Tous les jours sont bons pour aller au restaurant, mais le 21 mars l’est tout particulièrement. L’opération gastronomique Goût de France / Good France, initiée par le chef Alain Ducasse, revient cette année avec l’ambition de mettre en valeur la cuisine française.
Parmi les 3.000 chefs dans le monde qui proposeront un menu spécial pour l’occasion, deux sont basés à Los Angeles: Spring (Downtown) du chef Tony Esnault et de Church and State Bistro (Arts District) de la cheffe Yassmin Sarmadi. Au Spring, où les produits locaux et saisonniers sont mis à l’honneur, un menu dégustation (46 dollars), avec cinq plats aux saveurs du Sud, sera proposé. Chez Church and State Bistro, les inspirations sont diverses et transcendent les régions : vous trouverez aussi bien de la soupe à l’oignon que du cassoulet ou de la bouillabaisse.
"Goût de France / Good France" s'invite à Los Angeles
Le hip-hop multiculturel de Chinese Man à Los Angeles
Le collectif hip-hop Chinese Man va nous embarquer dans des atmosphères indiennes et japonaises. Le groupe, composé des DJs Zé Mateo et High Ku, et du beatmaker SLY, débarque le mardi 27 mars au Regent Theater à Los Angeles. Il revient en force, six ans après “Racing with the sun”.
Son dernier album, “Shikantaza”, est sorti en février. Ce nom, qui vient du zen “sōtō”, signifie “seulement s’asseoir” en japonais, illustrant le besoin des musiciens du groupe de se poser. De Bombay à Marseille en passant par New York, cet album éclectique offre un mélange de rap, électro, funk, jazz ou reggae.
Documentaires, films: TV5 Monde USA en mode francophonie en mars
TV5 Monde USA, seule chaîne de divertissement culturel française disponible aux États-Unis, a décidé de donner un coup de pouce aux cinéastes en Louisiane. Elle a formé un partenariat avec l’organisme Create Louisiana pour récompenser des créateurs de films de l’Etat et les encourager à faire des oeuvres représentant la culture française mais aussi l’histoire de la Louisiane.
Sur six finalistes, c’est le court-métrage « Le Grand Remix » qui a remporté la subvention et sera présenté lors du festival français de la Nouvelle-Orléans au printemps 2018. Écrit et réalisé Austin Alward, ce film raconte l’histoire d’une jeune enseignante africaine venue travailler dans une école française à la Nouvelle-Orléans. Elle va tisser un lien avec l’un de ses étudiants d’origine vietnamienne. Le court-métrage sera diffusé le mercredi 21 mars à 5:30 pm.
Différents documentaires et films ont été programmés durant le mois de la Francophonie. Au programme :
« Cris sur le Bayou »: le réalisateur Danic Champoux parle avec Barry Ancelet, un célèbre linguiste louisianais et d’autres Cajuns locaux qui vivent leur vie quotidienne en français. Le 21 mars à 9:30 pm ET / 6:30 pm PT.
« Louisiane, l’Amérique créole », un documentaire sur l’impact de la culture créole en Louisiane. Le 24 mars à 9:21 pm ET / 6:21 pm PT.
« Maine, l’Amérique au naturel », raconte la vie des habitants du Maine qui sont fortement attachés à leur histoire et à leur mode de vie. Le 24 mars à 8:30 pm EDT / 5:30pm PT.
« Demain, après la guerre » – Suivez Jules, un policier enquêtant sur le meurtre de sa fiancée. Le 29 mars à 8:30 pm ET/ 5:30 pm PT.
Pour le programme complet, c’est ici.
Achille Ango apporte le Cameroun à Kensington
En mars, Washington fête la francophonie. Et Kensington dans le Maryland aussi ! La librairie de livres francophones pour enfants Bonjour Mama accueille le professeur et musicien Achille Ango le samedi 24 mars à 10:30am pour une matinée placée sous le signe du Cameroun.
Il contera des histoires et chantera des morceaux en français venus tout droit de son pays natal. Après avoir travaillé en école primaire et fait de la musique pendant trois ans en France, il a déménagé aux Etats-Unis en 1982 pour enseigner le français.
Un snack et quelques activités artistiques seront proposés pour les participants en culotte courte. L’événement s’adresse aux 1-6 ans. Payant seulement pour les enfants, pas leurs accompagnateurs.
Armes à feu : la France et les Etats-Unis sont-ils si différents que ça ?
Le sujet des armes à feu: éternel et malheureusement récurrent débat aux Etats-Unis. Avant la grande marche du 24 mars contre la violence liée aux armes à feu à Washington et dans des centaines d’autres villes, le débat suscité par la fusillade de Parkland (Floride), continue de faire rage. Il oppose les partisans d’un plus grand contrôle de ces armes, dont de nombreux jeunes, et le lobby NRA qui fait en sorte que ce marché reste juteux en niant souvent les faits les plus évidents et en banalisant une réalité plus complexe qu’il n’y parait.
