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Gala masqué pour "Rochambeau, the French International School" à Washington

C’est l’heure de sortir votre plus beau masque. Le vendredi 6 avril, le Gala Rochambeau sera placé sous le signe “Music & Masquerade”. Cet événement, l’un des plus importants de l’année, est l’occasion de célébrer le multiculturalisme de l’établissement franco-américain d’excellence. Gérard Araud, l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, sera présent.
Les profits du gala renforcent les bourses d’études et l’aide financière apportée aux projets académiques pour l’année scolaire 2018-2019. L’objectif est de lever 100.000 $ pour soutenir les élèves et l’offre pédagogique.

Rochambeau, the French International School of Washington D.C accueille plus de 1.000 élèves de la maternelle au lycée. Sa communauté rassemble plus de 750 familles françaises et internationales représentant plus de 80 nationalités et venant de tous les horizons culturels, linguistiques et socio-économiques.

Les enchères en ligne sont ouvertes ! Cliquez ici pour participer

Gagnez des places pour le concert d'Ayọ au Lycée français de New York

Fêtez la francophonie avec la chanteuse Ayọ. Le Centre culturel du Lycée français de New York (LFNY) vous fait gagner deux paires de tickets pour assister au concert de la star le 27 mars.
Ayọ, c’est la voix douce derrière l’album “Joyful”, double disque de platine en France, où l’artiste allemande fille d’une mère roumaine et d’un père nigérian a vécu. C’est sur cet album que se trouve son tube “Down on my knees”. En 2014, elle remporte le titre de «Meilleure chanteuse» aux Globes de Cristal en France. Co-organisée par l’école franco-américaine d’Harlem NYFACS, sa performance au Lycée français de New York s’inscrit dans le cadre du Printemps de la Francophonie de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
 

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Dagoma, l'impression 3D venue du Nord, croque les Etats-Unis

« L’idée nous est venue lorsque l’on a essayé d’imprimer un prototype de vélo » explique Mathieu Regnier, PDG et co-fondateur de Dagoma, entreprise de Roubaix fabricant des imprimantes 3D.
C’était en 2013. Lui et son futur associé, Gautier Vignon, sont alors expatriés à Shanghai. Ils essaient de créer le vélo à partir de deux imprimantes, mais face aux problèmes techniques rencontrés, décident d’en faire une troisième plus performante. Ils se prennent alors de passion pour l’impression 3D. « On a réalisé que chacun pouvait produire dans son salon.» De retour en France, ils lancent Dagoma et sortent leur premier modèle le 1er janvier 2015.
Leader de l’impression 3D en France et numéro trois en Europe, la société de 50 employés, dont dix aux Etats-Unis, a bien grandi depuis. Implantée à Santa Barbara (Californie), elle a réalisé un chiffre d’affaires de 4 millions de dollars en 2017 et projette 6 à 7 millions pour cette année.
Elle a profité de sa présence à SXSW à Austin en mars pour dévoiler la Neva, une imprimante 3D nouvelle génération que ses inventeurs présentent comme “la plus simple au monde“. Conçue pour toute la famille, elle peut servir à imprimer des jouets, des ustensiles en plastique ou des objets plus créatifs. Elle a aussi la particularité d’imprimer la moitié de ses propres composants. « C’est d’ailleurs le modèle de l’avenir. Je suis convaincu que même pour une société comme Amazon, l’impression 3D est l’avenir de la distribution. Afin de réduire les volumes de stocks et donc les temps de livraison, Amazon ne livrera que les éléments non-imprimables et ses clients imprimeront eux-mêmes toutes les pièces plastiques. Ce qui permet en plus une personnalisation des objets.»
La start-up française s’est fait remarquer fin 2017 pour avoir produit le plus grand drapeau américain au moyen d’une imprimante 3D. Vingt imprimantes et 2.500 heures ont été nécessaires pour réaliser ce petit bijou. « C’est un marché en pleine expansion (+40% tous les ans) avec 450 machines vendues par jour aux Etats-Unis », explique Mathieu Regnier.
L’enjeu à présent pour Dagoma est de changer les réflexes des usagers. « Nous sommes au début d’une nouvelle ère de consommation. Au lieu de se faire livrer, on va imprimer. » C’est pourquoi la société propose gratuitement sur son site web différents modèles d’objets à imprimer pour la maison ou le bureau. « C’est aussi la mission de Dagoma : faire en sorte de ramener le processus de production en local. Pas besoin de produire en Chine quand on peut imprimer chez soi. Cela évite des coûts de transport inutiles sans parler de l’impact écologique. »
En effet, l’offre de Dagoma se veut respectueuse de l’environnement : « la bobine est du PLA à base d’amidon de maïs, 100 % recyclable et bio dégradable et les imprimantes sont produites localement. » Destinées pour le moment qu’au seul marché grand public, les imprimantes sont distribuées uniquement via le site web de l’entreprise aux Etats-Unis. La société prévoit de s’implanter également sur les marchés allemand et anglais cette année.

