Si vous souhaitez booster votre créativité, sans pour autant plomber votre budget, French Morning vous indique quelques espaces de co-working où il fait bon travailler à Miami.
StartHub Miami
Imaginé par David Bensoussan, un entrepreneur français, StartHub Miami est un accélérateur de startups qui a vu le jour en 2015. Cet espace de co-working de 650 mètres carrés est adapté aux exigences des travailleurs indépendants résidents ou de passage dans la ville. StartHub Miami propose plusieurs formules allant d’un bureau en open space à 399 dollars par mois à un espace privé à 999 dollars par mois. StartHub Miami – 66 W Flagler St #900, Miami – (786) 888-2491 – Informations ici
The LAB Miami
The Lab Miami est un espace de co-working situé en plein coeur de Wynwood, le quartier du street art de Miami. Ouvert en 2012, le lieu renferme un open space, une dizaine de bureaux fermés et plusieurs salles de conférence. The LAB Miami se veut aussi un espace d’échange et de partage de compétences au travers des événements et networkings organisés tout au long de l’année. À partir de 300 dollars par mois. The LAB Miami – 400 NW 26th St, Miami – (305) 507-3660 – Informations ici
Büro Coconut Grove
Situé à deux pas de la marina de Coconut Grove, Büro dispose d’un grand espace de co-working épuré de plus de 900 mètres carrés. L’open space et les bureaux privés bénéficient d’une belle luminosité. Le thé et le café sont fournis en illimité et les membres peuvent également participer à la vie du lieu en assistant au différents événements mensuels. Büro est par ailleurs présent à Midtown, South Beach, MiMo et South Miami. À partir de 249 dollars par mois. Büro Coconut Grove – 2980 McFarlane Rd, Miami – (786) 888-4525 – Informations ici
Miami Shared
Internet haut débit, imprimantes multifonctions, rangements sécurisés ou encore cuisine équipée, Miami Shared est un espace de travail collaboratif à taille humaine et à l’allure moderne qui offre un cadre agréable pour les entrepreneurs. Les formules s’adaptent aux besoins des membres : accès ponctuel à partir de 95 dollars par mois ou en illimité dans un bureau privé pour 695 dollars par mois. Miami Shared – 990 Biscayne Blvd #501, Miami – (305) 929-8688 – Informations ici
KeyWorking
Entrepreneurs et porteurs de projets se réunissent au KeyWorking, en plein centre de Miami, autour d’une passion commune : l’innovation. L’objectif de cet espace de co-working, équipé d’un mobilier particulièrement design, est de rassembler une multitude de compétences variées afin de mettre en commun ces expertises et d’en créer de nouvelles. KeyWorking dispose de bureaux en open space à partir de 299 dollars par mois ou d’un espace privé lumineux avec une vue imprenable sur la baie de Biscayne pour 699 dollars par mois. KeyWorking – 888 Biscayne Blvd #505, Miami – (305) 961-2258 – Informations ici
5 espaces de co-working où il fait bon travailler à Miami
Les produits fous de la French Tech en vente au MoMA Design Store
Une valise extensible, des drones ou encore un télescope connecté. Nous ne sommes pas dans un épisode de James Bond, mais au MoMA Design Store. Et ces objets innovants sont tous issus d’entreprises françaises.
Au total, une vingtaine de produits sont mis en avant par le MoMA du 10 au 29 mai. Une opération nommée “French Tech MoMA” qui coïncide avec la New York Design Week. La French Tech est une association soutenue par le gouvernement qui aide les entrepreneurs, investisseurs et ingénieurs français à l’étranger.
L’objet-phare de cette sélection de produits est le télescope Stellina, développé par l’entreprise Vaonis. L’objet permet de visualiser les étoiles et de les photographier depuis l’écran de son téléphone. Autre trouvaille: Wistiki, un boîtier qui s’accroche à n’importe quel objet pour vous aider à localiser les affaires perdues. Et que dire aussi de la valise extensible XTEND, qui peut s’étendre ou se rétracter à l’envi ?