Les comparaisons France-Etats-Unis en la matière sont difficiles car les statistiques comparables ne sont pas légion. Celles que nous avons trouvées mettent en lumière l’exception américaine sur le sujet, et quelques ressemblances entre les deux pays.
En 2013, année pour laquelle des statistiques sont disponibles pour la France aussi, les armes à feu ont fait 33.636 morts aux Etats-Unis, soit 10,63 morts pour 100.000 habitants (en 2016, il y a eu 38.658 morts, soit 11,96 personnes pour 100.000 habitants), selon les données compilées par GunPolicy.org. Les suicides sont environ deux fois plus nombreux que les homicides (6,69 contre 3,54).
La France, en revanche, se situe dans la moyenne des pays avancés, avec 2,65 morts par arme à feu pour 100.000 personnes la même année. Et l’écart entre suicides (2,09) et homicides (0,22) est beaucoup plus important qu’aux Etats-Unis. Selon le New York Times, s’appuyant sur des données du Center for Disease Control (CDC) compilées entre 2007 et 2012, un Américain a autant de chance d’être tué par une arme à feu qu’un Français de mourrir d’hypothermie.
Une réalité qui se traduit également par la récurrence des tueries de masses (définies par plus de trois ou quatre morts en excluant le tireur en fonction des organismes). Entre 2000 et 2014, il y a eu 133 tueries de masse aux US contre une en France. Trois des cinq tueries les plus meurtrières de l’Histoire des Etats-Unis ont eu lieu dans les 18 derniers mois (Las Vegas: 58 morts, Orlando: 49, Texas: 26).
Par ailleurs, on constate que la tendance est inverse dans les deux pays. Alors que les Etats-Unis s’empressent de ne rien faire pour changer les choses, la France a mis en place des mesures pour limiter l’importation, la circulation et l’accès aux armes à feu. Le résultat: les Etats-Unis représentent 4,4% de la population mondiale mais détiennent 42% des armes civiles. En 2013, il y avait 357 millions d’armes à feu civiles en circulation aux États-Unis, selon des chiffres publiés dans le Washington Post. Pour une population de 317 millions, cela veut dire qu’il y a 101,5 armes pour 100 habitants. A l’inverse, en France, le nombre d’armes à feu a drastiquement baissé : de 19 millions en 2006 à 10 millions en 2016 soit de 31,2 armes pour 100 habitants à 14,96. Les Etats-Unis sont numéro 1 du classement alors que la France n’apparait pas dans le top 10.
Plusieurs études confirment qu’il existe une corrélation directe entre nombre d’armes en circulation et nombre de morts (homicides et suicides) aux Etats-Unis. À chaque fois que le nombre d’armes à feu par habitant augmente de 1%, le taux des homicides par armes à feu augmente de 0,9%. Elle est manifeste lorsque l’on regarde les autres pays développés ainsi que la comparaison entre les Etats américains pro ou anti-armes.
La corrélation est aussi particulièrement vraie lorsque l’on regarde le suicide, qui représente la part la plus importante des morts par balle. Alors que le nombre de suicidés par balle a baissé de 47% en France entre 1997 et 2013, il a progressé de 28% aux Etats-Unis sur la même période. Là encore, il semblerait que l’accès aux armes à feu ait une conséquence directe sur le nombre de morts, en particulier car le suicide par arme à feu réduit fortement la possibilité d’en réchapper. Le suicide est, aux Etats-Unis, la deuxième cause de mortalité chez les 15-34 ans.
France Run rechausse les baskets à Central Park
- Passionné de course ou coureur du dimanche, c’est le moment de rejoindre France Run, qui aura lieu le dimanche 19 août à Central Park.
Dès 8 am, les inscrits se rejoindront sur l’East Drive au niveau d’East 67th Street pour un parcours de 8K. Petits et grands sont tous conviés à participer à cet évènement placé sous le signe de l’amitié franco-américaine. Des circuits spéciaux sont prévus pour les enfants de 2 à 12 ans. La course a été créee en 2015 par deux Français amateurs de course, Christine Goubet et Sébastien Baret.
Les inscriptions se font sur le site des New York Road Runners. Pour tous ceux qui ne veulent pas mouiller le maillot, rien ne vous empêche de venir soutenir les coureurs et de participer aux nombreuses activités proposées pour l’occasion.
Raymond Depardon présente deux de ses documentaires à Los Angeles
Pour célébrer la journée internationale de la Francophonie, l’American Cinematheque met à l’honneur deux films du cinéaste-romancier-photographe Raymond Depardon, “12 days” (“12 jours”) et “France” (“Les habitants”), le mardi 20 mars à l’Aero Theatre.
