On ne vous présente plus Ibeyi, ce fameux duo composé des jumelles franco-cubaines Lisa-Kaindé Diaz et Naomi Diaz. Les deux soeurs débarquent en concert au Mohawk à Austin le vendredi 18 avril à 6:30 pm.
Lisa-Kaindé Diaz et Naomi Diaz chantent en français, en anglais et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, “Ibeyi” vient du yoruba qui signifie “jumeaux”.
Les deux soeurs nées en France ont hérité du talent artistique de leur père, Anga Diaz, célèbre percussionniste cubain. Il a joué au sein du groupe célèbre Buena Vista Social Club. Leurs titres sont un mélange de soul, d’électro, de jazz et de hip-hop. Leur dernier album, “Ash”, comporte des collaborations avec des musiciens talentueux comme la chanteuse Meshell Ndegeocello, le saxophoniste Kamasi Washington, la rappeuse espagnole Mala Rodríguez ou le pianiste Chilly Gonzales. Les soeurs participeront cette année encore au festival Coachella à Indio en Californie.
Les places pour le concert organisé à Austin sont disponibles en réservation au prix de 25$.
Les talentueuses Ibeyi en concert à Austin
Focus on French Cinema 2018, action !
Joe Meyers reconnait volontiers qu’il ne parle pas français. Par contre, le critique américain sait reconnaitre un bon film.
Cette année, il a accepté de rejoindre l’équipe de Focus on French Cinema comme directeur de la programmation, pour participer au processus de sélection de la 14ème édition du festival de film français, qui se tiendra du 27 avril au 1er mai à Greenwich (Connecticut). “Il y avait trop de bons films et pas assez de place dans la programmation, souffle-t-il. Le cinéma français d’aujourd’hui n’a rien à envier à Hollywood“.
Critique pour plusieurs journaux du Connecticut et animateur des soirées mensuelles de cinéma français de l’Alliance française de Greenwich, Joe Meyers est passionné de cinéma français depuis l’enfance. “J’ai eu la chance d’avoir des parents très cinéphiles, dit-il. J’ai vu les “Quatre Cents Coups” et ça m’a beaucoup parlé. Puis “Les Diaboliques” avec Simone Signoret. J’étais terrifié et fasciné à la fois”. Et quand il a eu, dans une autre vie, “la chance” de diriger une cinéma dans le Delaware, c’est tout naturellement qu’il a fait la part belle au 7ème Art français.
Quelles sont, selon lui, les spécificités du cinéma français d’aujourd’hui ? “Je suis frappé de voir que les actrices de plus de 50 ans ou 60 ans font toujours l’objet de films. C’est très rare aux Etats-Unis où, malheureusement, les actrices âgées sont sous pression pour rester jeunes“.
La programmation 2018 de Focus on French Cinema met à l’honneur de nombreuses femmes, actrices comme réalisatrices, à travers des courts et longs-métrages, et des documentaires. Le public découvrira des jeunes talents comme Laetitia Dosch, Camélia Jordana, Sara Giraudeau, Colombe Savignac, et retrouvera des actrices plus établies comme Fanny Ardant, Sandrine Bonnaire et Catherine Deneuve.
Le cinéma francophone n’a pas été oublié. Etoile montante du cinéma québécois, Noah Parker, 19 ans, viendra présenter son film “Ailleurs” (“Squat”) sur deux amis qui tentent de fuir leur vie au Québec pour gagner la Californie.
Dix-sept autres premières américaines sont au programme. Parmi elles, “Kalachakra”, un documentaire sur un rite initiatique secret qui prend place en Inde sous la direction du Dalaï-Lama. La documentariste Natalie Fuchs le présentera dimanche 29 avril (9:30am).
Toutes les projections auront lieu au Bow Tie Cinemas de Greenwich, sauf la soirée de clôture qui se tiendra au FIAF à New York.
