Avis aux bibliophiles et amoureux de la littérature francophone ! Le Centre de civilisation et de culture françaises de l’université de New York (NYU) organise le Festival des cinq continents, du jeudi 5 au samedi 7 avril, dans le cadre du Printemps de la francophonie, un événement annuel organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en vue de promouvoir la francophonie dans le monde.
Au programme : des tables-rondes, des discussions et des lectures publiques organisées dans les locaux de la New York University, de l’OIF, au Cornelia Street Café, à la Librairie Albertine et à Kew & Willow Books. Le festival abordera différents aspects de la création littéraire francophone et le sens de la démarche de s’exprimer en français. Il permettra de croiser les points de vue d’auteurs francophones dans toute leur diversité.
L’ouverture du festival se déroulera à la Représentation permanente de l’OIF le jeudi 5 avril à 6:30 pm et sera suivie d’une conversation entre l’auteur Philippe Ungar et Yamen Manai, lauréat du Prix des Cinq continents de la francophonie. Ce prix créé en 2001 récompense le roman d’un écrivain qui contribue à la richesse de la littérature francophone.
Le Festival des 5 continents: le rendez-vous de la littérature francophone à NY
Prix Albertine 2018: une "Book battle" pour départager les finalistes
L’heure de vérité approche pour les finalistes du Prix Albertine. Ce Prix, attribué par la librairie française des Services culturels de l’Ambassade de France, récompense l’ouvrage de fiction francophone contemporaine préféré des lecteurs américains tout en encourageant la découverte de nouvelles voix littéraires, traduites et publiées aux États-Unis.
Le 10 avril, la librairie organisera une “Book Battle” durant laquelle des personnalités du monde littéraire défendront leur roman favori parmi les cinq finalistes:
- Incest (L’inceste) de Christine Angot, chez Le Livre de poche et Archipelago Books
- Compass (Boussole) de Mathias Enard, chez Actes Sud et New Directions Publishing Corporation
- Not one day (Pas un jour) d’Anne Garreta, aux Editions Grasset et Deep Vellum Publishing
- The End Of Eddy (En finir avec Eddy) d’Edouard Louis, chez Le Seuil et Farrar, Straus And Giroux
- Black Moses (Petit piment), d’Alain Mabanckou, chez Le Seuil et New Press
Le lauréat sera choisi par les lecteurs au terme d’un vote sur le site de la librairie. Il est ouvert jusqu’au 1er mai. Les vainqueurs (auteur et traducteur), qui seront annoncés le 6 juin lors d’une soirée gratuite et ouverte à tous, se partageront une récompense de 10 000$. Les lecteurs-électeurs doivent fournir une adresse électronique et voter aux États-Unis pour que leur suffrage soit enregistré.
Leïla Slimani vient présenter son Goncourt "Chanson douce" à Los Angeles
Chanson douce, prix Goncourt en 2016 vendu à 600.000 exemplaires la première année, sort en anglais sous le nom de The Perfect Nanny. Son auteure, Leïla Slimani, vient le présenter aux Etats-Unis et le dédicacera au Last Book Store à Los Angeles, le samedi 14 avril.
L’auteure franco-marocaine raconte comment une femme qui semblait incarner la nounou parfaite a fini par tuer les deux enfants dont elle avait la charge à Paris. Leila Slimani parle notamment de l’ambivalence maternelle, entre une carrière active et la culpabilité de ne pas s’occuper assez de ses enfants.
L’auteure a puisé son inspiration dans un fait divers datant de 2012, et jugé fin février: une mère de famille avait retrouvé ses deux jeunes enfants morts, poignardés par leur nounou de 50 ans, Yoselyn Ortega, à New York.
Start-ups, présentez votre candidature au Prix de l'Innovation de la FACC Floride
Les candidatures pour le Prix de l’Innovation 2018 de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC) sont ouvertes. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 11 avril pour postuler.
Le Prix récompense des sociétés franco-américaines basées en Floride. Quatre récompenses seront attribuées: “Start-up” (entreprise lancée après le 1er janvier 2016), “Environnement” (entreprise proposant un produit ou service écologique), “Digital” (produit ou service utilisant les technologies digitales) et “Art de vivre” (entreprise issue du domaine du lifestyle ou de la gastronomie).
La FACC déterminera, le 24 avril, quatre nominés par catégorie. Les lauréats seront annoncés lors du gala de la Chambre le 17 mai. L’une d’elles sera sacrée “Top winner” et repartira avec 3.000 dollars. Elle pourra, comme les lauréates de chaque catégorie, bénéficier d’un an de coaching et de visibilité sur différents supports.