Les peintures en or de Felix Denis à Los Angeles
(Agenda partenaire) Du 10 mai au 15 juin, pour la première fois aux Etats Unis, l’Alliance Française de Los Angeles présente 16 toiles et 7 photographies de Felix Denis. Le Français a commencé à peindre en 1989. L’Art est pour lui un saut dans l’inconnu qu’il défie afin de mieux trouver son propre chemin d’artiste.
Sans cesse à la recherche de nouvelles techniques et amateur de différents matériaux, Felix Denis ne cesse d’expérimenter à travers 20 périodes à ce jour, principalement en tant que peintre mais aussi à travers la photographie, la vidéo et l’écriture.
Son logo est le papillon bleu parce qu’il résume la métamorphose que l’art peut créer en nous et aussi parce qu’il n’y a pas de roses bleues dans la nature.
A la question pourquoi le parti-pris de l’Age d’or ? L’artiste répond : « parce que l’Espérance est là : au-delà des grandes difficultés actuelles, le monde se transforme en profondeur et cela peut être pour le mieux. Nourri de mes voyages et confronté au thème de l’or que ce soit en Israël, au Pérou, en Inde, au Japon ou en Chine, je suis dans cette espérance. »
————————
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le journaliste Philippe Corbé parle "trumpitudes" à Miami
Trump et twitter, une histoire d’amour qui n’en finit pas. Le jeudi 10 mai, le journaliste français Philippe Corbé, correspondant permanent de RTL à New York, parlera de son nouveau livre, Trumpitudes et turpitudes. Un carnage américain (Ed. Grasset). Il est invité par l’association French Arts Associates, un réseau d’artistes français lancé à Miami.
Le livre n’est pas une analyse de la situation politique américaine, mais un recueil des tweets et des déclarations du président. On le sait: il est particulièrement prolixe sur twitter, avec plus de 2.000 messages postés en un an. La rencontre se déroulera au RiverWalk Cafe du Hyatt Regency Miami dans le cadre des “Rencontres littéraires” de l’association.
Le printemps rime avec pétanque à la French Legation d'Austin
C’est le moment de sortir la bonne bouteille de Ricard que vous mettiez de côté et de taper le cochonnet. Pour tous les amoureux de pétanque, l’Alliance Française d’Austin organise le samedi 19 mai sa Spring Pétanque Extravaganza de 8 am à 2pm. Il s’agit d’un tournoi amical pour les joueurs de tous les niveaux. Les inscriptions seront fermées le 18 mai. N’attendez pas !
L’évènement se déroulera au French Legation Museum. Apportez vos plats préférés pour les partager. De la nourriture sera également disponible sur place, à la vente. Les gagnants repartiront avec des prix (bouteilles de vin, équipement de pétanque ou des bons d’achat).
12 dollars pour les membres, 15 dollars pour les non-membres.
J'ai fermé mon restaurant à LA. Voici ce que j'ai appris du business aux US
«Anéanti», «au fond du trou», mais gardant la tête sur les épaules pour sa famille, Olivier Jouet a touché son rêve du doigt – ouvrir son propre restaurant avec son épouse à Los Angeles. Six mois après le lancement des P’tits Bretons à Manhattan Beach, il a été expulsé par son propriétaire. Et son ancien chef l’accuse dans la presse d’avoir pris la fuite et de saborder sa réputation.
Comment ce projet de 10 ans s’est-il transformé en «cauchemar» ? Olivier Jouet a recensé ses erreurs, identifié les personnes mal intentionnées qui ont croisé sa route, tenté de faire le deuil des quelque 300.000 dollars investis et perdus. Il raconte aujourd’hui comment tout cela aurait pu être évité.
Tout commence quand un ami, Alexandre, restaurateur à LA, encourage le couple Jouet à se lancer dans l’aventure. D’un naturel prudent, Olivier Jouet a pris son temps. Après 15 ans à la direction de fast-food dans la région parisienne, cet entrepreneur passionné de produits bretons emprunte le chemin de la formation en Bretagne et découvre notamment les rudiments des spécialités de sa région.
La mise en pratique à Paris est un succès : de la vente ambulante de produits bretons, il passe à six points de vente, puis ouvre le restaurant Paris Breizh. Mais le couple veut se rôder davantage avant le grand saut américain. Olivier Jouet se forme alors comme chef pendant trois ans à L’Elfe Assis dans la capitale, tandis que sa femme devient «barista», gravissant les échelons.
