Loin du tumulte et de la chaleur de la ville, réfugiez vous le temps d’une journée ou d’une soirée dans l’un de ses bars au bord de l’eau. Rafraichissement garanti.
Pier A
Rénové en 2014, ce superbe bâtiment victorien sur pilotis accueillait la police portuaire au début du XXème siècle. Il abrite désormais une halle gastronomique rassemblant quatre restaurants sur deux étages. Au fond du rez-de-chaussée, le bar à huîtres plonge directement sur l’Upper New York Bay et offre une des meilleures vues de la ville sur la Statue de la Liberté. Idéal pour un afterwork au calme accompagné de bonnes huitres issues de la pêche locale (2,5 à 3,25$ l’unité), de lobster rolls (22$), ou de crab rolls (21$). 22 Battery Pl, (212) 785-0153. Site.
Frying pan
C’est le grand classique des bars-bateaux. Le Frying Pan est parfait pour les jours d’été, à condition de prendre son mal en patience. Il n’est pas rare de devoir faire la queue pour entrer. Le Frying Pan, c’est un bateau-phare de 1929 classé monument historique et une barge avec de nombreuses sièges et des tables, avec un niveau supérieur pour une vue dégagée sur l’Hudson. Mieux vaut avoir le coeur bien accroché car ça tangue bien de là-haut. Le menu comprend des choses à grignoter et beaucoup de bières. Ouvert du 1er avril au 1er novembre. Pier 66 à W26th St et l’Hudson River. Site
The Brooklyn barge
Un coucher de soleil avec vue sur Manhattan les pieds presque dans l’eau. Qui pourrait résister face à un tel décor? Gérée par trois associés passionnés par la mer, cette barge amarrée à un ponton de Greenpoint (Brooklyn) a été transformé en bar-restaurant. On peut commander de petits plats à partager : guacamole, maïs grillé, nachos et burgers à déguster sur des bobines de chantier reconverties en tables. Le service est sympathique, l’ambiance jeune et décontractée, et la vue sur la skyline est magique. Attention, l’ouverture du bateau dépend fortement de la météo. Pensez à aller vérifier la page Facebook avant de venir. 3 Milton Street, Greenpoint. Site.
City Vineyard
Pour apprécier New York, vous pouvez prendre de la hauteur en allant sur un rooftop, mais vous pouvez aussi aller sur les rives tranquilles de l’Hudson, où plusieurs bars vous attendent sagement au fil de l’eau. On aime particulièrement City Vineyard, le restaurant-bar à vins de City Winery. Cette structure située sur Pier 26 dispose d’un restaurant fermé et d’une terrasse, où l’on vient faire le point sur la vie en regardant le soleil se coucher. Si vous arrivez tôt, allez à l’étage pour profiter du rooftop et apprécier les plats à partager et la sélection de vins qui fait la réputation de City Winery. 233 West St, New York. 646-677-8350. Site.
Boat Basin Café
En se baladant dans Riverside Park (Upper West Side) au niveau de la 79th St, on aperçoit des arcades voûtées qui mènent à un bar au bord de l’eau. Sa terrasse, située face à une marina, donne le sentiment d’être en vacances, loin de New York. Le cadre et la vue valent largement le déplacement, tout comme la carte de hamburgers, salades et grillades (10-15$), bien exécutés et abordables. W 79th St, (212) 496-5542. Site.
Grand Banks
Mark Firth (“Marlow & Sons”, “Diner”) a transformé cette goélette historique datant de 1942 en un bar-restaurant de fruits de mer flottant. Les clients peuvent prendre place autour de deux grands comptoirs en laiton – l’un situé à l’avant du bateau, l’autre à l’arrière du restaurant. Pas besoin de réserver pour venir prendre un verre mais armez-vous de patience, l’attente à l’entrée peut être longue. Les cocktails sont élaborés méticuleusement par de véritables pros du shaker. Côté restaurant, vous vous damnerez devant leurs huîtres – parmi les meilleures de New York – le ceviche et le lobster roll. Gare au mal de mer, la bateau tangue. Pier 25, Hudson River Park Manhattan. Site
Le Crow’s Nest du Water Club Restaurant
Ce bar-terrasse se trouve sur le pont supérieur du yacht amarré en permanence sur l’East River, vers la 30ème rue. Plus piano-bar que fête en plein air, on vient ici pour pour siroter des cocktails raffinés dans une atmosphère détendue et profiter de la carte de fruits de mer en admirant la vue sublime sur Brooklyn, Queens et l’East River. Quand il pleut, et s’il vous reste quelques dollars en poche, le restaurant à thème nautique du bas “The Water Club” permet de rester au sec. 500 E 30th St, Manhattan. Site.
7 nouvelles tours insolites à découvrir à New York
New York est le terrain de jeu rêvé des architectes, encouragés à construire toujours plus haut, plus grand ou plus extravagant. Tour d’horizon des nouvelles constructions insolites à découvrir dans la Big Apple.
VIA 57 West
Cet immeuble résidentiel de Midtown West impressionne par sa hauteur et sa forme atypique. Les spécialistes reconnaitront la patte de l’architecte danois Bjarke Ingels. Son approche de l’architecture, qualifiée d'”utopie pragmatique”, se veut spectaculaire, fascinante mais fonctionnelle et abordable. La forme triangulaire du “VIA 57 West” permet d’obtenir une typologie de logement variée avec des surfaces, des vues et des balcons toujours différents. Le bâtiment, ouvert en 2016, est aussi l’un des premiers de la ville à être 100% autonome en énergie grâce à des panneaux solaires et des pompes à chaleur. Adresse: VIA 57 West, 625 W 57th St.
685 First Avenue