Gad Elmaleh: "Je ne deviendrai jamais un comique américain"

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Un voyage fou“. C’est ainsi que Gad Elmaleh décrit son aventure américaine, commencée il y a trois ans quand il a voulu donner un nouveau départ à sa carrière en s’installant à New York. “On sort complètement de sa zone de confort. Je suis passé de stades à guichets fermés à des comedy clubs de cent personnes qui ne vous connaissent pas“.
Depuis son arrivée aux Etats-Unis, le comique franco-marocain a joué dans le pays entier. Son stand-up en anglais, “American Dream”, est disponible sur Netflix et il prépare une série pour la plateforme de streaming. A-t-il réalisé son rêve américain ? “‘Réalisé’ est un grand mot, s’amuse-t-il. On en reparlera dans plusieurs années, quand je serai très vieux“.
“American Dream”, sorti le 6 mars, raconte son expérience américaine à travers des blagues originales en anglais et d’autres traduites du français. “Tout ce que j’ai écrit dans ma carrière est auto-biographique“, explique-t-il. Outre la traduction, l’exercice de restitution doit être adapté au public américain. “En France, il y a beaucoup de préparation, de gestuelle, de jeux de mots, de la musique et de la danse avec des blagues au milieu. Le stand-up américain est très sec. Les humoristes enchainent les blagues les unes après les autres. Les Américains adorent l’efficacité”. Refusant de sacrifier son style – “je suis qui je suis, je ne deviendrai jamais un comique américain” – Gad Elmaleh veut mélanger gestuelle française et efficacité américaine.
De ce côte-ci de l’Atlantique, il peut compter sur le soutien de Netflix. Outre son stand-ups, sa future série “Huge in France”, en cours de production, n’a pas encore de date de sortie. Cette série porte sur un comique qui abandonne sa célébrité en France pour se rapprocher de son fils adolescent qui habite à LA. “C’est l’histoire d’un père qui veut reprendre contact avec son fils, et connaît un choc culturel. Il joue le rôle de parent avec une ex, reprend la comédie et fait du dating – un dernier point qui est difficile pour moi aux US“, dit-il, semblant vexé.
L’histoire est bien entendu inspirée de sa propre vie, lui qui a un adolescent qui fait du mannequinat à Los Angeles. “Le plus difficile dans cette aventure, c’est que ma famille me manque, dit-il. L’interview est tout à coup interrompue par les cris de joie de son fils de 3 ans et de son cousin – l’humoriste est à un dîner de shabbat chez ses parents à Paris. Gad Elmaleh a peut-être beaucoup d’ambitions, mais sa famille est son talon d’achilles. “Je peux gérer Pittsburgh à minuit tout seul, mais quand mon fils me manque, je ne peux pas m’y faire quel que soit l’endroit. Même dans la ville la plus sexy et amusante, quand mon fils me manque, je me sens bête. Je suis son père et je ne suis pas là. Mais c’est la vie“.
Les New-Yorkais déçus de voir que “Huge in France” ne se déroulera pas à New York, ville adoptive de Gad Elmaleh, ne seront pas les seuls. “Je voulais tourner à New York car j’adore la ville (…) mais les auteurs m’ont dit: on comprend mais, rit-il, nous pensons que ça peut être plus drôle à LA“. Il n’a pas été convaincu tout de suite, mais ils l’ont fait changer d’avis en faisant valoir que Los Angeles était une ville bien moins européenne que New York et permettrait de renforcer le côté “choc culturel”.
Depuis son arrivée aux Etats-Unis, Gad Elmaleh joue, sur scène le rôle d’un outsider qui observe les us-et-coutumes américains. “Huge in France” y mettra un terme. “Mon prochain show ne sera pas sur ma venue de France. C’est fini“, déclare-t-il. Je suis un gars de France né au Maroc, mais je suis aussi un comique qui veut observer les choses et être drôle, dit-il. J’aimerais faire des blagues sur être père, la vie à New York, les relations, et ce qui se passe aux Etats-Unis sans utiliser la perspective d’un outsider. C’est le travail que je veux faire. Je veux aller de l’avant“.
Aurait-il envie de reprendre de zéro dans un autre pays ? Il rigole. “Ouais, je vais aller en Chine dans deux ans… Non ! Je veux voir jusqu’où ce projet américain peut m’amener“. Une chose est sûre: “Je veux me lancer des défis. Pas toujours en changeant de pays, mais peut-être en écrivant un autre série, un film, faire un Broadway show…