Ces projections (en français, sous-titrées en anglais) seront suivies d’une discussion inédite avec le Français, figure tutélaire du documentaire contemporain. Co-fondateur de l’agence Gamma avant de rejoindre Magnum, ce photographe des grands espaces et cinéaste de l’enfermement a tourné plusieurs films marquants, tels que “La vie moderne”, “Délits flagrants” ou “Journal de France”.
Dans “12 Days” (2017), tourné au centre psychiatrique Le Vinatier à Bron près de Lyon, Raymond Depardon met en évidence les limites d’un dispositif : les douze jours entre l’internement sous contrainte du malade et son audience au tribunal pour tenter d’obtenir une libération. Le réalisateur filme les patients confrontés au magistrat qui va décider de leur avenir. Ce documentaire, à la fois respectueux, émouvant et dramatique, met en lumière les dialogues entre un juge et un patient sur le sens du mot liberté et de la vie.
“France” (2016) invite 90 binômes à discuter de tout et de rien à l’arrière d’une caravane. Durant le printemps et l’été 2015, le réalisateur a parcouru les villes de France avec une petite caravane dans laquelle était installé un studio de cinéma réduit à sa plus simple expression : une caméra et des micros fixes. Les binômes, rencontrés au hasard dans la rue, parlent de ce qui leur tient à cœur, de leur vie quotidienne, de leurs soucis, leurs espoirs, de sexe, travail, d’argent, de sentiments…
Gala masqué pour "Rochambeau, the French International School" à Washington
C’est l’heure de sortir votre plus beau masque. Le vendredi 6 avril, le Gala Rochambeau sera placé sous le signe “Music & Masquerade”. Cet événement, l’un des plus importants de l’année, est l’occasion de célébrer le multiculturalisme de l’établissement franco-américain d’excellence. Gérard Araud, l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, sera présent.
Les profits du gala renforcent les bourses d’études et l’aide financière apportée aux projets académiques pour l’année scolaire 2018-2019. L’objectif est de lever 100.000 $ pour soutenir les élèves et l’offre pédagogique.
Rochambeau, the French International School of Washington D.C accueille plus de 1.000 élèves de la maternelle au lycée. Sa communauté rassemble plus de 750 familles françaises et internationales représentant plus de 80 nationalités et venant de tous les horizons culturels, linguistiques et socio-économiques.
Les enchères en ligne sont ouvertes ! Cliquez ici pour participer
Gagnez des places pour le concert d'Ayọ au Lycée français de New York
Fêtez la francophonie avec la chanteuse Ayọ. Le Centre culturel du Lycée français de New York (LFNY) vous fait gagner deux paires de tickets pour assister au concert de la star le 27 mars.
Ayọ, c’est la voix douce derrière l’album “Joyful”, double disque de platine en France, où l’artiste allemande fille d’une mère roumaine et d’un père nigérian a vécu. C’est sur cet album que se trouve son tube “Down on my knees”. En 2014, elle remporte le titre de «Meilleure chanteuse» aux Globes de Cristal en France. Co-organisée par l’école franco-américaine d’Harlem NYFACS, sa performance au Lycée français de New York s’inscrit dans le cadre du Printemps de la Francophonie de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
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Gad Elmaleh: "Je ne deviendrai jamais un comique américain"
“Un voyage fou“. C’est ainsi que Gad Elmaleh décrit son aventure américaine, commencée il y a trois ans quand il a voulu donner un nouveau départ à sa carrière en s’installant à New York. “On sort complètement de sa zone de confort. Je suis passé de stades à guichets fermés à des comedy clubs de cent personnes qui ne vous connaissent pas“.
Depuis son arrivée aux Etats-Unis, le comique franco-marocain a joué dans le pays entier. Son stand-up en anglais, “American Dream”, est disponible sur Netflix et il prépare une série pour la plateforme de streaming. A-t-il réalisé son rêve américain ? “‘Réalisé’ est un grand mot, s’amuse-t-il. On en reparlera dans plusieurs années, quand je serai très vieux“.
“American Dream”, sorti le 6 mars, raconte son expérience américaine à travers des blagues originales en anglais et d’autres traduites du français. “Tout ce que j’ai écrit dans ma carrière est auto-biographique“, explique-t-il. Outre la traduction, l’exercice de restitution doit être adapté au public américain. “En France, il y a beaucoup de préparation, de gestuelle, de jeux de mots, de la musique et de la danse avec des blagues au milieu. Le stand-up américain est très sec. Les humoristes enchainent les blagues les unes après les autres. Les Américains adorent l’efficacité”. Refusant de sacrifier son style – “je suis qui je suis, je ne deviendrai jamais un comique américain” – Gad Elmaleh veut mélanger gestuelle française et efficacité américaine.
