choses à dire“, se souvient-il encore. Depuis, il note sur un carnet des détails qui le font rire dans sa vie de tous les jours. Il récolte ainsi tous les ingrédients pour construire son spectacle.
Cinq ans plus tard, le voilà étudiant à l’université Columbia à New York, et en stage à la Banque Mondiale à Washington D.C. où il explore les différentes scènes. Du bar wonderland, à la Reliable Tavern en passant par le Comedy Club de Georgetown, il monte sur scène dès qu’il en a l’occasion. “J’y ai vraiment pris goût”, dit-il avec un grand sourire.
Et son accent? “J’ai toujours un accent, mais les Américains arrivent rarement à le situer”, explique-t-il. “Mais mon accent est assez compréhensible pour ne pas être un obstacle”.
Pour le reste, les stéréotypes sur les Français ne manquent pas. “Je joue sur le mythe que les Français ne se lavent pas ou portent toujours un béret avec une baguette de pain, décrit-il. Je m’en sers pour me moquer un peu d’eux”.
Dans le bar de Columbia Height Wonderland, qui organise des soirées stand-up tous les dimanches, un jeune Américain est venu le féliciter après un set récent. “Il m’a dit qu’il avait adoré, glisse-t-il. Et pour moi, ça fait plaisir de pouvoir toucher différentes personnes”.
5 plages pour oublier vos soucis à New York
C’est la magie de New York. Pas besoin de voiture pour aller à droite à gauche, et surtout pas à la plage. En voici cinq accessibles en transports en commun.
La plus mythique
A défaut d’être la plus propre, Coney Island est certainement la plus historique des plages new-yorkaises. Légendaire pour son parc d’attraction, le Luna Park, sa promenade et ses restaurants (dont le roi du hot dog Nathan’s), “Coney” a su se réinventer ces dernières années. On y vient pour assister à des concerts, au Ford Amphitheater, voir des films en plein air ou encore manger des lobster rolls (bonjour Kitchen 21). Si vous vous attendez à du sable fin et à écouter le ronronnement des vagues, il faudra repasser. Située sur les lignes D, F, N, Q, Coney Island attire les foules. Eloignez-vous de la station de subway pour un peu de tranquillité.
La plus gourmande
Rockaway Beach connait elle aussi une transformation importante ces dernières années, malgré la passage dévastateur de la tempête Sandy en 2012. Cette péninsule du sud de Queens comprend en réalité plusieurs plages, toutes accessibles via la ligne A du subway. On recommande de s’arrêter à Beach 98th St, où se trouvent des tables et des stands de nourriture d’excellente facture. Si vous voulez une ambiance un peu plus sauvage, direction Fort Tilden, plus à l’ouest. Bonne nouvelle: outre le subway, le ferry y va depuis Wall Street pour la modique somme de 2,75 dollars et le bus OvR aussi. Ce dernier marque des arrêts dans East Village, Lower East Side, Williamsburg, Bushwick et est opérationnel jusqu’à Labor Day (3 septembre).
La plus dépaysante
C’est Fire Island, au large de Long Island, qui décroche cette palme. Longue de 48 kilomètres, et large de moins d’1 km, elle est presque entièrement piétonne. Très prisée de la communauté homosexuelle qui y organise les meilleures fêtes de l’été, Fire Island est aussi la destination idéale pour une journée au calme, loin des bruits de klaxon de New York. Il existe un nombre important de plages le long des deux côtes de l’île. Elles sont toutes très propres. Sable fin et blanc garanti. S’il fallait n’en citer que deux: Ocean Beach et The Pines. Pour y accéder, il faudra prendre un ferry depuis un des trois ports de Long Island qui desservent l’île: Bay Shore (Fire Island ferry Terminal), Sayville ou Patchogue. Mais pas de panique: le déplacement pour la journée vaut le détour. Depuis Manhattan, le trajet en voiture vous prendra environ deux heures. La liaison en train est un petit peu plus rapide. Vous pouvez prendre le LIRR (Long Island Railroad) en direction de Montauk depuis Penn Station.
