Accueil Blog Page 686

Line Haddad, une championne sur la glace du Rockefeller Center

Hier, elle foulait la glace d’Albertville comme plus jeune athlète des Jeux Olympiques de 1992. Aujourd’hui, chorégraphe pour la compagnie de théâtre sur glace Ice Theatre de New York, Line Haddad planche sur un spectacle qu’elle présentera dans le cadre de la 32eme édition des City Skate Concert Series sur la mythique patinoire du Rockefeller Center, mercredi 28 mars à 1pm.
Ce show s’appelle « 11h11 ». “Dans cette nouvelle pièce, je parle d’être tiraillée entre passé et futur. On essaie d’attirer l’attention sur la difficulté de rester dans le présent”. Cette pièce est réalisée avec huit patineurs, dont un couple qui représente le présent et six patineurs solos qui incarnent le passé et le futur.
C’est à 6 ans, en suivant son frère inscrit dans un club de hockey sur glace, que la jeune mordue de danse classique découvre l’univers du patinage artistique. Elle en a fait du chemin depuis. Elle fut championne de France en couple à l’âge de seulement 13 ans et s’est hissée sur le podium d’année en année jusqu’en 1998.
Lorsque son partenaire, Sylvain Privé, décide d’arrêter la compétition, elle rejoint l’équipe israélienne. Devenue championne d’Israël en couple à 21 ans, elle décide de terminer sa maîtrise de langues étrangères à Paris VII. “J’avais l’impression d’avoir fait le tour et j’ai donc continué mes études”, justifie-t-elle. Mais la glace n’est jamais loin. Elle joue dans la première comédie musicale sur glace de Philippe Candeloro, “La Belle et la Bête”, et travaille comme chorégraphe avec plusieurs tandems olympiques, tels Vanessa James-Morgan Cipres et Lola Esbrat-Andrei Novoselov.
Puis en 2003, Line Haddad s’installe à New York, dans l’espoir de renforcer son expérience dans l’enseignement et la chorégraphie. Elle organise des ateliers et donne des cours. « La difficulté, c’est d’être quelqu’un en France et d’arriver dans un pays où l’on ne vous connait pas et donc de repartir à zéro et se refaire un nom. » Avec l’Ice Theater, qu’elle rejoint dès 2003, elle peut conjuguer ses deux passions: le patinage et la danse. “Je ne me suis jamais arrêtée de faire les deux”.

5 nouvelles façons uniques de découvrir New York

(Article partenaire) Vous voulez vivre une expérience qui sorte de l’ordinaire et explorer le New York sorti des sentiers battus ?

Harlem Spirituals vous propose des nouvelles visites guidées en français pour découvrir des facettes uniques de la Big Apple. En minivan ou à pied et en petits groupes de 15 personnes maximum, partez à la découverte du vrai New York des New-Yorkais, accompagné d’un guide local, passionné par sa ville, son histoire et sa richesse culturelle.
Envie d’un break des gratte-ciel ? Mettez-vous au vert !
Embarquez pour une balade au vert sur la High Line, la « coulée verte new-yorkaise »,  suspendue à mi-hauteur au-dessus de la ville, d’où vous pourrez admirer une vue imprenable de Manhattan et une nouvelle perspective sur son architecture. Découvrez ensuite à pied les boutiques et galeries “arty” de Chelsea, le quartier ultra-branché du Meatpacking District et l’incontournable Chelsea Market. La balade se poursuit alors vers les charmants quartiers de Greenwich Village, pour se terminer à SoHo, le paradis du shopping ! Cliquez ici pour réserver 
Boostez votre compte Instagram avec le Midtown Photo Tour
Avis aux amateurs de clichés insolites, d’Insta stories, de selfies et de Facebook Live : ce tour est fait pour vous ! Suivez le guide à pied pour un véritable safari photo urbain à la découverte de Midtown et de ses célèbres  monuments et sites incontournables. Guidé par ses conseils et sa connaissance des lieux, vous pourrez prendre des photos originales qui feront sans nul doute des jaloux parmi vos followers ! Cliquez ici pour réserver 
Venez découvrir l’histoire de Harlem et de sa diversité culturelle à travers ses spécialités culinaires.
Next Stop, Harlem ! C’est par gourmandise que nous vous invitons à nous rejoindre pour ce foodie tour ! Cette visite à pied inclut la découverte de quartiers riches en histoire et culture, ponctuée de cinq étapes dégustation qui raviront tous les gourmands. Cliquez ici pour réserver 