"Révolution dans l'air": Mai 68 sur grand écran à Washington
Mai 68 a 50 ans. Et la Maison Française de l’Ambassade de France à Washington commémore comme il se doit cet anniversaire historique. En avril et mai, la série de films “Révolution dans l’air” propose trois films et trois perspectives différentes sur les événements qui ont façonné une génération. Tous les films sont en français et sous-titrés en anglais.
A l’affiche, le mardi 10 avril (7pm), « A Grin Without a Cat / Le fond de l’air est rouge », par Chris Marker. Réalisé peu après les événements de mai 1968, il explique les moteurs idéologiques des forces de gauche de 1967 à 1977.
Le mardi 8 mai (7pm), place à « Godard Mon Amour / Le Redoutable », de Michel Hazanavicius. L’histoire se déroule à Paris en 1967. Ce film raconte l’introspection du cinéaste français Jean-Luc Godard lors des événements de mai 1968 et l’impact personnel que ces événements ont eu sur lui.
« Something in the Air / Après mai », par Olivier Assayas, le mardi 22 mai (7pm) clôturera cette série. Il sera question ici de l’après-mai 68. Le film montre un groupe d’élèves du secondaire pris dans la tourmente politique et créative de l’époque. A travers des rencontres romantiques et des découvertes artistiques, ils cherchent à trouver leur place dans cette société nouvelle.
Cinq musées rien que pour vos enfants à Washington DC
Washington DC a plus d’une centaine de musées, mais seulement une poignée se met vraiment en quatre pour plaire aux enfants. Tous situés sur le Mall, sauf pour le musée de l’Espionnage qui, lui, est près de Chinatown, ils sont facilement accessibles par l’esplanade centrale de DC.
National Museum of Natural History
Dans ce musée, vos bambins partiront à la découverte du monde qui les entoure, et de celui qui a existé. De la préhistoire (avec les dinosaures) à l’exposition temporaire sur les papillons, l’espace grand comme 18 terrains de football est prêt à divertir les enfants. Les minéraux occupent également une grande place. Le tout est intégré dans une architecture impressionnante. Des animaux modelés grandeur nature peuplent le musée. 10th St. & Constitution Ave. NW. Site.
Indian-American museum
Dessiné par des architectes amérindiens, l’extérieur du musée est flambant neuf – il a été fini en 2017. L’histoire des Indiens-Américains est très bien expliquée dans cette institution pédagogique. On y apprend l’histoire de différentes tribus et leurs coutumes religieuses et culturelles au travers de vidéos et de photographies. Et si vous avez un petit creux, dirigez-vous vers la cafétéria qui a la réputation d’être une des meilleures de DC avec, par exemple, une sélection de sandwiches au saumon fumé et de plats typiquement amérindiens. 4th St SW & Independence Ave SW. Site.
Air and Space Museum
Avec le musée de l’Air et de l’Espace, les enfants auront la tête dans les étoiles. Il met en vedette les réalisations technologiques qui ont fait progresser l’aviation et l’exploration spatiale au cours du siècle dernier. Cet endroit est l’un des musées les plus visités au monde. On y trouve le 1903 Wright Flyer, l’avion qui a effectué le premier vol réussi au monde. Il y a aussi le Spirit of St. Louis de Charles Lindbergh, le premier avion à effectuer un vol sans escale de New York à Paris. 600 Independence Ave SW. Site.
International Spy Museum
C’est le seul musée payant de la liste (à partir de 14 dollars), mais incontournable dans la région où sont installés les bureaux de la CIA. Les espions en herbe adoptent une couverture, apprennent les codes et identifient les espions déguisés. Ils liront l’histoire de l’espionnage dans le monde et découvriront des centaines d’outils utilisés par les espions. Le musée propose aussi de guider les enfants à travers le Mall de Washington D.C. sous forme de jeu d’espionnage. 800 F St. NW. Site.
Botanic Garden
Si vous souhaitez transmettre votre main verte à vos enfants, allez faire un tour au jardin botanique de Washington DC, l’un des plus anciens jardins des Etats-Unis. Le jardin pour enfants, ouvert d’avril à novembre, accueille les apprentis jardiniers dans un espace en plein air, avec des jeux et des bacs pour s’occuper des plantes. 100 Maryland Ave SW. Site.
Leurs fleurs ont conquis Paul Bocuse. Prochaine étape: New York
“C’était une grosse pression. On n’avait pas le droit à l’erreur. La fleur, c’était à la virgule prêt“, se souvient Sébastien Barrancos en évoquant son travail pour Paul Bocuse. En collaboration avec un autre fleuriste, Bernard Douzelet, il a conçu pendant trois ans des créations florales pour l’Abbaye de Collonges, restaurant du chef mythique dans la région de Lyon. “Il nous disait toujours qu’il voulait plus que des fleurs dans un vase“.