Travailler avec un avocat américain
Pour partir à Los Angeles, ils savent que le Saint Graal viendra du visa investisseur E-2. «J’ai choisi une avocate franco-américaine basée aux US, réputée et avec un taux de réussite proche des 100%. Mais je pense que ce fut une erreur car elle avait énormément de clients. Il vaut mieux prendre un Américain, ils sont très compétents» , confesse-t-il. Le dossier traîne et Olivier Jouet attendra un an, au lieu de six mois, avant d’obtenir son visa, l’avocate mettant en avant des complications liées à l’élection de Donald Trump. «C’est l’un des problèmes majeurs qui fait que j’en suis là. Mon avocate aurait dû me conseiller de faire un «visa prioritaire», ça aurait été plus rapide.»
Faire appel à un agent immobilier
Pour montrer patte blanche à l’Ambassade, il lui faut un bail signé, «montrer à l’Etat américain que l’on prend des risques». Et il les prend, multipliant les Paris-Los Angeles pendant trois mois de recherches infructueuses. Juste après qu’une affaire à Old Pasadena lui échappe, il trouve son emplacement à Manhattan Beach : «un coup de cœur, avec vue sur la mer». «La précédente locataire, qui marchait bien, était en processus d’expulsion. Cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille mais j’ai agi sous le coup de l’émotion» , plaide-t-il. Le loyer, de 10.000 dollars mensuels, effraie sa femme. Mais Olivier Jouet est confiant : «J’avais fait le calcul, et avec la saison d’été, ça marchait.»
L’erreur, selon lui, fut de ne pas faire appel à un agent commercial. «Il m’aurait dit que le loyer était surestimé. Et, il aurait vu qu’au bout de trois mois de retard de paiement, le bail pouvait être cassé». Sans compter qu’il n’a pas réussi à négocier d’attendre l’ouverture pour commencer à payer le loyer, de peur de passer à côté de cette occasion. Délesté d’une caution de 34.000 dollars, le Breton commence à débourser 10.000 dollars chaque mois dès octobre 2016.
Tout vérifier
Les choses s’enchaînent : les travaux débutent en septembre avec la création du bar, d’une cuisine ouverte et la conception d’une décoration soignée destinée à attirer une clientèle célèbre. Le chantier avance, mais le visa piétine toujours. C’est alors qu’un nouveau coup dur s’abat sur Olivier Jouet : alors qu’il vient de financer des travaux supplémentaires (13.000 dollars) pour décrocher le feu vert des autorités sanitaires, il découvre à la mairie que son chef de chantier – qui avait été recommandé par un cabinet d’architecte voisin- n’a jamais déposé le permis pour les travaux. Cette bavure ajoute un mois de délais.
«Ma trésorerie a été impactée par tous ces loyers dépensés (110.000 dollars au total) alors que le restaurant était fermé», résume Olivier Jouet, qui a dû se résoudre à dénicher de l’équipement de cuisine d’occasion, son budget pour ce poste ayant été divisé par deux.
Après l’obtention de toutes les autorisations, la date d’ouverture tombe : ce sera le 24 août 2017 (contre décembre 2016), au terme de la saison estivale. «Le restaurant était à l’image de ce que l’on voulait, une crêperie semi-gastro, se souvient-il, très ému. On a touché la magie du doigt.» Sa femme quitte son emploi en France et vend tout ce qui leur reste pour le rejoindre à Los Angeles et gérer la salle des P’tits Bretons.
Faire des contrats écrits
«On a ouvert sur les chapeaux de roue, mais en voyant les choses en petit. On était en dessous de notre seuil de rentabilité», se souvient-il. Mais des problèmes de personnel vont donner le coup de grâce au projet d’Olivier Jouet. Aujourd’hui, il regrette d’avoir «trop» délégué à son chef, qui gérait les commandes des produits et dépensait sans compter. Selon l’ancien restaurateur, il a fait venir un ami au restaurant pour les «aider», pris ses aises avec le personnel. «J’ai appris au tribunal qu’il voulait reprendre le restaurant avec son ami. Devant le juge, il m’a reproché de ne pas l’avoir payé pendant les semaines de rodage, alors que nous avions un contrat moral. Il faut tout écrire», se désole Olivier Jouet, qui avait découvert que le chef buvait en cachette pendant les services. N’écoutant pas les conseils de sa femme, il a tenté de lui laisser une seconde chance. En vain.