De passage à Paris ? Les Galeries Lafayette vont vous chouchouter

(Article partenaire) Noël est passé, mais pas pour les lecteurs de French Morning en mission shopping aux Galeries Lafayette. Lors de votre prochain passage à Paris, passez vous faire chouchouter.
Le grand magasin a décidé de vous offrir plein de cadeaux. A commencer par une réduction de 10% sur les défilés exclusifs organisés aux Galeries tous les vendredis pour mettre en avant les marques et produits les plus “tendance” de la saison (3pm, rendez-vous au Salon Opéra au 4ème étage de Coupole, côté Lingerie). Il suffit d’utiliser le code promo FASHIONSHOWUS sur toute réservation du 2 mars au 27 avril pour bénéficier de la réduction. Toutes les infos sont ici.
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Vous pourrez également bénéficier d’un cadeau spécial (25 euros de bon d’achat dans les restaurants des Galeries, un porte-monnaie Longchamp ou un flacon d’eau de Cologne Jo Malone) pour tous vos achats de 175 euros ou plus sur une journée. Télécharger le coupon ci-dessous (ou dans l’encadré) et présentez-le au point informations au rez-de-chaussée du magasin principal pour obtenir votre cadeau. Les résidents hors-UE pourront bénéficier d’une détaxe de 12%.
Et comme si cela ne suffisait pas, les Galeries Lafayette mettent à disposition, sur réservation, différents services pour rendre l’expérience shopping encore plus agréable: un lounge privé où vous aurez accès au service de détaxe, boisson non-alcoolisée et pâtisserie offertes dans trois restaurants (AngelinaStarbucks et Vue sur Coupole), un sac Galeries Lafayette… Bon shopping !
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Cirque du Soleil: un acrobate français meurt pendant une performance

Le Cirque du Soleil a annoncé, dimanche 18 mars, la mort d’un de ces acrobates aériens français, Yann Arnaud, lors d’une performance du show “Volta” à Tampa Bay (Floride) la veille.
Agé de 38 ans, il effectuait un numéro impliquant des sangles aériennes quand il a chuté. Il est mort plus tard à l’hôpital. Cela faisait plus de 15 ans qu’il travaillait avec la compagnie. Selon sa page Facebook, où les messages de condoléances affluent, il était né à Champigny-sur-Marne et vivait à Miami. Il était marié.
Le Cirque du Soleil a fait part dans un communiqué de sa “coopération complète et transparente” avec les autorités pour faire la lumière sur le drame. Les deux spectacles prévus dimanche 18 mars ont été annulés. “Toute la famille du Cirque du Soleil est en choc et dévastée par cette tragédie“, a indiqué le PDG de la troupe, Daniel Lamarre.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle tragédie se produit. En 2013, la troupe, connue pour ses spectacles acrobatiques et visuels, avait été endeuillée par la mort d’une acrobate française à Las Vegas après une chute de 15 mètres.

