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Thea Bautista veut décloisonner la danse contemporaine

Hier, elle étudiait l’économie. Aujourd’hui, Thea Bautista lance sa propre compagnie de danse, Althea Dance Company. Son ambition: rendre la danse contemporaine plus accessible en la mariant avec d’autres formes d’expression artistique comme la photographie, la littérature ou encore la mode.
La jeune compagnie organise sa première collecte de fonds le vendredi 30 mars à Baza Studio. «Notre mission est d’atteindre un nouveau public car la danse est un art qui reste assez peu connu. Tout le monde est déjà allé au musée, voir un spectacle de musique classique mais un spectacle de danse, c’est plus rare. Encore plus la danse contemporaine que la danse classique. On me demande souvent ce que c’est », explique la Franco-Mexicaine qui a grandi à Paris.
L’artiste de 26 ans se découvre une passion pour la danse quand elle n’en a que 7. Durant 10 ans, elle étudie la musique et la danse au conservatoire Maurice Ravel à Paris, mais décide de suivre un cursus économique à l’université. « J’ai étudié l’économie parce que je n’étais pas très sûre de ce que je voulais faire », avoue-t-elle.
Tiraillée entre la raison et la passion, elle choisit d’écouter son cœur et décide de faire de la danse son métier. « La danse est un travail du corps, c’est un travail très particulier qui se fait peu dans la société d’aujourd’hui. C’est aussi avoir une conscience musculaire de ce qui nous entoure et c’est une forme d’expression qui n’utilise pas les mots ».
Elle se forme pendant un an au Centre international de danse jazz Rick Odums, institut fondé par le célèbre danseur américain, et collabore avec différentes compagnies. Puis, en 2014, elle prend la direction de New York dans l’espoir de renforcer son expérience dans le domaine de la danse et de la chorégraphie. Elle rejoint le centre Peridance Capezio, une école de danse renommée, pour deux ans. “C’était très intense. C’était danse, danse, danse de lundi à dimanche, du matin au soir”. 
A l’issue de sa formation, elle multiplie les projets et les collaborations avec des chorégraphes internationaux. Mais le désir de lancer sa propre compagnie la turlupine. “J’ai toujours eu un côté entrepreneur. On m’a enseigné que si je voulais du boulot, il ne fallait pas attendre qu’on m’en donne“, dit-elle.
L’idée de lancer la compagnie Althea se concrétise en 2017 quand elle reçoit une aide de Prelude Project. L’association spécialisée dans le soutien aux artistes ayant une démarche pluridisciplinaire lui commissionne une chorégraphie dans une galerie, où les danseuses se mêlent aux travaux visuels exposés (peintures, sculptures…).
Dans la même veine, elle imagine dans un autre spectacle, “Lazar” des mouvements inspirés du chapitre d’un livre et des interrogations du personnage, qui vient de tuer quelqu’un. Avec son amie, la danseuse française Sarah LeGuenno, qui l’épaule dans l’aventure, elle planche déjà sur de futurs projets au croisement de plusieurs arts, dont un projet de show interactif autour de la mode. “Le public dépense de l’argent pour aller voir un musical à Broadway. Mais on peut aussi leur offrir quelque chose en danse contemporaine“.
 
 