Autres temps forts:
– Au revoir là haut- See you up there: ouverture du festival. Dans ce film d’Albert Dupontel, une amitié indestructible se forge quelques jours avant la fin de la Première Guerre Mondiale (vendredi 27 avril, 8pm);
– Une Famille Syrienne – Insyriated: un huis-clos à Damas au sein d’une famille qui partage un secret. Signé Philippe Van Leeuw (dimanche 29 avril, 2:30pm);
– Le Redoutable – Godard Mon Amour: ce biopic de Michel Hazanavicius sur Jean-Luc Godard explore l’impact de Mai 68 sur le réalisateur (lundi 30 avril, 7:30pm);
– Prendre le large – Catch the wind: clôture du festival au French Institute Alliance Française à New York. Sandrine Bonnaire incarne une travailleuse d’usine qui part pour le Maroc où son entreprise s’est délocalisée (mardi 1er mai, 7:30pm);
– Petit Paysan: un jeune agriculteur découvre qu’un de ses bovins est atteint de la maladie de la vache folle et fait tout pour endiguer le risque de contamination (samedi 28 avril, 9am)
Retrouvez le programme complet ici.
Comment faire de bonnes relations presse aux Etats-Unis ?
(Article partenaire) Aimant à nouveaux entrepreneurs, New York est sans conteste l’un des principaux hubs mondiaux d’éclosion de startups, et une porte d’entrée sur le marché nord-américain pour beaucoup de jeunes pousses européennes.
Pour réussir, les “Relations Presse” (RP) sont un facteur essentiel mais trop souvent négligé. Louis Davin, dirigeant et fondateur du cabinet conseil en communication ESCAL Consulting, présent à Paris, New York et Shanghai, répond à trois questions pour lever le voile sur ces agences qui accompagnent les entrepreneurs en quête de visibilité.
Comment envisagez-vous les Relations Presse ?
Louis Davin: Les relations médias constituent un réel outil stratégique dans une démarche de communication, en particulier pour les entreprises innovantes. En effet, elles permettent d’éduquer le marché, vendre ses produits et exister comme la référence sur son secteur. Outre leur ROI « hors compétition », la finesse d’interaction qu’elles permettent avec les publics-cibles constitue un atout majeur.
Pour atteindre ces objectifs, il est important de travailler sur différents niveaux : les caractéristiques de l’entreprise et de ses offres bien sûr, mais également et surtout, le positionnement d’expert et l’approche sociétale. Ensuite, une bonne campagne se joue sur deux volets : le réseau journalistes et la qualité des informations qu’on leur donne. La force du réseau se cultive par la qualité et la fréquence des échanges avec les journalistes et influenceurs, couplées à une forte présence terrain. L’expertise, c’est-à-dire la capacité à délivrer le bon message à la bonne personne, au bon moment reste l’élément déterminant dans la réussite des opérations de relations médias.
Quelles sont les clés d’une bonne campagne de Relations Presse aux USA ?
- Créez une plateforme de communication* différenciante
Commencez par construire une plateforme qui vous distingue clairement des concurrents. Un point de différenciation solide est crucial pour attirer l’attention des médias.
*Il s’agit de l’outil de référence qui guide toutes les communications de l’entreprise (internes, externes, visuelles, etc). Elle comprend, entre autres, les notions de mission, valeurs, identité, éthique…
- Planifiez 6 à 12 mois en avance
Développez un calendrier RP qui produit un flux de nouvelles cadencé sur une période de six à douze mois. Si elle est bien exécutée, cette approche permettra une couverture de l’entreprise à intervalles réguliers, ouvrant la porte à un bon ancrage de positionnement, aussi bien sur le plan corporate que le plan de l’expertise et légitimant ainsi une intervention sur un large éventail de sujets.
- Analysez la couverture médiatique de vos concurrents
“Benchmarker” la concurrence est indispensable : dans quels médias se trouvent vos concurrents ? Quel est le ton employé par les journalistes ? Qui sont ces journalistes ? Ces réponses vous donneront un bon aperçu du type et de la quantité de couverture réalisable.
- Ciblez et individualisez les pitchs
Ne contactez que des journalistes ciblés, en individualisant votre pitch pour chacun d’entre eux. L’information doit être concise et adaptée sur la forme comme sur le fond à l’audience du journaliste. Enfin, restez en contact avec eux au travers des réseaux sociaux afin de les remercier, suivre leurs actualités et être le premier informé lorsqu’ils cherchent à écrire sur un sujet.
- Remettez-vous régulièrement en question
Soyez prêts à revoir votre stratégie, vos messages. Soyez à l’écoute de votre équipe conseil, en contact permanent avec les journalistes. Analysez ensemble les pitchs qui ont été les plus efficaces, et ceux qui n’ont pas fonctionné. Des modifications en apparence mineures peuvent totalement changer la donne.
