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"Petit Paysan", les angoisses du monde agricole sur TV5 Monde USA

Un paysan, dont la vie repose entièrement sur son exploitation agricole, est confronté à l’apparition d’une épidémie dans son cheptel. Il va tout faire pour sauver son activité. Tel est le pitch de “Petit Paysan”, réalisé par Hubert Charuel. Il sera retransmis sur TV5 Monde USA le jeudi 17 mai à 8:30 EDT (5:30 PDT).
Présenté pendant le festival de Cannes 2017, ce film met à l’affiche le talentueux Pierre Chavanges, dans le rôle de l’éleveur assailli. Il a remporté le césar 2018 du meilleur acteur pour sa performance. Ce film qui traite plus largement des angoisses du monde paysan a également reçu les statuettes de “meilleur premier film” et “meilleure actrice dans un second rôle” (pour Sara Giraudeau). Le réalisateur de 32 ans est fils d’agriculteurs.

Les 4 étapes pour faire un prêt en France quand on est expatrié

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(Article partenaire) Face au crédit immobilier, tous les Français ne sont pas égaux, selon qu’ils soient résidents fiscaux en France ou pas : tout d’abord parce que peu d’établissements bancaires sont susceptibles de prêter à des expatriés, mais aussi parce que le crédit sera un peu plus cher et un peu plus difficile à obtenir. Voici quelles sont les étapes à suivre pour obtenir un prêt immobilier en France quand on est expatrié :

Etape 1 – Vérifier les conditions d’éligibilité

Les critères fondamentaux pour accéder à un prêt en tant qu’expatrié ne varient pas. Il s’agit avant toute chose de la situation financière et de la stabilité professionnelle, définies par les niveaux de revenus et d’endettement, l’apport et la garantie. 

Ainsi, un cadre employé dans une grande entreprise française avec un bon salaire et un contrat en détachement à toutes les chances de susciter l’intérêt d’une banque. A l’opposé, un jeune expatrié travaillant dans le centre d’appels d’une multinationale avec un contrat précaire ou qui donne des cours de français en profession libérale ne part pas gagnant.

Il faut aussi savoir que le pays de résidence compte pour beaucoup dans la décision de l’établissement bancaire. Les pays de l’Union européenne – et a fortiori ceux de la zone euro -, de même que les grands pays d’expatriation que sont les Etats-Unis et le Canada, ne posent pas de problème. Par contre, des pays moins connus peuvent susciter la méfiance, d’autant plus s’ils se trouvent dans des régions du monde en proie à l’instabilité politique. 

Cet article pourrait aussi vous intéresser : Etre expatrié et souscrire un prêt : comment mettre toutes les chances de votre côté ? 

Etape 2 – Trouver une banque

Précisons d’emblée qu’« expatrié » ne veut rien dire pour un banquier. Ce qui l’intéresse, c’est votre situation fiscale et pour lui vous êtes donc un « Français non-résident fiscal ». La première des choses est de recenser les banques susceptibles de prêter aux expatriés, car toutes n’acceptent pas, loin de là. Oubliez d’abord toutes les banques en lignes type Boursorama. Parmi les établissements traditionnels, le Crédit Mutuel et la Société Générale refusent également catégoriquement de prêter aux non-résidents, mais à l’inverse l’on peut tenter sa chance du côté de la Caisse d’Epargne ou du Crédit Agricole.

Consultez ici la liste des banques qui prêtent aux non-résidents.

Etape 3 – Fournir les justificatifs nécessaires

Pour l’expatrié, le dossier à monter pour obtenir un prêt immobilier ressemble beaucoup à celui du résident en France. Simplement, la banque se montrera encore plus minutieuse et plus exigeante pour réduire le risque. Il faut être en mesure de prouver aussi solidement que possible son identité, son domicile, sa situation matrimoniale, ses revenus et son contrat de travail, sa situation bancaire et l’état de son patrimoine.

Il est plus difficile pour une banque de vérifier la situation financière d’un emprunteur potentiel quand celui-ci ne paie pas ses impôts en France. De même qu’il sera plus difficile pour elle d’obtenir des garanties préalables, puis d’intervenir en cas de litige. Bref, le non-résident est un client potentiellement plus risqué, et c’est ce qui explique – en partie – que l’emprunt coûte un peu plus cher en expatriation.

