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Les 5 meilleures terrasses de Washington D.C.

On est passé directement de l’hiver à l’été. Et si on fêtait ça en terrasse ?
The Midlands (Park View)

Bon à savoir : les chiens sont les bienvenus!
Bon à savoir : les chiens sont les bienvenus!

C’est un des beer garden à succès dans le northwest de Washington DC. Le week-end, une file d’attente à tendance à se former. Pourquoi? Parce qu’à Midlands, on est pratiquement sûr de trouver une place pour s’asseoir à l’une des dix tables en bois. Avec une sélection de plus de 20 bières que l’on peut accompagner de nachos ou d’un sandwich, le bar sait séduire les passionnés de jeux. Une table de billard et un jeu de fléchettes sont disponibles gratuitement pour les clients. 3333 Georgia Ave NW. Site.
Salt Line (Navy Yard)
C'est le rendez-vous sea, food and sun de Washington DC.
C’est le rendez-vous sea, food and sun de Washington DC.

La destination au bord de l’Anacostia, à quelques pas du stade de baseball, peut accueillir 110 convives, et 125 sur la terrasse couverte. Des luminaires personnalisés du milieu du siècle et des carreaux faits à la main créent une ambiance digne des docks. Au menu: du poisson et des fruits de mer évidemment. Profitez-en pour voir une partie de la ville qui continue à se développer. 79 Potomac Ave NE. Site
Red Derby (Columbia height)
Les jeudis, l'happy hour dure toute la nuit.
Les jeudis, l’happy hour dure toute la nuit.

Le bar combine tous les ingrédients d’une nuit parfaite, avec un toit pour échapper à la pluie estivale, des jeux de société, un menu américain et mexicain, tout cela pour un prix raisonnable. La terrasse couverte est éclairée par des guirlandes colorés, qui donnent un côté très festif. Idéal également pour le brunch, avec des options sucrées et salées. 3718 14th St NW. Site.
Farmers Fishers Bakers (Georgetown)
Le dimanche, le restaurant organise un buffet.
Le dimanche, le restaurant organise un buffet.

Oui, vous l’aurez deviné, des agriculteurs, des pêcheurs et des boulangers vous proposent des fruits de mer frais, des sushis, des steaks et des pâtisseries (les beignets au coulis de framboises est la signature du chef pâtissier). Farmers Fishers Bakers est un véritable établissement “farm to table”, situé sur le waterfront de Georgetown. 3000 K St NW. Site.
Roofers Union (Adams Morgan)
Ce restaurant-bar est aussi connu pour ces concerts de musique.
Ce restaurant-bar est aussi connu pour ces concerts de musique.

Dans ce restaurant, chaque étage à sa fonction. Le premier étage est orienté bar à vin, la salle à manger est installée au deuxième étage, et le troisième étage offre une vue sur le quartier, avec un toit couvert et un très bon menu de cocktails. Le restaurant marie les goûts allemands et américains dans un gastropub. Côté allemand, on trouve, au menu, un trio de saucisses farcies, de la choucroute, du boudin blanc confit d’oignons rouges et de la canneberge. Le menu américain est traditionnel avec, par exemple, un choix de burgers au bacon et de sandwiches au poulet frit. 2446 18th St NW. Site.

Traackr lève 9 millions de dollars pour dénicher les "influenceurs"

