C’est devenu l’un des événements incontournables de l’été à Washington. Le DC Jazz Fest reprend ses droits du jeudi 7 au dimanche 17 juin. Au programme: 300 artistes, 125 performances de jazz dans une quarantaine de lieux. Bref, de quoi en prendre plein les oreilles. Comme le jazz adoucit les moeurs, on ne va pas se plaindre.
Pour cette nouvelle édition, les organisateurs sont restés fidèles à la recette qui a fait le succès du festival depuis sa création en 2005: rassembler les musiciens de jazz connus et moins connus, issus de toutes les dimensions de cette musique. Les amateurs reconnaitront certains noms: le lauréat du Grammy Leslie Odom Jr., la figure du jazz rock cubain Chuchó Valdez, l’harmoniciste normand Frédéric Yvonnet qui fera l’ouverture du festival, ou encore le saxophoniste Maceo Parker.
Du jazz à foison au DC Jazz Fest en juin
Une balade en vélo tout-nu à Los Angeles
“La nudité est optionnelle, mais légale.” L’annuelle Naked bike ride fait son retour à Los Angeles le samedi 23 juin. Le concept : pédaler dans la ville nu comme un ver.
Même si le lieu de départ est gardé secret jusqu’à la veille, on sait déjà que les cyclistes traverseront Downtown et Echo Park. Deux parcours sont proposés : un de 6 miles (à 11 am) et un à 13 miles (1:30 pm).
L’objectif de cet événement est double : encourager les transports alternatifs aux véhicules motorisés et promouvoir l’acceptation sociale de toutes les personnes quel que soit leur statut social, ethnie, religion, appartenance politique et sexe. Alors, laissez de côté vos inhibitions, déshabillez vous (vous pourrez toujours porter de la peinture), et en avant !
Amadou & Mariam font danser Brooklyn
Le duo de chanteurs africains le plus célèbre au monde entame sa tournée aux Etats-Unis. Amadou & Mariam, couple à la scène comme à la vie, jouera au Brooklyn Steel le mercredi 6 juin dans le cadre du festival de musique française et francophone FranceRocks SummerFest.
Le couple de musiciens aveugles viendra partager son album “La Confusion”, sorti en 2017. Mariam Doumbia et Amadou Bagayoko, qui se sont rencontrés au Mali à un institut pour jeunes non-voyants, font partie des stars internationales de l’afro-pop. Ils sont devenus célèbres grâce à leur album “Un dimanche à Bamako”. Produit par le chanteur Manu Chao, l’album leur vaut une Victoire de la Musique en 2005 dans la catégorie “World”. Ils remportent une autre Victoire en 2013 avec leur album “Folila”.
Porto's Bakery sacrée "meilleur croissant" de Los Angeles
C’est digne du melting-pot de Los Angeles : le chef pâtissier français de la boulangerie cubaine Porto’s Bakery & Café a été élu “meilleur croissant de Los Angeles 2018”, samedi 2 juin. “Cela fait des années que je perfectionne cette recette avec des équilibres et des produits de qualité, ça fait plaisir”, lâche le chef Matthieu Chamussy, encore sous le coup de l’émotion. “Je suis à Los Angeles depuis 2007, ça faisait longtemps que je voulais participer à un concours.”
Le Français, fier de représenter le savoir-faire hexagonal aux Etats-Unis, pense avoir fait la différence avec “le volume, la légèreté, la cuisson et le pourcentage de beurre assez élevé mais sans être gras”. “Je ne triche pas, je ne fais pas de raccourci, et suis très sincère dans le processus de confection : je prépare la pâte une journée à l’avance”, assure-t-il. Il est fourneaux de cette entreprise familiale depuis 3 ans.
Sept finalistes, sélectionnés par les lecteurs de French Morning, ont retroussé leurs manches pour la première édition du concours, au restaurant Le Petit Paris. Un effluve de beurre doré se dégageait de l’établissement, où les pâtissiers mettaient en avant leurs croissants, pains au chocolat, mais aussi leurs spécialités (croissant aux amandes, feuilleté au Nutella, tarte tropézienne, croissant à la pistache) attisant l’appétit du public venu en masse.
Alors que les Angelinos testaient les produits, les membres du jury ont goûté à l’aveugle chaque pâtisserie élaborée par les différentes boulangeries avant de rendre leur verdict. “Le gagnant avait la plus belle couleur, forme, régularité et saveur bien sûr”, explique Steve Benjamin, chef au Waldorf Astoria à Beverly Hills, qui avait demandé à avoir plusieurs exemplaires de chaque viennoiserie.
“On a vu du très très beau travail. C’était un très gros challenge pour les finalistes, car c’est très difficile de reproduire ici de la viennoiserie française avec des ingrédients américains, reconnaît le juré. Aux Etats-Unis, on peut avoir de très bons croissants et même meilleurs qu’en France. Le beurre organique californien équivaut au beurre français.”