Cette impressionnante tour résidentielle toute en vitres noires est signée du chevronné architecte américain Richard Meier. Le bâtiment représente un rideau de verre, typique de l’architecture contemporaine de New York. La structure se fond dans le paysage grâce à la réflexion du verre noir sur l’extérieur. Son aspect rappelle celui du siège de Nations Unies, situé lui aussi dans le quartier de Murray Hill. Si la façade du “685 First Avenue” est terminée, l’ouverture de l’immeuble n’est prévue que pour fin 2018 ou début 2019. Adresse: 685 1st Ave.
Vagelos Education Center
Le nouveau centre médical de Columbia University est sorti de terre en 2016 à Washington Heights dans le nord de Manhattan. Son bâtiment futuriste sur 14 étages comprend des salles de classe dernier cri, un centre de simulation médical moderne et des espaces collaboratifs ouverts “qui reflètent la façon dont la médecine doit être enseignée, apprise, et pratiquée aujourd’hui“, explique l’université sur son site internet. Du point de vue architectural, la transparence du verre et la massivité du béton créént un contraste qui faire croire à un équilibre instable de la structure. Le projet a été réalisé par le cabinet d’architecte new-yorkais Diller Scofidio + Renfro en collaboration avec l’agence Gensler. Adresse: 104 Haven Ave.
432 Park Avenue
Situé dans le quartier de Midtown, au pied de Central Park, le “432 Park Avenue” est tout simplement la plus haute tour résidentielle au monde. Achevée fin 2015, elle culmine à 426 mètres pour un coût estimé à un milliard de dollars. Elle n’est cependant pas la plus haute tour de New York -aucun immeuble de la ville n’est autorisé à dépasser la hauteur du One World Trade Center, pour le symbole (541m). Le “432 Park Avenue” est également l’une des tours les plus fines jamais construites, ce qui a posé des problèmes dans la conception de sa structure. Pour des questions de vibration de la tour à cause des effets du vent, il a été nécessaire de laisser des étages totalement libres de tout usage, des “trous” de deux étages dans la façade permettant de laisser passer le vent. Réalisé par l’architecte uruguayen Rafael Viñolye, l’immeuble arbore un style minimaliste et très épuré. Adresse: 432 Park Avenue.
The Vessel, Hudson Yards
C’est l’un des nouveaux chefs d’oeuvre urbains de New York. Comparé à la Tour Eiffel, “The Vessel” est un structure métallique composée de 54 escaliers interconnectés et de 2.500 marches. Le bâtiment offrira à terme 80 points de vues différents sur la ville. Son architecte, le britannique Thomas Heatherwick, explique avoir construit ce monument pour “mettre en valeur les gens et stimuler les contacts sociaux“. Situé à Midtown sur les bords de l’Hudson River, “The Vessel” est la pièce maitresse d’un projet immobilier beaucoup plus important, Hudson Yards. Ce nouveau quartier veut devenir l’un des nouveaux lieux incontournables de New York. The Vessel comme Hudson Yards seront terminées courant 2019. Adresse: The Vessel, 11th Ave entre W 30th st et W 34th st.
The Shed, Hudson Yards
Autre symbole d’Hudson Yards prévu pour 2019, “The Shed” sera le premier centre culturel et artistique “sur roue”. Le bâtiment dispose en effet d’une carapace amovible, permettant à l’espace d’être agrandi, réduit ou divisé selon les événements. Une architecture ludique et polyvalente pensée par l’architecte américain David Rockwell. “The Shed” a coûté la bagatelle de 500 millions de dollars et nécessité quatre ans de travaux. Adresse: The Shed, 545 W 30th St.
American Copper Buildings
Ouvert l’an dernier, cet immeuble résidentiel situé dans le quartier de Murray Hill est constitué de deux tours (une de 41 étages et l’autre de 48) légèrement rapprochées au niveau de leur centre. Reliées par une passerelle, qui renferme un lounge, une salle de sports et une piscine aux vues époustouflantes sur l’East River, elles forment une sorte de grand K (ou “X”) qui domine l’est de Manhattan. Conçues par le cabinet renommé SHoP Architects, les American Copper Buildings sont pourvues de façades en cuivre qui changeront de couleur avec le temps. Certains des 761 appartements de luxe dans le bâtiment sont disponibles à la location. Comptez environ 4.600 dollars pour un “one bedroom”. Avis aux intéressés. Adresse: American Copper Buildings, 626 1st Avenue.
Regardez ces Américains goûter des fromages français
Quand des Américains découvrent des fromages français, ça donne… Ce n’est pas toujours beau. On leur a demandé de goûter du camembert, du Saint-Nectaire et même de la Fourme d’Ambert. Et comme le supplice ne suffisait pas, on a essayé de leur faire prononcer le nom de ces petits délices fromagers.
Bon appétit !
Un week-end à Big Sur la sauvage
« All roads lead to Big Sur » chante la canadienne Alanis Morissette, qui est loin d’être la seule artiste à avoir puisé son inspiration dans cette région côtière particulièrement spectaculaire et située à seulement trois heures de route au sud de San Francisco.
Avant elle, ce sont les écrivains Jack Kerouac et Henry Miller ou des musiciens comme les Beach Boys et les Red Hot Chili Peppers qui ont contribué à faire de cette bande littorale sauvage et autrefois inhospitalière un mythe californien.
Après une année 2017 marquée par des catastrophes naturelles et la fermeture complète pendant plusieurs mois de la célèbre route N°1, Big Sur est l’endroit idéal pour s’évader le temps d’un week-end durant l’été 2018. Le dépaysement est garanti.
Très peu de transports publics desservent Big Sur qui est avant tout une destination pour les amateurs de road trip. Prenez votre voiture ou votre moto, de nombreux touristes louent des cabriolets (grand choix dans les agences de location ou sur le site de partage entre particuliers turo.com), pour vous arrêter à loisir et contempler des panoramas à couper le souffle.
Day 1