Rooftop et Speakeasy Tour : une soirée VIP typiquement new-yorkaise

Votre expérience de Big Apple ne serait pas complète sans une visite de nuit de  « la ville qui ne dort jamais » !  Passez une soirée exclusive et inoubliable à la découverte de New York by night en van Limousine. Accompagné d’un guide privé, visitez un speakeasy connu seulement des initiés. Découvrez les rooftops branchés et tombez sous le charme des nuits new-yorkaises en admirant les vues panoramiques de Manhattan, avec un délicieux cocktail à la main. Cliquez ici pour réserver 
L’alternative aux tours en bus : les visites en minivan sprinter !
On est d’accord : le meilleur moyen de découvrir Big Apple, c’est de se promener ! Mais pas toujours évident quand la petite dernière rechigne à avancer, et qu’on est chargé des sacs à dos, guides, snacks, et appareils photo… Les tours en minivan permettent d’explorer confortablement et en petits groupes tous les quartiers de Manhattan, Brooklyn, Bronx et Queens le temps d’une matinée ou d’un après-midi. Ils incluent également de nombreuses étapes à pied pour s’imprégner de l’atmosphère new-yorkaise. Laissez-vous guider ! Cliquez ici pour réserver

Harlem Spirituals / New York Visions propose également des visites guidées sur mesure et une large palette de services à la carte pour coller au mieux à toutes vos envies. Notre équipe efficace et dynamique vous accueille 7j/7 en français au cœur de Times Square pour vous aider à organiser un séjour inoubliable à New York. Pour toutes vos réservations (tours, attractions, activités, transferts, pass, etc.) passez nous faire un coucou ou visitez notre site internet : www.harlemspirituals.com.

————————
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

De la philo à la française pendant la marche contre les armes à New York

Il devient de plus en plus difficile de se déplacer sur Columbus Circle, en ce samedi 24 mars. La marche contre la violence liée aux armes à feu doit se mettre en mouvement dans une heure à New York, et la Française Caroline Murgue est à pied d’oeuvre. Avec un collègue, elle invite les passants à concevoir leur pancarte sur de grande feuilles blanches. Au passage, elle leur pose une question philosophique: “qu’est-ce que la vie ?“, “qu’est-ce que la société ?” ou encore “qu’est-ce que la loi ?“. Les New-Yorkais se prêtent au jeu avec plus ou moins d’inspiration.
Caroline Murgue est la fondatrice de Moshi, une association qui ambitionne de démocratiser la philosophie auprès des enfants et des adolescents (3-18 ans) au travers d’ateliers “philo-artistiques”. Après avoir conquis plusieurs grandes institutions parisiennes, elle cherche à se développer aux Etats-Unis. Elle a contacté les organisateurs de “March for our lives” qui lui ont donné leur accord pour philosopher dans la rue pendant le rassemblement contre la violence liée aux armes et l’inaction de la classe politique. “Je pars du postulat que tout le monde philosophe. On a tous des pensées philosophiques, mais je reproche à la philosophie de rester cloitrée dans le milieu académique. À la base, c’est une discipline démocratique“, souligne Caroline Murgue, anthropologue de la santé qui est aussi impliquée dans la chaire de la pratique philosophique avec les enfants de l’UNESCO.

Moshi est né dans le sillage des attentats de Charlie Hedbo et de l’Hyper Cacher en janvier 2015. Sous l’impulsion de parents, Caroline Murgue, passionnée de philosophie, décide de créer des ateliers mélangeant pratique artistique (création de films, danse, arts plastiques…) et questionnement sur de grands concepts comme “la communauté, la liberté, la gentillesse, la nature, la citoyenneté“. La Mairie de Paris se laisse convaincre par le projet et l’associe à l’édition 2015 de Paris-Plage. D’autres ateliers suivront dans les écoles, les musées, les bibliothèques ou dans la rue… “Après les attentats, on était dans une telle émotion collective. Il était très important d’amener les gens à se questionner, se comprendre les uns les autres, et favoriser le vivre-ensemble“, souligne-t-elle.