Un second prix a par ailleurs été décerné par le jury, celui du meilleur pain au chocolat. Il a été remis à la boulangerie Farmshop, basée à Santa Monica. Créée en 2010 par Jeff Cerciello, cette enseigne est connue pour sa large gamme de pâtisseries sucrées et salées, y compris une gamme sans gluten et vegan.
Le public, quant à lui, n’a pas été en reste lors de ce rendez-vous gourmand. Les plus de 350 personnes présentes ont été invitées à voter sur Internet afin de remettre le prix du public. La Tropézienne, qui ouvrira un nouvel établissement à Downtown dans trois semaines, a été plébiscitée. “On travaille comme des acharnés depuis des mois avec notre chef Jonathan Breter”, se réjouit Jonathan Khalifa, co-propriétaire de cette boulangerie célèbre pour ses tartes. “On est vraiment fier car on apporte une plus-value, une touche française à Los Angeles.”Et l’équipe était d’autant plus touchée par cette consécration qu’elle émane du public.
La compagnie French Bee a offert deux tickets aller-retour San Francisco-Tahiti.
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Babeth's Feast ouvre un nouveau magasin à Manhattan
Cela fait quatre ans que Babeth’s Feast s’est embarqué dans la mission un peu folle de convertir les Américains aux surgelés. La marque, souvent comparée par les Français à Picard Surgelés, vient d’ouvrir un nouveau magasin dans l’Upper East Side (sur Third Avenue, entre 75 et 76ème rue). Il vient remplacer un autre magasin Babeth’s Feast qui était situé plus au nord sur l’avenue.
Au total, l’enseigne dispose aujourd’hui de deux magasins, en comptant celui qui a vu le jour en 2017 dans l’Upper West Side.
“Dans l’Upper East, nous avions un avantage car la communauté française est très forte. Mais cela nous a donné trop de confort. C’était difficile d’expliquer le processus aux clients américains qui rentraient dans le magasin. Ils ne faisaient pas confiance aux produits, qu’ils pensaient fabriqués de manière industrielle“, se souvient le PDG Frank Matz.
Situé à proximité de Citarella et Maison Kayser, le nouveau magasin a “une meilleure localisation” que l’ancien. Il incorpore des éléments visant à rendre l’expérience d’achat et de découverte des surgelés plus efficaces. Il dispose par exemple d’un petit espace restaurant de quelques places pour commander les plats vendus en magasin. Le blanc, froid, a laissé la place à un mélange de couleurs vives et chaleureuses. La marque a voulu jouer la “transparence” en installant une cuisine visible de la clientèle pour montrer le processus de cuisson sous-vide. Derrière le comptoir, le personnel s’affaire pour faire goûter les aliments cuits et répondre aux questions des clients.
Il faut bien ça pour faire avaler les surgelés aux Américains, qui assimilent historiquement ces produits à de la “junk food”. Fondé par Elisabeth de Kergorlay, qui a mis ses billes dans le Pain Quotidien notamment, Babeth’s Feast se positionne sur le créneau du surgelé haut-de-gamme. Les produits sont tous naturels, frais et congelés de telle manière à preserver les saveurs et les nutriments. Un positionnement qui, selon Frank Matz, pourrait s’avérer payant chez les très courtisés “millennials” (18-34 ans). “Notre cible est plus large, mais nous mettons plus d’attention sur les millennials. Ils veulent des étiquettes claires, de la nourriture saine. Ils veulent quasiment savoir le nom de la vache qu’ils mangent. Nous leur disons: ne regardez pas plus loin que chez nous“, explique-t-il.
Pour les séduire, et changer l’image du surgelé, Babeth’s Feast est en train de tester des recettes internationales (coréennes, indiennes et sud-américaines). “Nous avons trouvé la bonne formule, mais c’est un travail permanent“.
Sandrine Mehrez Kukurudz, une romancière en herbe dans l'événementiel
Elle a commencé sa carrière professionnelle dans le journalisme de presse écrite et la radio. Elle se dirige par la suite vers les métiers de la communication et de l’événementiel. Aujourd’hui, Sandrine Mehrez Kukurudz, co-présidente de la société French Touch USA, s’est ajoutée une nouvelle corde à son arc: la publication d’un roman, La valise noire à nœuds roses.
Installée depuis douze ans aux États-Unis, la Française vit depuis cinq ans à New York. « J’ai écrit mes premiers poèmes à 8 ans et mes premiers récits à l’âge de 12 ans. Et puis c’est toujours resté au fond d’un placard. Un jour, je me suis levée en me disant: ça y est, c’est maintenant. J’ai écrit ce premier livre en trois semaines, dit-elle. J’écrivais tous les matins entre 5am et 10am, j’étais concentrée. Il ne fallait pas me parler”.