Avec son compagnon Jérôme Briday, Sébastien Barrancos a fondé Flowers and Creations. Etablis depuis quelques mois à New York, ils cherchent à séduire les New-Yorkais avec les bouquets insolites et travaillés qui ont fait leur réputation à Lyon. Outre Paul Bocuse, ils ont habillé les devantures de plusieurs bistrots de la capitale des Gaules ainsi que le lobby et la façade de l’hôtel Roosevelt (quatre étoiles). “Toutes les fleurs ont leur place. Il faut juste les placer. Un fleuriste ne dit pas qu’une fleur est moche. Non, elle existe. Il faut l’utiliser. Il n’y a pas de fleurs moches ou belles“, explique Sébastien Barrancos.
Le couple a eu pas loin de mille vies avant de se lancer dans la fleur. Sébastien Barrancos a fait des études qui le destinaient à travailler “dans la sismologie et la vulcanologie“. Parce que ses parents manquaient d’argent pour financer ses études, il part travailler chez Quick, puis pour la chaîne d’habillement Zara à Lyon. “J’ai fini meilleur vendeur”, glisse-t-il. La marque lui fait miroiter un poste de responsable de magasin à Paris, qui ne vient pas. Il démissionne.
Jérôme Briday, lui, travaillait dans le secteur de la restauration quand le couple se met en tête d’ouvrir un bar-tabac. Mais ils découvrent dans le journal un magasin de fleurs en liquidation judiciaire, situé dans le quartier de la Croix-Rousse. Ils le rachètent en 2001. “Les six premier mois, on a eu zéro client. On démarrait de zéro. On a fait des bouquets avec des prix d’appel et on a reconquis une clientèle petit à petit“, se souvient Sébastien Barrancos.
L’aventure dure sept ans. Après avoir revendu l’affaire florissante à une de leurs apprenties, ils se lancent un nouveau défi et s’offrent une boulangerie-sandwicherie, toujours à Lyon. Et comme l’espace d’une centaine de places ne leur suffit pas, ils ouvrent aussi un restaurant – le Koodetta – et une boîte de nuit, le Bloc, aujourd’hui fermée. “Au total, on avait 32 employés. C’est 32 soucis“. Ils finiront par vendre leurs parts en 2014 en raison d’un différend avec leur associé.
En 2017, Sébastien Barrancos et Jérôme Briday décident de partir pour New York, où ils veulent se faire un nom dans la création florale. “C’est dans ce domaine-là qu’on s’est toujours éclaté. On s’est dit qu’on a pu relancer une affaire en faillite dans un petit quartier lyonnais. Vu le nombre d’habitants et d’événements à New York, et notre style, on pense apporter quelque chose de différent“, explique Sébastien Barrancos.
“Quelque chose de différent“, comprenez: “on ne se contente pas de mettre un bouquet dans un vase“, poursuit-il. Les créations spectaculaires de Flowers and Creations incorporent des éléments non floraux, comme des fruits, des métaux, des cailloux collés, des plumes. “Tout le monde peut aller au supermarché pour acheter des fleurs. Nous apportons le côté créatif et technique“. Depuis leur arrivée, les créateurs ont composé des bouquets pour Laurent Claquin, patron du groupe de luxe Kering, à l’occasion de la Fashion Week. Et pour des événements au consulat de France, dont un dîner privé avec la chanteuse Sheila pour laquelle ils ont préparé des chaussures à talons remplies de fleurs et placées sous des cloches de verre. Ils espèrent à présent décrocher des contrats avec des hôtels, des restaurants et des particuliers. “Dans la fleur, on doit s’adapter à tout: la personne, la déco, les goûts… Tout est lié, explique Jérôme Briday. Il n’y a pas de routine“.
Texte: Alexis Buisson. Vidéo: Maxime Aubin
Votez pour élire le meilleur croissant de Los Angeles
Où trouver un bon croissant à Los Angeles ? C’est la grande question que nous soumettons aujourd’hui à nos lecteurs.
Après New York, San Francisco et Miami, French Morning organise sa Croissant Battle dans la Cité des Anges. Et nous avons besoin de votre aide.
On vous explique le principe: vous nous donnez vos boulangeries préférées dans le formulaire ci-dessous (trois réponses possibles); les premiers seront qualifiés pour une grande finale, organisée le 2 juin au Petit Paris. Là, un jury de professionnels goûtera -à l’aveugle- les précieuses viennoiseries présentées par les finalistes. Vous pourrez assister à l’évènement, goûter vous-même les croissants et voter pour votre favori, tout en participant à un brunch géant.
