Fini le mannequin taille unique ! C’est de ce postulat qu’est partie l’idée d’Euveka. Créée en 2011 à Valence, le start-up spécialisée dans les technologies robotiques liées à la morphologie et au bio-mimétisme se lance à la conquête des Etats-Unis en ouvrant prochainement un centre de logistique et de maintenance technique à Austin et un bureau à New York.
La jeune pousse, qui cible l’industrie textile, a développé des mannequins-robots évolutifs et connectés qui permettent de modéliser tous les types de morphologies. Elle vient de signer des contrats avec des grandes marques de mode et de sport américaines (dont les noms sont tenus secrets pour le moment).
« L‘idée est venue à force d’entendre ma mère, très belle femme, se plaindre de ne jamais trouver de vêtements à sa taille » explique Audrey-Laure Bergenthal, présidente et fondatrice de la société. Après quelques recherches, elle s’aperçoit que le secteur de la mode n’a pas subi de révolution majeure liée à l’automatisation et suit toujours les mêmes procédés manuels des temps anciens « Il fallait mécaniser cet objet qui n’avait pas changé depuis 1880 ». A présent, il suffit de rentrer les mesures et le mannequin les prend automatiquement. « On peut passer de Kate Moss à Kim Kardashian en un clin d’œil. »
La jeune femme, ancienne juriste en propriété industrielle, qui « ne connaissait rien à la mode », se destinait à être avocate. Admise à Harvard Law School, elle a préféré décliner pour suivre son idée. A la place, elle fait un BTS de stylisme modélisme et travaille dans plusieurs maisons de mode pour apprendre toutes les facettes du métier « J’ai fait tous les métiers de la mode. Mais là où je suis la meilleure, c’est pour faire en sorte que le vêtement tombe bien et s’adapte aux morphologies. »
« Cela a été un long chemin pour en arriver là ». En effet, il a fallu près de sept ans de recherches et de développement entre le premier brevet en 2010, le premier prototype en 2013 (qui a permis une levée de fonds d’un million d’euros fin 2015 et l’installation de l’atelier dans la Drôme) et la sortie du premier robot en février 2017. Mais depuis le succès ne se dément pas et a précipité l’implantation de la société aux Etats-Unis. Ses clients sont les grands noms du luxe (prêt-à-porter et haute couture), de la mode et du sport: « Les marques sont venues nous chercher. On ne pensait pas s’internationaliser si vite. On a fait la tournée des salons de mode et on en est ressorti avec un carnet de commande de 400 mannequins à travers le monde. »
Outre l’ouverture du bureau new-yorkais prévu le 2 janvier 2019, la marque prévoit d’en ouvrir un autre à Los Angeles dans la foulée. “L’objectif est de pouvoir livrer début 2019.”
La société qui emploie 30 personnes mais prévoit de doubler ses effectifs d’ici la fin de l’année, a fait une levée de fonds de 2,4 millions d’euros il y a un an. De nouveaux débouchés se profilent déjà pour ce mannequin d’un genre nouveau dans des secteurs plus techniques comme le sport, le médical et même le militaire et l’aérospatiale pour mettre au point des vêtements techniques innovants. « On est en train de développer des capteurs qui récupèrent des informations et données médicales à partir des vêtements connectés afin de créer des vêtements intelligents. »
Les mannequins intelligents d’Euveka préparent leur invasion américaine
J'ai testé le premier vol San Francisco-Tahiti de French Bee
Vole petite abeille. Après avoir annoncé sur French Morning le 17 avril son arrivée aux Etats-Unis, la compagnie française “low-cost” long-courrier a effectué son premier vol San Francisco-Papeete le 11 mai. French Morning y était. On vous raconte le vol.