En parallèle, les coups de pression du propriétaire, consécutifs aux retards de loyers, effraient Olivier Jouet, qui se fait prêter de l’argent par un ami. Cela ne suffit pas : en janvier, il est convoqué à la Cour de Long Beach. Après trois retards de loyers, le bail est cassé, et il reçoit un avis d’expulsion au 1er février. «Avec cette procédure, on ne récupère rien, même pas la caution.» Le dernier service des P’tits Bretons a lieu le 30 janvier, puis «le shérif est venu changer les serrures». «C’est un traumatisme», avoue celui qui a été largement soutenu par sa clientèle. «J’ai au moins gagné ça. En six mois, j’ai créé plus de liens avec eux qu’en trois ans à Paris.»
Olivier Jouet se reconstruit lentement après ce «cauchemar». En attendant de trouver un petit local dans la South Bay, il recherche du travail en salle. «Je ne suis pas prêt à retourner en cuisine».
"Beyond The Streets" , le street art dans toute sa splendeur à Los Angeles
“C’est plus qu’une exposition de graffitis.” L’excitation était palpable autour de Roger Gastman, le conservateur de “Beyond the Streets”, la plus grande exposition dédiée au street art jamais organisée à LA. Sur plus de 3.700 m2, il a cherché à “explorer la culture et l’évolution de cette forme d’art”.
Un projet à voir jusqu’en juillet, mené depuis sept années. Il rassemble 100 artistes animés par “un esprit ambitieux, de vandalisme et de rébellion” qui ont commencé à créer dans les rues. “Cette exposition contribue à éduquer le monde à cette culture. Ca n’a jamais été un meilleur moment pour la présenter”, raconte Roger Gastman.
Dans le grand entrepôt de Chinatown, ancien local dédié aux artistes locaux, un espace de complète liberté a été livré aux artistes. On y retrouve notamment des oeuvres de pionniers du graffiti des années 60, tels que Taki 183 et SJK 171.
Les visiteurs reconnaîtront également des oeuvres d’artistes devenus populaires tels que Banksy, Takashi Murakami, Jean-Michel Basquiat ou Shepard Fairey. Ce dernier, connu sous la marque Obey, admire l’aspect “spectaculaire” de cette exposition, et fait une démonstration de l’évolution de ses techniques : des stickers aux tableaux d’André le géant.
Trois artistes français affichent également leurs travaux. C’est le cas d’André Saraiva, installé à Los Angeles, d’Invader et de Maripol, devenue célèbre avec ses polaroids de d’artistes de rue. Pour elle, “Beyond the Streets” porte bien son nom. “Le street art n’est pas que le tag”, insiste Maripol. “L’important dans ce milieu est d’être vendu aux enchères, et c’est aujourd’hui le cas.”
Certaines oeuvres devraient attirer la curiosité des collectionneurs, et du public, comme le mur floral, la bombe qui cache un drive-in, la chapelle effrayante ou la salle réservée aux adultes avec sa barre de pole-dance (à découvrir dans le diaporama).
Voici les finalistes du Best Croissant Nouvelle-Orléans
La finale du concours du meilleur croissant à la Nouvelle Orléans approche. French Morning est heureux de vous présenter aujourd’hui les boulangeries qui seront présentes le 20 mai au Southern Food and Beverage Museum. Les tickets sont disponibles ici.
Lors de la finale, vous pourrez déguster croissants, pains au chocolat et autres viennoiseries, accompagnés de confiture, thé, café et petites douceurs. Une formule de brunch plus complète sera également proposée ($40).
Toutes les viennoiseries présentées par les boulangeries finalistes sont fabriquées de manière artisanale. Aspect, texture, arôme: tout sera inspecté par un jury intransigeant qui goûtera et jugera à l’aveugle chaque croissant et pain au chocolat et déterminera le meilleur.
