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"Je ne suis pas un homme facile": le premier film français commandé par Netflix

Damien (Vincent Elbaz) est un jeune quadra à qui tout réussi et dont le succès auprès des femmes n’est plus à démontrer. Mais il est aussi un macho aux méthodes de drague plus que pesantes et à la vision des femmes archaïque. Après un violent coup sur la tête, le macho invétéré se retrouve propulsé dans un autre monde. Une société matriarcale où les femmes ont le pouvoir.

« Je ne suis pas un homme facile », une comédie romantique signée Eléonore Pourriat, est la première commande de Netflix pour un film français. Elle fera sa sortie le 13 avril dans 190 pays.

Le géant américain avait découvert la réalisatrice il y a quelques années, après le succès international de son court-métrage « Majorité opprimée », avec 9 millions de vues. « Dans la foulée du buzz, Netflix m’a contactée en me proposant de développer un projet. Je leur ai d’abord proposé de décliner « Majorité opprimée » en série mais ils préféraient un long métrage », explique Eléonore Pourriat, qui vit à New York. Le genre de la comédie romantique s’est ensuite rapidement imposé.

La comédienne et réalisatrice n’a pas attendu l’affaire Weinstein et les mouvements #MeToo ou #BalanceTonPorc pour travailler sur le thème du sexisme ordinaire. « C’est quelque chose qu’on ne voit pas, ou qu’on ne voit plus parce qu’on l’a trop intégré, selon elle. Mais je suis très heureuse que le film arrive dans cet élan, qu’il en fasse partie. On vit une période spéciale et les choses ne seront plus jamais les mêmes ».

Pour faire rire et réfléchir, Eléonore Pourriat a choisi l’inversion des mondes et des situations. « C’est finalement assez classique mais très efficace. On le trouve dans le cinéma et le théâtre, déjà chez Marivaux et Shakespeare ». Le personnage principal, catapulté dans un monde où il est considéré parfois comme un objet sexuel, va devoir décoder cette nouvelle société pour séduire la femme (Marie-Sophie Ferdane), toute puissante, dont il est tombé amoureux. « Dès qu’on inverse des positions, c’est parlant, c’est jubilatoire et ça permet de parler en même temps des dysfonctionnements de notre société ».

Tourner un film pour une plateforme comme Netflix n’est pas si différent, explique Eléonore Pourriat: « Je l’ai réalisé comme un film de cinéma. La seule chose qui change un peu, c’est que l’on sait d’emblée que le film sera vu partout dans le monde donc, inconsciemment, j’ai dû me dire que les références à la culture française devaient être comprises un peu partout ».

Le film français a été tourné en France avec des comédiens français, ce qui fait la fierté de la réalisatrice qui a multiplié les aller-retours entre Paris et New York, ses deux villes de coeur. Arrivée à Brooklyn il y a quatre ans avec ses enfants et son réalisateur et écrivain de mari, Benoit Cohen, elle a des projets plein la tête. « Notre dernier film ensemble « Tu seras un homme » a reçu des dizaines de prix aux Etats-Unis et ça nous a permis de rencontrer beaucoup de monde ici: producteurs, agents, managers. On est venu pour changer d’horizon mais on a aussi envie de développer des projets américains ».


 