La plus inattendue
Sandy Hook est réputée pour ses plages de sable blanc, les principales étant North Beach, South Beach et Gunnison Beach – cette dernière est une zone naturiste. Ce cadre bucolique avec vue sur les buildings de Manhattan (les jours de très beau temps) saura ravir les citadins venus parfaire leur bronzage. Idéale pour passer une journée, Sandy Hook est à seulement 30 minutes de Manhattan en ferry. Pour $46 par adulte ($30 pour le premier départ du jour/tarifs réduits ou gratuits pour les enfants de moins de 12 ans), la compagnie Seastreak propose deux horaires de départs en semaine (retour unique à 4:10pm), et trois horaires le week-end (dernier retour à 7:45pm). Le trajet vaut à lui seul le détour: vous passerez sous plusieurs ponts, dont le Verrazano entre Brooklyn et Staten Island.
La plus belle vue
On ne pense pas à aller à Staten Island l’été (ni le reste de l’année d’ailleurs). L’île au sud de Manhattan abrite pourtant deux plages peu connues, donc plutôt calmes: South Beach (rien à voir avec Miami) et Midland Beach. Elles sont toutes les deux situées à proximité de la ligne de subway de Staten Island (arrêt Grant City), elle-même reliée au ferry qui part de Manhattan. Ici, on vient fuir la foule et se baigner avec le spectaculaire pont Verrazano en fond. Il y aussi quelques restaurants à proximité en cas de fringale.
SharingBox, l'expérience en photos et vidéos qui immortalise vos événements
(Article partenaire) Vous avez sûrement remarqué leurs machines lors d’événements tels que le “Best croissant of L.A” ou le Colcoa Film Festival à Los Angeles. Depuis plus de trois ans, la compagnie franco-belge SharingBox et ses photobooths originaux ont fait leur bout de chemin aux Etats-Unis.
“On fait bien plus que des Photobooths”, insiste Quentin Bouche, en charge du développement commercial à Los Angeles. “On travaille main dans la main avec des agences, des organisateurs d’événements ou des marques pour créer des expériences photos et vidéos uniques. On les aide à engager leurs fans ou clients sur des salons, faire des activations marketing et des tournées événementielles en produisant des contenus de qualité qui donnent envie d’être partagés sur les réseaux sociaux.”
Le principe ? Vous vous placez face à l’appareil qui ressemble à un Ipad géant, tapotez sur l’écran tactile et la box prend votre photo que l’on peut s’envoyer par e-mail et/ou imprimer directement en moins d’une minute.
Présente dans plus de 20 pays dans le monde, la société met à disposition différents types de machines (fabriqués en Europe) en fonction de l’événement, réalisant des contenus variés tels que des photographies, des GIF, des vidéos, des “boomerangs” ou de la vidéo en 360.
Ce qui démarque SharingBox, c’est la totale personnalisation des produits, leur créativité, l flexibilité et le service client. De leur siège à New York, les équipes de designers personnalisent l’habillage de la borne, ainsi que les photos qui en sortent. L’effet SharingBox a déjà conquis nombre d’entreprises, comme Nike, Netflix, Marc Jacobs ou American Airlines, qui font appel à leur service pour tous types d’événements : du lancement de produits, au “tradeshow” en passant par des soirées d’entreprise ou des “events influencers”.
Mais la compagnie, présente à New York, Los Angeles, Boston, Chicago, Miami, Dallas, Houston et San Francisco, s’adresse également à un public privé qui peut louer des bornes lors de mariages, anniversaires, bar-mitzvah ou autres événements. “Les particuliers peuvent les louer clé en main (montage en 5 minutes), à partir de 599 dollars la journée”, précise Quentin Bouche.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Danse et tambours à Miami pour célébrer l'Afrique
La Floride et l’Afrique n’auront jamais été aussi proches. Du 3 au 5 août, Miami accueillera l’African Diaspora Dance & Drum Festival of Florida pour la neuvième année consécutive.
Pendant plus de 48 heures, la “Magic City” se mettra aux couleurs de l’Afrique et proposera cours de danse, classes de musique, ateliers d’art, défilés de mode et autres activités en lien avec la culture africaine au Little Haiti Cultural Complex.
Organisé par Delou Africa’s Organization, ce festival a pour but de “construire des ponts culturels” entre les pays et de pérenniser l’héritage de la diaspora africaine. De nombreux artistes seront présents pour célébrer la richesse du continent.
Shapehouse: le royaume de la transpiration à New York
« J’ai commencé avec un lit pour moi, puis deux, trois et aujourd’hui il y en a plus de 60 répartis sur la côte Ouest et Est ». Sophie Chiche a monté en 2013, Shapehouse, une maison de sudation. Après Los Angeles, elle arrive à New York. Elle a ouvert des adresses dans l’Upper West et l’Upper East Side, Flatiron, DUMBO et East Hampton.