Oscar ou César ? Michel Hazanavicius dans #SixInTheCity

À l’occasion de sa venue en Floride au Miami Film Festival, le cinéaste français Michel Hazanavicius s’est prêté au jeu du #SixInTheCity.
Le réalisateur, qui a déjà signé de grands succès du cinéma, comme « OSS 117 » ou « The Artist » primé cinq fois aux Oscars, présentait son dernier long-métrage, « Le Redoutable », un biopic sur Jean-Luc Godard avec Louis Garrel et Bérénice Bejo.
D’autres stars françaises fouleront également le tapis rouge du Miami Film Festival qui se déroule jusqu’au 18 mars dans plusieurs cinémas de la ville. Près de 150 films, en provenance d’une cinquantaine de pays, figurent au programme de cette 35ème édition, dont huit productions françaises.

Un hommage en musique à Johnny au Standard East Village

Johnny Hallyday aurait certainement allumé le feu au Standard East Village s’il avait pu. C’est ce qui va se passer le mardi 27 mars dans le penthouse du fameux hôtel.
Six chanteurs se partageront la scène, accompagnés d’un groupe de musique, pour rendre hommage en musique à l’Elvis français. La soirée est organisée dans le cadre de l’Annie O. Music Series, lancée par Annie Ohayon, agente de plusieurs stars de la chanson.
Le programme va faire chavirer les fans de Johnny: “Ma Gueule”, “La Musique que j’aime”, “Tennessee”, “Noir c’est noir” ou encore “Marie” seront joués pendant l’événement qui se déroulera de 7 à 9pm. RSVP: [email protected] 

La Fondation Judd à New York, c'est du grand art

Donald Judd est un artiste plasticien touche-à-tout, icône des 70’s.
Ultra célèbre pour ses sculptures minimalismes, ce philosophe de formation, collectionneur passionné d’architecture, s’est distingué par ses critiques d’art et ses écrits visionnaires.
Il laisse un héritage artistique immense que ses enfants, Rainer et Flavin (en hommage à Dan Flavin son complice) s’attachent désormais à promouvoir au sein de la Judd Foundation, entre New York et Marfa au Texas.
La fondation trône à l’angle de Spring & Mercer Street dans un impressionnant “cast iron building”, acquis en 1968 par Judd (pour 50.000$, imaginez la culbute) dans le but d’y installer son atelier et sa famille.
Cette ancienne manufacture de textile sur cinq niveaux, conçue en 1870 par Nicolas Whyte, est une pièce maîtresse du quartier.
Récemment rénové en respectant les volontés et le style de vie ascétique de l’artiste, le bâtiment est un joyau architectural, doté d’une collection d’art contemporain à couper le souffle. La déco est composée d’oeuvres de Frank Stella, Ad Reinhardt, Alvar Aalto, David Novros, Lary Bell, Dan Flavin, John Chamberlain ou encore récemment Yayoi Kusama, exposées en toute simplicité.
La visite guidée en tout petit comité offre une immersion dans l’intimité de Judd, au travers de ses oeuvres, de ses engagements et de ses nombreuses collaborations!
On peut même prendre des cours de dessin dans son studio, un mercredi par mois. Quoi de mieux pour trouver l’inspiration que de s’asseoir à même le sol, sur ce plancher d’époque foulé encore aujourd’hui par les plus grands !

Et sinon ?

Comment? Vous ne connaissez pas encore The Selects Gallery? Pour vous faire pardonner, foncez admirer leurs tirages de photos de mode, en grands et très grands formats au show-room de Ligne Roset, 155 Wooster Street.  À 2 pas. Jusqu’au 25 avril.

Un petit creux ?

Échappez-vous de SoHo et filez déjeuner ou dîner au St Tropez Wine Bar dans le Village. L’attention donnée aux plats provençaux nous donne des frissons de joie! Un bon verre de rosé et hop, voilà l’été!