5 activités pour fêter Pâques à San Francisco

La fête de Pâques sera célébrée le dimanche 1er avril, et le week-end sera l’occasion de participer à de nombreuses festivités, pas toujours très catholiques. Voici notre sélection.
Chasse aux oeufs dans le Golden Gate Park
Quel meilleur cadre que le plus grand parc de San Francisco pour faire le plein d’oeufs ? Il y aura de la musique, des manèges, des food trucks, et surtout le célèbre concours de barbecue dans lequel s’affrontent les pompiers, la police et d’autres services municipaux de San Francisco. Eggstravaganza. Samedi 31 mars, de 11am à 3pm. Robin Williams Meadow, 320 Bowling Green Drive, San Francisco, CA 94118. Site.
Parade et concours de chapeaux dans Cow Hollow
Chapeaux paques
Pour sa 27ème édition dans le quartier de Cow Hollow, la Union Street Easter Parade and Spring Celebration reste fidèle à ses traditions, avec un défilé de chars colorés et des manèges pour la plus grande joie des enfants, la visite du lapin de Pâques, et le fameux concours de chapeaux: les élégantes rivalisent d’originalité, n’hésitant pas à arborer des couvre-chefs richement décorés, parfois jusqu’à l’excès, sur le thème de Pâques et du printemps. Les résultats du concours seront proclamés à 1:30pm, suivis par la parade de chars à 2pm. Union Street Easter Parade and Spring Celebration, samedi 1er avril, sur Union street entre Gough et Fillmore, à San Francisco. 10 – 5pm. Site.
Pour nos amis à quatre pattes
Les chiens ont aussi leur chasse aux oeufs: ils pourront débusquer des centaines d’entre eux, et recevoir des friandises canines en récompense. Pour leurs maîtres, une tombola est organisée et une sélection de food trucks pourra les sustenter. Easter Egg Hunt For The Dogs, le vendredi 30 mars, de 6:30 à 8pm. Soma StrEat Food Park, 428 11th Street, San Francisco. Site.
Bonne Saint Stupide!
A chacun ses croyances: pour ceux qui préfèrent les célébrations alternatives, la 40ème édition de St Stupid’s Day se tiendra dans le Financial District et North Beach: une parade, organisée par la First Church of the Last Laugh, partira de la Transamerica pour se finir au Joe DiMaggio Playground. Les déguisements déjantés sont les bienvenus, ainsi que les chaussettes solitaires, que l’on pourra échanger lors de l’événement. Saint Stupid’s Day Parade, samedi 1er avril, 12-3pm. RDV à la Transmerica, 600 Montgomery St, San Francisco, CA 94111. Site.
Course de tricycles dans Potrero Hill
Une autre tradition bien san franciscaine: une course de tricycle et autres véhicules pour enfants dans une des rues sinueuses de San Francisco. Une seule règle pour participer: les roues doivent être en plastique et les pneus sont interdits. Le but est de descendre la pente sur ses engins infernaux et contrôlables uniquement avec les pieds, et d’arriver le premier. Les enfants ont leur course de 3 à 4pm, puis les choses sérieuses commencent quand les adultes s’en mêlent: place aux costumes, aux engins bricolés et aux queues de poisson ! “Bring Your Own Big Wheel” Race 2018, dimanche 1er avril, de 3 à 6pm. 20th Street et Vermont Street, San Francisco, CA. Site.

Conférence à Miami sur la fiscalité des Français des US après la réforme de Trump

Comment la réforme fiscale de Donald Trump va-t-elle affecter les Français des Etats-Unis ? Qu’est-ce qu’un contribuable américain ? Quelles sont les obligations fiscales des résidents ? Voici quelques unes des questions que soulèvera un panel d’experts le 3 avril à Miami.
Pauline Malaplate (notaire français spécialiste des problématiques franco-américaines), Aline Darmouni (CPA & PDG d’EXCO US) et Israel Sands (avocat américain spécialisé dans les successions) aborderont aussi d’autres sujets, comme le mariage, les donations et les successions dans un contexte franco-américain.
La conférence, animée par Christophe Poilleux, vice-président de la FACC Miami, sera suivie d’un dîner optionnel avec les intervenants.
 

Sénatoriales: audition dans le cadre du recours contre l'élection de Jean-Pierre Bansard

Le Conseil constitutionnel a convoqué pour le 3 avril les six sénateurs des Français de l’étranger élus lors de l’élection de septembre 2017. Les Sages de la rue Montpensier vont examiner le recours déposé contre l’un d’eux, l’homme d’affaires Jean-Pierre Bansard, par l’élu consulaire et conseiller AFE aux Etats-Unis Olivier Piton (Les Républicains) qui lui reproche d’avoir acheté le soutien de plusieurs grands électeurs.
C’est une décision rare d’être tous convoqués chez le juge constitutionnel“, observe Olivier Piton, qui se refuse à faire plus de commentaire sur l’affaire.
La liste emmenée par Jean-Pierre Bansard (Divers droite), 230ème fortune de France (classement Challenges) en 2016 et récipiendaire de la Légion d’honneur, avait créé la surprise en septembre en raflant deux sièges sur les six alloués aux sénateurs des Français de l’étranger. Sa co-listière, Evelyne Renaud-Garabedian, a obtenu le second siège.
La “surprise Bansard” n’est pas passée chez certains de ses adversaires politiques. Dans la foulée du scrutin, le sénateur socialiste Jean-Yves Leconte avait exprimé publiquement ses “gros doutes” sur le financement de la campagne de l’entrepreneur, propriétaire du groupe Cible spécialisé dans l’hôtellerie et fondateur de l’Alliance solidaire des Français de l’étranger (ASFE), une association politique représentant les Français hors de France.
Olivier Piton, numéro 2 de la liste LR et non élu lors de cette sénatoriale, a déposé un recours en octobre. Il accuse notamment Jean-Pierre Bansard et Evelyne Renaud-Garabedian d’avoir financé le déplacement et l’hébergement d’une quarantaine d’élus consulaires, qui constituent l’essentiel des 533 grands électeurs qui choisissent les sénateurs des Français de l’étranger, afin de s’assurer de leur vote. En outre, ils seraient venus voter à Paris avec la procuration d’autres élus, auxquels l’équipe de Jean-Pierre Bansard aurait également fait des faveurs.
Il n’est pas clair que les juges du Conseil constitutionnel donneront la parole aux sénateurs convoqués le 3 avril.
Jean-Pierre Bansard et Evelyne Renaud-Garabedian n’ont pas répondu à notre demande de commentaire. “C’est notre score qui les a effrayés et ça n’a pas plu, a dit le sénateur à la chaine Public Sénat en octobre pour expliquer le recours. Depuis six ans, on travaille sans cesse sur les sénatoriales et sur les Français de l’étranger, on s’en occupe beaucoup, beaucoup, matin, midi et soir. Quand on s’occupe des sénatoriales deux ou trois mois avant, on n’a pas les résultats escomptés“.