Enregistrement et embarquement
Il parait que les Tahitiens ont le sens de l’accueil. “Hello!“, “Bonjour!“, “Ia orana!” (Bonjour en tahitien). Une légende vérifiée dès notre arrivée à l’aéroport international de San Francisco (SFO) par un accueil chaleureux en trois langues. Si l’enregistrement de nos bagages prend en revanche quelques minutes, l’agent d’escale nous rappelle que nous sommes ses premiers clients. “Je suis encore en train de me former”. Faute avouée à moitié pardonnée.
Après avoir passé les contrôles de sécurité, c’est le moment d’embarquer dans l’Airbus A350 flambant neuf de French Bee. Un embarquement retardé d’une quarantaine de minutes par “les passagers en transit de Paris qui devaient récupérer et ré-enregistrer leur bagage avant la correspondance pour Tahiti“, explique Sophie Hocquez, responsable marketing de French Bee. “Ce sont les règles que nous fixent l’aéroport. On espère qu’elles s’assoupliront à l’avenir”.
Dans l’avion
A bord de l’appareil, French Morning fait partie de la soixantaine de voyagistes, journalistes et bloggeurs invités par French Bee pour tester le vol et la destination. “Nous avons également près de 300 clients qui ont réservé leur billet. L’avion est presque plein. C’est pas mal pour un premier vol“, s’enthousiasme Lucas Radondy, chargé de communication et des réseaux sociaux chez French Bee.
Sur les 411 sièges de l’avion, 375 sont proposés en classe “Eco Blue”. Le siège sur lequel nous allons passer les huit prochaines heures est étroit (41cm de largeur sur 81cm de profondeur) mais confortable. “Tous nos sièges sont en cuir, fabriqués par une entreprise allemande qui équipe également les avions de Lufthansa et Singapore Airlines. Nous avons cassé les prix du marché mais pas sacrifié la qualité”, explique le président de French Bee Marc Rochet au micro de l’avion. Comptez à partir de 330 dollars l’aller-simple San Francisco-Papeete en “Eco Blue”.
La classe Eco de French Bee est équipé du WiFi (proposé à la carte) et d’écrans tactiles de 25 centimètres, “les plus grands du marché“, d’après Marc Rochet. Nous y suivrons en direct le décollage et l’atterrissage grâce à deux caméras situées au dessus et en dessous de l’appareil. Le bagage en soute et le repas ne sont pas inclus dans le prix du ticket, à moins d’opter pour l’offre Eco Blue “SMART”, proposé à partir de 425$ l’aller simple San Francisco-Papeete.
La classe “Premium Blue” offre quant à elle une cabine privative de 35 sièges plus spacieux et équipés de repose-pieds. Deux bagages en soute, un repas, un “snack” et le changement ou l’annulation des billets font partie des options incluses en “Premium”. Les prix du billet commencent à 962 dollars en aller-simple. “Nous permettons également à ceux qui ne veulent que le siège de n’acheter que le siège et aux autres d’acheter les services et privilèges séparément. Tout est combinable, on voyage à la carte en fonction de ses moyens et besoins”, décrit Sophie Hocquez.
L’arrivée
Il est 5:30am quand notre avion se pose enfin à Papeete sous les applaudissements des passagers. “Félicitations à notre équipage et à vous, nos clients, pour ce premier vol réussi“, se réjouit Marc Rochet. Quelques minutes plus tôt, le président de French Bee nous ventait encore les mérites de son A350. “Le moteur est moins bruyant que les précédents modèles et la circulation et le renouvellement de l’air dans la cabine sont meilleurs. Vous serez moins fatigués à l’arrivée“. Un argument difficile à vérifier.
A la descente de l’avion, nous discutons avec des passagers résidant à Tahiti. “French Bee est le messie de la Polynésie“, lance l’un d’entre eux. Seulement deux compagnies, Air Tahiti Nui et Air France, proposaient jusque-là des vols entre Tahiti, les Etats-Unis et la France. L’arrivée d’une compagnie low-cost “a divisé le prix des billets par deux. Ça va nous permettre de voyager, et de développer l’économie locale grâce au tourisme”, ajoute-t-il.