Et de quatre pour Choc O Pain

Ça commence à être une grosse machine”, reconnaît Clémence Danko. La Française derrière les très populaires boulangeries-cafés Choc O Pain est assise dans l’arrière-salle de son quatrième magasin, qui a ouvert en février dans le Tea Building, une résidence de luxe à Hoboken.
C’est le quatrième Choc O Pain ouvert par l’entrepreneuse, et le deuxième dans cette ville du New Jersey en plein essor depuis quelques années. Les deux autres se trouvent à Jersey City Heights et Jersey City. Au total, sa mini-chaine emploie plus de soixante personnes.
Cette quatrième adresse est arrivée sur son radar il y a un an, au moment de l’ouverture du troisième site. En février, une résidente du Tea Building l’a approchée pour lui faire part du départ de Ganache, un café logé au rez-de-chaussée de la résidence située dans le nord de la ville. “Je pensais qu’elle était un agent immobilier, alors qu’elle ne l’était pas, sourit Clémence Danko. Je lui ai demandé le prix, la superficie et comment le visiter. Elle ne s’est pas démontée et m’a dit qu’elle allait se renseigner“.
Cette ouverture est une nouvelle étape dans la carrière improbable de Clémence Danko dans la boulangerie. Issue d’une famille de “bons vivants“, elle ne parvient pas à trouver de travail dans le marketing agro-alimentaire à sa sortie d’école de commerce. Elle rejoint Novartis, le géant de la pharmaceutique, où elle s’occupe de logistique. Au cours de ses sept ans dans l’univers de la pharma, elle rencontre son mari, qu’elle suit dans son expatriation aux Etats-Unis. “J’ai commencé à réfléchir: what’s next ? Je savais que je voulais quelque chose de différent. Il m’a dit: tu as toujours voulu lancer ton affaire. Pourquoi pas maintenant ?
Non satisfaite de l’offre de boulangeries à Hoboken, où ils sont installés, elle prend des cours de management à l’école culinaire ICE (Institute of Culinary Education), de confection du pain à FCI (maintenant International Culinary Center), et travaille derrière le comptoir au Pain Quotidien. “J’avais tout à apprendre, je ne savais pas ce qu’était un latte ou un cappuccino“. Elle ouvre son premier Choc O Pain en 2011.
Son quatrième est relativement spacieux. Il est doté d’une salle principale lumineuse avec une trentaine de places assises. Une salle plus petite avec une grande table et des jeux pour enfants la jouxte. La boulangerie, située dans l’entrée, sert les grands classiques qui ont fait la réputation de Choc O Pain, lauréat du prix du public aux concours de la meilleure baguette et du meilleur croissant de French Morning en 2016 et 2018 respectivement. Les croissants et pains au chocolat faits sur place côtoient des kouign-amann, des chouquettes, des pains et d’autres petits délices. Des sandwiches à la demande sont aussi en vente – une manière de “booster le déjeuner“.
J’ai mes oreilles ouvertes pour la cinquième boulangerie”, prévient Clémence Danko. Mais il est toujours hors de question pour elle de traverser l’Hudson pour tenter sa chance. “New York reste unique. Il y a beaucoup de passage. C’est intense, trop intense pour moi. Ici, tous mes magasins sont à cinq minutes l’un de l’autre. On est dans une zone très dense en terme de population. Et il y a moins de compétition qu’à New York. Les loyers sont moins chers, dit-elle. Je suis bien ici“.