La difficulté pour l’emprunteur est souvent liée à son contrat de travail et à ses fiches de paie, qui peuvent différer grandement des pratiques en France. De même, les personnes expatriées dans un pays qui prélève les impôts à la source devront documenter le « tax return » dont ils bénéficieront.

Etape 4 – Le financement

Du fait du risque plus élevé à prêter à une personne qui ne réside pas en France et de la lourdeur des démarches administratives, les taux des crédits immobiliers pour les non-résidents sont environ 0,5 % au-dessus de ceux du marché classique.

– Qu’en est-il de l’apport initial exigé ? Lui aussi est plus élevé. Des banques peuvent exiger aux expatriés un apport de 20 % et parfois même de 30 % du prix du bien immobilier (contre 10 % pour les résidents);

– Il faut aussi savoir que, si le taux d’endettement autour de 33 % vaut pour les non-résidents comme pour les résidents, même les gros revenus bénéficiant d’un « reste à vivre » confortable auront plus de mal à obtenir la clémence du banquier et un seuil plus élevé;

– La banque exigera une garantie « réelle », c’est à dire prise directement sur le bien immobilier, le plus souvent sous la forme d’une hypothèque conventionnelle.

Enfin, il faut savoir que la banque pourra demander à l’emprunteur, en contrepartie d’un prêt qui se révèle finalement assez peu rentable pour elle, d’acheter un produit financier en parallèle, tel qu’un compte épargne ou une assurance-vie.

Finalement, s’en suit la validation du prêt.

Pour cette démarche mais plus généralement investir depuis l’étranger en France, vous pouvez faire appel à un intermédiaire tel que My expat. Nous accompagnons nos clients tout au long de leur projet immobilier en dématérialisant la totalité des démarches. Nous travaillons notamment avec des courtiers en crédit immobilier ou des banques partenaires depuis des années maintenant.

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Trump voulait tuer la loterie de la carte verte. Où en est-il ?

Le moment que vous attendez est arrivé. Le 15 mai, les participants à la loterie de la carte verte 2019 sauront s’ils ont passé le stade de la sélection aléatoire. C’est, pour les heureux élus, la première étape d’un processus administratif qui peut déboucher sur l’obtention d’une précieuse carte verte, synonyme de résidence permanente.
Les “gagnants” de cette année obtiendront leur sésame dans un contexte d’incertitude autour de l’avenir de cette loterie, au terme de laquelle 100.000 personnes sont sélectionnées – environ 50.000 obtiendront la carte. Le président Trump ne cache pas son hostilité envers cet outil instauré dans les années 90 pour “diversifier” les sources d’immigration aux Etats-Unis. Il l’a fortement dénoncée en novembre à la suite d’un attentat au camion-bélier à New York ayant fait huit morts. L’auteur présumé de l’attaque est un bénéficiaire de la loterie.
Il en a remis une couche en janvier lors de son premier discours sur l’état de l’Union. “Dans l’ère du terrorisme, ces programmes représentent un risque que nous ne pouvons pas nous permettre de courir, a-t-il dit. Il est temps d’avancer vers un système migratoire basé sur le mérite – un système qui accueille des personnes qualifiées, qui veulent travailler, participer à la société, et qui aiment et respectent notre pays“.
Quatre mois plus tard, la loterie est toujours en place. “Jusqu’à présent, aucun changement n’a été fait au programme, établi par le Congrès, confirme le Département d’Etat, gestionnaire de la loterie. Les ambassades et consulats continuent les procédures habituelles, tout en prenant les mesures de contrôle appropriées“.
La raison pour laquelle la loterie est toujours en place – et qu’elle le restera certainement pour un bout de temps – tient à la manière dont elle a vu le jour. N’en déplaise au président américain, elle a été instituée par vote du Congrès. “Seul un autre vote du Congrès peut y mettre un terme, explique Stephen Yale-Loehr, avocat d’immigration et professeur à Cornell University. À la différence de DACA, le programme de protection de mineurs illégaux institué par Barack Obama par ordre exécutif, Donald Trump ne peut pas pas toucher à la loterie”.
Bonne nouvelle pour les participants: sur ce dossier-là, rien n’a vraiment bougé côté Congrès depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Deux propositions de loi prévoyant de mettre un terme à la loterie ont été déposées en février 2017 au Congrès – le RAISE Act au Sénat et le SAFE for America Act à la Chambre des représentants – mais les textes sont toujours en cours d’examen en commission et ont peu de chance d’être adoptés.
Selon Stephen Yale-Loehr, rien ne se passera avant les élections de mi-mandat de novembre. “Le Congrès n’a aucun appétit à s’attaquer au dossier de l’immigration à cause des élections à venir. Il faudra voir les résultats. Malgré tout ce que Trump peut dire sur la loterie, cela ne dépend pas vraiment de lui“.
Une reprise de la Chambre ou du Sénat par les démocrates en novembre 2018 mettrait-elle la loterie hors de danger ? “Ce n’est pas évident. Il y a des démocrates et des républicains qui sont pour et contre. C’est un sujet qui divise au-delà des clivages partisans, poursuit Stephen Yale-Loehr. Même si les démocrates gagnent, il n’est pas sûr qu’ils passent une réforme de l’immigration. Il est difficile de trouver un consensus bipartisan sur quoi que ce soit aujourd’hui, encore moins sur ce sujet-là“.

