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6 apps pour faire des économies à New York

Des réductions sur de nombreux produits grâce à T-mobile Tuesdays

tmobiletuesdaysblackPlaces de cinéma à 4$, réduction de 15$ sur le parking, pancakes ou biscuits gratuits… L’opérateur américain offre chaque mardi à ses clients des réductions et des cadeaux dans de nombreux magasins et commerces partenaires. Téléchargez l’app, renseignez votre numéro de téléphone et profitez des bons plans de T-mobile Tuesdays. L’app fait même gagner un “grand prix spécial” chaque mardi à l’un de ses clients tiré au sort.

Des repas à moins de 7$ chaque jour grâce à MealPal

FBShareImageCréée à Miami début 2016, l’application MealPal a débarqué la même année à New York et fait de nombreux adeptes. L’application vous propose deux formules pour le déjeuner : la première à 12 repas par mois pour 76,08$ (soit 6,34$ le repas), et la deuxième à 20 repas pour 119,8$ (5,99$ le repas). Choisissez ensuite le restaurant de votre choix parmi une liste fournie dans votre quartier et la tranche horaire de votre arrivée. Inutile de faire la queue, votre plat est prêt à emporter. MealPal a également lancé deux formules dîner depuis septembre : 10 repas par mois pour 69,90$ (6,99$ le repas) ou 15 pour 97,35$ (6,49$ le repas). Seul bémol, les portions ne sont pas toujours conséquentes. Heureusement, une option vous permet de faire le tri.

Se faire rembourser ses achats lorsque les prix baissent grâce à Earny

earny_view2Derrière l’idée brillante d’Earny se cachent un Français, Ilan Zerbib, et ses deux associés. Lancée officiellement en avril 2016 aux Etats-Unis, l’application vous rembourse la différence en cas de changement de prix d’un produit sur une période définie. L’application, qui a accès à vos e-mails, et donc vos factures et e-tickets, traque les prix dans tous les magasins. Dès qu’une baisse de prix est détectée, le système envoie une réclamation au magasin. Le concept plaît tellement que ses fondateurs ont annoncé, le 5 décembre, avoir levé 9 millions de dollars.

Des tickets de dernière minute moins chers grâce à Gametime

maxresdefaultVous aimeriez assister à un spectacle de Broadway ou à un match des Knicks, mais ne souhaitez pas y laisser un bras ? Gametime a la solution. L’application analyse et centralise toutes les meilleurs offres de dernière minute parmi les événements sportifs, les concerts et les spectacles de la ville. Elle vous propose ensuite un ticket au prix le plus bas. Satisfait ou remboursé.

Trouver les meilleurs happy hours grâce à Happy Hour Monster

Capture d’écran 2018-02-22 à 15.58.38Le concept de Happy Hour Monster est simple. Après vous avoir géolocalisé, l’application vous propose une liste des bars proposant les meilleurs happy hours de votre quartier. L’occasion de dégoter chaque soir un bon plan pas cher. Vous préférez diner ? Happy Hour Monster vous trouvera également des restaurants proposant des happy hours sur leur menu. Pratique.

Un cocktail gratuit tous les jours grâce à Hooch

happy-people-at-barSans le doute le meilleur deal du moment. Pour 9,99$ par mois, Hooch vous offre la bagatelle de 30 cocktails par mois à raison d’un par jour. Téléchargez l’app et renseignez votre localisation. Hooch vous propose une liste de bars dans votre quartier. Chaque enseigne propose une liste de trois ou quatre cocktails consultables sur l’app. Faites votre choix, montrer-le au barman sur votre téléphone et le tour est joué. Si la liste des enseignes partenaires est moins complète que pour MealPal, elle ne cesse de s’allonger. Hooch est désormais présent dans neuf villes américaines (New York City, San Francisco, Los Angeles, Miami, Dallas, Austin, New Jersey, Phoenix et San Diego).