Risque de contamination à la rougeole à l'aéroport Newark

Si vous étiez à Newark lundi 12 mars, vous êtes peut-être repartis avec la rougeole.
Selon le Département de la Santé de l’Etat du New Jersey, où se trouve l’aéroport international, un enfant voyageant de Bruxelles et arrivé à l’aéroport (terminal B) ce jour-là était porteur de ce virus très contagieux. Il a ensuite pris un avion pour Memphis (Tennessee) depuis le Terminal C. Selon les autorités, toute personne présente à l’aéroport ce lundi-là entre 12:45pm et 9pm pourrait être contaminée. Les symptômes – fièvre violente, toux, yeux rouges et humides, nez qui coule, irritations de la peau – peuvent se déclarer tardivement, jusqu’au 2 avril. Un autre cas de rougeole avait été confirmé à Newark en janvier.
Si les symptômes apparaissent, les autorités recommandent de contacter un médecin avant d’aller dans une salle d’urgence. Les patients pourront bénéficier d’une prise en charge spécifique.
La rougeole ne présente pas de danger pour les individus vaccinés à double-reprise. Les personnes qui ne l’ont été qu’une seule fois ou pas du tout sont à risque de contamination. Le virus peut être mortel.
Un autre cas a été détecté à l’aéroport de Detroit, ont indiqué les autorités sanitaires du Michigan mercredi 14 mars. Les passagers présents dans le terminal nord l’après-midi du 6 mars ont pu être exposés.

DoubleOone, la start-up qui ouvre les portes des studios d'enregistrement

Cyril Guiraud et Boris Frochen, les deux co-fondateurs de DoubleOone, une start-up qui donne au public la possibilité d’assister à un enregistrement en studio, ont deux points communs : la musique et une expatriation à San Francisco il y a douze ans.
Cyril Guiraud était saxophoniste professionnel en Europe où il a tourné « avec Alpha Blondy (reggae), Eric Nolan (soul), Juan Rozoff (funk)… ». Il a décidé de traverser l’Atlantique pour « goûter aux joies de l’entrepreneuriat dans la Silicon Valley ». Boris Frochen, lui, pratique le violon depuis l’âge de 5 ans mais c’est son « profil de business development » qui l’a amené dans la Baie « pour bosser pour des start-up ».
Ce n’est qu’en juin 2016 que les chemins de ces deux mélomanes se croisent grâce « à un bon pote en commun ». Boris Frochen est alors responsable régional d’un opérateur de vente en ligne de voyages de luxe et Cyril Guiraud est directeur marketing de Flyr, une start-up de prédiction de prix des billets d’avion qu’il a co-fondée. Les deux Français sont tout de suite sur la même longueur d’onde. Ensemble, ils montent DoubleOone à l’été 2016 – « parce que Double0seven est déjà pris », s’amuse Boris Frochen. À l’automne, les deux entrepreneurs intègrent la première promotion de l’accélérateur The Refiners.
La start-up ne vend pas un produit ou une plateforme numérique, mais une expérience. « Le public se retrouve dans un studio d’enregistrement avec un casque sur la tête au milieu des instruments, des consoles de mixage et des câbles, c’est Star Treak…, décrit Cyril Guiraud. On fait entrer les gens dans un endroit où ils ne vont jamais avec une qualité sonore comme ils n’auront nulle part ailleurs ».
Les sessions d’enregistrement, qui ont déjà séduit près de 400 membres, se déroulent au Fantasy Studios de Berkeley ou au 25th Street Recording d’Oakland. Le prix d’une session live de 4 heures (25 personnes maximum) oscille entre 99 $ et 199 $. Il y a également un système d’adhésion, entre 49 $ et 159 $ par mois. « On loue les studios et on rémunère les artistes », souligne Cyril Guiraud qui précise que les séances sont aussi bien ouvertes aux groupes d’entreprises qu’aux fans du groupe de musique ou bien « à ceux qui veulent une idée date originale ».
Quant à la sélection des artistes : « Jazz, funk, soul, rock, electro, hip-hop… L’importance c’est la qualité, la capacité du groupe à raconter leur histoire », poursuit Cyril Guiraud. « On veut que les gens rencontrent les artistes au moment où ils sont le plus créatif afin de provoquer un échange et un partage d’émotions. Ce que ressent l’audience au moment de l’enregistrement rejaillit sur la musique produite, c’est une boucle vertueuse ».

DoubleOone fait office de label de musique et s’apprête à produire des contenus vidéo. « Studio Stories sera une série avec plusieurs épisodes où on va à la rencontre d’artistes locaux qui nous font découvrir leur culture, leur pays à travers sa musique », détaille Boris Frochen. Les deux passionnés imaginent filmer à 360°, un choix esthétique immersif afin, disent-ils, de « proposer un voyage dans le procédé créatif de l’artiste ».