Dans un monde noyé d’informations, « comment sait-on à qui faire confiance, si quelqu’un a une expertise ? » Telle est la question posée par Traackr, startup-up créée en 2010 à San Francisco par les Français Pierre-Loïc Assayag et David Chancogne.
La jeune pousse vient de réaliser un tour de table de 9 millions de dollars, mené par Workhorse Capital, pour se développer face à un marché « en pleine accélération », constate Pierre-Loïc Assayag. Le principe de la start-up : Traackr propose de mettre en relation des marques qui souhaitent communiquer sur leurs produits et leurs valeurs et des « influenceurs », à savoir des bloggeurs, journalistes, hommes politiques et autres experts.
A quoi servira cette nouvelle levée de fonds ? « On est vraiment arrivés à un point où la pratique de ‘smarting influence’ est en train de s’imposer parmi les cœurs de compétences des sociétés, note le co-fondateur de 46 ans. Depuis un an à peu près, certaines industries ont vraiment avancé, comme la beauté, les technologies de consommation, ou la technologie BtoB. C’est important pour nous d’arriver à suivre le marché », confie entre deux entretiens d’embauche ce patron à la tête de 55 employés. « Je pense qu’on va finir l’année avec 20 à 30 personnes supplémentaires », estime-t-il.
Pourtant, quand les deux entrepreneurs qui vivaient alors à Boston ont imaginé Traackr, ils n’envisageaient pas d’en faire « un business, mais plus un concept social », raconte Pierre-Loïc Assayag. « L’idée à l’origine était de donner du sens aux données sur le web social, en partant de l’hypothèse qu’avec la démocratisation des médias, le consommateur d’informations allait avoir de plus en plus de mal à savoir où il devait prêter attention », poursuit-il.
« Avant, à partir du moment où quelqu’un avait un label, que ce soit le New York Times ou Le Monde, des gouvernements ou une institution que l’on connaissait, c’était facile de dire : ‘Là, je peux avoir confiance’. Nous vivons dans un monde différent aujourd’hui », illustre ce Parisien installé aux Etats-Unis depuis 20 ans.
Aujourd’hui, Traackr revendique près de 200 clients et une base de plusieurs millions d’”influenceurs”.
Pour les trouver et les suivre, direction les réseaux sociaux. « On regarde l’ensemble du contenu que quelqu’un produit sur le web et la communauté autour. Quand cette personne publie telle ou telle chose, on regarde s’il y a des concentrations d’engagement autour de son post, des retweets, des likes…, précise Pierre-Loïc Assayag. Ca donne un modèle qui est encore beaucoup plus solide que celui sur lequel Google s’était basé, qui était le site web ».

Les défis du retour en France expliqués à Washington

Avis aux expats en mal du pays : le mercredi 9 mai à 6:30pm, le consulat général de France à Washington et l’Association démocratique des Français à l’étranger (ADFE) organisent une soirée d’information sur le retour en France.
Monique Curioni (conseillère consulaire), Cécile Walck (consule adjointe) et Hélène Conway-Mouret (sénatrice représentant les Français établis hors de France) feront part de leurs recommandations et répondront à vos questions. Jean-Noël Blanc (conseiller douanier), Bruno Eldin (attaché de coopération éducative), ainsi que Céline Jaeggy et Mikael Garnier-Lavalley (conseillers pour les Affaires sociales), participeront également à la présentation qui se terminera à 8:30pm.
Et comme dans toute soirée qui se respecte, les échanges pourront se continuer tranquillement autour d’un verre.
L’entrée est gratuite. Se munir d’une pièce d’identité pour passer les contrôles à l’entrée de l’Ambassade (les portes ouvrent à 6pm).

Le salon de thé parisien Mokonuts installe un pop-up à Los Angeles

Vous rêvez de retrouver les saveurs d’une des institutions du XIe arrondissement de Paris les plus courues ? Le coffee-shop Mokonuts s’installe pour le dîner chez Trois Familia, la brasserie de Ludo Lefebvre à Silver lake (Los Angeles), les jeudi 10 et vendredi 11 mai. Il y aura deux services chaque soir, à 6 pm et 8:30 pm.
Le concept : sur les tables de pique-nique de ce restaurant, l’équipe de Mokonuts – trophée « pop » du Gault&Millau 2017 – proposera un menu à cinq plats (tels que des asperges grillées, un tartare de veau au sardo ou une tarte aux fraises) qui rappellent la pâtisserie franco-japonaise. Aux fourneaux, s’affaireront la Japonaise Moko Hirayama, ancienne avocate à New York, et son époux, le Libanais Omar Koretiem. Tous deux ont abandonné une situation professionnelle confortable aux Etats-Unis pour se lancer dans la pâtisserie et ouvrir leur adresse fin 2015 à Paris.