À Miami, la nouvelle vie chocolatée de Yoann et Déborah Andreu

Épicuriens et amateurs de douceurs chocolatées, les trentenaires français Yoann et Déborah Andreu ont récemment quitté leurs attaches parisiennes afin d’ouvrir une chocolaterie près de Miami. Niché à Bay Harbor Islands, leur établissement Bon Chocolatier propose des créations artisanales 100% vegan.
Les deux Français, qui occupaient respectivement les postes de promoteur immobilier et conseillère de clientèle bancaire, ont souhaité se reconvertir par attrait pour les métiers de bouche et par passion pour le chocolat, et c’est en Floride qu’ils ont décidé de poser leurs valises. « La reconversion professionnelle est plus simple aux États-Unis car il y a moins de préjugés, indique Yoann Andreu. En France, si vous êtes dans la finance, vous avez en quelque sorte une étiquette et il est bien souvent difficile de s’en détacher afin de changer de voie pour devenir artisan par exemple ».
Bien décidée à relever le défi, Déborah Andreu, sa femme, a suivi une formation de plusieurs mois auprès d’un artisan chocolatier en Belgique. « J’ai toujours été passionnée par la pâtisserie, j’avais mes idées et mes assemblages, mais je ne maitrisais pas les techniques du métier, et il était important que je les apprenne au pays du chocolat », raconte celle qui gère aujourd’hui le laboratoire de fabrication.
bon chocolatier
Au quotidien, ce sont donc des techniques françaises, comme l’enrobage, et d’autres venues de Belgique, comme le moulage, qui s’enchaînent dans cette enseigne qui a fait le choix de se démarquer en optant pour des créations 100% vegan. « C’est un véritable défi, insiste Déborah Andreu. Je n’utilise ni lait de vache, ni même crème végétale, qui contient trop de conservateurs, mais je me sers plutôt du beurre de cacao et du lait d’amande qui sont des alternatives plus saines. Et au goût, on ne fait pas la différence », assure-t-elle.
Une aventure familiale où chacun a su trouver sa place. Déborah Andreu reste derrière les fourneaux où elle s’affaire à préparer ses créations à base de chocolat noir « bien équilibré, ni trop sucré, ni trop amer ». Son mari, quant à lui, s’attache à développer l’image de la marque et a notamment misé sur l’aspect artistique de la boutique qui arbore une décoration où le vert amande et le marbre règnent en maîtres. « Ce sont deux clins d’oeil car, dans la tradition, le marbre permet de tempérer le chocolat, et les amandes fraîches sont très souvent au coeur de nos recettes, indique Yoann Andreu. Nous souhaitons ouvrir une seconde boutique à Miami avant de partir à la conquête du reste des États-Unis en implantant notamment une enseigne à New York ».