Jue Lan Club, une terrasse bien planquée à New York

C’est la meilleure saison pour déjeuner en terrasse au Jue Lan Club.
Pourquoi on vous en parle? Parce que ce restaurant chinois situé à l’arrière de la Limelight Church, dispose d’un espace exceptionnel : un jardin lové dans une alcôve de verdure baignée de soleil, en plein midtown. Et une terrasse sur la 20th st, entre la 5th et la 6th Avenue, il y a de quoi crier au miracle!
Le nom du lieu est inspiré d’un mouvement artistique chinois contestataire des 30’s, initié par le peintre avant-gardiste Ni Yide, en réponse à l’avènement de la scène européene surréaliste. Jue Lan signifiait littéralement “détermination à créer le changement”.
Car du changement, ici il y en a eu! La LimeLight Church, qui a abrité la célèbre boîte de nuit éponyme entre 1983 et 2007, est désormais reconvertie en centre de fitness & cycling. Un haut lieu de culte… du corps!
Le réfectoire a été aménagé en restaurant cosy et les étages réinvestis en night-club pour garder l’esprit rebelle de l’époque festive. Perdez vous innocemment en haut de l’escalier pour jeter un oeil aux tableaux et fresques murales. Du lourd!
Côté lunch, en semaine, le menu unique à 20$ n’a pas grand intérêt mais le plaisir de se mettre au vert le temps d’un déjeuner champêtre fait oublier ce détail.
Et dans le coin ?
En partant, faites escale à la Rennert’s Gallery pour admirer leurs posters “vintage” géants. La collection Art Déco, vendue aux enchères le 26 juin, est un enchantement. Think big! 
 