C’est à vous de jouer! Dites nous où vous trouvez le meilleur croissant à Los Angeles, quel que soit l’endroit (boulangerie, supermarché, deli…). Nous nous assurerons ensuite que les viennoiseries sont bien fabriquées artisanalement de A à Z. Tous les critères sont admis dans votre choix, que vous les aimiez bien croustillants ou très moelleux, ou que vous privilégiez le sourire du boulanger -ou de la boulangère. Vous pouvez entrer, dans l’ordre de préférence, jusqu’à trois établissements:
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Ayọ : "Personne ne sait d'où je viens"
C’est dimanche après-midi, et la chanteuse Ayọ s’interroge sur le programme de son concert deux jours plus tard (mardi 27 mars) au Lycée français de New York. Peut-être chantera-t-elle des morceaux issus de son premier album, “Joyful”, où figure son tube “Down on my knees” ? Quelques chansons de son petit dernier, “Ayo”, sorti l’an dernier ? “Ou peut-être une qui n’est sur aucun disque, s’aventure-t-elle. J’essaie de rester libre et ouverte, ne pas avoir trop d’idées pour ne pas me limiter“.
“Libre”, un adjectif qui décrit bien l’état d’esprit actuel de l’artiste. Après dix ans de collaboration avec le label Universal, elle a décidé de se lancer de manière indépendante dans la production de sa musique. “Ayo”, enregistré en partie sur son portable et dans son appartement à Brooklyn, est le fruit de ce nouveau chapitre. “Beaucoup de choses avaient changé à Universal. J’étais perdue. Je travaillais avec des gens qui ne me connaissaient pas du tout, qui ne comprenaient pas ma musique. Ils privilégiaient la quantité sur la qualité“, raconte-t-elle.
Ayọ (qui signifie “joie” en yoruba) ne recommence pas pour autant de zéro. À 37 ans, l’artiste a déjà une longue carrière entre plusieurs continents. Né d’un père nigérian et d’une mère roumaine tsigane, Joy Ogunmakin de son vrai nom a vu le jour en Allemagne et a vécu tour à tour au Nigéria, à Londres et à Paris notamment. C’est en France, où elle s’installe avant la sortie de “Joyful” en 2006, que l’autodidacte de la guitare connaît son succès le plus retentissant. L’album, une forme de thérapie dans lequel la chanteuse évoque les traumatismes de son enfance (placement dans une famille d’accueil, mère droguée à l’héroïne…), devient rapidement double disque de platine et fait d’elle une véritable sensation. “Quand je pense à la France, je deviens émotive. C’est une histoire incroyable. J’ai reçu tant d’amour en France et je n’ai pas d’explication sur les raisons, dit-elle. C’est en France que mes rêves sont devenus réalité. Et plus que ça encore! J’ai pu faire ma musique et faire entendre mon message: être moi-même.“
Bien du temps s’est écoulé depuis ce premier succès. Depuis, elle a sorti quatre autres albums, est devenu mère pour la troisième fois, s’est installée pour de bon à Brooklyn, où elle avait un pied-à-terre. Partir vivre aux Etats-Unis était plus pratique pour faire des tournées. “New York a une énergie similaire à Paris, sauf que c’est plus grand et plus neutre, raconte-t-elle. J’avais besoin de sortir de Paris, qui était devenue trop petite. Comme dans une relation amoureuse qui dure dix ans, les besoins changent. J’avais besoin de me retrouver avec mes enfants, d’être dans un endroit sans savoir ce qui allait se passer“.
Et l'”arc-en-ciel” de New York, “l’un des seuls endroits où la couleur n’existe pas”, sied à la chanteuse aux identités multiples. “Il y a des jours où je me sens un peu perdue. Je ne sais pas où j’appartiens, s’amuse-t-elle, en référence à ses racines. En Allemagne, on me demande d’où je viens alors que je suis née là-bas. Ici, on pense que je suis Brésilienne, Française, Anglaise… J’ai un accent universel. Bref, personne ne sait d’où je viens“.
Mais en tant que femme noire, elle reste lucide sur les tensions raciales qui perdurent dans l’Amérique d’aujourd’hui. Sur son dernier album, figure une chanson intitulée “Boom Boom” dédiée à Michael Brown, un jeune Afro-américain tué par un policier blanc en 2014 à Ferguson (Missouri). “Les gens sont plus forts que le système, mais celui-ci est dangereux. La police l’incarne. Quand je pense aux victimes de violence policière, je commence à revoir les couleurs (de peau, ndr) et à avoir peur”.