Récemment, elle a été invitée à Boston pour faire découvrir le concept aux Américains. Depuis, elle est intervenue dans des écoles franco-américaines à New York et Boston, et dans des librairies et bibliothèques, comme la Boston Public Library.

Aux Etats-Unis, patrie de la philosophie pour enfants, il y a “beaucoup d’initiatives mais ça reste très académique, explique-t-elle. La philosophie pour les enfants attire les classes sociales supérieures internationales, mais je ne veux pas que ça reste dans ces milieux-là. Aux Etats-Unis, je fais un grand travail de pédagogie sur cette pratique. Car la philosophie n’est pas du tout étudiée au lycée. Ils pensent que c’est réservé à une élite. En France, c’est une tradition“.

"Américains accidentels": un élu en appelle à Macron et Trump

Donald Trump reçoit Emmanuel Macron en visite d’Etat du 23 au 25 avril. Et le député Les Républicains des Côtes d’Armor, Marc Le Fur, entend bien faire en sorte que les “Américains accidentels” soient au menu des discussions. “Je vais écrire au président de la république pour que ce soit mis à l’ordre du jour”, dit-il.
L’élu a été chargé par le président de la commission des finances à l’Assemblée nationale Eric Woerth de piloter une mission consacrée à la situation de ces individus rattrapés par le fisc américain, alors qu’ils n’ont aucun lien avec les Etats-Unis si ce n’est d’y avoir passé quelques mois ou années à leur naissance. Le député des Côtes-d’Armor, où vivent certains de ses “Américains malgré eux”, a commencé ses auditions jeudi 22 mars avec Fabien Lehagre, responsable de l’Association des Américains Accidentels (AAA) et principal défenseur en France de ces Franco-Américains par accident. “C’est un sujet qui monte. Il faut le prendre en compte. Mon objectif est d’agir sur le gouvernement français afin qu’il en fasse un sujet”, souligne le député.
Le calvaire fiscal des Américains accidentels remonte à 2014, quand la France a mis en application la loi bancaire américain FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act) destinée à lutter contre l’évasion fiscale. Ces Franco-Américains se sont tout à coup retrouvés malgré eux dans le filet de l’IRS, sommés de régler des sommes parfois importantes pour se mettre en conformité. Ils sont, en outre, confrontés à des problèmes de fermeture de comptes bancaires.
En mars, l’affaire est remontée jusqu’à Matignon. En réponse à un courrier envoyé par le chef du groupe LREM à l’Assemblée nationale Richard Ferrand, Edouard Philippe a indiqué au début du mois que le gouvernement allait “intervenir conjointement avec d’autres pays européens” concernés par le dossier, pour négocier la mise en place d’une procédure de renonciation à la nationalité américaine moins coûteuse et plus rapide que celle qui existe aujourd’hui. “Une réunion impliquant le ministère français des finances et celui des affaires étrangères, se tiendra prochainement avec l’IRS et le Treasury américain pour évoquer ces questions“, a précisé Matignon.
Contactée, l’IRS n’a pas souhaité faire de commentaire, renvoyant la balle au au Trésor, qui n’a pas répondu à nos requêtes. Le Département d’Etat a, pour sa part, précisé que la procédure de renonciation était fixée par la loi et qu’elle était la même pour tous, quelle que soit l’identité de la personne qui en faisait la demande. Aujourd’hui, les individus qui veulent renoncer à leur nationalité doivent en faire la demande en personne auprès d’un poste consulaire américain ou d’une Ambassade, s’acquitter de 2.350 dollars de frais et se mettre en conformité avec le fisc notamment.
Le député des Français d’Amérique du Nord, Roland Lescure, qui a eu des contacts avec l’IRS et le Trésor américain et obtenu de Richard Ferrand l’envoi de la lettre au premier ministre, se dit “confiant qu’on peut avancer” sur ce dossier. “Les Américains sont pragmatiques. Quand quelqu’un naît par erreur aux Etats-Unis, y passe trois mois au trois ans puis rentre en France où il passe trente-quarante ans sans rien demander à personne, ils comprennent qu’il y a un sujet“.
Cette mobilisation française coïncide avec la remise à la Maison-Blanche et au Congrès, mi-mars, d’une pétition de 2.750 signataires lancée par des groupes d’expatriés américains demandant la mise en place d’un système d’imposition sur la résidence. La pétition a notamment été donnée au bureau du député républicain de Caroline du Nord George Holding, auteur d’une proposition de loi nommée TTFI (Territorial Taxation for Individuals) visant à mettre un terme à l’imposition sur la nationalité. Le texte, qui doit discuté en commission prochainement, mettrait de fait un terme au calvaire des Américains accidentels.
Le terrain politique est propice à une solution, estime Fabien Lehagre. Le groupe d’expatriés républicains Republican Overseas est mobilisé. Il y a au Congrès des parlementaires qui sont contre la fiscalité sur la nationalité. Je me dis que si le gouvernement français commence à agir diplomatiquement, ça va être repris dans les médias américains.
 