Notre jury sera composé de professionnels:
– Rene Bajeux, Chef cuisinier Dickie Brennan Restaurants
– Liz Williams, Présidente National Food & Beverage Foundation and Southern Food & Beverage Museum
– Ron Marlow, Membre du Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce Franco-Américaine de la Nouvelle-Orléans
– Ravindra Verma, Chef pâtissier du Ritz-Carlton Hotel de la Nouvelle-Orléans
– Marie Kaposchyn, Program Director for International Education, University of New Orleans
Le public pourra aussi voter pour élire son croissant favori. Que le meilleur gagne !
Enfin, les boulangeries qui s’affronteront pour le meilleur croissant de la Nouvelle-Orléans sont:
La Petite Sophie
Jeff et Lya Becnel ont tous les deux travaillé dans différents pays d’Europe avant de s’installer aux Etats-Unis et d’ouvrir en décembre 2017 leur pâtisserie à River Ridge. La Petite Sophie, nommé pour leur fille aînée de 5 ans, est en réalité née d’un projet de financement sur Kickstarter lancé en 2015. Après avoir rapidement installé une cuisine professionnelle dans leur salle à manger familiale, le couple a décidé de vendre sa production et d’ouvrir sa propre boulangerie. Le must: les “beignants”, un mariage unique entre le beignet et le croissant. Site
La Boulangerie
La Boulangerie, fondée en 2000, appartient depuis trois ans au Link Restaurant Group. Cet établissement situé sur Magazine Street est connu pour ses pâtisseries et ses pains artisanaux produits avec des ingrédients locaux. Le chef et gérant Donald Link, originaire de Louisiane, a élaboré un menu composé de spécialités françaises comme la quiche lorraine, le sandwich parisien ou encore le kouign-amann pour ce qui est du sucré. La Boulangerie souhaite également titiller les papilles des Américains avec son cheesecake, son carrot cake et le fameux red velvet cake. Site
Mayhew Bakery
Depuis 2016, Mayhew Bakery produit de petits lots de pains et pâtisseries à la main avec des ingrédients récoltés auprès d’agriculteurs locaux. Les produits sont vendus sur différents marchés, comme Robert Fresh Market présent à Lakeview, Metairie et Uptown. Kelly Mayhew, le propriétaire et chef, a travaillé pour plusieurs grands chefs à Charleston et est un ancien de Brennan’s à la Nouvelle-Orléans. Site
Gracious Bakery
Megan Forman a ouvert sa propre boulangerie en août 2012 sur South Jeff David Parkway. Ancienne chef pâtissière de Bayona pendant six ans, puis de Sucre, elle a décidé de se concentrer principalement sur les pains et la pâtisserie artisanale. Aujourd’hui, Gracious Bakery possède trois emplacements: mid-city (S. Jeff Davis Pkway), St. Charles Avenue et Uptown (Prytania Street). Site
Le Croissant d’Or
Situé au cœur du célèbre quartier français, Le Croissant D’Or sert de délicieuses pâtisseries françaises depuis près de trente ans. Cette boutique de l’époque victorienne sert petit-déjeuners et déjeuners tous les jours de 6:30am à 3pm. Au menu: croissants, pains au chocolat, éclairs, meringues, crèmes brûlées et autres pâtisseries. Pour le déjeuner, un large choix de quiches et salades est proposé ainsi que divers sandwiches à prendre avec une baguette ou un croissant. Le must: l’ajout de sauce béchamel maison sur le sandwich chaud. Site
Hyde Park, pour un week-end reposant et gourmand à 2 h de New York
Vous êtes épuisé(e) par New York, son flot de touristes et ses sirènes de pompiers incessantes ? Echappez vous pour un week-end upstate dans la douceur de Hyde Park.
Cette petite ville bercée par l’Hudson River a vu grandir l’ancien président des Etats-Unis Franklin Delano Roosevelt. Réputée pour sa nature et ses musées, Hyde Park accueille également l’une des écoles de cuisine les plus réputées du pays. Le tout à seulement deux heures de voiture de New York. Pour y aller en transport en commun, il faut prendre le train (Metro North) jusqu’à Poughkeepsie et un taxi.