Offtrack, la "French Touch" dans le business du legging

Le legging, un vêtement de luxe ? C’est le pari lancé par Isabelle Alix et Noémie Blanchard, deux Françaises installées à New York (respectivement depuis trois et cinq ans) en alliant le confort du legging et l’élégance du cuir. Leur marque, Offtrack, se montre dans un magasin éphémère dans l’Upper West Side jusqu’au 31 mai.
« Ce qui nous a frappées à notre arrivée aux Etats Unis, c’est que tout le monde vit en leggings de yoga », souligne Isabelle Alix. Les deux Françaises, qui ont travaillé pour les grandes marques parisiennes sont vite séduites par l’esprit pratique de la mode new-yorkaise, sans vouloir pour autant renoncer au chic « made in France ». L’idée d’un legging en cuir, à la croisée de ces deux influences, germe alors dans leur esprit.
Diplômée de l’Institut Français de Mode de Paris (IFM), Noémie Blanchard a travaillé en France chez Givenchy, Saint Laurent ou encore Louis Vuitton en merchandising et développement produit (spécialité cuir). Habituée à faire le lien entre usines et ateliers de création, c’est elle qui a déniché le tanneur d’Offtrack, en Occitanie. Avec un passage chez L’Oréal, Biotherm et Helena Rubinstein (spécialité cosmétique), Isabelle Alix est d’avantage spécialisée en marketing et business development.
L’énergie et le vent de création qui souffle à New York les poussent chacune de leur côté à faire leurs valises et à quitter la France. Elles feront connaissance par des amis communs. Isabelle Alix est alors manager de magasin chez Isabel Marant et Noémie Blanchard s’occupe du développement produit en maroquinerie pour Narciso Rodriguez. Séduites par leurs parcours complémentaires et leur envie commune de rompre avec le monde de la mode et du marketing tels qu’elles les connaissent, les deux Françaises décident de faire équipe.
Démocratiser le luxe, voilà leur mot d’ordre. Les leggings sont lavables en machines – évitant le passage chez un professionnel généralement facturé de $100 à $150. Et le confort est au rendez-vous : inspirée par les modèles de sport, la couture en-dessous du genoux offre une plus grande aisance de mouvement. D’autant que le cuir d’agneau plongé (« le plus noble du marché ») proposé par leur tanneur a été choisi pour son caractère stretch.
Surtout, les deux Françaises cassent les prix en renonçant aux intermédiaires (leurs leggings sont uniquement disponibles en ligne ou dans les pop up stores). « Pour ça, on s’est inspirées du modèle DTC (Direct To Consumer) supprimant la marge que se font les revendeurs » indique Isabelle Alix. Développé par Everlane, Bonobos, Warby Parker ou encore Casper, ce business model offre aux consommateurs une plus grande transparence sur les prix. Evidemment, le luxe reste le luxe (compter $450 pour un legging en cuir et $375 pour un legging en suède) « mais une marque de luxe classique vendrait facilement ces leggings $2.000 ».
Ethique et local (les leggings sont fait main dans un atelier du Garment District à Manhattan), Offtrack cherche maintenant à se diversifier: couleurs, formes, leggings en cuir pour femmes enceintes… Les leggings de luxe pour tous. En tant que Françaises, elles ont pu profiter d’une légitimité naturelle dans le monde de la mode. « Alors qu’on mettait uniquement l’accent sur le produit au début, les Américains, notamment les investisseurs, nous ont fortement conseillé de mettre en valeur nos origines françaises. C’est de l’or entre les mains. Les Américaines sont attirées par l’élégance à la parisienne. »
 

Où voir Marseille-Atlético Madrid à New York ?

Après s’être fait (très) peur en demi-finale face au club autrichien de Salzbourg, l’Olympique de Marseille s’est qualifié pour la troisième finale d’Europa League de son histoire. Les Marseillais rencontreront les Espagnols de l’Atlético Madrid mercredi 16 mai à 2:45pm (heure de New York). Voici une liste des bars et restaurants où soutenir l’OM à New York. Nous la mettrons à jour si besoin.
A Manhattan:
Smithfield Hall
Pour une ambiance électrique digne du Stade Vélodrome, direction le bar officiel des supporters de l’Olympique de Marseille, le Simthfield Hall. “Venez tôt si vous voulez une place assise car on attend plus d’une centaine de personnes“, prévient Thierry Juliard, président d’OMNEWYORK, le club des supporters de Marseille à New York.
Les festivités commenceront avant le match à Times Square. Thierry Juliard invite les fans de l’OM à se rejoindre au Father Duffy Square -devant les escaliers rouges- à 12:15pm pour une photo de groupe, avant de se diriger vers le bar à 12:30pm. 138 W 25th St, New York, (212) 929-9677.
Football Factory at Legends
Habituel repaire des supporters du PSG, le Legends revêtira pour une fois les couleurs bleu-ciel et blanches mercredi. Le bar diffusera le match de l’Olympique de Marseille dans sa Football Factory, un espace en sous-sol réservé aux fans de football. Ambiance garantie. 6 West 33rd Street, New York, (212) 967-7792.
O’Cabanon
Si O’Cabanon n’organise pas d’événement spécial pour la finale, le restaurant situé à Midtown diffusera quand même le match sur écran géant. 245 W 29th St, New York, (646) 669-7879.
Le District
Le bar du District retransmettra également le match sur deux écrans -un à l’intérieur et un sur sa terrasse- mais sans le son.  225 Liberty St, New York, (212) 981-8588.
A Brooklyn:
Bar-Tabac
Les Français de New York pourront également soutenir l’Olympique de Marseille à Brooklyn, au restaurant Bar-Tabac, situé dans le quartier de Boreum Hill. 128 Smith St, Brooklyn, (718) 923-0918. 