FrenchFounders se demande comment réussir dans le vin aux Etats-Unis

La réponse est simple: prendre un bon verre et foncer. Le réseau FrenchFounders organise le 5 mars dans ses locaux de la Foundery un “Business and Drinks” (forcément) autour du thème “comment réussir dans le business du vin ?”.
Deux professionnels du vin parleront des clés pour lancer sa marque et la distribuer aux Etats-Unis: Patrick Baugier de Chevestre (PDG de Metrowines) et Cyril Delarue (directeur commercial de Jacques Bollinger INC). Une dégustation de vins suivra la discussion.
Cet événement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation. 
 

54 questions que les Français se posent sur les Etats-Unis sur Google

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Google est un outil diabolique. Il répond à toutes nos questions idiotes, corrige nos fautes d’orthographe… Et nous renseigne sur les recherches les plus fréquentes grâce à “auto-fill”, cette fonctionnalité qui complète les débuts de phrases tapées dans la barre de recherche.
En faisant des recherches sur la France dans le Google américain, on en apprend de bien belles: “La France est-elle un pays” correspond à l’auto-fill pour “La France est”. Le deuxième auto-fill le plus populaire pour “La France peut” est “la France peut-elle être sauvée ?”. Sauvée de quoi ? On aimerait bien le savoir d’ailleurs !
On s’est donc rendu sur le Google français pour voir les questions qu’on se pose de l’autre côté de l’Atlantique sur les Américains et les Etats-Unis. Vous serez surpris.

Questions culturelles
where does americain
where do americans

can americans

Questions sur l’image de la France

Les Français se soucient plus de la manière dont les Américains voient Emmanuel Macron que l’image qu’ils ont des Français. how do americanswhat do americains
americains andamericains think

Question politiques
is the US
how does the US

Questions négatives

are americainsIls semblent se demander si certains chiens américains sont dangereux.is americanIls espèrent trouver réponse à la question: les Etats-Unis vont-ils attaquer la Corée du Nord…
will the US

Questions qui révèlent leurs vrais sentiments how in US

Et bien sûr, le meilleur pour la fin…
how american

Marion Maréchal-Le Pen fait du Donald Trump à Washington

On pensait que Marion Maréchal-Le Pen s’était mise en retrait de la vie politique. Mais, jeudi 22 février, elle a fait une intervention remarquée, non pas en France, mais près de Washington, devant un parterre de conservateurs américains réunis pour la conférence annuelle CPAC (Conservative Political Action Conference).
Intervenant en anglais, l’ancienne élue frontiste a loué la politique de Donald Trump. “Je ne suis pas offensée d’entendre le président Donald Trump dire “l’Amérique d’abord”. En réalité, je veux l’Amérique d’abord pour le peuple américain, la Grande-Bretagne d’abord pour les Britanniques et la France d’abord pour les Français“, a-t-elle dit, sous les acclamations du public.
Ce n’est pas le premier appel du pied de l’extrême-droite française au président américain. Après l’élection de ce dernier en janvier, Marine Le Pen avait pris un café à la Trump Tower, alimentant les spéculations autour d’une possible rencontre. Ils ne s’étaient pas vus finalement. Donald Trump n’a pas explicitement soutenu la candidature de Marine Le Pen pendant la campagne française, mais a dit qu’elle était “la plus forte sur les frontières et ce qui se passe en France“.
Pendant son intervention à ce grand rassemblement de la droite américaine, la nièce de Marine Le Pen a longuement critiqué l’Union Européenne, qu’elle a réussi à faire huer à plusieurs reprises. “L’UE est en train de tuer des nations millénaires, a-t-elle clamé, décrivant une France incapable de défendre ses intérêts économiques ou de faire ses propres lois. “Je veux la survie de ma nation“.
Elle a affirmé qu’il y avait une nouvelle génération prête à se battre pour promouvoir un programme conservateur de l’autre côté de l’Atlantique. “Nous ne voulons pas d’un monde atomisé sans genres, sans pères, sans mères, sans nations, a-t-elle lancé. Nous voulons reprendre notre pays. Comme vous, il y a une jeunesse prête à relever ce combat en Europe aujourd’hui, jeunesse qui croit dans le travail et le drapeau“.
 