Les enjeux du développement d’une entreprise à New York diffèrent de ceux rencontrés en France. Quelles sont les forces d’ESCAL Consulting pour accompagner des startups aux Etats-Unis ?
Nous disposons d’un positionnement transatlantique idéal pour les entrepreneurs et dirigeants français comme américains. Notre antenne new-yorkaise est composée exclusivement de consultants américains, spécialistes des relations presse et réseaux sociaux, ce qui nous donne une véritable force de frappe auprès des médias locaux, au sens large.
De beaux partenariats se sont naturellement mis en place : le MedStartUp (Business France et Galien Foundation) ou encore le Startup Tour (FrenchFounders & French Morning), inscrivant ESCAL Consulting comme un acteur incontournable pour l’accompagnement des sociétés innovantes. Enfin, au cœur de la French Tech, nous permettons chaque année à nos clients de développer une visibilité forte lors du CES à Las Vegas, l’un des salons les plus médiatisés au monde !
Faire des RP, c’est une chose, mais faire de bonnes RP, c’est une autre paire de manches. Elles requièrent une étroite collaboration, rigueur et patience. Lorsque c’est bien fait, l’entrepreneur audacieux est propulsé à l’aube d’une véritable success story : levée de fonds, distributeurs, partenariats, acquisitions et fidélisations clients, positionnement, expansion, recrutements… Un seul mot d’ordre : sky is the limit !
Pour en savoir plus: le site d’ESCAL Consulting
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
L'insubmersible François Payard est de retour
“J’ai eu un revers, mais parfois les revers vous permettent de revenir en visant encore plus haut“. Près de deux ans après sa démission de la chaine de boulangeries-pâtisseries qui portait son nom, le chef-pâtissier François Payard est de retour avec un autre projet: KarVér, une chaine de brasseries-boulangeries avec beaucoup d’ambition.
Le projet a été initié par la cheffe Lisa Brefere, à qui l’on doit le programme culinaire du Barclays Center, et plusieurs investisseurs russo-américains qui ont leurs habitudes dans le quartier de Sheepshead Bay à Brooklyn. C’est là qu’ils ont ouvert le premier KarVér, en août, dans un espace qui peut accueillir 120 personnes.
François Payard a remplacé Lisa Brefere comme directeur culinaire en février, revoyant l’organisation de l’espace du restaurant et les menus. En mars, un autre KarVér a vu le jour à Downtown Brooklyn avec une quarantaine de places assises et une boulangerie dans l’entrée. “Nous sommes les ‘new kids on the block’“, glisse le chef.
Cette aventure a des allures de nouveau départ pour le chef pâtissier de renom, formé à la Tour d’Argent et lauréat de plusieurs prix, dont un prestigieux James Beard Award. En août 2016, il avait annoncé dans un tweet-surprise sa démission du poste de chef pâtissier exécutif de ses établissements François Payard Bakery et François Payard Pâtisserie.
Cette annonce était intervenue quelques semaines après la fermeture de François Payard Pâtisserie dans l’Upper East Side, dont l’ouverture en 2012 avait déjà été vue comme une renaissance pour le légendaire chef-pâtissier qui avait dû fermer un précédent établissement dans le quartier en 2009 pour cause de hausse de loyer.
En janvier dernier, le groupe Marlon Abela Restaurant Corporation (MARC), avec lequel François Payard était associé dans l’affaire, a annoncé la fermeture du reste de ses boulangeries new-yorkaises.
Le chef n’est pas bavard sur cette ancienne vie. “Peut-être que je le referai un jour !, dit-il dans un sourire. Est-ce que tout le monde connait le succès dans la vie ? C’est très difficile de ne pas connaitre d’échec dans les affaires. Parfois, il faut faire des erreurs pour se dire qu’on peut mieux faire“.
KarVér l’a approché l’an dernier pour qu’il aide le groupe à affiner son concept. Le Français a notamment mis en place une carte de sandwiches à la demande avec une dizaine de pains et de garnitures différentes. Il utilise un équipement qui permet de faire du pain frais toutes les dix minutes. La carte du restaurant, quant à elle, fait la part belle aux classiques français et européens, comme le croque-monsieur, la soupe à l’onion et les moules frites.