 

Le NY Times loue l'optimisme des Français. Le même jour, la France fait grève

(Revue de presse) Le timing n’est pas le plus heureux. Le New York Times a publié une tribune intitulée  « Are The French the New Optimists ? » le jour où la France était à l’arrêt à cause d’une grève de plusieurs corps professionnels (cheminots, agents de la RATP, contrôleurs aériens…) contre les réformes du gouvernement.
Dans cette tribune publiée le jeudi 22 mars, la journaliste et écrivaine Pamela Druckerman raconte que l’optimisme, vertu traditionnellement associée aux Américains, semble avoir changé de camp depuis l’élection d’Emmanuel Macron. « La France commence à avoir l’air d’un pays optimiste et dynamique, alors que les Américains sont moins sûrs que tout sera O.K. ». Et ce, rappelle-t-elle, alors que “le cynisme est profondément enraciné en France“, citant les critiques de Voltaire sur les “optimistes” et la figure du “râleur” qui “demeure un archétype national“.
Depuis son arrivée en France, Pamela Druckerman a lu de nombreux sondages montrant régulièrement que les Français sont plus pessimistes sur l’avenir de leur pays que les Afghans et les Irakiens. « Les Français ne sont pas devenus magiquement joyeux, mais il y a un sentiment latent que l’espoir n’est pas idiot, et que la vie peut réellement s’améliorer. Comme toujours avec un nouveau président, il y a eu un sursaut d’optimisme après l’élection d’Emmanuel Macron l’année dernière. Mais cette fois, l’optimisme est resté fort et, en janvier, il a atteint son plus haut niveau en huit ans», écrit-elle.
Pendant ce temps, l’humeur nationale de l’Amérique a dérivé dans la direction opposée, selon l’expatriée. « Avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, l’optimisme quant à sa présidence était le plus bas de tous les présidents élus depuis au moins les années 1970. Nous sommes toujours optimistes quant à l’économie, mais seulement 27% des Américains sont convaincus que nous allons “dans la bonne direction” ».
L’optimisme – même, et peut-être surtout face à la difficulté – a longtemps été une marque de fabrique américaine. Mais selon Pamela Druckerman, il y a peut de raison de se réjouir.  Mais il est devenu difficile de défendre le rêve et l’exceptionalisme américains aujourd’hui quand “l’Etat pourchasse les immigrés” et que le pays est à la traine en matière de santé et d’éducation. Elle termine tout de même sa tribune en évoquant la mobilisation des jeunes après la fusillade de Parkland (Floride), qui a fait 17 morts. Tout n’est pas perdu.