Sur la route, faîtes une petite halte dans la charmante cité de Monterey pour une courte promenade sur sa jetée piétonne et surtout pour un dernier ravitaillement en essence afin d’éviter les prix prohibitifs des rares pompes de Big Sur.

Pour clarifier un peu la topographie, Big Sur est à la fois le nom de l’étroite bande côtière longue de 120 kilomètres allant de Carmel à San Simeon et celui de son unique bourg situé à 45 minutes au sud de Monterey.
Plusieurs haltes s’imposent avant d’arriver au village de Big Sur : tout d’abord à Point Lobos, une petite péninsule rocailleuse faisant penser à la Bretagne, puis à l’emblématique pont Brixby Creek dont la grande arche enjambe un canyon impressionnant, et enfin au parc naturel Andrew Molera où un petit sentier ombragé permet de rejoindre une longue plage de sable fin. C’est l’endroit idéal pour un pique-nique ou un plongeon dans le Pacifique car les plages accessibles sont rares le long de ce littoral montagneux.

Encore quelques kilomètres et vous êtes arrivés au village de Big Sur, lové dans un petit vallon au cœur d’une majestueuse forêt de séquoias. Les différents commerces et restaurants se trouvent le long de la route principale. Pour dormir sur place, pensez à bien réserver à l’avance car la demande est très forte. Quelques campings privés proposent des emplacements ou des cabanes mais vous trouverez des prix plus raisonnables au campground du parc naturel Pfeiffer Big Sur. Il est aussi le point de départ de nombreuses randonnées.