François Payard ne cache pas son enthousiasme à rejoindre ce projet en plein développement. La marque doit investir bientôt un espace de 650 mètres carrés, son plus grand jusqu’à présent, dans le quartier de Chelsea en suivant le même modèle de brasserie moderne accompagnée d’une boulangerie. “Que je travaille pour moi-même ou pour quelqu’un d’autre, cela ne change rien. Je fais ce que j’aime. Je n’essaye pas de trop en faire, mais de faire ce qu’il faut. C’est ce que j’ai appris, dit-il. La vie est un apprentissage. Même si vous êtes au sommet, il faut donner le maximum tous les jours car on ne sait pas ce que le lendemain peut apporter“.
Et Ibeyi est de retour à San Francisco
On ne vous présente plus Ibeyi, ce fameux duo composé des jumelles franco-cubaines Lisa-Kaindé Diaz et Naomi Diaz. Les deux soeurs débarquent en concert au Fillmore à San Francisco le vendredi 13 avril à 8 pm.
Lisa-Kaindé Diaz et Naomi Diaz chantent en français, en anglais et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, “Ibeyi” vient du yoruba qui signifie “jumeaux”.
Les deux soeurs nées en France ont hérités du talent artistique de leur père, Anga Diaz, célèbre percussionniste cubain. Il a joué au sein du groupe célèbre Buena Vista Social Club. Leurs titres sont un mélange de soul, d’électro, de jazz et de hip-hop. Leur dernier album, “Ash”, comporte des collaborations avec des musiciens prestigieux comme la chanteuse Meshell Ndegeocello, le saxophoniste Kamasi Washington, la rappeuse espagnole Mala Rodríguez ou le pianiste Chilly Gonzales. Les soeurs participeront cette année encore au festival Coachella à Indio.
Vous avez des visiteurs de France ? Voici de quoi les occuper à San Francisco
Ca y est. Le moment que vous redoutez tous est arrivé. Vos proches de France sont en vacances et débarquent chez vous. Outre les immanquables tels que le Golden Gate Bridge, Twin Peaks ou le quartier hippie d’Haight Ashbury, voici quatre idées sorties pour les occuper.
La floraison des cerisiers au Golden Gate Park
Vous avez certainement entendu parler de la floraison spectaculaire des cerisiers au Japon. Appelée Sakura, ces fleurs – variant du blanc au rouge foncé selon les espèces – marquent l’arrivée du printemps. À San Francisco, le Golden Gate Park est l’endroit parfait pour voir des cerisiers en fleurs : il abrite le plus ancien jardin japonais des Etats-Unis. Inauguré en 1894, le Japanese Tea Garden dépaysera à coup sûr vos visiteurs, avec ses pagodes, ses bonsaïs et ses bassins nippons. Japanese Tea Garden, 75 Hagiwara Tea Garden Drive. Ouvert tous les jours de 9 am à 6 pm. Gratuit les lundis, mercredis et vendredis avant 10 am. Site web. Page Facebook.
Une journée à Angel Island (et une nuit si affinité)
Angel Island, plus grande île de la Baie de San Francisco, offre des panoramas à couper le souffle. De quoi mettre vos visiteurs “aux anges” ! Classée “parc d’État” depuis 1954, ce petit coin de paradis a été la zone de transit de nombreux immigrés chinois à la fin du XIXe siècle. Ce qui lui vaut le surnom d’“Ellis Island de la côte ouest”. Les jours où la visibilité est vraiment très bonne, du haut du Mont Livermore qui culmine à 240 mètres, on aperçoit Hawaï ! Ou au moins la Nappa Valley, au nord, et la ville de San José, au sud. Si vous avez envie d’y passer la nuit, l’île a de superbes spots de camping. Angel Island, entre Alcatraz et Tiburon. Ferry au départ de San Francisco (25 min de traversée) et de Tiburon (10 min de traversée). Site web.
Un après-midi base-ball (avec de la bière et des chicken wings)
Le baseball est une institution aux Etats-Unis. Ce sport a été sacré “passe-temps national” par le journal York Sunday Mercury il y a 162 ans. Même si ne comprenez rien aux règles, allez voir un match de baseball, c’est culturel, un peu comme aller au musée, mais avec plus de bière et de hot dogs. Raison de plus : les Giants de San Francisco (anciennement de New York jusqu’en 1957) est l’une des plus anciennes équipes du pays. Et avec les vacances sonnent le coup d’envoi de la saison 2018 de la Ligue majeure de baseball. Le stade des Giants, l’A&T Park (en plein air avec restaurations sur place), accueille 15 rencontre à domicile en avril, dont le match d’ouverture, le 3 avril, contre les Mariners de Seattle. AT&T Park, 24 Willie Mays Plaza. Site web des Sf Giants. Calendrier & Tickets.