French Bee annonce avoir déjà vendu 40.000 billets entre Paris, San Francisco et Tahiti. L’entreprise de 220 salariés espère à terme “conquérir 30% du marché de la Polynésie“, conclut Marc Rochet lors d’une conférence de presse organisée sur le tarmac. Bon vol.
L'Atelier Théâtre de New York de nouveau sur les planches
Comme chaque année, la compagnie d’acteurs amateurs francophones Atelier Théâtre de New York produit des pièces en français dans différents théâtres de la ville. Vous pourrez aller les applaudir jusqu’au 3 juin.
Quatre pièces sont au programme : “La Folle de Chaillot“, “Sur la grande route“, “La Lumière à tous les étages” et “Scènes du répertoire français“.
La joyeuse et talentueuse troupe, lancée par la Française Roxane Revon, s’est frottée dans le passé à L’Hôtel du libre échange de Feydeau ou encore La Nuit de Valognes de Eric-Emmanuel Schmitt.
La French Tech fête l'été avant l'heure à San Francisco
Toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver et boire un verre. La French Alumni Association, qui rassemble des habitants de San Francisco ayant étudié en France, organise une soirée “pré-été” à DocuSign le 5 juin.
Au programme: networking avec des entrepreneurs de la French Tech San Francisco, investisseurs et cadres d’entreprises, tout en appréciant un bon buffet avec charcuterie, fromage, vins et autres petits délices.
La French Tech San Francisco est un réseau d’entrepreneurs français basés dans la Baie de San Francisco.
Sarah Lavoine ouvre un showroom à New York
L’espace n’est certes pas grand, mais il suffit amplement pour se rendre compte de l’offre proposée par Sarah Lavoine: miroirs, lampes, suspensions, tissus, canapés et autres tables basses. Situé Midtown, le showroom, situé au 15e étage du D&D building, a ouvert vendredi 18 mai.
Cet espace à New York est une évidence pour la décoratrice française: “J’adore cette ville, j’y ai fait mes études, c’est toujours un rêve d’être ici”. Quand Ressources, créateur de peintures d’intérieurs et de papiers peints, lui a proposé un partenariat à New York, Sarah Lavoine a sauté sur l’occasion. “J’étais déjà présente à New York chez Barneys mais de manière beaucoup plus confidentielle. Ce showroom est un vrai premier pas dans l’installation”.
La passion de Sarah Lavoine pour l’architecture d’intérieur a débuté au début des années 2000 et son activité est très vite devenue exponentielle. Elle est aujourd’hui un nom dans la décoration. Appartements, hôtels, boutiques, restaurants, son expertise est utilisée dans des domaines très variés. C’est elle, par exemple, que l’hôtel le Roch à Paris a appelé pour refaire sa décoration. Pareil pour les bureaux de l’Oréal luxe et du Café Elle, entre autres collaborations prestigieuses.
Elle veut aujourd’hui faire découvrir ses coups de coeur de ce côté de l’Atlantique: “On a une bonne gamme de produits à présenter et que l’on va faire tourner, explique-t-elle. L’espace n’est pas extensible mais ça montre bien notre univers”.
L’architecte n’a pas eu à faire de sélection pensée pour la clientèle américaine. “Les New-Yorkais apprécient la simplicité et le goût des Français”. D’ailleurs, Sarah Lavoine a déjà été engagée pour repenser entièrement un appartement de Manhattan. “J’aimerais beaucoup pouvoir le refaire, reconnaît-elle, mais mon rêve serait qu’on me confie un hôtel, même un petit!“.