5 livres pour relever les défis de l’expatriation

S’expatrier n’est pas toujours une mince affaire. Heureusement, les livres sur le sujet sont nombreux. French Morning en a retenu cinq.
« Réussir sa vie d’expat’. S’épanouir à l’étranger en développant son intelligence nomade »
Photo cover Reussir sa vie d'expat de Magdalena Zilveti Chaland
Réel outil pour relever les défis de l’expatriation, tout particulièrement leurs aspects psychologiques et émotionnels, ce livre permet de comprendre l’impact d’un départ à l’étranger sur un individu en abordant différentes sphères qui le constitue : identité, famille, société… Le lecteur y découvre le concept d’intelligence nomade qui apporte, entre autres, une réponse à la problématique que tout expatrié rencontre : « Comment réussir à trouver son chez-soi où que l’on soit ? ». De Magdalena Zilveti Chaland, Editions Eyrolles, 2015. Site
« Chérie, on s’expatrie. Guide de survie à l’usage des couples aventuriers »
Photo cover Chérie on s'expatrie de Alix Carnot
L’expatriation en couple est une expérience prometteuse mais, comme toutes les aventures, elle comporte des risques. Par le biais d’anecdotes, d’exercices et de conseils de psy, cet ouvrage donne des clés afin de décrypter les évolutions du couple fragilisé par les ajustements déstabilisants, de le renforcer lors de cette période à l’étranger mais également de trouver l’équilibre entre vie familiale et carrière. D’Alix Carnot, Editions Eyrolles, 2016. Site
« Conjoint expatrié, réussissez votre séjour à l’étranger »
Photo cover Conjoint expatrié de Gaëlle Goutain et Adélaïde Russell
Lors d’une proposition de travail à l’étranger et d’un départ en expatriation, l’un des deux membres du couple devient « accompagnateur ». Ce guide souligne combien cette position du conjoint « suiveur » peut, en fait, être extrêmement active et devenir l’occasion d’une réinvention ainsi que d’un profond enrichissement personnel, familial et professionnel. De Gaëlle Goutain et Adélaïde Russell, Editions L’Harmattan, 2011. Site
« Journal d’une ado expatriée »
Photo cover Journal d'une ado expatriée de Véronique Martin-Place
Présenté sous forme de journal intime, illustré de post-it et de dessins, ce roman accompagnera les pré-ados et adolescents expatriés, ou sur le point de le devenir. Les états d’âme, joies et craintes de Léa, jeune fille de 13 ans vivant à Nantes et qui doit quitter la France pour les Etats-Unis, feront écho chez les lecteurs qui s’y reconnaîtront. Une année de vie est racontée à travers chaque étape du processus d’expatriation : l’annonce, le départ, la transition et enfin l’adaptation culturelle. De Véronique Martin-Place, 2017. Site
« Elise, 7 ans, Expatriée »
Photo cover Elise 7 ans Expatriée de Corinne Feuillet Luca et Virginie Houet
A destination des enfants et de leurs parents, cet album bilingue (français-anglais), a pour objectif de les soutenir face à la tristesse qui peut être générée par le manque de la famille au pays, des amis rencontrés et quittés lors de précédentes expatriations ou encore d’êtres chers décédés. A travers un univers poétique, le lecteur suivra le voyage d’Elise, jeune française expatriée, et découvrira le « moyen » suggéré pour transformer cette amertume en force intérieure. NB: l’auteure de cet article a co-écrit ce livre. De Corinne Feuillet Luca et Virginie Houet, Editions Amalthée, 2018. Site

Lecture du bijou de Florian Zeller, "Le Père", à Houston

Dans le cadre du French Cultures Festival 2018, la Luciole International Theatre Company présentera une lecture théâtralisée de la pièce Le père de Florian Zeller au MATCH de Houston le 24 mars à 8 pm.

Lauréate de plusieurs Molières en 2014, dont celui de la meilleure pièce, Le père a triomphé auprès de la critique. Le pitch : André est âgé de 98 ans et les prémices de la maladie d’Alzheimer apparaissent. Sa fille, Anne, lui est entièrement dévouée et ne lui souhaite que son bien. Malheureusement, la maladie prend le dessus et le public assiste à la dégénérescence du vieil homme. Les décors, les repères et souvenirs familiaux disparaissent au fur et à mesure que la maladie prend le dessus. La pièce a été traduite du français par Christopher Hampton.

Jean-Yves Thibaudet: "Un concert de classique, ce n'est pas la messe"