Le Festival des 5 continents: le rendez-vous de la littérature francophone à NY

Avis aux bibliophiles et amoureux de la littérature francophone ! Le Centre de civilisation et de culture françaises de l’université de New York (NYU) organise le Festival des cinq continents, du jeudi 5 au samedi 7 avril, dans le cadre du Printemps de la francophonie, un événement annuel organisé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en vue de promouvoir la francophonie dans le monde.
Au programme : des tables-rondes, des discussions et des lectures publiques organisées dans les locaux de la New York University, de l’OIF, au Cornelia Street Café, à la Librairie Albertine et à Kew & Willow Books. Le festival abordera différents aspects de la création littéraire francophone et le sens de la démarche de s’exprimer en français. Il permettra de croiser les points de vue d’auteurs francophones dans toute leur diversité.
L’ouverture du festival se déroulera à la Représentation permanente de l’OIF le jeudi 5 avril à 6:30 pm et sera suivie d’une conversation entre l’auteur Philippe Ungar et Yamen Manai, lauréat du Prix des Cinq continents de la francophonie. Ce prix créé en 2001 récompense le roman d’un écrivain qui contribue à la richesse de la littérature francophone.

Prix Albertine 2018: une "Book battle" pour départager les finalistes

L’heure de vérité approche pour les finalistes du Prix Albertine. Ce Prix, attribué par la librairie française des Services culturels de l’Ambassade de France, récompense l’ouvrage de fiction francophone contemporaine préféré des lecteurs américains tout en encourageant la découverte de nouvelles voix littéraires, traduites et publiées aux États-Unis.
Le 10 avril, la librairie organisera une “Book Battle” durant laquelle des personnalités du monde littéraire défendront leur roman favori parmi les cinq finalistes:

  • Incest (L’inceste) de Christine Angot, chez Le Livre de poche et Archipelago Books
  • Compass (Boussole) de Mathias Enard, chez Actes Sud et New Directions Publishing Corporation
  • Not one day (Pas un jour) d’Anne Garreta, aux Editions Grasset et Deep Vellum Publishing
  • The End Of Eddy (En finir avec Eddy) d’Edouard Louis, chez Le Seuil et Farrar, Straus And Giroux
  • Black Moses (Petit piment), d’Alain Mabanckou, chez Le Seuil et New Press

Le lauréat sera choisi par les lecteurs au terme d’un vote sur le site de la librairie. Il est ouvert jusqu’au 1er mai. Les vainqueurs (auteur et traducteur), qui seront annoncés le 6 juin lors d’une soirée gratuite et ouverte à tous, se partageront une récompense de 10 000$. Les lecteurs-électeurs doivent fournir une adresse électronique et voter aux États-Unis pour que leur suffrage soit enregistré.

Leïla Slimani vient présenter son Goncourt "Chanson douce" à Los Angeles

Chanson douce, prix Goncourt en 2016 vendu à 600.000 exemplaires la première année, sort en anglais sous le nom de The Perfect Nanny. Son auteure, Leïla Slimani, vient le présenter aux Etats-Unis et le dédicacera au Last Book Store à Los Angeles, le samedi 14 avril.
L’auteure franco-marocaine raconte comment une femme qui semblait incarner la nounou parfaite a fini par tuer les deux enfants dont elle avait la charge à Paris. Leila Slimani parle notamment de l’ambivalence maternelle, entre une carrière active et la culpabilité de ne pas s’occuper assez de ses enfants.
L’auteure a puisé son inspiration dans un fait divers datant de 2012, et jugé fin février: une mère de famille avait retrouvé ses deux jeunes enfants morts, poignardés par leur nounou de 50 ans, Yoselyn Ortega, à New York.

Start-ups, présentez votre candidature au Prix de l'Innovation de la FACC Floride

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Les candidatures pour le Prix de l’Innovation 2018 de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC) sont ouvertes. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 11 avril pour postuler.
Le Prix récompense des sociétés franco-américaines basées en Floride. Quatre récompenses seront attribuées: “Start-up” (entreprise lancée après le 1er janvier 2016), “Environnement” (entreprise proposant un produit ou service écologique), “Digital” (produit ou service utilisant les technologies digitales) et “Art de vivre” (entreprise issue du domaine du lifestyle ou de la gastronomie).
La FACC déterminera, le 24 avril, quatre nominés par catégorie. Les lauréats seront annoncés lors du gala de la Chambre le 17 mai. L’une d’elles sera sacrée “Top winner” et repartira avec 3.000 dollars. Elle pourra, comme les lauréates de chaque catégorie, bénéficier d’un an de coaching et de visibilité sur différents supports.