Béa Johnson, une Française en mission « zéro déchet » aux Etats-Unis

Figure de proue du mouvement zéro déchet, la Française Béa Johnson sera en tournée aux Etats-Unis pour une série de conférences. Elle sera le 17 avril à l’University of the District of Columbia à Washington.
Le discours de cette mère de famille californienne désormais conférencière dans le monde entier pour prêcher le zéro déchet est bien rodé et s’articule autour de cinq règles (détaillées dans son livre, Zero Waste Home, traduit en 22 langues).
« Tout d’abord, il faut refuser : dire non à l’échantillon gratuit, aux pailles…explique Béa Johnson dans un accent provençal. Ensuite, il faut réduire : se désencombrer des biens matériels qu’on peut remettre sur le marché au profit d’autrui. Il faut aussi réutiliser : remplacer le jetable par une alternative réutilisable qui existe pour tout, même pour les préservatifs et les tampons hygiéniques ! Et enfin, avec les déchets qu’on ne peut pas éviter, il faut recycler et composter. »
En suivant ces règles, la famille Johnson parvient aujourd’hui à produire si peu de déchets que leur poubelle annuelle tient dans un bocal d’un quart de litre ! Un exploit accompli avec deux adolescents à la maison…
Mais au-delà des règles, c’est un mode de vie que la Française tente de promouvoir. Un mode de vie qui peut sembler bien éloigné du rêve américain souvent synonyme de maison de banlieue, de grosse voiture et de caddies bien remplis, bref de société de consommation.
Pas vraiment des hippies
A priori, rien ne prédisposait les Johnson – un peu rapidement qualifiés de hippies par certains – à devenir la famille modèle du mouvement zéro déchet. Mais en 2006, un déménagement dans un logement plus petit les force à mettre la plupart de leurs affaires au placard et va changer la donne.
« En ne gardant que le nécessaire, on s’est aperçu que le reste n’était que du superflu », raconte Béa Johnson. Après avoir « désencombré » son foyer, le couple commence à revoir son mode de consommation : « ça a été une prise de conscience progressive qui nous a amené à découvrir un mode de vie plus simple, moins matérialiste ».
Cette simplicité implique néanmoins une certaine organisation pour gérer le quotidien, en particulier l’alimentation, grande source de déchets. Acheter dans les magasins en vrac est bien sûr un passage obligé, mais cela ne suffit pas, il faut aussi venir avec ses bocaux. Pour ce qui est du ménage, exit l’aspirateur et les essuie-tout à usage unique, pour un retour au balai et aux torchons découpés dans de vieux tissus. La règle étant de réduire, les garde-robes sont aussi minimalistes. Bref, ce sont tous les aspects de la vie qui sont affectés.
Les Français bons élèves
« C’est faisable partout et par tout le monde », assure pourtant la Californienne face aux sceptiques. Et d’insister : « nous vivons dans la société qui consomme le plus au monde, dans un comté où le nombre de déchet par habitant est très élevé et nous y sommes arrivés. »
Nul n’est prophète en son pays ? Dans le cas de Béa Johnson, l’adage ne vaut que pour le pays d’adoption, car la France, estime-t-elle, est « le hot-spot du zéro déchet ».
Même si le mouvement semble gagner du terrain aux Etats-Unis, où plusieurs villes et Etats envisagent de limiter ou d’interdire l’usage de pailles par exemple, il reste encore beaucoup de travail. « L’esprit de consommation est moins ancré chez les Français, et aux Etats-Unis, le zéro déchet met du temps à se développer, explique-t-elle. Plus largement, j’ai remarqué que cela se développe plus chez les francophones, en Belgique, au Canada et en Suisse par exemple, ce qui est peut-être dû à une appréciation pour les plaisirs simples, la bonne bouffe et la convivialité. »
 

Béatrice Martin fête Couperin au clavecin à Washington

350 ans, ça se fête. La virtuose française du clavecin Béatrice Martin jouera des morceaux de François Couperin à l’occasion de l’anniversaire du compositeur. Le programme comprend les “Barricades Mystérieuses”, composées en 1717 par le Français. Le concert aura lieu le mardi 24 avril au 28 Chairs à Washington.
Originaire d’Annecy, Béatrice Martin étudie le clavecin dès l’âge de 6 ans. Elle se forme auprès de grandes maîtres de cet instrument, comme Christiane Jaccottet au Conservatoire de Musique de Genève, Kenneth Gilbert et Christophe Rousset au Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Paris.
Elle a créé la classe de clavecin de l’École supérieure de Musique de Catalogne à Barcelone et est actuellement professeure invitée à la Juilliard School de New York.

"Piaf ! The Show" fait voir la vie en rose à Washington

Pas une, mais deux. “Piaf ! The Show” s’installe à la Maison française de l’Ambassade de France pour deux dates: les lundi 16 et mardi 17 avril.
Le musical, dans laquelle la chanteuse Anne Carrere occupe le rôle d’Edith Piaf, raconte la vie et l’oeuvre de la légende du XXème siècle. Inspiré du film “La vie en rose”, avec Marion Cotillard, “Piaf ! The Show” a été joué dans plusieurs dizaines de pays depuis sa création en 2015. Il s’appuie sur des images inédites du Paris d’Edith Piaf et, bien sûr, les chansons superbes qui ont fait la renommée de la légende.