Soirée disco sur rollers dans une église
Oui, vous avez bien lu : disco + rollers + église ! Tous les week-end, le parrain du patin, D. Miles Jr, vous invite à une messe un peu particulière. Dans ce temple du roller, les fidèles font des tours de patins à roulettes sur un vieux parquet vernis, portés par le son des enceintes crachant du YMCA, sous une boule à facettes qui se reflète dans les vitraux. En plus de faire travailler vos mollets, vos abdominaux vont aussi être mis à contribution au rythme des gamelles de chacun et à la vue de l’accoutrement des rois de la glisse. Le genre de soirée qui se passe comme sur des roulettes. Church Of 8 Wheels, 554 Fillmore St, San Francisco. Ouvert le vendredi, de 7pm à minuit et le samedi, de 7pm à 11pm. Site web. Page Facebook.
Et sinon, vous pouvez vous installer en terrasse…
Jean-Michel Jarre à Dallas et Houston en avril
Il est de retour. Lors de son dernier concert à Houston en 1986, le Français Jean-Michel Jarre avait réuni plus d’un million de personnes pour les 25 ans de la NASA.
Le pionnier de la musique électronique revient au Texas pour un nouveau spectacle. Au Smart Financial à Sugar Land le 10 avril, il jouera quelques-uns de ses classiques, ainsi que des compositions plus récentes issues de ses albums “Electronica” et “Oxygene 3”. La veille, il jouera au Verizon Theatre de Dallas.
Ambassadeur de l’UNESCO, le compositeur et interprète français a vendu plus de quatre-vingt millions de disques au cours de sa carrière. L’artiste est mondialement connu pour ses concerts gigantesques et spectaculaires, notamment celui de Moscou en 1997 qui a rassemblé plus de 3,5 millions de personnes et lui a valu son 4eme ticket d’entrée au Guinness des records. Il participera à l’édition 2018 du festival Coachella.
Colcoa 2018 met les réalisatrices françaises sous les projecteurs
“Le programme est encore plus spectaculaire cette année, avec beaucoup de gros films”, promet François Truffart, le directeur du festival de films français de Los Angeles Colcoa.
Du lundi 23 au lundi 30 avril, “City of Lights City of Angels” projettera 86 films, séries télé et courts-métrages, dont de nombreuses premières américaines au siège du Directors Guild of America. Raison de plus pour y aller: certaines oeuvres ne seront jamais distribuées aux Etats-Unis. “Nous voulons montrer la diversité de l’industrie cinématographique française, que ce soit des comédies ou des drames, des films populaires ou indépendants. Il s’agit de partager le meilleur dans chaque catégorie”, résume François Truffart.
Cette année, le festival est dédié aux femmes, “pour leur contribution dans le cinéma et leur rôle central dans les films sélectionnés”. Ainsi, une nouvelle programmation intitulée “Women Make History” fait son entrée ; et Mélanie Laurent sera invitée à parler de son travail de réalisatrice pour “Les adoptés” (“The Adopted”, mardi 26 avril à 1:45 pm) et “Plongeur” (“Diving”, mardi 26, 7:25 pm).
“Les femmes représentent 43 % des scénaristes et réalisateurs en France. C’est le reflet de la situation en France, qui est meilleure qu’aux Etats-Unis avec plus de femmes dans les écoles”, défend François Truffart, qui refuse d’associer cet hommage au mouvement #MeToo. “On ne parle pas de harcèlement sexuel, mais d’égalité dans ce milieu.”
Ainsi, cinq premiers films de réalisatrices seront projetés à Colcoa, tel que “Stand up Girl!” (“C’est tout pour moi”, samedi 28 à 5:15 pm) de Nawell Madani qui raconte les tergiversations de Lila. Aspirante danseuse, elle se lance finalement dans une carrière d’humoriste à Paris. Les réalisatrices sont aussi bien représentées dans les films en réalité virtuelle et les séries digitales (accès gratuit) présentés lors du festival.
Le festival s’ouvrira avec la première nord-américaine du film “La promesse de l’aube” (“Promise at Dawn”) d’Eric Barbier, adapté du roman autobiographique de Romain Gary. “Il est l’un de mes prédécesseurs”, rappelle le consul de France Christophe Lemoine, présent à la conférence de presse de présentation du festival, mardi 3 avril.