"Question, Create, Explore": le credo du Lycée Français de San Francisco

(Article partenaire) Trois mots simples, mais surtout une philosophie de l’éducation et des objectifs d’une vie à l’école. C’est le slogan du Lycée Français de San Francisco, en anglais dans le texte: “Question. Create. Explore”Les nombreux projets qui jalonnent l’année s’intègrent dans le programme bilingue, biculturel et volontairement ouvert sur le monde de l’établissement, et s’articulent autour de ces trois mots.

Question.

Le développement de la curiosité, de la soif d’apprendre et de l’esprit critique, c’est l’objectif notamment de la participation au Start-up Lycée, qui invite les étudiants à plancher sur la création d’une start-up en 48 heures d’abord au niveau local, puis plus en profondeur pour la finale nationale. Cette année encore, le LFSF a remporté la victoire de cette compétition qui lie de façon concrète le monde de l’école et celui de l’entreprise. L’équipe gagnante proposait le produit LUX. “C’est un pendentif qui lorsque vous le mettez dans votre boisson devient vert s’il n’y a pas de danger et rouge si la boisson a été contaminée par une “date rape drug”” explique Hannah qui avec ses camarades a participé à cette aventure.

C’était une grande expérience “, remarque aussi Laurence dont l’équipe présentait une application pour aider les adolescentes à trouver des cours de sport,” nous nous sentions vraiment dans un environnement de startup réel “.

En avril dernier, cinq filles de terminale s’étaient elles inscrites pour participer à une compétition de bio-engineering BioEHSC organisée par l’Université de Berkeley. Elles y présentaient leur projet de lutte contre le virus de la grippe qui, bien qu’il ne remporta la victoire, leur a beaucoup apporté : elles ont pu échanger avec leur mentor ainsi que certains élèves d’autres établissements tout en enrichissant leur parcours universitaire.

Elèves de Terminale à la competition BioEHSC sur le campus de Berkeley.
Elèves de Terminale à la competition BioEHSC sur le campus de Berkeley.

Create.

Autre pilier de l’éducation, c’est l’expression artistique et la création au sens large qui se manifestent tout particulièrement sur scène, puisque les élèves profitent régulièrement de l’espace du Théâtre du Lycée Français dès le primaire, pour leurs spectacles ou la chorale de la Baie, jusqu’au lycée, où les élèves peuvent choisir de présenter l’option théâtre au baccalauréat.

Représentation de la pièce “Les Vibrants” par les élèves de 1ère option théâtre.

Représentation de la pièce “Les Vibrants” par les élèves de 1ère option théâtre.

Explore.

L’exploration peut prendre diverses formes. L’une d’elles est le voyage et la découverte du monde au-delà des murs de la classe, des limites de la ville, puis de celles du pays ou du continent. Les séjours scolaires permettent une exploration de plus en plus ambitieuse au fil des années et contribuent à un véritable programme de Global Learning.

Ces séjours ont des objectifs pédagogiques divers. Ils peuvent être axés autour de rencontres sportives, comme les JIJ (Jeux internationaux de la jeunesse) organisés par l’AEFE et qui permettent à près de 300 jeunes de se retrouver. Après une dernière édition à Marseille, ils se dérouleront cette année en pleine nature, dans une région magnifique située dans le Sud du massif vosgien, du 12 au 16 juin 2018.

Ils peuvent se faire dans le cadre d’un échange, sur un trimestre, mettant en avant la 

richesse qu’apporte l’appartenance à un réseau international d’écoles françaises dans le monde (AEFE). Ainsi, les élèves peuvent partir pour un trimestre en France (Brest) ou au Japon (Lycée Français de Tokyo) sans interruption de leurs études.