Son style rebelle ne l’a pas empêché de devenir un ponte de la musique classique. Dans son pays d’adoption, les Etats-Unis, Jean-Yves Thibaudet est considéré comme un virtuose, un touche-à-tout. Se démarquant une fois de plus par ses choix audacieux, il partagera avec le public “The Age of Anxiety” de Bernstein lors de prestations à Houston, du jeudi 29 au samedi 31 mars. “Ce n’est pas aussi connu que “West Side Story” (de Bernstein aussi), mais ce morceau est plus profond, plus important dans le répertoire du piano.”
Enivré par cette symphonie inspirée d’un poème de WH Auden, Jean-Yves Thibaudet raconte par le piano “une conversation entre quatre personnes qui boivent, et boivent, et parlent de la philosophie de la vie, du père”. “C’est une symphonie, car le piano devient le soliste, le narrateur”. Cette symphonie, qu’il veut absolument faire découvrir, sera jouée à plusieurs reprises cette année (au Carnegie Hall, notamment, le 11 avril), à l’occasion du centenaire de Bernstein.
Une popularité internationale
Le style Thibaudet, caractérisé par une virtuosité insolente, peut être déroutant. Le pianiste féru du répertoire romantique se laisse souvent embarquer dans des créations contemporaines (de compositeurs vivants), accompagne des barytons, jugeant “la voix humaine comme le plus parfait des instruments”, et joue des musiques de films (comme celle d'”Extremely Loud and Incredibly Close” composée par Alexandre Desplat).
“Le public est comme un enfant qu’on élève avec la nourriture : si on lui fait manger des coquillettes au jambon tous les jours, il ne va pas être curieux. Alors que s’il a goûté à plein de choses, le changement ne va pas le choquer”, s’amuse le musicien de 56 ans, qui a commencé le piano à 5 ans.
Depuis les années 80, l’élève d’Aldo Ciccolini a fait tourner les têtes des orchestres outre-Atlantique. Il a enregistré une cinquantaine de disques. “Un concours (les Young Concert Artists Auditions à New York) m’a ouvert la porte des Etats-Unis, et a fait décoller ma carrière. La récompense n’était pas qu’un prix et des financements, mais des dates de concerts.” Depuis, il est devenu une coqueluche chez l’oncle Sam. “Il y a un grand professionnalisme. La qualité du travail, des orchestres et des salles de concert est incroyable, surtout quand on sait qu’ici rien n’est subventionné par l’Etat”.
A Los Angeles, où il vit depuis 20 ans (après une dizaine d’années à New York), il se sent “comme un enfant du pays”, adopté par l’Orchestre philharmonique de Los Angeles (LA Phil) qui lui est “fidèle” et intronisé dans le “Hollywood Bowl Hall of Fame” – qui distingue des artistes pour leur contribution artistique “essentielle à la culture américaine“, comme Donna Summer.“La qualité de vie, son rythme différent où les gens sont moins agressifs, l’absence de bruit font que j’en suis tombé amoureux, clame Jean-Yves Thibaudet en parlant de LA. Avant, c’était un désert culturel excepté pour le cinéma. Aujourd’hui, elle n’a plus rien à envier aux autres grandes villes.”
Mais il n’a que peu de temps pour s’y ressourcer. “J’ai la bougeotte”, avoue celui qui a déjà enchaîner 17 concerts dans 17 villes différentes sur 21 jours ; et donne plus de 120 concerts chaque année à travers le monde. Mais pas seul. Ouvertement gay, il a raconté au site My Big Gay Ears en 2003 avoir souvent demandé une invitation pour son compagnon lors de ses concerts, quel que soit le lieu ou l’organisateur. 
Addict à la scène
“C’est une espèce de drogue de jouer, d’être sur scène; ça fait partie de notre vie, de notre sang.” Alors qu’il a longtemps donné des concerts aux Etats-Unis surtout, il a décidé de partager son temps entre plusieurs continents, allant en Europe “qui fait partie de (son) héritage”, et en Asie, ce dernier étant fasciné par le développement de la musique classique en Chine, où elle est aussi populaire que la variété.
Mais il faut aussi amener cette musique dans de nouveaux endroits, comme en Australie, que beaucoup de musiciens jugent trop loin”, plaide Jean-Yves Thibaudet, qui apprécie de jouer dans des coins comme Oklahoma City. “Ce public-là n’a pas le côté blasé que peuvent avoir les New-Yorkais qui voient défiler les plus grands artistes du monde.” Et qu’importe que les spectateurs applaudissent quand il ne faut pas : “on n’est pas à la messe”, insiste le pianiste.“Ce qui tue la musique classique, c’est cette rigueur. Les gens ont presque peur, ne savent pas comment se vêtir. Pour eux, c’est comme aller à l’église.”
Et il a également oeuvré contre le côté conservateur de la tenue. “C’était ridicule de se vêtir comme un pingouin. Je voulais montrer qu’on pouvait être élégant sans porter la queue-de-pie”, défend l’artiste, habillé par Vivianne Westwood depuis quelques années. Pour lui, “la tenue fait partie intégrante de la magie et de l’expérience du concert. Il faut donner quelque chose de différent, du charisme, pour que le public revienne nous voir.” Et à ce propos, Jean-Yves Thibaudet affiche une certitude : “aucune technologie ne remplacera jamais le concert live. C’est magnétique, ça donne la chair de poule.”