À Butler, Williamsburg se la coule douce

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@Pathport est un collectif d’instagrammeurs proposant des carnets de voyage dans le monde entier. Dans “Instagramme-moi New York”, ils partagent chaque semaine leurs bons plans sur notre compte instagram @french.morning

Butler (95 S 5th St, Brooklyn)

Repéré par Davina Tan du collectif Pathport

Installé dans une ancienne fabrique de glaces à deux pas du pont de Williamsburg, Butler est un petit coin de paradis pour les amateurs de cafés et de pâtisseries fines et bien sûr, un nouveau lieu à fort potentiel “instagrammable”. L’atmosphère industrielle, les jolies tables en métal doré, les plantes… tous les ingrédients de la photo parfaite sont là.

Aux commandes: Ryan Butler, pâtissier étoilé au Michelin, et Hugo Murray, ex-publicitaire. Avant d’ouvrir sa propre adresse avec Butler, le premier a travaillé comme chef pâtissier dans des grands restaurants pendant 17 ans, notamment Piora dans le West Village (désormais fermé) et au Gramercy Park Hotel.

On vient pour le petit déjeuner ou le goûter et on craque pour le délicat financier à la poire, ou une babka caramel beurre salé. A la carte également: salades, sandwich, et empanadas, parfait pour un déjeuner léger. Le lieu est assez petit (24 couverts), donc on y va tôt pour avoir une place, et on a envie d’y passer du temps.

Le must-have:  “breakfast empanada”, un hit.

 

"Amok": le petit-fils de Jean Gabin au Lycée français de San Francisco

Alexis Moncorgé, petit-fils de l’acteur Jean Gabin, montera sur les planches du théâtre du Lycée français de San Francisco le vendredi 2 mars à 7:30pm.
Le Français vient présenter sa pièce “Amok”, adaptation d’une célèbre nouvelle du même nom de Stefan Zweig. Seul sur scène, Alexis Moncorgé interprète un jeune médecin colonial décidé à fuir la Malaisie après y avoir exercé cinq années. Alors qu’il se confie sur le pont d’un navire qui file vers l’Europe, une mystérieuse femme vient solliciter son assistance. L’obsession qui va l’aliéner à cette femme ressemble à l’amok, une crise meurtrière dont sont pris soudainement les opiomanes malais.
Alexis Moncorgé a obtenu le Molière 2016 de la révélation masculine pour cette pièce. Les places pour le spectacle sont accessibles en réservation au prix de 26,87$ sur le site du Lycée Français.

Une "French Heritage Night" sur la glace des Dallas Stars

Si vous n’avez jamais foulé une patinoire de hockey sur glace, voici l’occasion rêvée de le faire. La chambre de commerce franco-américaine de Dallas-Fort Worth donne rendez-vous aux Français de Dallas au match Dallas Stars-Anaheim Ducks, qui aura lieu le 9 mars à l’American Airlines Center.
Les participants seront invités après le match à se rendre sur la glace pour prendre une photo avec Antoine Roussel, le joueur français de l’équipe de Dallas. Si vous souhaitez inviter des amis, utilisez le lien qui vous sera fourni après l’achat. Une partie des recettes des ventes de tickets sera reversée à la chambre de commerce franco-américaine.
 

Un déjeuner avec Jacques Attali au FIAF

Le French Institute Alliance Française sort le couvert et dresse la table. L’institut culturel français lance une nouvelle série intitulée “Iconic French Speaker Luncheons”, rassemblant des personnalités françaises issues de différents domaines. Jacques Attali en essuiera les plâtres le mardi 27 février. 
L’ancien conseiller de François Mitterrand, auteur et penseur et désormais président d’une association de micro-crédit est considéré comme l’un des 100 intellectuels les plus influents au monde par Foreign Policy Magazine. Il discutera avec le journaliste Olivier Barrot de son “destin inhabituel“, selon les mots de la promo.
Frédéric Beigbeder (le 27 mars) et Christophe Barbier (24 avril) participeront aux prochains déjeuners.