Ils peuvent également permettre aux élèves d’aborder des sujets importants tels que les questions entourant l’accès à l’éducation pour les filles au Pérou.  Par le biais d’un voyage à but humanitaire, durant lequel les élèves ont aidé à construire des structures d’accueil pour ces jeunes péruviennes, ils ont aussi eu l’occasion de découvrir la culture traditionnelle quechua, de se familiariser avec la spiritualité et les croyances incas, d’explorer les ruines mystiques et anciennes de Machu Picchu et de vivre de façon authentique chez l’habitant.

Les élèves de 2nde au Pérou.
Les élèves de 2nde au Pérou.

Enfin, ces séjours peuvent les emmener en Islande, où ils pourront observer concrètement la façon originale dont ce pays répond aux problématiques contemporaines de développement durable, de gestion durable des énergies renouvelables et de protection de l’environnement. Ce séjour au caractère pédagogique important est parrainé par Yann Arthus-Bertrand, grand photographe, reporter et réalisateur français.

“Question. Create. Explore.”, c’est donc l’invitation que les éducateurs et les équipes du Lycée Français de San Francisco renouvellent au quotidien à leurs élèves. C’est le début de nombreuses aventures qui toutes contribuent à développer le potentiel de chaque enfant, exécutant ce faisant la mission de l’établissement.

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Camélia Jordana, avec "Brio" à Los Angeles

Camélia Jordana poursuit son chemin dans le cinéma. Elle participait fin avril à la 22e édition de Colcoa pour présenter le film “Le Brio”. Il a été primé lors du festival de film français de Los Angeles avec le prix de la Critique (décerné par le Los Angeles Film Critics Association Jury).
Dans le dernier film d’Yvan Attal, elle campe Neïla Salah, inscrite à la grande université parisienne d’Assas, qui se confronte dès le premier jour au professeur Pierre Mazard, connu pour ses provocations. Pour racheter sa conduite, il va la préparer au prestigieux concours d’éloquence.
L’interprète Camélia Jordana n’a, elle, jamais manqué de voix et d’éloquence. Découverte il y a près de dix ans dans le télé-crochet “La Nouvelle Star” sur M6, elle a connu un succès musical avec son premier single “Non, non, non” (2010), suivi de l’album “Dans la peau”. Il faudra attendre 2012 pour ses premiers pas en tant qu’actrice dans le film “La Stratégie de la poussette” de Clément Michel.
Pour cette actrice de 25 ans, lauréate du César du Meilleur espoir féminin 2018, “Le Brio” fut un véritable tremplin. En France, il cumule 952.730 entrées dans les salles françaises. Pour l’heure, aucun distributeur américain n’a été annoncé pour cette “dramedy”.

Suivez OM-Madrid à Houston

Supporter de l’OM ou non, la France du foot va se retrouver le mercredi 16 mai pour vivre le choc entre l’Olympique de Marseille et l’Atlético Madrid en finale de l’Europa League.
Les Français de Houston seront bien évidemment de la partie. Un groupe de Français se retrouvera dès 1:45pm au Harold’s Restaurant & Tap Room pour encourager Dimitri Payet et ses camarades. La fine équipe de supporters pourra profiter d'”early happy hours”. Marseille s’est hissée en finale de la coupe européenne en battant Salzbourg sur un score cumulé de 3-2, marquant un but décisif pendant les prolongations. Espérons qu’ils trouvent la faille face aux camarades d’Antoine Griezmann.

FABA 2018: découvrez les nommés

Ils sont 58, répartis en onze catégories. La Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco a dévoilé la liste des entreprises franco-américaines nommées pour ses FABA (French American Business Awards) 2018. Retrouvez la liste complète ici.

Les gagnants seront annoncés le jeudi 7 juin lors d’une soirée de gala organisée au Bimbo’s Club. Les tickets sont en vente. Les gagnants seront désignés par un jury d’experts composé de 120 membres. À noter que deux catégories ont fait leur apparition cette année:  “Leaders in Smart Mobility’’ récompensant des personnalités pour “leurs leadership et résultats dans le domaine de la mobilité et des transports du futur“, explique la chambre, et le Prix “Giving Back Award”. On connait déjà le lauréat de cette catégorie: le vigneron Jean-Noël Fourmeaux. Il sera récompensé pour son soutien à la communauté franco-américaine lors des incendies qui ont ravagé les régions de Napa et Sonoma alors qu’une partie de ses propres vignes ont été touchées. French Morning est partenaire des FABA.
 