¡ France – Spain ! mélange les arts à Houston

Une soirée qui mélange chant, guitare et peinture, avec un peu de rouge pour la route. La mezzo-soprano Anne-Lise Polchlopek et le guitariste Pierre Laniau unissent leurs talents artistiques avec la peintre française Agnès Bourely le temps d’une soirée très latine. ¡ France – Spain ! se tiendra le jeudi 19 avril dans l’atelier d’Agnès Bourely à Spring Street Studios.
La soirée de “concert-exposition” vise à apporter un peu d’Espagne et de France à Houston. Les deux musiciens joueront des morceaux classiques et contemporains signés Bernstein, Satie et même Pedro Almodovar. Une dégustation de vins est également prévue pour mettre tout le monde dans l’ambiance. Le tout au milieu des peintures abstraites d’Agnès Bourely.

Emmanuel Macron rencontrera les Français de Washington DC

Aussitôt mis en ligne, aussitôt partis. Il fallait être rapide pour prendre des tickets pour la réception avec Emmanuel et Brigitte Macron, prévue le mardi 24 avril à la Maison française de l’Ambassade de France. Les pré-inscriptions ont affiché complet en quelques heures, lundi 9 avril.
La réception s’inscrit dans le cadre du programme de la visite d’Etat du président français aux Etats-Unis, du 23 au 25 avril. C’est la première visite d’Etat d’un dirigeant étranger depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir.
L’événement aura lieu à 4pm avant le grand dîner officiel prévu par la Maison-Blanche en présence de “dizaines” de VIP.
La veille, les Macron aura participé à un dîner à Mount Vernon, résidence du premier président des Etats-Unis George Washington. Ils seront en tête-à-tête avec les Trump, comme ils l’avaient fait à Paris en juillet dernier. Ils s’étaient alors donné rendez-vous au Jules Verne, restaurant étoilé de la Tour Eiffel.
 

Des Français lancent un réseau d’entraide pour les femmes ingénieures

« On veut jeter une brique sur le plafond de verre », sourit Hugues Seureau, co-créateur du réseau Essteem avec Sylvain Dechartre. Mardi 10 avril, à l’occasion de la journée de l’égalité des salaires aux Etats-Unis, les deux entrepreneurs installés à New York depuis près de six ans organisent un meetup pour parler des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes, en présence de la consule générale de France à New York, Anne-Claire Legendre.
Ils profiteront de l’occasion pour lancer un « referral contest » visant à créer une chaîne de recommandations entre femmes. Le but : soutenir leur recrutement dans les secteurs de l’ingénierie et de la technologie, où 80% des postes sont occupés par des hommes et où les femmes touchent 85 centimes pour un dollar gagné par leurs pairs, selon les derniers chiffres du bureau du recensement des Etats-Unis.
Les deux amis se sont rencontrés il y a près de cinq ans par le biais de leurs compagnes, toutes deux dans le milieu du cinéma. Après un premier projet d’entreprise avorté, ils décident de se lancer ensemble dans le soutien au recrutement des femmes. « Quand ma femme m’a raconté ce qu’il se passait dans son milieu professionnel, j’ai vraiment pris conscience qu’il y avait un problème », raconte Hugues Seureau, lui-même dans l’ingénierie logicielle. Sylvain Dechartre, entrepreneur en série, scénariste et communicant de formation a été élevé principalement par sa mère, raconte-t-il, et a « toujours baigné dans cette culture ».
Le principe d’Essteem : des entreprises partenaires postent des offres d’emploi dans le secteur des technologies de l’information (IT) sur le site du réseau. Les membres inscrites sur Essteem, des femmes uniquement, peuvent soit postuler pour elles-mêmes, soit recommander un candidat ou (de préférence) une candidate au recruteur, en fonction de ses compétences techniques et relationnelles.
Si le ou la candidat(e) est sélectionné(e), la femme à l’origine de cette recommandation reçoit une récompense de 2.000 dollars, dont 50% est reversé à l’association de son choix parmi les quatre partenaires d’Essteem, toutes dédiées à l’intégration professionnelle des femmes : Girls who Code, Women who Code, Girl develop it, et UN Women. Une fois le recrutement bouclé, la personne embauchée est à son tour invitée à recommander un(e) candidat(e).
« D’une manière générale, le recrutement brasse 200 milliards de dollars annuels dans le monde, explique Sylvain Dechartre. Les recruteurs sont prêts à payer des agences spécialisées ou des chasseurs de tête à hauteur de de 10% à 15% du salaire du candidat ». Essteem propose donc aux entreprises d’investir cette somme dans son réseau. Pour la bonne cause, plaident-ils : sur les 3.300 dollars minimum que doit investir chaque entreprise, 300 dollars sont directement reversés aux associations partenaires et 2.000 dollars sont prélevés pour récompenser la personne qui recommande un candidat. Les 1.000 dollars restants rémunèrent la start-up.
Depuis son lancement en octobre dernier, Essteem recense cinq entreprises, « dont trois ont un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de dollars », précise Hugues Seureau, et quelque 200 membres français, suisses et américains sur la plateforme en ligne.