“Paname”, une autre chanson de ce cinquième album, autrement plus légère, rend hommage à Paris et comporte quelques mots de français. “J’ai appris le français grâce à mon batteur en France. Avant, je savais dire: “où se trouve la Gare du Nord ? Où se trouve Richard ? Je veux bien du chocolat chaud…, sourit-elle. Mon français était horrible. Je disais ‘meuf’, ‘nana’ car mon batteur parlait comme ça. J’étais comme une ‘caille-ra’ (verlan de racaille)!” A-t-elle envie de composer dans la langue de Molière ? “J’aime beaucoup la langue, mais quand j’écris, c’est pour dire des choses très personnelles. C’est une langue difficile”.
Au-delà de la langue, Ayọ veut retranscrire dans ses chansons “des émotions“, et tant pis si cela se fait en dehors des circuits du show biz. Elle ne veut pas se retrouver comme d’autres célébrités qui “ont de l’argent mais ne savent pas quoi en faire“. “C’est quoi être une star ? Ca peut se terminer du jour au lendemain, lance-t-elle. Je trouve que je suis restée simple, mais je pourrais l’être encore plus. Je recherche encore plus de simplicité“.
Christine and the Queens nouvelle formule, de retour à Los Angeles
Christine and the Queens devient Chris pour cette nouvelle tournée. Près de quatre ans après la sortie de son premier album “Chaleur Humaine”, écoulé à 1.3 million d’exemplaires à travers le monde, la chanteuse nantaise a annoncé quatre dates (Los Angeles, New York, Londres et Paris) pour la fin de l’année. Elle sera le samedi 27 octobre sur la scène de The Wiltern à Los Angeles.
L’affiche des concerts la dévoile dans une apparence plus androgyne que jamais, cheveux bruns courts, débardeur nonchalant et baskets XL. Son deuxième album devrait sortir cette année. Seul indice à ce propos : une phrase, en anglais , sur ses affiches : “Girlfriend don’t feel like a girlfriend but lover damn, I’d be your lover”. Le mystère est entier.
La Française, Héloïse Letissier de son vrai nom, avait été adoptée par les scènes britannique et américaine; et a connu la gloire quand Time Magazine l’a placée en couverture de son édition du 3 octobre 2016.
Christine and the Queens revient à New York en "Chris" en octobre
Christine and the Queens devient “Chris” pour cette nouvelle tournée. Près de quatre ans après la sortie de son premier album “Chaleur Humaine”, écoulé à 1.3 million d’exemplaires à travers le monde, la chanteuse nantaise a annoncé quatre dates (Los Angeles, New York, Londres et Paris) pour la fin de l’année. Elle sera le samedi 31 octobre sur la scène de Brooklyn Steel (tickets en vente à partir du lundi 26 mars).
L’affiche des concerts la dévoile dans une apparence plus androgyne que jamais, cheveux bruns courts, débardeur nonchalant et baskets XL. Son deuxième album devrait sortir cette année. Seul indice à ce propos : une phrase, en anglais , sur ses affiches : “Girlfriend don’t feel like a girlfriend but lover damn, I’d be your lover”. Le mystère est entier.
La Française, Héloïse Letissier de son vrai nom, avait été adoptée par les scènes britannique et américaine; et a connu la gloire quand Time Magazine l’a placée en couverture de son édition du 3 octobre 2016.
Le Met rouvre ses galeries d'instruments
Sortez les violons ! Le Metropolitan Museum of Art de New York a réouvert ses galeries d’instruments de musique André Mertens après une fermeture de deux ans pour rénovation.
Les visiteurs y trouveront l’une des collections d’instruments de musique les plus diversifiées et importantes au monde. Les galeries rénovées présentent des trésors musicaux inestimables. Parmi eux, le plus vieux piano du monde, réalisé par Bartolomeo Cristofori à Florence en 1720, des tambours précolombiens, la guitare de l’Espagnol Andrés Segovia. Mais aussi, des violons d’Antonio Stradivari et Andrea Amati, ainsi que des prêts tels que le violoncelle « Batta-Piatigorsky » de Stradivari, fabriqué en 1714 pour une collection privée.
“La musique est une forme d’art universelle, et nous espérons que la nouvelle présentation encouragera les visiteurs à penser à sa présence dans tous les aspects de l’expérience humaine“, a déclaré Jayson Kerr Dobney, conservateur Frederick P. Rose en charge du département des instruments de musique.
Pour l’heure, seules trois galeries sur les quatre que compte la division sur les instruments sont ouvertes. La petite dernière doit accueillir les visiteurs au printemps 2019.