Il n'y a jamais eu autant de touristes français à New York qu'en 2017

L’effet Trump redouté par les professionnels du tourisme ne s’est pas produit, en tout cas pas chez les Français.
Selon des chiffres de fréquentation révélés mardi 20 mars par la Ville de New York, 767.000 touristes français ont visité la Grosse Pomme en 2017, contre 745.000 en 2016. Un record, selon NYC & Company, l’organisme chargé de la promotion touristique. Les Français se hissent au 5ème rang des touristes internationaux à New York, derrière les Britanniques, Chinois, Canadiens et Brésiliens.
Au total, 62.7 millions de touristes ont visité New York en 2017, dont 13.1 millions de visiteurs internationaux. Un record aussi, porté par les bonnes conditions économiques aux Etats-Unis et le maintien d’un contexte de croissance mondiale.
Les projections pour 2018 sont bonnes, selon la Ville. 65.1 millions de visiteurs sont attendus l’an prochain (+3,7% par rapport à 2017), dont 13.7 millions d’internationaux. 800.000 Français devraient traverser l’Atlantique.

Concours du meilleur croissant San Francisco: découvrez les finalistes

Vous nous avez livré vos meilleures adresses. Découvrez aujourd’hui les huit boulangeries finalistes de notre concours du meilleur croissant de San Francisco. La finale se déroulera le 8 avril au restaurant Le Colonial, dans Nob Hill, à partir de 12 pm. Vous pourrez y déguster croissants, pains au chocolat et autres viennoiseries, accompagnés de confiture, thé, café et petites douceurs. Une formule brunch est également proposée.
Toutes les viennoiseries présentées par les boulangeries finalistes sont fabriquées de manière artisanale. Le jury, composé de professionnels et de passionnés des métiers de bouche, choisira donc le meilleur croissant et le meilleur pain au chocolat après une dégustation à l’aveugle. Que le meilleur gagne !
Les finalistes choisis par les lecteurs de French Morning sont:
Jane the bakery
Jane Pastriessf
Ouverte en décembre 2016, Jane the Bakery est la petite dernière des boulangeries san franciscaines Jane (une sur Fillmore et une sur Larkin dans le Tenderloin). Au menu: une gamme complète de pains frais, pâtisseries et viennoiseries, tous fabriqués de façon artisanale. Leurs méthodes de fabrication s’inspirent des traditions françaises. Site
Kahnfections
Kahnfections-1026
Kahnfections est située dans le Mission District. Elle a ouvert ses portes en mai 2017. Judy Kahn, la cheffe-pâtissière, propose à ses clients une grande variété de pâtisseries françaises classiques, des desserts américains à l’ancienne ou encore des sandwiches, salades fraîches et soupes maison destinés aux habitants du quartier.
Site
B.Patisserie
bpatisseriesf
Le menu de cette boulangerie ouverte en 2011 par Belinda Leong et Michel Suas est composé de pâtisseries modernes de style français avec une touche américaine. La vision des fondateurs est d’apporter à San Francisco un salon de thé à la fois raffiné et moderne avec une sélection de pâtisseries comprenant gâteaux, entremets individuels, tartelettes, macarons, viennoiseries. Sont aussi proposés des sandwiches et tartines préparées sur du pain au levain. Site
The Midwife and the Baker
midfwife
Mac et Jaime McConnell sont à l’origine de cette boulangerie qui dessert la Baie de San Francisco avec du pain frais moulu au levain naturel ainsi que des pâtisseries. La boulangerie s’approvisionne auprès d’agriculteurs californiens et de meuneries sur place afin d’obtenir des saveurs pures et nutritives. Mac McConnell enseigne également la boulangerie au San Francisco Baking Institute, et Jaime est sage-femme, comme le nom de leur boulangerie l’indique. Site
Le Marais Bakery
marais2
Ouverte en 2013 dans la Marina, cette enseigne tenue par Patrick Ascaso est avant tout un business familial. L’équipe utilise des ingrédients biologiques provenant d’agriculteurs de la région et du beurre de France. Avec un autre magasin dans Ghirardelli Square et dans le Castro, Patrick Ascaso envisage plusieurs projets de développement pour ces boulangeries qui ont rapidement conquis leur clientèle. Site
Neighbor Bakehouse