Après un tour du monde, ils partent vendre des macarons à Austin

C’est l’histoire d’un couple de jeunes semi-retraités français, partis faire le tour du monde à la voile et qui décident, après trois ans et demi à sillonner la Polynésie, de vendre des macarons à Austin, Texas.
Pierre et Olivia Leitgib, Français originaires de Genève, ont parcouru le globe avec leurs deux enfants en bas âge suite à la vente de leur laboratoire pharmaceutique. « Mais après plus de trois ans et demi en bateau nous avions envie d’une nouvelle aventure. Et puis les enfants grandissant, il leur fallait connaître autre chose que les eaux turquoise et leurs parents lisant des livres. On était parti sans plan ni de date de fin. On s’est juste dit que c’était le moment » raconte Pierre Leitgib.
Leur nouveau projet : la vente de macarons – « cela représente 30% de nos ventes » – et autres mets fins à Austin. Baptisée Paris in A Bite, leur boutique-café, qui fait office aussi de galerie d’art, est ouverte depuis le 8 mars. « L’idée a germé en Polynésie, où, au milieu de nulle part, une dame vendait des macarons. On s’est rendu compte alors de leur potentiel commercial. On aussi toujours eu une passion pour les bons produits. »
La boutique propose également des chocolats du chocolatier suisse Philippe Pascoët (importés par leurs soins), des pâtisseries (desserts et cannelés de Bliss Délice) mais aussi du champagne, du vin français et même du caviar (d’Aquitaine). « On vend les trucs qu’on aime bien même si on vend avant tout du sucré. Tous les produits sont sélectionnés par nos soins et de première qualité.»
Alors qu’est-ce qui pousse à venir s’expatrier à Austin ? « Une étude de marché… On avait le luxe de pouvoir choisir où, quoi et quand. Et notre choix s’est porté sur les Etats-Unis et Austin, ville en croissance et avec une forte culture gastronomique, qui alliait un mélange imbattable de potentiel commercial et de qualité de vie.»
Et dès le début le succès ne se dément pas pour la boutique qui joue clairement la carte (postale) française. Le site spécialisé Eater Austin l’a même appelée “extrêmement française“. « On a fait le double du chiffre prévu le premier mois. On a même un peu de peine à suivre. Les Austiniens répondent mieux que prévu. Ils ont prêts, ils sont éduqués, ils ont voyagé, sont ouverts et aiment notre légitimité française. » De bonne augure quand on sait que l’objectif est d’ouvrir de nouvelles boutiques très prochainement.

5 "day trips" pour s'évader de San Francisco

Nature, histoire, gastronomie…Les raisons d’explorer les environs de San Francisco ne manquent pas. Voici notre sélection de cinq escapades pour s’évader le temps d’une journée.

Aux origines de la ruée vers l’or

Le moulin de Sutter, à Coloma. James Marshall y trouva les premières paillettes d'or qui précipitèrent la ruée en 1848.
Le moulin de Sutter, à Coloma. James Marshall y trouva les premières paillettes d’or qui précipitèrent la ruée en 1848.

En 1848, James Marshall découvre quelques paillettes d’or dans l’American River. La nouvelle se répand jusqu’à San Francisco: c’est le début de la ruée vers l’or. La ville de Coloma, à mi-chemin entre San Francisco et le lac Tahoe, a gardé le charme de l’époque: on peut y voir l’endroit où Marshall fit sa précieuse découverte, visiter le musée qui y est dédié. Les week-ends d’été, la rue principale est animée par des comédiens déguisés: le forgeron reprend son marteau et son enclume, le shérif veille sur la prison et on peut jouer aux chercheurs d’or. Un seul petit café permet de se ravitailler, mais à elles-seules, les tartes aux pommes ou aux myrtilles valent le détour. Marshall Gold Discovery State Historic Park, 310 Back St, Coloma, CA 95613. Site.