Fatigués de la "grisaille parisienne", ils ouvrent une galerie à LA
Non loin du “pink wall” de Paul Smith, véritable piège à instagrameuses, un nouvel objet attire l’attention : une sculpture géante de glace jaune, en vitrine de la galerie de street art 5 Art Gallery sur Melrose Avenue.“Le 5 est notre chiffre porte-bonheur, on s’est rencontrés et mariés un 5”, rappellent les propriétaires Jean-Jacques et Julie Darmon.
Pour se distinguer des galeries qui mettent en avant le street art, comme Beyond The Streets ou Avenue des Arts, le couple de Parisiens représentent onze artistes français qui cartonnent dans l’Hexagone, mais encore méconnus aux Etats-Unis. L’objectif ? Montrer “des choses inédites”, mais également complémentaires. “Nous voulons que chaque artiste amène quelque chose de nouveau, de frais”, répète Julie Darmon, qui partage avec son mari une passion criante pour les oeuvres colorées.
Ainsi, différentes techniques sont explorées : la sculpture géométrique de Richard Orlinski, la calligraphie égyptienne et chinoise via les tampons de l’Atlas, les superpositions de photos taguées par Christophe Catelain, les graffitis avec une esthétique imprégnée de Marvels pour Pro176. Pour autant, tous leurs artistes partagent un point commun : “ils viennent de la rue, ont débuté en taguant des tramways”.
“Depuis notre arrivée, nous avons aussi des artistes qui nous ont sollicité. On expose désormais le graffeur américain Risk, l’artiste française installée à L.A Lisa Sartor et la Russe Elena Bulatova”, précise Jean-Jacques Darmon, 48 ans, qui se réjouit de la démocratisation de cet art. “Aujourd’hui, le street art est sur toile, Basquiat atteint des records aux enchères; et l’Atlas fait des collaborations avec des marques comme Guerlain.”
Un changement de toile
Insatiables sur le sujet, les patrons des lieux ne sont pourtant pas du sérail. “Nous avions le rêve de nous installer aux Etats-Unis. La grisaille parisienne, ce n’était pas pour moi”, lâche Julie Darmon, 35 ans, qui travaillait dans l’événementiel. Elle en avait également assez de voir son mari accumuler les oeuvres d’art “qui recouvraient le sol de notre maison, faute de place sur les murs”. “Et pourquoi pas monter une galerie ?”, se demandent-ils alors. “D’autant que nous nous sommes rencontrés via un ami qui tenait une galerie”, se rappelle Julie Darmon.
Passionné de Matisse, Picasso, Roy Lichtenstein depuis belle lurette, le fils de l’homme d’affaires Jean-Claude Darmon, qui a fait fortune dans la commercialisation de panneaux publicitaires dans les stades, a commencé à collectionner les tableaux il y a 20 ans, avec un Robert Combas.
Ensemble, ils veulent alors monter un concept-store, un “Colette” mais avec des oeuvres d’artistes de rue en plus. “Mais le marché parisien est tendu”, avoue Jean-Jacques Darmon. Sans compter que leurs proches se montrent méfiants. Ils vont avoir le déclic de l’expatriation lorsqu’une maladie frappe le quadragénaire, qui frôle la perte de l’usage de ses jambes.
Après 15 années dans le “sport marketing”, notamment dans la prolifique entreprise familiale, Jean-Jacques Darmon décide qu’il est temps de se jeter à l’eau. “Partir à Los Angeles est un challenge, et d’autant plus quand on se lance dans un milieu qui est nouveau. Mais ce n’était pas un investissement aussi gros que de lancer un restaurant.”
Malgré les “bonnes énergies de L.A propices au business”, l’arrivée, en août, se complique. Ils rencontrent des difficultés pour trouver un lieu dans leur budget et n’ont pas de “credit score” à montrer. Ils briment alors leur rêve de grandeur pour l’espace actuel de la galerie de 140m2, situé non loin de Beverly Hills.