Le coucher du soleil est le moment de la journée à ne pas rater, les plus romantiques descendront jusqu’à la plage Pfeiffer, les gastronomes pourront aller au café-restaurant Nepenthe, un des rares établissements à jouir d’une vue panoramique sur les montagnes de la chaîne Santa Lucia et l’Océan Pacifique. L’ambiance est décontractée et la carte des vins très riche.

Day 2

La deuxième journée est consacrée à la portion de la côte plus abrupte et sauvage, située au sud de la localité de Big Sur. A la sortie du village, n’oubliez pas de vous arrêter quelques minutes à la bibliothèque-musée Henry Miller. On peut y boire un thé ou un café, jouer au ping-pong, s’allonger sur la pelouse, et découvrir la vie d’Henry Miller et des autres artistes de la contre-culture américaine des années 50-60 qui choisirent de vivre dans un relatif isolement à Big Sur, loin des grandes métropoles et du confort moderne.

Il faut encore rouler un petit quart d’heure pour pouvoir admirer la cascade Mc Way. Haute de 24 mètres, elle se déverse dans une petite crique paradisiaque aux eaux turquoises. Depuis la route, un court chemin balisé permet de s’approcher et de prendre des photos. Bien que cela soit très tentant, il est malheureusement interdit de descendre vers la plage.
De là, encore 30 minutes de route pour arriver à la petite localité de Gorda qui regroupe une station-service, un café-restaurant, un magasin et un hôtel. Le café se nomme le « Whale Watchers » (CA-1, Big Sur). Si c’est loin d’être une étape gastronomique incontournable, il est vrai qu’à la bonne saison (avril à novembre), il est possible d’apercevoir au loin le passage des baleines à bosse en repérant les petits jets qui apparaissent sporadiquement à la surface de l’océan.

A Big Sur, l’homme doit rester humble face aux éléments. L’été, les risques de feu de forêt sont très élevés (bien respecter les consignes de sécurité si vous campez ou randonnez, lors de votre arrivée renseignez-vous au bureau Big Sur Station). Durant l’hiver, des tempêtes violentes peuvent engendrer inondations et éboulements. Le plus grand glissement de terrain de l’histoire de Big Sur a eu lieu en mai 2017 quelques kilomètres au sud de Gorda. Les images sont vraiment impressionnantes. Après plus d’une année de travaux, la circulation a repris le 18 juillet dernier.
Cela permet de découvrir la partie Sud du littoral de Big Sur qui mérite aussi le détour. Les montagnes cèdent la place à une plaine côtière et à ses contreforts vallonnés. N’oubliez pas un petit arrêt à côté du phare de Piedras Blancas pour saluer la colonie d’éléphants de mer. De là, une petite route permet de se rendre sur une des collines avoisinantes où le milliardaire William Randolph Hearst a construit au début du siècle dernier un palais démesuré à l’architecture extravagante. C’est sans doute un des bâtiments historiques les plus insolites de Californie et, contrairement à de nombreuses autres résidences luxueuses, il est ouvert au public !