Day 1
10am: débutez le week-end par une randonnée matinale autour de la Vanderbilt Mansion. Ce manoir de style Beaux-Arts hébergeait autrefois une riche famille d’industriels américains, les Vanderbilt. Aujourd’hui transformée en musée, la Vanderbilt Mansion est entourée d’une nature luxuriante composée d’arbres centenaires, de pelouses verdoyantes et de cascades d’eau. Faites un break au milieu des cinq kilomètres de randonnée en vous prélassant sur les rochers au bord de l’Hudson River. Vous y apercevrez quelques pêcheurs au vif en quête de leur repas du soir.
12:30pm: le centre-ville de Hyde Park accueille un diner américain typique, Eveready. L’enseigne sort tout droit des années 1950 avec sa façade en acier inoxydable, ses néons et ses couleurs flashy. Côté cuisine, les plats sont bons et très abordables. La salade grecque à partager (2$), des frites (3,49$) et le plat de nachos (9,99$) constituent un repas très copieux pour deux personnes.
2:30pm: cette chambre d’hôte disponible sur le site AirBnB est un véritable coup de coeur. Tombé amoureux de la Norvège il y a plus de 30 ans, le propriétaire des lieux Troy M Franke a réaménagé sa maison dans le pur style scandinave: un intérieur douillet et chaleureux, avec un espace cuisine ouvert sur une pièce à vivre baignée de lumière. A l’extérieur, un jardin bien entretenu et deux adorables chiens. Idéal pour profiter d’une après-midi au calme, entre deux siestes et un peu de jardinage avec le maitre de céans. Pour la nuit, la maison dispose de trois chambres à la location à des tarifs compris entre 100 et 130$ avec petit-déjeuner inclus.
8pm: le Culinary Institute of America (CIA) est l’une des écoles de cuisine les plus réputées des Etats-Unis. Le campus universitaire de Hyde Park accueille quatre restaurants dont un français, The Bocuse Restaurant, et un italien, Ristorante Caterina de’Medici. Dans chacun d’entre eux, la cuisine et le service sont assurés par les étudiants. Idéal pour goûter une cuisine raffinée sans se ruiner. A la date d’écriture de cet article (ndlr: 7 mai 2018), le restaurant italien sert les samedis soir un menu composé de 5 plats de pâtes avec entrée et dessert pour 39$. L’ensemble est bon bien que l’antipasti et le vin soient décevants. A réserver plusieurs jours à l’avance, les restaurants affichant régulièrement “complet”.
Day 2
9:30am: après une bonne nuit de sommeil, il est temps de se remettre à table. Troy M Franke prépare un petit-déjeuner norvégien gargantuesque dans lequel fromage blanc, fruits rouges, saumon cru, truite, toasts au fromage et waffles se succèdent. Les produits sont frais et bien préparés et vous tiendront au ventre toute la journée.
11:30am: l’ancien président des Etats-Unis Franklin D.Roosevelt a grandi à Hyde Park et oeuvré pour la sauvegarde du patrimoine local. C’est tout naturellement qu’un musée lui est dédié, le FDR Presidential Library and Museum, dans lequel plusieurs films, des extraits d’émission de radio et des expositions retracent sa vie et ses trois mandats de président. Il est également possible d’y visiter son ancienne maison et d’agréables jardins. De quoi s’occuper pendant trois bonnes heures.
3pm: situé à 15 minutes en voiture au sud de Hyde Park, Poughkeepsie est le siège du comté de Dutchess. Si la ville n’a pas grand intérêt, le pont Walkway over the Hudson, réservé aux piétons, offre des vues superbes sur la vallée de l’Hudson. Terminez votre week-end par sa traversée longue de trois kilomètres aller-retour.
Les traducteurs à l'honneur à New York
Les traducteurs ne seront plus dans l’ombre le temps d’une soirée. Vendredi 11 mai à 6pm sera récompensée la meilleure traduction de livre français en langue anglaise (publiée en 2017) lors de l’Annual Translation Prize Awards Ceremony dans les locaux de la Century Association of New York. Chapeauté depuis 1986 par la French American Foundation, avec le soutien de la fondation Florence Gould, le prix promeut les échanges littéraires entre la France et les Etats Unis. L’écrivain Marc Levy sera présent en invité spécial.