Après avoir présenté leur univers, les novices veulent passer à l’étape supérieure, et présenter des shows en solo. “On inviterait un artiste et lui proposerait de faire une démonstration sur un mur”, explique Jean-Jacques Darmon, qui voudrait en faire tous les deux mois. Ils s’affairent également pour faire connaître leur galerie : après une inauguration réussie le 17 mai, ils vont investir les foires d’art, telles que le L.A Art Show, et miser sur de futures collaborations avec des marques.
Un nouveau collège-lycée français ouvre ses portes à Fort Lauderdale
L’offre scolaire en français s’enrichit en Floride. Après l’annonce de la création d’une nouvelle école française dans la région de Tampa Bay sur la côte Ouest floridienne, c’est à Fort Lauderdale qu’un nouvel établissement français privé verra le jour à la rentrée prochaine. Dès le mois d’août, l’International School of French Studies accueillera les élèves de la 6ème à la terminale.
« C’est un projet que je mûrissais depuis plusieurs années pour répondre à la demande qui est de plus en plus forte en Floride », indique le Français Abdellah Tayeb Pacha qui enseigne les mathématiques depuis six ans à l’International School of Broward à Hollywood, une école publique proposant un cursus bilingue français et américain. « L’établissement dispose d’une bonne équipe pédagogique mais aurait besoin d’une restructuration, confie le quadra originaire de Montpellier. Malheureusement, comme il s’agit d’une charter school, nous ne pouvons pas faire ce que nous souhaitons avec l’argent public, il fallait donc trouver une autre solution ».
Entièrement financé sur des fonds privés, l’International School of French Studies sera, dans un premier temps, hébergé dans les locaux d’une école américaine déjà existante, dont le lieu n’a pas encore été dévoilé. « Nous avons retenu trois établissements, situés dans un rayon de moins de 15 kilomètres autour de l’aéroport de Fort Lauderdale, qui disposent d’un campus à taille humaine et d’excellentes infrastructures, explique Abdellah Tayeb Pacha. Notre décision, qui dépend notamment du nombre d’élèves inscrits, sera prise dans les prochains jours ».
Géré par une association de parents d’élèves, l’établissement privé dispensera un enseignement dans la langue de Molière et mettra également l’accent sur les classes internationales en anglais et en espagnol. Les élèves auront ainsi l’opportunité de recevoir six heures supplémentaires d’enseignement en langue vivante afin de préparer le diplôme national du brevet « option internationale » (DNBI) et l’option internationale du baccalauréat (OIB). « Ce ne sera pas que des cours de littérature, il y aura aussi des cours de sciences, d’économie et d’histoire-géographie dispensés en langues étrangères, indique Abdellah Tayeb Pacha. Cela permettra aux élèves d’être en immersion totale afin d’apprendre une nouvelle langue plus facilement ».
L’International School of French Studies, qui devrait faire rapidement la demande d’une procédure d’homologation auprès de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), proposera par ailleurs des activités extra-scolaires liées aux programmes FLAM (Français Langue Maternelle) permettant à des enfants français établis à l’étranger de conserver la pratique de leur langue maternelle.
Wine Access vous guide dans la découverte des meilleurs vins
(Article partenaire) Pinot noir, Sauvignon, Riesling… Chaque semaine, le jury de Wine Access se met à la recherche de la nouvelle star des vins. “Assis autour d’une table jonchée de bouteilles de blanc, de rouge et de rosé, la wine team déguste plus d’une soixantaine de vins afin de les noter”, raconte Benoît Vialle, PDG de cette entreprise spécialisée dans la vente de vin en ligne. Dans le catalogue Wine Access : une majorité de vins français, italiens et californiens, tous achetés en direct aux domaines viticoles et aux importateurs.
“Nos deux principes fondateurs : la sélection et le storytelling. Nous ne vendons aucun vin qui n’a pas été approuvé par notre équipe”, assure le patron français. Au cœur de Wine Access et ses 35 salariés, une “wine team” au calibre unique au monde, composée de quatre experts au pedigree impressionnant : un « master of wine » – sorte de PhD en vin –, deux étudiants master du vin a mi-chemin du légendaire cursus, et un “master sommelier”, qui est le 14éme bénéficiaire de la Krug Cup qui célèbre les très rares candidats à réussir les trois parties de l’examen de master sommelier au premier essai.