Best Croissant San Francisco: Jane The Bakery et The Midwife and the Baker sacrés

Après deux heures de dégustation et de suspense, les gagnants sont annoncés: The Midwife and the Baker remporte le prix du public, décerné grâce aux votes soumis en direct sur le site de French Morning, et Jane The Bakery décroche les prix du meilleur croissant et du meilleur pain au chocolat attribués par un jury de professionnels.
Ce premier concours du meilleur croissant San Francisco s’est tenu dimanche 8 avril au restaurant Le Colonial en présence de huit finalistes sélectionnés par les lecteurs de French Morning. On y trouvait bien sûr des boulangeries dont la réputation n’est plus à faire: B. Patisserie, Le Marais Bakery, Arsicault, Jane the Bakery, The Midwife and the Baker. Et puis quelques nouveaux: Les Gourmands, qui ont ouvert en 2017 dans SoMa, et Kahnfections, qui sert aussi depuis l’année dernière des classiques français (croissants, pains au chocolat) et américains (scones, biscuits) dans la Mission, et Neighbor Bakehouse, situé dans le Dogpatch.


Le public est venu en connaisseur, et les boulangers se sont prêtés volontiers au jeu des questions-réponses pour faire découvrir leurs produits: “Ce sont des croissants bio?“, “A quelle heure vous êtes-vous levés pour les fabriquer?“, “Quel chocolat utilisez-vous?“… Les deux étages du Colonial se sont vite remplis de foodies occupés à poster le contenu de leur assiette sur Instagram et de familles dont les enfants clamaient haut et fort “On veut des croissants!“.
Demary Braly et son amie Michaella Sena ont noté consciencieusement chaque viennoiserie pour participer au vote du prix du public: “Je prends en compte la texture, le croustillant de la pâte, mais c’est surtout chocolat qui fait la différence pour moi: plus il y en a, meilleur c’est, et s’il reste fondant une fois que le croissant a refroidi, j’ai trouvé mon gagnant“, détaille Demary Braly.
Annie Yi, son mari et ses enfants ont fait le déplacement depuis San José: “On ne connait aucun des finalistes, reconnaît-elle. Nous avons goûté tous les croissants plusieurs fois, et nous avons choisi celui qui nous paraissait le plus léger, tout en étant croustillant mais pas trop. Mon mari a voté pour Arsicault, et moi pour Jane the Bakery.“.

Le jury chargé de déterminer le meilleur croissant était composé de Chantal Guillon, fondatrice de la maison du même nom, spécialisée dans les macarons, Claude Le Tohic, chef aux trois étoiles Michelin, Clarice Gaubil, co-fondatrice de l’entreprise de catering Les Cook’ettes, et Mathilde Froustey, danseuse étoile au SF Ballet. Il s’est plié au même exercice de dégustation que le public, mais à l’aveugle: ils ont jugé croissants et pains au chocolat sur leur feuilleté, leur goût, leur forme et leur cuisson.
Pour Claude Le Tohic, “il faut aller relativement vite dans la dégustation, pour bien mémoriser les goûts et les différences.” Clarice Gaubil a identifié son croissant au chocolat préféré sans difficulté.
Le jury composé de Clarice Gaubil, Mathilde Froustey, Chantal Guillon, Claude Le Tohic
Le jury composé de Clarice Gaubil, Mathilde Froustey, Chantal Guillon, Claude Le Tohic