"Révolution dans l'air": Mai 68 sur grand écran à Washington

Mai 68 a 50 ans. Et la Maison Française de l’Ambassade de France à Washington commémore comme il se doit cet anniversaire historique. En avril et mai, la série de films “Révolution dans l’air” propose trois films et trois perspectives différentes sur les événements qui ont façonné une génération. Tous les films sont en français et sous-titrés en anglais.
A l’affiche, le mardi 10 avril (7pm), « A Grin Without a Cat / Le fond de l’air est rouge », par Chris Marker. Réalisé peu après les événements de mai 1968, il explique les moteurs idéologiques des forces de gauche de 1967 à 1977.
Le mardi 8 mai (7pm), place à « Godard Mon Amour / Le Redoutable », de Michel Hazanavicius. L’histoire se déroule à Paris en 1967. Ce film raconte l’introspection du cinéaste français Jean-Luc Godard lors des événements de mai 1968 et l’impact personnel que ces événements ont eu sur lui.
« Something in the Air / Après mai », par Olivier Assayas, le mardi 22 mai (7pm) clôturera cette série. Il sera question ici de l’après-mai 68. Le film montre un groupe d’élèves du secondaire pris dans la tourmente politique et créative de l’époque. A travers des rencontres romantiques et des découvertes artistiques, ils cherchent à trouver leur place dans cette société nouvelle.

Cinq musées rien que pour vos enfants à Washington DC

Washington DC a plus d’une centaine de musées, mais seulement une poignée se met vraiment en quatre pour plaire aux enfants. Tous situés sur le Mall, sauf pour le musée de l’Espionnage qui, lui, est près de Chinatown, ils sont facilement accessibles par l’esplanade centrale de DC.
National Museum of Natural History

Une baleine géante décore la salle principale du musée.
Une baleine géante décore la salle principale du musée.

Dans ce musée, vos bambins partiront à la découverte du monde qui les entoure, et de celui qui a existé. De la préhistoire (avec les dinosaures) à l’exposition temporaire sur les papillons, l’espace grand comme 18 terrains de football est prêt à divertir les enfants. Les minéraux occupent également une grande place. Le tout est intégré dans une architecture impressionnante. Des animaux modelés grandeur nature peuplent le musée. 10th St. & Constitution Ave. NW. Site.
Indian-American museum 
Des films documentaires sont aussi proposés dans le musée.
Dessiné par des architectes amérindiens, l’extérieur du musée est flambant neuf – il a été fini en 2017. L’histoire des Indiens-Américains est très bien expliquée dans cette institution pédagogique. On y apprend l’histoire de différentes tribus et leurs coutumes religieuses et culturelles au travers de vidéos et de photographies. Et si vous avez un petit creux, dirigez-vous vers la cafétéria qui a la réputation d’être une des meilleures de DC avec, par exemple, une sélection de sandwiches au saumon fumé et de plats typiquement amérindiens. 4th St SW & Independence Ave SW. Site.
Air and Space Museum
De nombreux modèles d'avion, parfois les originaux, sont présentés.
De nombreux modèles d’avion, parfois les originaux, sont présentés.

Avec le musée de l’Air et de l’Espace, les enfants auront la tête dans les étoiles. Il met en vedette les réalisations technologiques qui ont fait progresser l’aviation et l’exploration spatiale au cours du siècle dernier. Cet endroit est l’un des musées les plus visités au monde. On y trouve le 1903 Wright Flyer, l’avion qui a effectué le premier vol réussi au monde. Il y a aussi le Spirit of St. Louis de Charles Lindbergh, le premier avion à effectuer un vol sans escale de New York à Paris. 600 Independence Ave SW. Site.
International Spy Museum
Le musée de l'Espionnage est ouvert pour les enfants de 12 ans et plus.
Le musée de l’Espionnage est ouvert pour les enfants de 12 ans et plus.

C’est le seul musée payant de la liste (à partir de 14 dollars), mais incontournable dans la région où sont installés les bureaux de la CIA. Les espions en herbe adoptent une couverture, apprennent les codes et identifient les espions déguisés. Ils liront l’histoire de l’espionnage dans le monde et découvriront des centaines d’outils utilisés par les espions. Le musée propose aussi de guider les enfants à travers le Mall de Washington D.C. sous forme de jeu d’espionnage. 800 F St. NW. Site.
Botanic Garden
Le jardin des enfants propose des jeux à l'extérieur et des jardinières pour s'amuser.
Le jardin des enfants propose des jeux à l’extérieur et des jardinières pour s’amuser.

Si vous souhaitez transmettre votre main verte à vos enfants, allez faire un tour au jardin botanique de Washington DC, l’un des plus anciens jardins des Etats-Unis. Le jardin pour enfants, ouvert d’avril à novembre, accueille les apprentis jardiniers dans un espace en plein air, avec des jeux et des bacs pour s’occuper des plantes. 100 Maryland Ave SW. Site.