neighborbakehouse-ericwolfinger
Crédit Photo: Eric Wolfinger

Créé en 2012 par le boulanger Greg Mindel et sa femme Christine, Neigbor Bakehouse propose pains, pâtisseries et viennoiseries à ses clients. L’enseigne a ouvert ses portes en 2015 sur 3rd Street dans le quartier de Dogpatch à San Francisco. Site
Les Gourmands
lesgourmandssf
Au 280 5th Street à San Francisco, dans le “laboratoire”, toutes les viennoiseries sont du jour, et faites maison avec des ingrédients d’origine organique et locale. Chaque pièce est formée à la main dans le respect de l’artisanat. Sylvain Chaillout, le gérant, a suivi les pas de son père et représente ainsi la 5ème génération de boulangers dans sa famille. Et pour la déco: c’est l’artiste français Nairone qui s’en est chargé. Site
Arsicault Bakery
arsicault2
Cette enseigne installée dans le Richmond District a ouvert il y a maintenant trois ans. Son propriétaire, Armando Lacayo, est installé aux Etats-Unis depuis plus de 25 ans. Comme mentionné dans un de nos articles, il a toujours eu une passion pour les croissants. Et pour atteindre la perfection, il utilise de la farine produite localement, du lait entier, de la levure, et un beurre riche en matière grasse. Les pains au chocolat sont produits avec du chocolat Valrhona, leur assurant ainsi une texture délicieuse et fondante. De quoi mettre l’eau à la bouche. Site

Emmanuel Macron invité à s'adresser au Congrès américain

Cela fait plus de dix ans qu’un président français ne s’est pas adressé au Congrès américain. Le dernier à avoir reçu cet honneur est Nicolas Sarkozy, en 2007. Emmanuel Macron pourrait bien lui succéder.
Le “speaker” de la Chambre des Représentants Paul Ryan a officiellement invité le nouveau président à parler devant les deux chambres du parlement américain le 25 avril, à l’occasion de sa visite d’Etat qui doit commencer le 23.
La France n’est pas seulement notre plus vieil allié, a explique Paul Ryan dans un communiqué. C’est une occasion spéciale de consolider notre relation historique, et de réaffirmer notre engagement à défaire la terreur dans nos pays et le monde“.
Emmanuel Macron serait le huitième président français à se prêter à cette tradition symbolique, qui vise à souligner l’amitié entre deux nations. La pratique a commencé le 10 décembre 1824 avec un autre Français: un certain Marquis de Lafayette.
En montant à la tribune du Capitole, le président français ferait une croix sur un possible voyage à la Nouvelle-Orléans, ville qui fête son tri-centenaire et qui faisait partie des destinations envisagées pendant la visite d’Etat. “Nous ne nous attendons pas à une visite du président Macron“, ont confirmé dans un e-mail les organisateurs des festivités du tri-centenaire.
 

Comment reconnaître un Français sous la neige à New York ?

Il pense qu’il ne peut pas neiger au printemps 

Soit il a un manteau Quechua
Image result for quechua
Soit il n’est pas équipé
cold snow GIF
Contrairement aux Américains, il n’a aucune idée de l’heure précise à laquelle la neige va commencer

via GIPHY
Ni de quand elle va s’arrêter

via GIPHY
Mais il trouve ça superbe 

via GIPHY
Comment peut-il en être autrement avec de tels paysages ?


Il marche allègrement dans une flaque de neige fondue…
snow
… Et en chaussures s’il vous plait parce qu’il n’a pas jugé bon de mettre des bottes
La première fois, il ne comprend pas le sens de “snow day”

via GIPHY
Il trouve que les Américains utilisent trop de sel dans les rues
Image result for salt roads winter
Mais il est bien content de ne pas se casser la figure en rentrant chez lui

via GIPHY
Et il admire la manière dont la Ville gère la neige. C’est sûr que ça change de la France…
La neige rend le Français de New York plus habile que le Français de France. Beau “slush jump” !

Image result for avoiding slush nyc
credit: Weir(s) on the Move