Pour le retour vers San Francisco, vous avez le choix. Si Big Sur vous manque déjà, vous pouvez faire demi-tour et prendre la route 1 en direction du nord. Si vous être pressés, rejoignez l’autoroute 101.
Les jardins de Monet et Matisse sur grand écran à Houston
“Je dois ma peinture aux fleurs” disait un jour Claude Monet. Le samedi 11 août entre 3pm et 4.30m, le Musée des Beaux-Arts de Houston projettera “Painting the Modern Garden: Monet to Matisse”, un documentaire sur rôle joué par le jardin dans l’art de Claude Monet, mais aussi d’Henri Matisse ou encore de Vincent van Gogh et de Camille Pissarro.
Adaptée d’une exposition du même nom qui s’était tenue au Royal Academy of Arts de Londres en 2016, cette projection permettra de comprendre comment les espaces verts ont permis à ces artistes de reconquérir leur liberté et d’explorer de nouveaux horizons.
Au détour d’une nature luxuriante, d’arbres en cascade et de fleurs aériennes, vous découvrirez la beauté des jardins d’artistes et les raisons pour lesquelles ils sont devenus “la muse” des grands peintres modernes.
Les rejets de visas H-1B ont fortement augmenté
C’est une illustration de plus du tour-de-vis de l’administration Trump contre l’immigration légale. Le nombre de demandes de visas H-1B rejetées a fortement augmenté, selon de nouveaux chiffres compilés par le National Foundation for American Policy (NFAP).
Selon ce groupe non-partisan spécialisé notamment dans les questions d’immigration, les refus de dossiers complets ont bondi de 41% au dernier trimestre de 2017 par rapport au troisième trimestre de l’année (1er juillet-30 septembre).
Le NFAP, qui se base sur des données obtenues auprès de l’USCIS, agence de l’immigration américaine, indique également que le nombre de “Request for Evidence” (RFE), des demandes d’informations formulées par les autorités, du dernier trimestre 2017 a “presque égalé” le nombre total de requêtes du reste de l’année, soit 63.184 contre 63.599. Le nombre de ces requêtes a doublé au dernier trimestre 2017 par rapport au troisième, où il a atteint 28.711.
“Les données indiquent que la nouvelle administration a mis du temps à installer de nouveaux fonctionnaires politiques – considérés comme des opposants de tout poil à toutes les formes d’immigration – et qu’ils exercent désormais leur volonté” sur le processus d’attribution des visas pour les individus hautement qualifiés.
Le rapport note que les postulants indiens sont les plus visés par les demandes d’informations supplémentaires et les rejets. Cela n’est pas une surprise car les ressortissants de ce pays bénéficient largement du visa H-1B, en particulier dans le domaine de l’informatique. Le nombre de pétitions rejetées a augmenté de 42% entre les 3e et 4e trimestres pour cette communauté.
Pendant la campagne, Donald Trump (et Bernie Sanders à gauche) ont vivement critiqué le visa H-1B, l’accusant de faciliter la venue d’une main d’oeuvre étrangère moins chère au détriment des travailleurs américains.
Le H-1B n’est pas le seul visa dans le collimateur des autorités, à en croire NFAP. Les rejets de demandes de visas L-1B (transfert d’employés qualifiés) sont passés de 21,7% à 28.7% entre le premier et le dernier trimestre de 2017; pour les demandeurs de L-1A (transferts d’exécutifs), ils ont bondi de 67% sur la même période; pour le visa O-1 (personnalités aux “habilités extraordinaires” dans les domaines des arts, de la culture, du business, des médias et de la connaissance), les rejets sont restés stables, entre 10 et 15% selon les trimestres.
Jazz Age Lawn Party: ça jazze à Governors Island
Ambiance années 20 sur l’île de Governors Island. Du 25 au 26 août à partir de 11am, la Jazz Age Lawn Party prendra ses quartiers. C’est l’un des événements incontournables de l’été new-yorkais.
À la “Gatsby Le Magnifique”, Governors Island sera plongée dans une ambiance jazz. Michel Arenella et son orchestre Dreamland et d’autres artistes feront danser le Charleston aux participants. On enfile perles et plumes pour les dames, chapeaux ronds et bretelles pour les messieurs. Si vous ne savez pas danser, pas de panique. Il sera possible de prendre des cours sur place. Tournoi de croquet, expositions de motos vintage, portraits d’époque seront aussi à découvrir sur place.
Les places sont à partir de 45$. L’événement est gratuit pour les moins de 12 ans. On vous conseille de vite réserver vos places.
Que faire à New York en août 2018 ?
L’équipe New York Off Road sélectionne chaque mois les activités à ne pas manquer dans la grosse pomme : festivals, spectacles, expositions, conférences… Faites votre programme, le meilleur est à découvrir dans l’agenda d’août 2018.
Summer Streets

Inspiré de Paris Plage, l’événement Summer Streets s’empare des rues de New York City. Les samedis 4, 11 et 18 août, les rues sont fermées à la circulation automobile de 7am à 1pm pour laisser la place à de multiples activités gratuites : cours de fitness, ateliers d’art, de jardinage ou encore une tyrolienne ! Du Brooklyn Bridge à Central Park, c’est un parcours de plus de 10 km qui invite les New-Yorkais à utiliser des moyens de transports durables, comme le vélo.
NYC Restaurant Week