« Quand votre voiture est encrassée, vous devez la décrasser. Pour votre corps, c’est pareil », dit-elle. Le principe de la Shapehouse est simple : transpirer. Pour ça, on enfile une tenue en coton et on se glisse sous une couverture dans un lit à 75 degrés en regardant sa série préférée sur Netflix. « Le corps va s’autoréguler et transpirer massivement. Tous les mauvais résidus accumulés vont être évacués », raconte la Française.
Les bienfaits sont multiples. Les clients viennent tester Shapehouse pour perdre du poids, arrêter de fumer, retrouver le sommeil ou encore avoir une peau plus douce. Parmi les adeptes de la méthode « transpiration » : Selena Gomez, Jessica Alba, Gwyneth Paltrow, Julia Roberts… « La première ShapeHouse a ouvert à Hollywood. Des maquilleuses nous ont fait connaître quand elles voyaient l’éclat de la peau des célébrités ».
Ancienne journaliste et thérapeute, Sophie Chiche s’est lancée dans ce business pour perdre du poids. Elle dit avoir éliminé “100 kg dans ma vie“. “Je cherchais toujours à perdre 10kg de plus. Faire du sport, c’est compliqué quand on est lourd, on se fait mal facilement. J’ai découvert que cette technologie de la chaleur existait et je l’ai adaptée à ma façon ». Egalement diplômée de commerce et de psychologie, elle a monté le site lifebyme où des internautes du monde entier viennent partager ce qui les inspire.
Shapehouse continue sa conquête des Etats-Unis. Une nouvelle adresse a ouvert à Studio City à Los Angeles. Prochaine destination: San Francisco. Quant à Sophie Chiche, elle écrit un nouveau livre, Sweat it out, qui sortira en 2019.
La crème du cinéma français sur Canal+ International
(Article partenaire) Cet été sur Canal+ International, retrouvez vos films préférés exclusivement avec DIRECTV, dont « Les Acteurs », « RTT », « Prêt à Tout », mais aussi « Dialogue avec mon Jardinier », « La cité de la peur » et beaucoup plus.
« Les acteurs » (2000), réalisé par Bertrand Blier, rassemble les plus grands noms du cinéma français – dont Gérard Depardieu et Alain Delon. Ces comédiens français jouent leur propre rôle, à moins que ce ne soit celui d’un acteur en train de faire l’acteur…
Retrouvez les États Unis avec « RTT » (2009). Réalisé par Frédéric Berthe, RTT rassemble quelques-uns de vos acteurs préférés dont Kad Merad, Manu Payer, et Mélanie Doutey. Dans la vie d’Arthur, tout va bien jusqu’au jour où Florence lui annonce sans préavis qu’elle le quitte pour un autre homme, qu’elle va même se marier et qu’elle part vivre désormais à l’étranger… Il fera tout pour la retrouver, même lorsqu’il apprend que le mariage a lieu dans quelques jours à Miami. Au même moment, Emilie Vergano réalise d’une main de maître un vol de tableau dans un célèbre musée parisien pour le compte d’un commanditaire vivant lui aussi à Miami. Arthur et Emilie vont alors se croiser à l’aéroport de Paris en partance pour le continent américain et ne vont plus vraiment se quitter pour une raison assez simple : recherchée par la police, Emilie a placé la toile volée dans le sac d’Arthur. Arthur va alors être embarqué dans une aventure qu’il n’avait pas, mais pas du tout, prévu… à l’occasion de ces quelques jours de RTT.
Finalement, « Prêt à tout » (2014), réalisé par Nicolas Cuche, est une histoire d’amour qui sort de l’ordinaire. À 30 ans, Max, qui a fait fortune sur internet et profite de la vie, se lasse de cette existence et ne cesse de penser à son amour de fac, Alice, qui ne s’est jamais intéressée à lui. Pour se rapprocher d’Alice, Max rachète l’usine en faillite dans laquelle elle travaille. Et sans jamais dévoiler sa fortune ni son nouveau statut de patron, il se fait passer pour un simple ouvrier. Prêt à tout, il dépense sans compter pour faire le bonheur d’Alice, de son fils Valentin et de tous les ouvriers de l’usine
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Comment trouver une colocation à New York à distance ?