Kicking + Screening : le rendez-vous des footeux cinéphiles à New York

C’est le moment de se mettre en jambe avant la coupe du monde. 2018 marque la 10ème année du Kicking + Screening Soccer Film Festival à New York. L’évènement se déroulera du mardi 22 mai au vendredi 25 à la Scandinavia House à Midtown Manhattan.
Ce festival pour footeux cinéphiles présente plusieurs films et documentaires sur l’univers du foot. Au programme: Messi & Me, réalisé par Renny Maslow qui raconte les liens qui se tissent entre le footballeur star et un ancien footballeur universitaire américain après que ce dernier ait fait un superbe retourné acrobatique lors d’un match de charité devant Messi. “Football for Better or worse” se plonge quant à lui dans l’univers du football féminin en se plongeant dans le combat d’un club suédois, le FC Rosengård, pour promouvoir la discipline. Enfin “Boniek et Platini” suit deux jeunes Polonais qui jouent au foot dans la rue pendant la coupe du monde 1982, alors que leur pays est sous loi martiale. Des films courts sont aussi au programme.

"Films on the Green" sous le signe de la cuisine en 2018

À taaaaable ! Le menu du nouveau Films on the Green ouvre l’appétit. L’édition 2018 du festival de films français en plein air est placée sous le signe de la gastronomie française, avec douze films explorant les liens entre la culture et la cuisine tricolores. Ils seront projetés dans différents parcs new-yorkais du 1er juin au 6 septembre.
Les festivités commenceront à Central Park (Cedar Hill) par “Le Grand Restaurant” avec Louis de Funès, Bernard Blier et Maria-Rosa Rodriguez. Dans ce classique de 1966, un chef d’Etat sud-américain disparait dans un restaurant. Le patron est rapidement considéré comme le suspect. Le programme comprend également la co-production franco-vietnamienne “L’odeur de la papaye verte” (8 juin, Washington Square Park), “Garçon!” de Claude Sautet avec Yves Montand (29 juin, Transmitter Park), “Les Saveurs du Palais” avec Catherine Frot et Jean d’Ormesson sur la cheffe de l’Elysée (27 juillet, Riverside Park Pier I) et “le Fils de l’épicier” en clôture (6 septembre, Low Memorial Library à Columbia University).
Toutes les projections sont gratuites et commencent aux alentours de 8:30pm.
Le programme complet:

  • Le grand restaurant. 1er juin, Central Park, Cedar Hill
  • L’odeur de la papaye verte. Le 8 juin (Washington Square Park)
  • La règle du jeu. 15 juin (Washington Square Park)
  • La Bûche. 22 juin (Transmitter Park, Greenpoint)
  • Garçon!  29 juin (Transmitter Park)
  • Le Boucher. 6 juillet (Tompkins Square Park)
  • The Discreet Charm of the Bourgeoisie. 11 juillet (J. Hood Wright Park)
  • Les Émotifs anonymes. 13 juillet (Tompkins Square Park)
  • Tu seras mon fils. 20 juillet (Riverside Park Pier I)
  • Les Saveurs du Palais. 27 juillet (Riverside Park Pier I)
  • Peau d’âne. 1er septembre (Jack Alter Fort Lee Community Center)
  • Le Fils de l’épicier. 6 septembre (Columbia University, Rotunda, Low Memorial Library)

 