De ce côte-ci de l’Atlantique, il peut compter sur le soutien de Netflix. Outre son stand-ups, sa future série “Huge in France”, en cours de production, n’a pas encore de date de sortie. Cette série porte sur un comique qui abandonne sa célébrité en France pour se rapprocher de son fils adolescent qui habite à LA. “C’est l’histoire d’un père qui veut reprendre contact avec son fils, et connaît un choc culturel. Il joue le rôle de parent avec une ex, reprend la comédie et fait du dating – un dernier point qui est difficile pour moi aux US“, dit-il, semblant vexé.
L’histoire est bien entendu inspirée de sa propre vie, lui qui a un adolescent qui fait du mannequinat à Los Angeles. “Le plus difficile dans cette aventure, c’est que ma famille me manque, dit-il. L’interview est tout à coup interrompue par les cris de joie de son fils de 3 ans et de son cousin – l’humoriste est à un dîner de shabbat chez ses parents à Paris. Gad Elmaleh a peut-être beaucoup d’ambitions, mais sa famille est son talon d’achilles. “Je peux gérer Pittsburgh à minuit tout seul, mais quand mon fils me manque, je ne peux pas m’y faire quel que soit l’endroit. Même dans la ville la plus sexy et amusante, quand mon fils me manque, je me sens bête. Je suis son père et je ne suis pas là. Mais c’est la vie“.
Les New-Yorkais déçus de voir que “Huge in France” ne se déroulera pas à New York, ville adoptive de Gad Elmaleh, ne seront pas les seuls. “Je voulais tourner à New York car j’adore la ville (…) mais les auteurs m’ont dit: on comprend mais, rit-il, nous pensons que ça peut être plus drôle à LA“. Il n’a pas été convaincu tout de suite, mais ils l’ont fait changer d’avis en faisant valoir que Los Angeles était une ville bien moins européenne que New York et permettrait de renforcer le côté “choc culturel”.
Depuis son arrivée aux Etats-Unis, Gad Elmaleh joue, sur scène le rôle d’un outsider qui observe les us-et-coutumes américains. “Huge in France” y mettra un terme. “Mon prochain show ne sera pas sur ma venue de France. C’est fini“, déclare-t-il. Je suis un gars de France né au Maroc, mais je suis aussi un comique qui veut observer les choses et être drôle, dit-il. J’aimerais faire des blagues sur être père, la vie à New York, les relations, et ce qui se passe aux Etats-Unis sans utiliser la perspective d’un outsider. C’est le travail que je veux faire. Je veux aller de l’avant“.
Aurait-il envie de reprendre de zéro dans un autre pays ? Il rigole. “Ouais, je vais aller en Chine dans deux ans… Non ! Je veux voir jusqu’où ce projet américain peut m’amener“. Une chose est sûre: “Je veux me lancer des défis. Pas toujours en changeant de pays, mais peut-être en écrivant un autre série, un film, faire un Broadway show…“
De passage à Paris ? Les Galeries Lafayette vont vous chouchouter
(Article partenaire) Noël est passé, mais pas pour les lecteurs de French Morning en mission shopping aux Galeries Lafayette. Lors de votre prochain passage à Paris, passez vous faire chouchouter.
Le grand magasin a décidé de vous offrir plein de cadeaux. A commencer par une réduction de 10% sur les défilés exclusifs organisés aux Galeries tous les vendredis pour mettre en avant les marques et produits les plus “tendance” de la saison (3pm, rendez-vous au Salon Opéra au 4ème étage de Coupole, côté Lingerie). Il suffit d’utiliser le code promo FASHIONSHOWUS sur toute réservation du 2 mars au 27 avril pour bénéficier de la réduction. Toutes les infos sont ici.
Vous pourrez également bénéficier d’un cadeau spécial (25 euros de bon d’achat dans les restaurants des Galeries, un porte-monnaie Longchamp ou un flacon d’eau de Cologne Jo Malone) pour tous vos achats de 175 euros ou plus sur une journée. Télécharger le coupon ci-dessous (ou dans l’encadré) et présentez-le au point informations au rez-de-chaussée du magasin principal pour obtenir votre cadeau. Les résidents hors-UE pourront bénéficier d’une détaxe de 12%.
Et comme si cela ne suffisait pas, les Galeries Lafayette mettent à disposition, sur réservation, différents services pour rendre l’expérience shopping encore plus agréable: un lounge privé où vous aurez accès au service de détaxe, boisson non-alcoolisée et pâtisserie offertes dans trois restaurants (Angelina, Starbucks et Vue sur Coupole), un sac Galeries Lafayette… Bon shopping !