Durant une semaine, les spectateurs pourront découvrir des films très attendus comme “Barbara” de Mathieu Amalric (jeudi 26 à 10 pm), “The Guardians” (“Les gardiennes”, vendredi 27 à 5:30 pm) de Xavier Beauvois ou “Au revoir la haut” (“See you up there”, vendredi 27 à 8 pm) d’Albert Dupontel. François Truffart recommande notamment “Custody” (“Jusqu’à la garde”, mercredi 25 à 8 pm) de Xavier Legrand, qui sera présent au festival. “Ce film (sur un couple qui divorce) est très puissant. Il commence comme un documentaire de Depardon et termine comme un Stanley Kubrick”.
Le public devra également s’arrêter sur la programmation TV, avec 12 films et séries sélectionnés. “Ils seront bientôt sur Netflix et en avant-première à Colcoa”, se réjouit François Truffart, qui accueille avec plaisir le film “The confession” (le 26 à 1:45 pm), la saison 2 du thriller “Baron Noir” (les 24 et 25 avril) et celle de “Beautiful losers” (jeudi 26 à 3:30 pm), dont la première saison avait remporté le prix du jury l’an passé.
“Avec la vidéo à la demande, les Américains ont plus d’opportunités de voir des films français sur Amazon, Netflix ou Hulu”, reconnaît François Truffart.
Comme d’habitude, les stars seront nombreuses à fouler le tapis rouge du festival. Sont annoncés Camelia Jordana pour “Le Brio” (jeudi 26 à 8:30 pm), Vanessa Paradis et le réalisateur Samuel Benchetrit pour “Chien” (“Dog”, mardi 24 à 10:15 pm), Dany Boon pour “Family is family” (“La Ch’tite famille”, mardi 24 à 8:30 pm), Nahuel Pérez Biscayart pour “See you up there”. Francis Veber, le réalisateur du mythique “Le dîner de cons” (“The Dinner game”, vendredi 27 à 2 pm) se livrera à une session de questions-réponses avec le public pour les 20 ans du film. “C’est l’une des comédies préférées de Woody Allen. Ce film est comme du papier à musique”, observe le directeur de Colcoa.
Le festival se clôturera le lundi 30 avril avec le drame de Cedric Kahn, “La prière” (“The Prayer”, à 8:15 pm), qui suit Thomas, un drogué qui va rejoindre une communauté isolée dans la montagne et se soigner par la prière.
TV5 Monde gâte les cinéphiles sur Sling TV
C’est encore un coup à ne plus sortir de chez soi. La chaine francophone TV5 Monde accroit sa présence sur la plateforme Sling TV pour proposer plus de 500 films par an aux francophones et francophiles aux Etats-Unis.
Depuis fin mars, la chaine généraliste TV5 Monde USA a été ajoutée à l’offre TV5 Monde disponible sur le service de streaming déjà composée de quatre chaines thématiques: TV5 Monde Style, TV5 Monde Cinema On Demand, Tivi5 Monde enfants et TV5 Monde Info. “C’est l’offre la plus large de chaines TV5 dans le monde, précise Patrice Courtaban, responsable de TV5 Monde USA. Il y a très peu de répétition entre les cinq services. Il y a toujours quelque chose à regarder.”
Avec ces cinq chaines, TV5 Monde espère toucher un public large. Les abonnés pourront profiter “de contenus supplémentaires pour le même prix“: des programmes de divertissement et d’information comme “Envoyé spécial” et “Thalassa”, documentaires, séries (150 par an) et retransmissions sportives (Top 14 de rugby, le championnat de foot Ligue 1, le Tour de France)…
Côté cinéma, il y aura aussi l’embarras du choix. Le biopic sur Django Reinhardt “Django”, “L’économie du couple” sur la cohabitation d’un couple en train de se séparer, ou encore le thriller “Lemming” avec Charlotte Gainsbourg et Charlotte Rampling seront disponibles prochainement. La chaine diffusera aussi en mai les courts-métrages montrés dans le cadre du festival de films français de Los Angeles COLCOA. “Depuis le lancement de notre première offre en streaming sur Sling TV l’an dernier, la progression des abonnés est excellente, de l’ordre de 10-20% actuellement“, se félicite Patrice Courtaban.