Nouveau programme bilingue à Brooklyn: les inscriptions démarrent

L’offre de programmes français-anglais dans les écoles publiques de Brooklyn se renforce.
A la rentrée, PS 5 Dr Ronald McNair doit accueillir une classe bilingue pour les pre-K (dès 4 ans) ainsi qu’une classe de Kindergarten. Une ouverture permise par la mobilisation d’un parent d’élève et des Services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis. Une réunion d’information est organisée le 8 mai à 6pm à l’école pour présenter le programme et l’établissement.
L’école fait partie des 48 nouveaux programmes bilingues d’immersion et de transition annoncés par le chancelier new-yorkais Richard Carranza, jeudi 3 mai, au côté d’initiatives en arabe, mandarin, albanais, italien et russe notamment.
Il y a quelques mois, j’ai intégré la School leadership team de l’école” avec l’objectif de trouver des initiatives pour attirer de nouvelles familles“, raconte Benoit Busseuil, papa d’un nourrisson et d’une petite fille scolarisée en Pre-K à PS 5. Il est à l’origine du projet. “J’ai pensé à la création d’un programme bilingue car j’entends beaucoup parler français quand je suis au parc avec mes enfants. Or, ces parents doivent aller jusqu’à Park Slope ou Downtown Brooklyn pour que leurs enfants puissent apprendre leur langue maternelle à l’école“. Le projet de Benoit Busseuil a très vite trouvé un écho auprès de Lena Gates, la principale de PS 5, qui a présenté un dossier.
Il y a deux semaines nous avons appris que l’école était habilitée” se félicite le père de famille. Aussitôt, les services culturels de l’Ambassade de France ont été prévenus et Fabrice Jaumont, responsable de l’éducation, a apporté son aide et son expertise. “J’ai été très impressionné par le potentiel de l’école et la détermination de la directrice et de Benoit Busseuil. L’école sera la première à Brooklyn à offrir un pre-K bilingue complet. Elle est aussi habilitée à recruter en dehors de sa zone. Cela devrait intéresser beaucoup de parents“.
Pour pouvoir ouvrir la classe de Pre-K et de K à la rentrée, il faut maintenant obtenir des inscriptions: 20 élèves par niveau dont la moitié de francophones. “C’est une école de quartier très attachante, avec un personnel éducatif motivé”, explique Benoit Busseuil qui dresse la liste des points positifs: after-school gratuit jusqu’à 5:30pm, sport tous les jours et activités proposées le samedi.