FuckUp Nights: le succès des soirées sur l'échec à Houston

Et si on étudiait les clés de l’échec comme on étudie celles du succès? A Houston, les “FuckUp Nights”, où des entrepreneurs viennent partager leurs expériences d’échec pour mieux transmettre les clés de la réussite, connaissent un succès croissant.
Ces soirées décalées réunissent trois ou quatre entrepreneurs venus raconter leur plus gros ratage devant un public bienveillant en sept minutes et dix images. Les histoires abordées font sourire, avec le recul. Il y a celle de cet entrepreneur qui avait monté un business de voitures écologiques, mais n’a jamais obtenu les autorisations nécessaires pour les mettre en circulation. Celui qui, le jour du lancement de sa marque, s’est retrouvé à l’hôpital pour “burn-out”. Ou encore celle qui, sur le point de signer un gros contrat avec un investisseur qui avait demandé l’anonymat, en avait trop dit à la presse. Résultat : deal annulé, la start-up n’a jamais retrouvé d’investisseur.
Suit un temps de questions-réponses avec la salle. “Il s’agit de partir des échecs pour les analyser ensemble et en tirer les leçons afin de mieux réussir“, explique Joana Videgain, directrice de la Chambre de commerce franco-américaine de Houston. Avec Natasha Roya Azizi, co-fondatrice d’Impact Hub Houston, elle est à l’origine du concept à Houston. La prochaine soirée aura lieu le 28 février à Craft Beer Cellars. “Ayant assisté à plusieurs soirées au Mexique, j’ai eu envie d’importer le concept à Houston, la ville comptant de nombreux entrepreneurs”. A Houston, la première édition des “FuckUp Nights” a eu lieu en mars 2017.
Lancées à Mexico, ces soirées sont nées lors d’une soirée plutôt arrosée au cours de laquelle un groupe d’amis se sont racontés leurs plus grands échecs professionnels. Ils réalisent alors à quel point ils sont fatigués d’entendre les success-stories d’entrepreneurs à qui tout semble réussir, comme celles des conférences TED.
Devenues un événement mensuel, les “FuckUp Nights” se structurent et s’internationalisent. Un site est lancé, suivi d’un Institut de l’échec, dont la mission est de répertorier et de partager les causes de faillites des entreprises pour aider les entrepreneurs à prendre de meilleures décision. En cinq ans, le mouvement s’est largement répandu, avec des événements organisés dans plus de 238 villes et 78 pays, dans 25 langues différentes. Cela ressemble fort à une success story, non ?