Leurs fleurs ont conquis Paul Bocuse. Prochaine étape: New York


C’était une grosse pression. On n’avait pas le droit à l’erreur. La fleur, c’était à la virgule prêt“, se souvient Sébastien Barrancos en évoquant son travail pour Paul Bocuse. En collaboration avec un autre fleuriste, Bernard Douzelet, il a conçu pendant trois ans des créations florales pour l’Abbaye de Collonges, restaurant du chef mythique dans la région de Lyon. “Il nous disait toujours qu’il voulait plus que des fleurs dans un vase“.
Avec son compagnon Jérôme Briday, Sébastien Barrancos a fondé Flowers and Creations. Etablis depuis quelques mois à New York, ils cherchent à séduire les New-Yorkais avec les bouquets insolites et travaillés qui ont fait leur réputation à Lyon. Outre Paul Bocuse, ils ont habillé les devantures de plusieurs bistrots de la capitale des Gaules ainsi que le lobby et la façade de l’hôtel Roosevelt (quatre étoiles). “Toutes les fleurs ont leur place. Il faut juste les placer. Un fleuriste ne dit pas qu’une fleur est moche. Non, elle existe. Il faut l’utiliser. Il n’y a pas de fleurs moches ou belles“, explique Sébastien Barrancos.
Le couple a eu pas loin de mille vies avant de se lancer dans la fleur. Sébastien Barrancos a fait des études qui le destinaient à travailler “dans la sismologie et la vulcanologie“. Parce que ses parents manquaient d’argent pour financer ses études, il part travailler chez Quick, puis pour la chaîne d’habillement Zara à Lyon. “J’ai fini meilleur vendeur”, glisse-t-il. La marque lui fait miroiter un poste de responsable de magasin à Paris, qui ne vient pas. Il démissionne.
Jérôme Briday, lui, travaillait dans le secteur de la restauration quand le couple se met en tête d’ouvrir un bar-tabac. Mais ils découvrent dans le journal un magasin de fleurs en liquidation judiciaire, situé dans le quartier de la Croix-Rousse. Ils le rachètent en 2001. “Les six premier mois, on a eu zéro client. On démarrait de zéro. On a fait des bouquets avec des prix d’appel et on a reconquis une clientèle petit à petit“, se souvient Sébastien Barrancos.
L’aventure dure sept ans. Après avoir revendu l’affaire florissante à une de leurs apprenties, ils se lancent un nouveau défi et s’offrent une boulangerie-sandwicherie, toujours à Lyon. Et comme l’espace d’une centaine de places ne leur suffit pas, ils ouvrent aussi un restaurant – le Koodetta – et une boîte de nuit, le Bloc, aujourd’hui fermée. “Au total, on avait 32 employés. C’est 32 soucis“. Ils finiront par vendre leurs parts en 2014 en raison d’un différend avec leur associé.
En 2017, Sébastien Barrancos et Jérôme Briday décident de partir pour New York, où ils veulent se faire un nom dans la création florale. “C’est dans ce domaine-là qu’on s’est toujours éclaté. On s’est dit qu’on a pu relancer une affaire en faillite dans un petit quartier lyonnais. Vu le nombre d’habitants et d’événements à New York, et notre style, on pense apporter quelque chose de différent“, explique Sébastien Barrancos.
“Quelque chose de différent“, comprenez: “on ne se contente pas de mettre un bouquet dans un vase“, poursuit-il. Les créations spectaculaires de Flowers and Creations incorporent des éléments non floraux, comme des fruits, des métaux, des cailloux collés, des plumes. “Tout le monde peut aller au supermarché pour acheter des fleurs. Nous apportons le côté créatif et technique“. Depuis leur arrivée, les créateurs ont composé des bouquets pour Laurent Claquin, patron du groupe de luxe Kering, à l’occasion de la Fashion Week. Et pour des événements au consulat de France, dont un dîner privé avec la chanteuse Sheila pour laquelle ils ont préparé des chaussures à talons remplies de fleurs et placées sous des cloches de verre. Ils espèrent à présent décrocher des contrats avec des hôtels, des restaurants et des particuliers. “Dans la fleur, on doit s’adapter à tout: la personne, la déco, les goûts… Tout est lié, explique Jérôme Briday. Il n’y a pas de routine“.
Texte: Alexis Buisson. Vidéo: Maxime Aubin