Sous Donald Trump, la galère des autorisations de travail

Les avocats d’immigration et surtout leurs clients partout aux Etats-Unis l’ont remarqué: depuis quelques mois, obtenir une EAD (“Employment Authorization Document”) met beaucoup plus de temps, forçant certains Français et d’autres travailleurs immigrés à se mettre au chômage en attendant l’arrivée de cette autorisation officielle. 
Certains demandeurs attendent jusqu’à huit mois, contre trois auparavant, pour recevoir la précieuse carte. C’est le cas de Paul, un Français de San Francisco venu en visa E-1 avec son épouse. Le trentenaire, qui a trouvé un travail en décembre, devait recevoir une nouvelle autorisation de travail en janvier. Mais celle-ci n’est pas venue en temps et en heure. “J’ai fait trois semaines au bureau, puis je leur ai dit que je n’avais pas reçu mon renouvellement. Ils m’ont dit: ‘tu sors’. J’étais au chômage technique, sans Pôle emploi derrière !”, raconte ce contrôleur financier. Heureusement, son manager a été très conciliant, l’autorisant à revenir une fois ses papiers en règle.
Selon Nathaniel Muller, avocat d’immigration à New York, le cas de Paul n’est pas isolé. “J’ai vu des procédures durer six mois. La loi n’a pas changé. Elle est la même qu’il y a cinq ou dix ans. Mais elle est davantage mise en pratique. Il y avait hier une souplesse qu’il n’y a plus aujourd’hui“, explique-t-il.
Les contrôles renforcés datant de l’arrivée au pouvoir de Donald Trump ne sont pas les seuls facteurs de ce rallongement. “Les dossiers sont épluchés, pas simplement transmis. Mais il n’y pas assez de personnel pour les examiner, poursuit-il. Il faut bien se préparer, et surtout se préparer plus en avance, se donner au moins trois mois pour faire une demande“.
C’est un gros problème, assure pour sa part Sophie Raven, avocate d’immigration à New York. Avec mon équipe, nous relançons les autorités américaines constamment. Elles s’excusent en disant que quelqu’un travaille sur le dossier et ne donnent pas d’échéance“, explique-t-elle. Elle conseille aux demandeurs de commencer la procédure “le plus tôt possible“.
L’avocate précise tout de même qu’il y a une “bonne nouvelle“: en janvier 2017, l’agence chargée de l’immigration USCIS a annoncé une extension automatique de 180 jours pour certaines autorisations de travail. Une mesure destinée à “aider à prévenir toute lacune dans l’autorisation de travailler“, selon l’agence.
Mais cette mesure ne concerne pas les premières demandes d’autorisations de travail et ne résout pas les galères des demandeurs de carte verte, d’après Sophie Raven. “La carte verte nécessite de combiner un permis de travail et de voyage. Si la partie “permis de travail” peut être renouvelée automatiquement, ce n’est pas le cas du permis de voyage. Il faut faire une demande de document de voyage d’urgence”, précise-t-elle.
Hugo, Français de Miami, attend sa carte verte depuis plus d’un an. « Il nous a fallu plus d’un an et demi pour monter le dossier, précise-t-il. Notre avocat prend davantage de précautions depuis que l’administration Trump veut réformer les lois sur l’immigration. Nous sentons bien qu’elle cherche la petite bête, sûrement pour en décourager plus d’un et ainsi limiter l’immigration sur le sol américain ».
En attendant de connaître son sort et savoir s’il pourra obtenir la résidence permanente tant convoitée, il a préféré assurer ses arrières. « Je viens de renouveler mon visa H-1B qui est en quelque sorte un parachute de secours nous permettant de rester aux États-Unis durant les trois prochaines années au cas où notre dossier pour la carte verte serait refusé », explique le trentenaire qui relève au quotidien son courrier en espérant obtenir une bonne nouvelle dans les prochains mois.
Paul, de San Francisco, a téléchargé l’application Case Tracker pour suivre l’évolution de son dossier. “J’actualisais la page toutes les deux heures. Mon dossier avait été envoyé au centre Phoenix”, relate le Français, décrivant “une attente assez horrible. On est maître de rien !”. Finalement, les choses se sont bien terminées pour lui: il a pu reprendre le travail en mars. “J’ai mis quatre mois et demi à avoir ma nouvelle carte qui est valable jusqu’en 2020 cette fois”, dit-il en relativisant : “J’ai au moins eu la chance d’avoir une boîte qui m’attendait, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.”
Avec Gregory Durieu (Miami) et Klervi Drouglazet (San Francisco)

A New York, un petit-déjeuner pour tout savoir pour investir à Miami

Envie d’acheter sous le soleil de Floride ? Qu’il s’agisse de préparer votre retraite, de vous offrir un pied-à-terre ou simplement de faire un investissement locatif, les bonnes raisons de s’intéresser au marché immobilier de Miami sont nombreuses.
Pour vous aider à prendre les bonnes décisions et à éviter les pièges fiscaux ou juridiques, French Morning organise le jeudi 17 mai à New York un petit-déjeuner avec deux experts à qui vous pourrez poser toutes vos questions:
-Brigitte Respaut Clement, fondatrice de OfCourseMiami, spécialiste de la location saisonnière et de la rentabilité immobilière à Miami.
-Alexandre Ballerini (cabinet Diaz Reus), Esq. avocat opérant dans les secteurs d’immobilier, sociétés, et planification fiscales.
Les places sont limitées. Inscrivez-vous dès maintenant ici:

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Du rosé au fil de l'eau à New York

Les organisateurs des populaires Nuit en rosé feront couler le rosé à flots le vendredi 18 et le samedi 19 mai.
Embarquez à bord d’un yacht et profitez d’une croisière sur le fleuve Hudson tout en dégustant quelques-uns des 100 rosés à la carte (rien que ça !) et en admirant la vue sur la skyline. Trois croisières de deux heures sont au programme: une vendredi soir et deux le samedi.
Avant d’embarquer, pensez à vous habiller en rose (“pink chic” selon les organisateurs) et à vérifier que vous avez bien plus de 21 ans.