Pour cette 31e cérémonie, dix traducteurs et traductrices de fiction et littérature non romanesque sont en lice.
Côté fiction:
– Melville: A Novel de Jean Giono traduit par Paul Eprile. Un fragment onirique de la vie de Melville.
– Moving the Palace de Charif Majdalani traduit par Edward Gauvin. Une Odyssée moderne en Orient. Prix François Mauriac 2008.
– Not One Day d’Anne Garréta traduit par Emma Ramadan. Evocation de souvenirs d’amours lesbiens. Prix Médicis 2002.
– The Principle de Jérôme Ferrari traduit par Howard Curtis. Les recherches d’un jeune philosophe sur les échecs culturels européens.
– The Seventh Function of Language de Laurent Binet traduit par Sam Taylor. Une plongée dans le complot romanesque qui aurait mené à l’assassinat de Barthes.
Côté littérature non-romanesque:
– Bark de Georges-Didi Huberman traduit par Samuel E. Martin. Une déambulation à Auswchwitz.
– Far-Right Politics in Europe de Jean-Yves Camus and Nicolas Lebourg traduit par Jane Marie Todd. Une étude des partis d’extrême droite en Europe.
– Living with Robots de Paul Dumouchel and Luisa Damiano traduit par Malcolm Debevoise. Réflexion sur la difficulté de la robotique à exprimer les émotions humaines.
– Red : The History of a Color de Michel Pastoreau traduit par Jody Gladding. Exploration de la couleur rouge dans l’histoire de l’art.
– The Years d’Annie Ernaux traduit par Alison L. Strayer. Une méditation personnelle sur le passage du temps.
Le L.A Dance Project présente "LIVE from 2245" dans ses nouveaux locaux
Afin de faire découvrir son nouveau studio, à mi-chemin entre Huntington Park et Downtown, le chorégraphe Benjamin Millepied, ancien directeur de la danse à l’Opéra de Paris, présente un nouveau programme interprété par sa compagnie, le L.A. Dance Project.
Intitulé “LIVE from 2245”, son programme en deux parties (A et B), sera présenté du vendredi 18 mai (première à Los Angeles) au samedi 2 juin inclus.
Visant à promouvoir le travail de chorégraphes émergents et établis, le menu, déjà présenté au Théâtre des Champs Elysées à Paris, réunit différents univers chorégraphiques. La partie “A” débute par une chorégraphie du Français Noé Soulier, sur une partition de Benjamin Millepied et Tom De Cock, qui met en scène quatre danseurs dans un puzzle vivant intitulé Second Quartet. Puis, Benjamin Millepied offrira un morceau de “Bach Studies” inédit.
Présenté de manière alternée, le programme “B” est composé de deux parties : une oeuvre imaginée par la chorégraphe Martha Graham, suivie par “Hearts & Arrows and On the Other Side” signé Benjamin Millepied.
Les ambassades européennes ouvrent leurs portes et leurs frigos
Le 12 mai, les ambassades européennes lancent leur “EU Open House” annuel à Washington D.C.. De 10am à 4pm, activités culturelles et dégustations seront proposées aux visiteurs.
Les 28 ambassades des pays membres participent à cette opération “portes-ouvertes”, qui permettra aux curieux de découvrir le patrimoine culturel et les traditions de chaque pays. Comme les deux années passées, les ambassades française et allemande unissent leurs forces. Mais cette année, les activités et les dégustations communes auront lieu à la Maison française. Ce jour-là, l’ambassade du Portugal organisera une soirée privée autour de l’Eurovision, qui a lieu à Lisbonne.
Côté dégustations, la Croatie promet de faire voyager vos papilles avec son Zinfandel et d’autres plats typiques. La Slovénie met en avant son miel, une de ses spécialités méconnues. L’ambassade d’Espagne propose “une gorgée de sangria“, mais aussi “du vin espagnol ou un verre frais de bière espagnole“, accompagnés d’une assiette de paella, d’omelette espagnole et de pintxos. Si vous voulez passer du bon temps en famille, les ambassades de Suède et Finlande proposent des activités pour les enfants avec, par exemple, des lectures de livres pour enfants.