Un "goût de France" à l'International School of Broward
Hollywood aux couleurs de la France. L’International School of Broward (ISB) et le Lycée franco-américain (LFA) unissent leurs forces pour organiser une “kermesse de printemps” placée sous le signe de la cuisine française. Nommée “A Taste of France made in Hollywood”, elle aura lieu le 28 avril à l’ISB.
Nourriture, musique, activités en tout genre dont un “mini Tour de France” en vélo: l’événement se veut festif. Plusieurs entreprises viendront présenter leur produit: des assurances, banques, camps d’été pour les enfants… French Morning aura un stand sur place. Passez nous dire bonjour !
Cette kermesse vise à lever des fonds pour les deux établissements homologués. Ces financements doivent servir à renforcer l’enseignement bilingue d’excellence proposé dans les écoles. Ecole à charte, gratuite, l’ISB s’étend du 6th au 12th Grade, et propose le baccalauréat français et franco-américain. La scolarité du LFA va du pre-K au 5th Grade. Les organisateurs recherchent aussi des exposants pour participer à l’opération. Pour plus de renseignements: (954) 987-2026 – [email protected]
5 idées originales pour visiter Miami en français
Vos amis souhaitent découvrir Magic City mais ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare ? Voici une sélection d’organismes qui proposent de visiter Miami en français. Suivez le guide.
Miami en français
On commence par le petit nouveau. Après New York et San Francisco, Alexandre Vendé, le créateur du blog Bons Plans Voyage New York, jette son dévolu sur la Floride. Son agence Miami en français propose de découvrir la ville hors des sentiers battus, en vélo, en bateau, ou même à bord d’un petit avion. Vous pourrez notamment survoler Miami Beach, ses longues plages de sables blancs et ses eaux turquoises. À plus de 500 mètres d’altitude, les paysages floridiens dévoilent une nouvelle palette de formes et de couleurs. Les pilotes sont américains mais il est possible d’être accompagné d’un guide francophone dans l’avion. Infos et réservations ici
Miami Off Road
Plongez avec les visites Miami Off Road dans l’histoire architecturale de Miami Beach, le temple de l’Art Déco, ou flânez dans le quartier de Wynwood, véritable musée du street art à ciel ouvert. Héloïse Colin, guide francophone installée depuis plusieurs années à Miami, propose des visites à pied, privées ou en petit groupe, d’une durée de deux heures, truffées d’anecdotes sur la ville et la culture américaine. Infos et réservations ici
American Dream Tour Miami
Remontez le temps à bord d’une authentique voiture décapotable de collection datant des années 1960 avec American Dream Tour Miami. Cheveux au vent et lunettes de soleil sur le nez, laissez-vous guider par André Lentini, chauffeur francophone à l’humour décapant. Plusieurs itinéraires permettent de sillonner les rues de South Beach, de Design District ou encore de Wynwood. Infos et réservations ici
Croisière Privée Miami
Depuis près de cinq ans, le couple de Français derrière ces visites propose différentes excursions en bateau permettant de contempler la côte Est de la Floride et les îles avoisinantes les plus luxueuses sur lesquelles trônent les somptueuses villas de milliardaires. Certaines croisières s’effectuent au coucher du soleil afin de profiter de l’illumination progressive de la skyline de Miami. Quelques dauphins pourraient par ailleurs agrémenter le voyage. Infos et réservations ici
Miami Tour Company
Des quartiers incontournables de Miami jusqu’à l’idyllique île de Key West, en passant par le parc national des Everglades, immense marécage subtropical, Miami Tour Company propose une dizaine d’excursions en bus permettant de découvrir l’essentiel du sud-est de la Floride en l’espace de quelques heures. Chaque tour est commenté par un guide francophone et prévoit différents arrêts sur le trajet. Infos et réservations ici
5 plans anti-touristiques à LA pour surprendre vos visiteurs
Vous trouvez que le Hollywood Walk of Fame est une rue surcotée ? Nous aussi. French Morning vous livre ses cinq plans anti-touristiques pour marquer les esprits de vos proches qui débarquent pour les vacances.