Du lundi 23 juillet au vendredi 17 août, NYC Restaurant Week réunit 380 restaurants proposant des menus à prix fixes : $26 pour le déjeuner et $42 pour le dîner. Une belle occasion de découvrir une adresse réputée. Réservations grandement conseillées !
Exposition JR Horizontal

L’artiste JR s’expose à la galerie Perrotin jusqu’au vendredi 17 août. Graffeur, photographe, affichiste et activiste, c’est en organisant une exposition sauvage sur les murs de Paris que l’artiste se fait un nom. Pour sa première exposition en galerie à New York, il propose une série d’oeuvres à l’horizontale.
Jazz Age Lawn Party

A Governors Island, voyagez dans le temps les samedi 26 et dimanche 27 août. Jazz Age Lawn Party vous plonge dans l’ambiance des années 1920, à l’époque de la prohibition. Orchestre de jazz, concours de charleston, tournoi de croquet, cocktails et pique-nique gourmet, tout est là pour reconstituer l’ambiance du siècle dernier.
US Open de Tennis

Quatrième tournoi du Grand Chelem, l’US Open de tennis est le dernier rendez-vous de la saison regroupant les meilleurs joueurs du circuit mondial. Vivez l’ambiance de la balle jaune à l’américaine du lundi 27 août au dimanche 9 septembre à Flushing Meadow.
Coney Island Friday Night Fireworks

Prolongez l’ambiance du 4 juillet, un feu d’artifice gratuit est tiré chaque vendredi jusqu’au 31 août à Coney Island ! Rendez-vous dans Amusement District pour avoir la meilleure vue dès 9.30pm.
Movies with a View