Chaque bouteille est évaluée sur un score allant jusqu’à 100. Seulement celles recueillant une note supérieure à 90 sont proposées aux 250.000 abonnés à la newsletter quotidienne. “Nos notes sont toujours un peu inférieures à celles données par les revues spécialisées. Nous sommes très conservateurs dans nos scores“, souligne Benoît Vialle qui n’était pas prédestiné au secteur vinicole.
De son parcours très tech, en business development chez Microsoft puis en tant que COO de Vente Privée – l’une des entreprises phares du e-commerce français – Benoît Vialle a donné un nouveau cap à Wine Access. “J’ai commencé par déplacer la société de la côte Est à la Baie de San Francisco afin de bénéficier de l’écosystème de la Silicon Valley et pour sa proximité avec la région viticole de Napa et Sonoma”.
Sous l’impulsion de Benoît Vialle, Wine Access a désormais deux lignes conductrices : l’aspect découverte, à destination des fins connaisseurs voulant découvrir de nouveaux vins; et l’aspect initiatique où l’objectif est de “transmettre un savoir à une audience plus jeune qui éprouve un intérêt pour le bon vin ”, indique le Français. Pour guider ses clients, Wine Access agrémente chaque nouvelle bouteille mise en vente d’une fiche explicative. Tout y est : profil saveur (intensité du fruit, tanins…), provenance du vin ainsi que son histoire…
Se laisser guider
“En plus de notre boutique en ligne où il est possible de se faire livrer en trois jours, nous venons de lancer une formule d’abonnement“, annonce Benoît Valle. Baptisée “Wine Club“, elle est destinée aux amateurs voulant se laisser guider. Tous les mois, un nouvel assortiment de quatre (120 $) ou six bouteilles (190 $) est proposé aux membres. La sélection est accompagnée d’une vidéo où l’un des experts de la wine team explique comment déguster le vin ou encore s’il faut le décanter ou non.
Benoît Vialle se dit “très respectueux du riche héritage du monde du vin“, tout en voulant “rendre la complexité de l’œnologie accessible au plus grand nombre. Avec le Wine Club, nous résolvons le problème de cette nouvelle génération qui a envie de boire du vin de grande qualité mais qui ne sait pas par où commencer“.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Décadanse French Pop Night: ambiance yé-yé à LA
Deux fois par mois, un vent de musique pop française souffle sur la ville de Los Angeles. Il est insufflé par les Decadanse French Pop Night, organisées depuis 2011 par un Américain amoureux de la francophonie. A l’approche de l’été, la fête du samedi 26 mai rappellera les soirées sur la côte d’Azur.
Situé dans le quartier chinois de la ville, le Grand Star Jazz Club accueillera deux DJs : Pierrot – un clin d’œil au film “Pierrot le Fou” de Jean-Luc Godard – et Fifi. Jusqu’à 2 am, ils mettront en vedette des genres comme le yé-yé, le surf rock et le swing. Vous danserez jusqu’au bout de la nuit sur les mythiques chansons de Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, Claude François ou encore Joe Dassin, Vanessa Paradis, les Daft Punk…
Un Français lance à Trevor Noah que les "French fries" ne sont pas françaises
Enfin, la vérité éclate au grand jour sur un plateau de télévision américain. Un Français, qui faisait partie du public de l’émission “The Daily Show” de Trevor Noah, a indiqué que “les French Fries ne sont pas françaises du tout !“. Peut-être avait-il lu sur French Morning notre question bête sur pourquoi les Américains appellent-ils les frites “French Fries” ?