5. Une randonnée : Paramount Ranch
Rares sont les Angelinos à y avoir mis le pied. Et pourtant, ce coin de Malibu vaut le détour. Situé à Agoura Hills, le Paramount Ranch (décor de cinéma) a accueilli nombre de tournages, de “Docteur Quinn femme médecin” au plus récent “Westworld”. Peuplée d’une église, d’un saloon et autres bicoques, cette fausse ville de cow-boy vous replonge dans quelques grandes séries. Pour profiter du déplacement, vous pourrez emprunter l’un des nombreux sentiers qui traversent les lieux, comme la boucle de 0,75 mile en direction de Mulholland Highway qui rejoint le Western Town Overlook Trail, offrant un point de vue sur la ville. Parc gratuit. Cornell Road & Paramount Ranch Drive, Agoura Hills.
4. Un musée : le Jurassic Technology Museum
Ne cherchez pas le Jurassic Technology Museum dans les guides, qui vous recommandent toujours The Broad, le LACMA ou le Getty. A Culver City, ce cabinet de curiosités entre l’art et la science a été fondé dans les années 80. Dans ce labyrinthe à la lumière tamisée, on découvre un objet qui évoque notamment le rôle joué par les œufs de fourmis dans la guérison de «l’amour», quand un autre livre un remède contre l’énurésie nocturne (le pipi au lit). Indice: il faut ingurgiter une souris morte sur un toast. À l’étage, vous serez étonné par les portraits des chiens spatiaux soviétiques. Vous pourrez vous remettre de vos émotions dans le salon de thé où l’on croise souvent le maître des lieux, David Wilson. Ce musée risque de déconcerter vos visiteurs. Museum of Jurassic Technology, 9341 Venice Blvd, Culver City. Prix: de 5 à 8 dollars.
3. Un marché : the Great Rock and Roll Flea Market
Los Angeles n’est pas célèbre que pour ses étoiles, mais aussi pour ses marchés. Les blogueuses n’auront que le Melrose Trading Post ou le Rosebowl Flea Market à la bouche. Mais un autre recèle de vrais trésors pour les amoureux de rock’n roll : The Great Rock and Roll Flea Market, qui a lieu le premier dimanche de chaque mois, de 11am à 4pm. A l’intérieur de cette salle de concert, vous pourrez chiner des vinyles rares, des guitares, des goodies et tee-shirts à l’effigie de vos groupes préférés, ou encore des affiches de concerts mémorables. Le tout en sirotant un cocktail. Et pour être dans l’ambiance, des groupes jouent pendant que vous faites votre marché 100% rock’n’roll. The Great Rock and Roll Flea Market au Regent theater, 448 S Main St. à Los Angeles.
2. Un monument : les Watts Towers
Le quartier de Watts n’est pas vraiment touristique : il fut le théâtre d’importantes émeutes raciales en 1965 et plus récemment en 1992. Et pourtant, il cache une merveille architecturale. D’une hauteur de près de 30 mètres, les Watts Towers illustrent la vision de Sabato Rodia, un immigrant italien qui a travaillé seul presque tous les jours pendant 34 ans pour construire ce monument. Composées de coquillages, de tuiles, de bouteilles de soda et d’éclats de poterie, ces dix-sept sculptures rappellent Barcelone et l’art de Gaudi. Un témoignage de l’art populaire local. Mais dépêchez-vous, ce monument historique national (depuis 1990) fait partie des œuvres les plus “menacées” de délabrement (faute de budget et de tourisme suffisant), selon la Cultural Landscape Foundation. Watts Tower, 1727 E 107th St, Los Angeles. Ouvert du mercredi au dimanche inclus de 10 am à 4 pm. Visites guidées possibles.
1. Une soirée : Magic Castle
Vous en avez peut-être déjà entendu parler. Entrer au Magic Castle n’est pas aisé : il faut être invité par un membre de l’Académie des Arts Magiques (mais tout le monde connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un qui peut vous donner des invitations). Ou vous pouvez toujours envoyer (voire bombarder) des e-mails aux magiciens en résidence (et cela fonctionne). Ce club privé, dans lequel on pénètre via une porte secrète derrière une bibliothèque, va vous transporter dans un univers de privilégiés. Dans ce château, situé sur Hollywood, vous devrez vous vêtir comme pour un gala, ainsi qu’avaler un dîner (cher et peu copieux) pour accéder au spectacle principal. Mais durant la soirée, vous pourrez vous promener dans les recoins du château, d’un spectacle de magie à l’autre. Magic Castle, 7001 Franklin Ave, Los Angeles. Droit d’entrée à 20 dollars (sans compter la nourriture, ni le valet).