On Vous Avait Pas Dit, Saison 1, épisode 4

Chaque fin de semaine, Eric Gendry passe en revue l’actualité française pour ceux qui la suivent de loin. Cette semaine, pour le 4ème épisode de cette première saison, on parle de foot, de black blocs, de Vélib. Ah, et de foot aussi…

Olivier Babin, un galeriste-défricheur à Bushwick

Loin des galeries d’art contemporain de Chelsea et du Lower East Side, Clearing est tranquillement installée au milieu des vastes hangars à camions de Bushwick. Cette galerie créée en 2011, qui s’étale sur 700 m2, est l’une des seules du coin. Ici, les studios d’artistes côtoient les entreprises de traitement de déchets et les passants ne sont pas aussi nombreux qu’à Manhattan. “Au début, on avait envie de défricher”, commente le maître des lieux, Olivier Babin, un Français de 43 ans arrivé aux Etats-Unis en 2009.

Sept ans après sa création, la galerie a fait du chemin. Après l’ouverture d’une antenne à Bruxelles en 2012, elle s’est taillée une place de choix dans Manhattan en décembre 2017, dans le quartier huppé de l’Upper East Side. “À deux pas du Met, se réjouit Olivier Babin. J’ai accepté une proposition que l’on m’a faite. C’était excitant.

C’est toutefois à Bushwick, où il vit, que l’on retrouve le galeriste, installé dans un bureau aux plafonds hauts. Depuis le 1er mai, l’espace brooklynite met à l’honneur l’artiste belge Harold Ancart, dont le travail, qui comprend peintures, sculptures, installations, ou encore des tirages photo géants réalisés à partir de négatifs abîmés, est exposé à travers le monde. “Harold Ancart était en 2011 le premier artiste à montrer avec la galerie”, commente Olivier Babin.

La galerie Clearing à Brooklyn.
La galerie Clearing à Brooklyn.
Chevaux sauvages
L’ascension d’Olivier Babin tient en partie, selon lui, à la renommée grandissante de certains des 16 artistes qu’il représente, dont quatre Français et deux Belges. Parmi eux, la Française de 31 ans Marguerite Humeau, lauréate du Zurich Art Prize en 2017. Elle fait partie des jeunes pépites de l’art contemporain.

Ses artistes, Olivier Babin les compare à des “chevaux sauvages”.“Ce qui me plaît chez un artiste c’est que ce soit une personne exceptionnelle, quelqu’un qui brûle, et dont l’art implique d’être bousculé, dérangé”, dit-il.

Une œuvre des artistes Daniel Dewar et Grégory Gicquel.
Une œuvre des artistes Daniel Dewar et Grégory Gicquel.

À son arrivée à New York il y a neuf ans, ce Dijonnais n’avait pas pour ambition de mettre en avant le travail des autres, mais de créer ses propres œuvres. Alors artiste plasticien, il était venu aux Etats-Unis pour une résidence de six mois. “Je me suis senti dynamisé par le potentiel de la ville et la grande quantité de gens formidables que l’on y trouve”.
Olivier Babin fait alors des expositions et des rencontres. Deux ans plus tard, il raccroche ses ambitions artistiques. “J’ai eu un moment de lucidité, dit-il. Parfois, il est bon de persévérer, et parfois, non.” Celui qui n’avait aucune expérience de galeriste commence à exposer les œuvres de ses amis dans son studio, qu’il vide et dans lequel il dort sur un canapé. Il s’entoure de proches et se lance “à fond” dans le projet. “Je n’ai jamais eu de plan. J’ai simplement fait les choses avec sérieux, sans me comparer aux autres.
Désormais, il explique avoir le désir de “se rassembler”, peu étourdi par les nouvelles perspectives qui s’offrent à lui. “Le projet est de ne pas trop en avoir et de ne plus s’agrandir pour l’instant”.