Ce cri du coeur est intervenu lors d’un échange hilarant avec l’animateur enregistré pendant une coupure. Regardez Trevor Noah improviser autour de mots français et du parcours de ce mystérieux français.
5 camps d’été francophones pour s'amuser en VF à Washington
Comme chaque année, les « summer camps » permettent aux enfants d’approfondir leurs connaissances en français tout en s’amusant (et pour les parents de souffler un peu aussi). Voici notre sélection de camps d’été francophones à Washington et aux alentours.
Du côté de DC
L’Alliance française
L’alliance est le seul centre situé à Washington D.C. même. Pour les classes des moins de 5 ans, les inscriptions viennent d’ouvrir et les familles peuvent bénéficier d’un Early Bird Discount de $20 jusqu’au 16 juin. Pour les Summer Camps, les inscriptions se termineront le 18 juin. La semaine 6 est déjà pleine, mais il reste des places dans toutes les autres semaines. Pour les Summer Teens, les inscriptions se termineront également le 18 juin. Il faut passer un test de placement (sauf pour les grands débutants) pour savoir dans quelle classe s’inscrire. 8:30am-3:30pm (2pm-5pm les ados). 495 dollars la semaine pour les 5-11 ans (430$ pour les membres), 485 dollars pour les ados (420$ pour les membres). 2142 Wyoming Avenue NW. Site.
Dans le Maryland
French Academy
French Academy, l’école qui offre des cours de français en petits groupes toute l’année, propose cet été des summer camps à Chevy Chase pour les 5-12 ans. Ils sont pensés pour accueillir des enfants de deux niveaux : les débutants en français et les avancés/bilingues. L’apprentissage de la langue passe par des jeux collectifs, des énigmes à résoudre ou encore des projets artistiques. Les activités tournent autour d’un thème défini pour la semaine. 9am-4pm, avec garderie possible jusqu’à 5:30 (autour de 130 dollars la semaine), demi-journée également possible. 400 dollars la semaine. 290$ pour la demi-journée. Site.
My French Classes
Cette école du samedi, référence pour de nombreux parents francophones dans la région, ouvre aussi ses portes l’été. Les activités pour les enfants vont du théâtre au sport, en passant par les sciences ou la musique. Et le français est toujours présent : une immersion complète pour pratiquer tout au long de la journée et une séance quotidienne spécifique pour progresser en langue (lecture, grammaire). Les enfants sont regroupés par classes d’âges, entre 5 et 15 ans, et en fonction de leur niveau de français. 9am-3:30pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. 455 dollars par semaine pour les camp d’été organisés entre le 18 juin et le 13 juillet. 9525 Old Georgetown Road, Bethesda, MD 20814. Service de bus mis à disposition depuis Washington DC. Site.
A noter que le lycée Rochambeau n’organise par de « summer camp » cet été.
En Virginie
French Academy
French Academy, l’école présente aussi à Chevy Chase dans le Maryland cet été, propose un « summer camp » dans ses locaux d’Alexandria en Virginie sur des horaires plus réduits et en août seulement. Le programme inclut des jeux en extérieur, des travaux manuels ou encore de la musique en immersion totale en français pour travailler le vocabulaire. Les enfants, entre 5 et 12 ans, seront accueillis quel que soit leur niveau de langue. 9am-12pm. 280 dollars par semaine. Governors Pond Cir, Alexandria VA. Site.
CommuniKids
Créée par des parents dans la région de DC en 2005, l’école propose au total neuf semaines de « summer camps » dès la fin du mois de juin. Les enfants doivent avoir entre 2 ans et demi et six ans pour être accueillis dans le centre situé à Falls Church. Au programme : une immersion complète en français et beaucoup d’activités en extérieur autour des cultures et de l’art. Le centre propose des programmes pour la journée 9am-3pm ou par demi-journée 3pm. 429 dollars la semaine. 115 Hillwood Ave, Falls Church, VA. Site.