Ce festival de films en plein air porte bien son nom, difficile de rester concentrer sur l’écran avec une si belle vue ! Movies with a view diffuse des classiques au Brooklyn Bridge Park, chaque jeudi jusqu’au 30 août.
Une retraitée québécoise rejoint le Texas à pied pour la bonne cause
« Le Texas était assez loin pour me donner un grand défi », explique Ghislaine Beaudoin, 61 ans. Cette jeune retraitée québécoise a quitté sa maison à Gatineau dans la région de Buckingham, le 1er avril, pour rejoindre le Texas à pied. « J’ai toujours voulu découvrir cette région », affirme-t-elle.
Cette marche n’est pas anodine. Au delà d’être un challenge et une envie de longue date, Ghislaine Beaudoin a créé une cagnotte dans le but de collecter des fonds pour aider des malades en attente d’une meilleure assistance médicale. Le cas de Sabryna Mongeon, une jeune québécoise amputée de ses bras et de ses jambes suite à une électrocution, l’a beaucoup touchée. « Je la connais depuis qu’elle est à l’école primaire. J’aimerais la voir obtenir tous les soins dont elle a besoin pour qu’elle aille mieux”.
Après avoir quitté son Québec, Ghislaine Beaudoin se dirige, avec son petit chien Beast, vers l’Ontario avant d’arriver dans l’état de New York puis de descendre dans le sud du pays. « Les 27 premiers jours, je marchais 32 kilomètres par jour. Je cherchais des gens qui pouvaient m’héberger ou des chambres d’hôtels. La plupart du temps, des gens m’ont accueillie », raconte-t-elle.
Ghislaine Beaudoin est arrivée au bout de son périple le 23 juillet. 114 jours de marches, 598 heures, 3000 kilomètres parcourus. Sa famille et ses amis lui ont donné tout leur soutien. « Ils m’ont poussé à le faire, ils sont très fiers », exprime-t-elle avec joie. La générosité des locaux rencontrés l’a épaulé tout au long de sa marche. « Les gens ont été extrêmement accueillants, beaucoup plus que je ne le pensais », reconnaît-elle. Le petit chien, Beast, affaibli par les grosses chaleurs, a d’ailleurs été récupéré par une des anciennes hôtes de la marcheuse pour être ramené à la maison au Québec. Les aventures de Ghislaine Beaudoin ont été suivies par bon nombre d’internautes via sa page Facebook où elle donnait régulièrement de ses nouvelles.
Les routes québécoises étaient encore enneigées lorsque la marcheuse est partie au début du printemps avant d’arriver dans les grosses chaleurs du sud des Etats-Unis. La jeune retraitée n’a jamais baissé les bras malgré les conditions climatiques difficiles. “Quand je marchais, je me rendais compte de la grande liberté que ça m’offrait. Pour moi, c’est la meilleure des thérapies”, confie-t-elle.
Actuellement à Dallas, Ghislaine Beaudoin prend du bon temps avant de rentrer en avion, cette fois-ci. Si c’était à refaire, elle se relancerait dans l’aventure sans hésiter. « Voyager en marchant, c’est une belle façon d’en apprendre beaucoup. Vous voyez des choses que vous ne pourriez pas voir en voiture ou autre ». La cagnotte, encore ouverte, a atteint 2315$. Pour une prochaine marche, elle aimerait visiter l’Angleterre. C’est un peu plus loin, mais plus rien ne peut freiner la marcheuse.
"Le Dîner à San Francisco" 2018: les tickets sont en vente
Envie d’une soirée dansante sous le ciel étoilé de San Francisco ? Hand Made Events organise le 13 octobre le “Dîner à San Francisco” pour prolonger l’été dans un lieu tenu secret jusqu’au jour-J.
C’est la version san-franciscaine du fameux Dîner en Blanc parisien. Un mot d’ordre : le partage. Tous vêtus de blanc, les centaines de personnes attendues seront invités à former une communauté éphémère. Chacun et chacune apportera son propre plateau repas et le partagera avec ses voisins de table. Les tables et les chaises seront fournies par les organisateurs. Au crépuscule, la musique exhortera les plus téméraires à se rencontrer sur la piste de danse. Un dîner en plein air pour se rassembler et faire la fête.
Où trouver du bon fromage dans la Baie de San Francisco ?
Vivre à l’étranger, c’est prendre le risque de ne plus manger de fromages pendant quelques années… Autant dire que lorsqu’on est Français, cela revient à renier son identité. Heureusement pour nous, habitants de la Bay, le “French Cheese” se vend très bien dans la région. Voici nos meilleures adresses de San Francisco à Menlo Park.
La Fromagerie
En franchissant les portes de La Fromagerie, vous offrez à vos narines un voyage sensoriel en direction de la France. Sur place, vous trouverez les incontournables de l’hexagone : chabichou du Poitou, époisses, tommes de Savoie, roquefort, Saint-Nectaire… Le tout accompagné de vins et de mets préparés le jour même. Pour quelques dollars, vous voici de retour à la maison ! La Fromagerie de Montgomery, 101 Montgomery St, San Francisco / La Fromagerie de SoMa, 100 First St, San Francisco / La Fromagerie de Dogpatch, 2425 3rd St, San Francisco. Site
Cheese Plus
Chez Cheese Plus, le fromage s’expose par pays. Italien, français, américain, suisse… Il y en a pour tous les goûts. Bonus n°1 : un rayon charcuterie vous y attend également. Bonus n°2 : si vous vous sentez quelque peu aventurier, l’enseigne propose également une box mensuelle dans laquelle vous trouverez les meilleurs produits du mois. Que demande le peuple ? 2001 Polk Street at Pacific Avenue, San Francisco. Site
Draeger’s
Raclette, fondue savoyarde, gruyères, fromage frais aux fines herbes… un paradis pour vos papilles gustatives. Pas seulement spécialisé dans le fromage, Draeger’s est l’adresse par excellence des Européens expatriés aux États-Unis. Au fil des rayons, vous trouverez les mêmes produits qu’en France, à quelques centimes près. 1010 University Dr., Menlo Park. Site
Rainbow grocery
Dans les mille et un rayons de cette coopérative alimentaire se cache un département dédié aux fromages. Du local à l’original, des dizaines de produits frais vous y attendent. Le stock y est perpétuellement renouvelé, vous offrant ainsi l’opportunité de passer votre commande. La qualité des denrées qui y sont vendues a fait la renommée de cette enseigne vieille d’une cinquantaine d’années. Fromage ou pas fromage, Rainbow Grocery vaut le détour. 1745 Folsom Street, San Francisco. Site
24th Street Cheese Company
C’est LE temple du fromage par excellence. Une fois sur place, vous trouverez une farandole de produits internationaux qui n’attendent que vous. Du cantal, du chèvre, du comté, de l’emmental, de la mozzarella, de la mascarpone… Bref, il y en a pour tous les goûts et prix. Si l’envie vous prend, vous pouvez également vous approvisionner en charcuterie. Le combo parfait pour un bon apéro entre amis ! 3893 24th Street, San Francisco. Site