La danseuse Mathilde Froustey, seule jurée à ne pas faire partie des métiers de bouche, a fait appel à ses souvenirs d’enfance pour faire son choix: “J’ai été élevée à la chocolatine, dans mes Landes natales. La différence d’un concurrent à l’autre est assez nette.” Pour le croissant nature, les professionnels se sont attardés surtout sur la qualité des produits employés, en particulier le beurre.
Pour Jane The Bakery et The Midwife and the Baker, c’est une consécration de plus. Les deux boulangeries avaient remporté le concours de la meilleure baguette organisé l’an dernier par French Morning.
Mac Mcconnell, le boulanger de The Midwife and the Baker, reste très humble face à cette nouvelle victoire: “Je continue à parfaire ma technique chaque jour. J’ai essuyé beaucoup d’échecs lorsque j’ai commencé à faire des croissants: certains étaient trop fermentés et explosaient à la cuisson! J’ai beaucoup appris depuis, et aujourd’hui, en observant les réactions de plaisir des gens qui goûtaient mes croissants, j’espérais bien faire partie du top 3.
Amanda Michael, propriétaire de Jane the Bakery, insiste également sur le travail que nécessite une telle victoire. “Nous accordons énormément d’importance à nos pâtisseries: nous importons notre beurre de France, et nous étudions chaque geste nécessaire à la fabrication en détail.” Impressionnée par l’affluence qu’a connu le concours, elle se félicite de l’intérêt porté aux croissants et aux pains au chocolat: “Nous sommes vraiment honorés d’avoir participé aux côtés des plus grands noms de la pâtisserie que compte la ville. Avec des artisans boulangers si talentueux, San Francisco peut presque se déclarer capitale mondiale du croissant!

Bataille de mots en français au 4e Concours d'éloquence à New York

Le français n’est pas leur langue maternelle. Pourtant, ils participeront ce lundi 16 avril à un concours d’éloquence aux Services culturels de l’Ambassade dans la langue de Molière.
Organisé par Hélène Godec et Andrew Clark, enseignants à Fordham University, ce concours, quatrième du nom, rassemblera des étudiants de français des universités Fordham et Columbia. Deux thèmes ont été retenus pour cette nouvelle édition: “Mettre un peu d’art dans sa vie et un peu de vie dans son art” (Louis Jouvet) et “Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre” de Blaise Pascal. Il va falloir s’accrocher.
Chaque étudiant proposera son interprétation pendant deux minutes, sans notes. Un jury avisé, composé notamment de French Morning, jugera les performances pour déterminer le vainqueur.
Gratuit.
 

"J'ouvre ma boulangerie à New York": Episode 4

French Morning suit semaine après semaine le parcours de Noellie Hug, 35 ans, qui a décidé d’ouvrir une boulangerie en plein coeur de New York.
Dans ce quatrième épisode intitulé “Le recrutement”, Noellie doit recruter un nouveau boulanger, des vendeurs ainsi que du personnel de cuisine. Va-t-elle réussir à trouver les bons profils pour mener son projet à bien ?
Retrouvez tous les épisodes de “J’ouvre ma boulangerie à New York”.

Un Cyrano de Bergerac "jazzy" à New York

Artiste touche-à-tout qui chante de l’opéra, joue dans des films et fait de la comédie, David Serero monte une adaptation jazzy” de Cyrano de Bergerac, la célèbre pièce d’Edmond Rostand, au Center for Jewish History du jeudi 12 au dimanche 22 avril.
Dans cette pièce, Cyrano de Bergerac, un poète, musicien et militaire accompli, se retrouve envahi par le doute à cause de son nez très gros qui, pense-t-il, l’empêche de déclarer sa flamme à la belle Roxane. David Serero sera le premier acteur français à jouer Cyrano de Bergerac en anglais à New York. Ecrite à l’origine en français, entièrement en vers, la pièce sera adaptée en anglais par David Serero lui-même avec des standards de jazz.
2018 est l’année parfaite pour jouer Cyrano puisqu’il s’agit du 150ème anniversaire du dramaturge Edmond Rostand et le centième anniversaire de sa mort.