Longer la highway 1 jusqu’à Pescadero

La plage de San Gregorio
La plage de San Gregorio

La mythique Highway 1 longe la côte californienne du nord au sud, et permet d’en admirer la beauté sauvage. Depuis San Francisco, on peut partir du Golden Gate Bridge, longer Ocean Beach, traverser Pacifica pour s’arrêter à Half Moon Bay. Cette petite ville côtière, autoproclamée capitale mondiale de la citrouille, est aussi connue pour Mavericks, la compétition de surf qui s’y déroule en janvier. A Pillar Point, quand les vagues ne sont pas déchaînées, on peut apercevoir étoiles de mer, crabes et anémones à marée basse à la Fitzgerald Marine Reserve. Au printemps, les étals des marchands de fraises jalonnent la route, en particulier en direction de la plage de San Gregorio, où l’on peut faire des balades vivifiantes le long du Pacifique rugissant. En poussant jusque Pescadero, on peut déguster les fromages de chèvre recouverts de fleurs d’Harley Farms, ou observer les lions de mer qui se prélassent à Año Nuevo State Park.

Sur les traces de Jack London à Glen Ellen

Les restes de la Wolf house de Jack London
Les restes de la Wolf house de Jack London

A une cinquantaine de miles au nord-est de San Francisco, la petite bourgade de Glen Ellen surplombe la vallée de Sonoma, connue pour ses exploitations viticoles. L’écrivain américain Jack London, à qui l’on doit “Croc-blanc” ou “L’appel de la forêt”, y passa les dernières années de sa vie, et y est enterré. L’ancien vagabond, chasseur de phoques en Alaska, chercheur d’or au Klondike, correspondant de guerre en Corée, s’installa dans son Beauty Ranch en 1905. Jusqu’à sa mort en 1916 à seulement 40 ans, il partagea son temps entre l’écriture et le travail de la ferme. Le cottage, dans lequel il habitait et écrivait, est particulièrement intéressant et permet de mieux cerner la personnalité multiple de l’écrivain. De la Wolf House, la grande maison que Jack London passa des années à construire, il ne reste que les murs en pierre qui se dressent, presque fantomatiques, dans les sous-bois. Elle brûla accidentellement avant d’être terminée en 1913. Jack London State Historic Park. 2400 London Ranch Road, Glen Ellen, CA 95442. Site.

Fromages, huîtres et Miwoks à Point Reyes

Point Reyes, à proximité de Heart's desire beach
Point Reyes, à proximité de Heart’s desire beach

Le cap de Point Reyes, à environ 1h30 au nord de San Francisco, abrite une réserve naturelle exceptionnelle. On y vient à la fois pour se ressourcer et pour déguster les spécialités du coin: les huîtres (Hog Oyster Island Company, The Marshall store) et le fromage de la Cowgirl Creamery à Point Reyes Station. On emporte le tout pour un pique-nique, les points de vue pittoresques ne manquent pas: le phare de Point Reyes, d’où on peut parfois voir des baleines, ou la plage de Heart’s desire, lieu de résidence des Indiens Miwok pendant plus de 5.000 ans avant l’arrivée des Anglais au XVIe siècle.

Une journée à Angel Island

San Francisco et Alcatraz vus depuis Angel Island
San Francisco et Alcatraz vus depuis Angel Island

Le dépaysement total à quelques encâblures de San Francisco…Située au milieu de la baie, l’île d’Angel Island est accessible uniquement par bateau, au départ de San Francisco, Sausalito ou Tiburon. Autrefois surnommée l’Ellis Island de l’ouest, elle servit de centre d’immigration de 1910 à 1940, pour contrôler l’immigration chinoise. On peut encore voir des idéogrammes gravés sur les murs du bâtiment principal, transformé en musée. L’île offre des points de vue exceptionnels sur San Francisco et le Golden Gate Bridge, et on peut en faire le tour à pied, en navette électrique, en vélo ou en Segway. Personne n’habite sur l’île mais on peut y camper. Il est préférable d’apporter son pique-nique, sauf si on préfère la junk food servie par le seul café de l’île. Angel Island State Park. Site.