Quand on décide de venir s’installer à New York pour un stage ou pour étudier, trouver un logement n’est pas une mince affaire. La colocation reste la meilleure des solutions pour éviter de se ruiner. Mais comment faire pour trouver la perle lorsqu’on est encore en France ?
Conseil de base: trouver sa colocation à distance, c’est possible. Il faut néanmoins rester méfiant. Les offres sans photos, les annonceurs qui ne répondent pas ou peu, les sommes exorbitantes demandées sont autant de drapeaux rouges. Demandez toujours à voir le maximum de photos ou à faire, si possible, une visite virtuelle par Skype ou Facetime. Un conseil : prenez un Airbnb pour les premiers jours, même si vous pensez avoir trouvé la perle rare.
L’incontournable : Les Frenchy à New York
Impossible pour un Français de venir s’installer à New York sans passer par ce groupe Facebook. Entre bons plans, sorties, mises en contact, vous trouverez aussi de précieux conseils sur les logements et même des annonces pour des chambres. L’aspect pratique : vous communiquez en français et il est plus facile d’avoir confiance ! Le but de ce groupe est de se serrer les coudes entre Français.
Aussi en VF: les Petites Annonces de French Morning
C’est votre autre option en français pour trouver une colocation. Les Petites Annonces de French Morning permettent de rentrer en contact avec des lecteurs de votre site favori qui mettent une chambre à disposition. Le “plus”: c’est gratuit.
L’inévitable : Gypsy Housing
Toujours sur Facebook, découvrez Gypsy Housing. C’est une vraie agence immobilière new-yorkaise en ligne. Vous trouverez un tas d’annonces de colocations, partout dans New York et pour tous les budgets. L’inconvénient : la plupart des annonces sont américaines, il vous faudra travailler un peu votre anglais. Mais le groupe est alimenté quotidiennement, vous ne saurez plus où donner de la tête. « J’ai trouvé ma chambre sur Gypsy Housing, j’ai parlé au téléphone avec ma future colocataire et elle m’a aidée dans toutes les démarches pour que ma demande soit acceptée par la propriétaire. Tout s’est bien passé et j’ai pu poser mes valises dans ma chambre dès mon arrivée à New York », explique Mathilde Waldt, étudiante.
Le douteux : Craigslist
Craigslist, c’est un peu Le Bon Coin américain. Donc forcément, vous y trouverez absolument de tout. Comme sur le site français, il faudra s’armer de patience si vous souhaitez trouver la perle. « Au début, je suis passée par Craigslist pour trouver une chambre. Il y avait beaucoup d’annonces douteuses, j’ai obtenu très peu de réponses et les annonces ne contenaient pas de photos… », témoigne Sophie Caburet, en stage à New York. Si vous décidez de passer par ce site de petites annonces, assurez-vous bien de pouvoir visiter votre chambre virtuellement et de ne rien verser avant. Gardez à l’esprit que les annonces qui paraissent trop belles pour être vraies sont sans doute… trop belles pour être vraies.
Le formel : Spaceroom
Spaceroom est un site dédié à la colocation. Vous y rentrez vos critères (budget, quartier…) et un lot d’annonces s’offre à vous. Les annonceurs peuvent même émettre des souhaits sur le colocataire qu’ils veulent. Vous pouvez être en contact avec des agences ou des particuliers. « Après être passé par plusieurs sites, j’ai trouvé une chambre sur Spaceroom. Le colocataire m’a fait visiter la chambre par Skype, c’était rassurant. J’ai dû payer des frais de caution et le premier mois de loyer sans avoir vu l’appartement physiquement. C’était un risque mais tout s’est très bien passé finalement », confie Sophie Caburet.
L’appli : Roomi sur iOS et Google Play
Roomi, c’est le Tinder pour trouver sa future colocation. On “swipe”, on “matche” et on discutez avec le/ la futur(e) colocataire. Avant d’arriver sur l’application, il faudra renseigner le type de colocataire que vous êtes : plutôt fêtard, plutôt calme, étudiant, si vous aimez les animaux, si vous aimez recevoir de la visite, combien de fois vous nettoyez votre appartement… Et une liste de chambres s’offre à vous avec un(e) colocataire avec qui vous pourrez échanger. ” J’ai swipé les annonces jusqu’à ce que je matche avec une des colocations ! On a échangé et je me suis installé à mon arrivée”, raconte Clément Darnind, doctorant.