Mais lorsqu’elle quitte Miami pour venir s’installer à New York, elle met le manuscrit au placard “par manque de temps”. C’est grâce à son mari, Rodrigue, qu’elle reprend le projet en main. Il va lui laisser quinze jours pour mettre son manuscrit en forme. Elle décide de faire de l’auto-édition sur Amazon. «J’ai passé l’âge d’en prendre plein la gueule, quand on sait qu’un manuscrit sur trois mille est retenu. Je n’avais pas envie de rentrer dans cette course folle ».
La valise noire à nœuds roses raconte l’histoire de Laure, qui n’a pas revu son frère Paul depuis 70 ans, après avoir été séparés pendant leur enfance durant La Seconde Guerre mondiale. En quittant New York pour Paris, une rencontre imprévue met cinq femmes sur son chemin. Elles vont l’aider à retrouver son frère.
L’ouvrage tient en haleine le lecteur du début à la fin. Il n’y a pas de temps mort. Sandrine Mehrez-Kukurudz ne compte pas s’arrêter là, et souhaiterait écrire une nouvelle histoire autour de la Seconde Guerre mondiale.
La Maternelle Montessori, une app bilingue qui sauvera vos vacances
(Article partenaire) Tout ce qui a fait le succès de l’éducation Montessori dans une app! C’est le “pitch” des fondateurs d’Edoki Academy, la startup derrière la Maternelle Montessori, une application bilingue pour les 3 à 7 ans.
“A l’origine de l’application, il y a des enseignantes Montessori, raconte Sylvain Lumbroso, un des fondateurs d’Edoki Academy. Comme dans une école Montessori, tout est fait pour que les enfants apprennent, en l’occurrence les maths, le français, l’anglais et le mandarin, grâce à des activités ludiques.”
L’enfant se promène dans l’app comme il le ferait dans une école, passant des salles de classe à la cantine, au jardin, ou à la bibliothèque. Tout est interactif : les légumes poussent dans le potager, la cuisinière prépare des plats avec les ingrédients qu’on lui tend, on nourrit le poisson ou le hamster… L’enfant peut aussi passer du temps dans les “ateliers de créativité”, où il apprend par exemple à concevoir ses premiers algorithmes. Chaque mois, de nouvelles activités sont ajoutées dans l’application.
La Maternelle Montessori compte déjà plus de 100.000 utilisateurs. Ils l’ont adoptée pour mettre à profit le temps d’écran de leurs enfants. C’est l’application à télécharger d’urgence avant les vacances: dans les trajets pour aller voir les grands-parents, dans l’avion pour retourner au pays. La Maternelle Montessori garde les enfants concentrés et leur permet de progresser en s’amusant.
Un seul abonnement permet à toute la famille d’accéder à l’application sur tous les appareils disponibles, smartphones ou tablettes (Apple, Android, Amazon).
Et bonne nouvelle pour les lecteurs de French Morning: vous pouvez bénéficier d’une réduction de 50% sur l’abonnement annuel (29.5 US dollars au lieu de 59).
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Tournoi de golf et networking à San Francisco
Suite au succès de la première rencontre, Bank of the West Wealth Management et FrenchFounders s’unissent de nouveau pour organiser la deuxième édition de “l’Olympic Club Golf Tournament” le 8 juin à San Francisco.
L’Olympic Club, théâtre de l’US Open à plusieurs reprises, accueillera entre 20 et 26 compétiteurs à partir de 8:15am. Chaque équipe sera composée de quatre personnes – format scramble. Départ prévu à 8:45am et retour vers 2pm pour un déjeuner buffet et une remise des prix.
On vous avait pas dit, saison 1, épisode 8 : tout a une fin
Chaque fin de semaine, dans On Vous Avait Pas Dit, Eric Gendry passe en revue l’actualité française pour ceux qui la suivent de loin. Cette semaine, pour le 8ème épisode de cette première saison, on parle de fin : celle de la liberté de la presse, de nuits difficiles à l’Assemblée nationale, de la polémique sur la sclérose en plaque pendant la grossesse, de l’expatriation, de l’ère Zidane au Real de Madrid…
Golf et réseautage avec FrenchFounders dans le Westchester
Le réseau d’entrepreneurs et de cadres dirigeants français FrenchFounders et Bank of the West Wealth Management s’unissent pour organiser la première édition de leur tournoi de golf à New York.
Avec le consort d’Ernst & Young et Lacoste, cet événement soutient Life Project for Youth, une association qui vise à intégrer les jeunes issus de l’extrême pauvreté et victimes d’exclusion. Tous les profits du tournoi iront à l’association.
La compétition aura lieu au Hampshire Country Club, situé à Mamaroneck dans le Westchester. Elle accueillera entre 30 et 40 participants. Chaque équipe sera composée de quatre personnes – format scramble.
Agenda du tournoi:
7:45am : Accueil et petit-déjeuner
8:30am : Début de la compétition (format Scramble à quatre)
2pm: Déjeuner buffet et remise des prix
Le don de charité suggéré est de $150 par joueur.
Le don de charité suggéré est de $300 par entreprise.