A New York, les "Nuits Françaises" font danser les Français nostalgiques

“De France Gall à Booba en passant par les Rita Mitsouko, nos soirées proposent une sélection musicale exclusivement française qui traverse les décennies, des années 60 à nos jours”. De prime abord, le concept des “Nuits Françaises” de Romann Warren Sebag est simple, banal dira-t-on. Mais pour faire un carton, inutile d’aller chercher midi à quatorze heures.
Ces soirées dansantes et chantantes avec de la musique bien de chez nous font fureur chez les Français de New York, comme l’ont prouvé les deux premiers événements organisés en décembre et janvier à Brooklyn. “Il y avait tous les âges, tous les univers, c’était extraordinaire“, confie le Franco-américain.
Ce dernier, âgé de 33 ans, a murement réfléchi et testé son concept à Paris il y a trois ans. “En sillonnant les nuits parisiennes, je me suis rendu compte que les gens ne s’éclataient que quand ils connaissaient les musiques et pouvaient chanter les paroles”.
Accompagné par son ami DJ Sacha Naigard, Romann Warren Sebag organise alors ses premières soirées dédiées aux chansons françaises. “On a commencé au Bus Palladium (NDLR : célèbre boite de nuit parisienne). Mais les gens hurlaient tellement qu’on n’a pas pu continuer, sourit-il. Je me suis rendu compte que ça attirait tout le monde, des mannequins connus aux petits jeunes en école de commerce”.
De ce constat, Romann Warren Sebag décide de faire des “Nuits Françaises” un rendez-vous mensuel, et en profite pour affiner sa playlist. “Tout est structuré. Avec le recul, on sait exactement quel son mettre et à quelle heure pour faire danser les gens toute la nuit”, explique-t-il.
Photographe de mode entre Paris et New York, Romann Warren Sebag a emménagé dans la grosse pomme en octobre. “Une amie m’a dit que nos soirées allaient cartonner ici, vu le nombre d’expatriés en manque de France”.
La prochaine “Nuit Française” new-yorkaise aura lieu le 3 mars à partir de 8pm au bar Heavy Woods, dans le quartier de Bushwick à Brooklyn. “Je ne voulais pas organiser ça à Manhattan, où tout est trop cher. Ici, ce n’est pas ni trop grand ni trop petit, et on va pouvoir transformer l’espace extérieur en guinguette pour cet été ! “. L’entrée aux “Nuits Françaises” est gratuite et ouverte à tous. Si Romann Warren Sebag avoue gagner “un peu d’argent sur les consommations“, il explique faire ça “surtout pour se marrer“.
Son prochain challenge ? Faire danser les institutions françaises de New York. “Ce serait une belle récompense de faire quelque chose avec l’Ambassade ou le Consulat pour le prochain Bastille Day“. Le message est lancé.

5 endroits calmes à New York (pour Laëticia Hallyday et nous autres)

Laëticia Hallyday est à New York pour quelques vacances sur fond de polémique testamentaire. Ville bruyante et grouillante, la Grosse Pomme n’est pas l’endroit le plus calme de la terre pour se ressourcer. À moins de suivre les conseils de French Morning.

Un brunch au Sarabeth’s de Lord & Taylor

Sarabeths
Sarabeth’s

On aime beaucoup les brunches de la chaîne de restaurants Sarabeth’s. On les aime encore plus quand ils sont au calme. C’est le cas ici. Localisé au 5ème étage du magasin Lord & Taylor sur 5th Avenue, l’endroit n’est pas facile à trouver. Mais il offre un cadre paisible, spacieux et confortable, très apaisant avec son parquet clair, ses tables en bois et sa décoration épurée. Côté menu, c’est du classique de qualité (salades, sandwiches, pancakes, oeufs…). Tout ce qu’on aime. 424 5th Ave. Site

Se poser à Four Freedoms Park

fourLe parc situé à la pointe sud de Roosevelt Island est un véritable trésor caché de la ville, le “spot” parfait pour faire le point sur la vie tout en appréciant une belle vue sur l’East River et Manhattan. Pendant les beaux jours, il est possible de s’allonger sur la pelouse centrale ou pique-niquer et des activités sont organisées (danse, yoga…). A l’autre extrémité de l’île se trouve l’un des derniers phares de New York. Accessible en téléphérique depuis Manhattan ou en subway (ligne F). Site

Tapas à Tía Pol

tia polFondé par deux amoureux de l’Espagne en mal d’endroits où manger des patatas bravas et du pan con tomate à New York, ce bar à tapas de Chelsea propose une carte d’assiettes et vins ibériques dans une atmosphère détendue et intimiste (le restaurant compte une trentaine de places assises). 205 10th Ave. 212-675-8805. Site 

Relaxation à Inscape (Flatiron)


À deux pas du Flatiron, Inscape est un centre de méditation-relaxation. Tout à fait le genre de lieu qu’on verrait à San Francisco. Un objectif : que vous ressortiez apaisé, zen, que vous ayez réussi à lâcher prise un moment dans la journée, à profiter du Moment (avec un grand “M”). Entrez dans une salle insonorisée en forme de dôme, avec un plafond lumineux fait de LED et de tiges de bambous. Asseyez-vous confortablement sur un coussin à billes ou prenez la position du yogi sur un coussin de méditation. Fermez les yeux. Respirez. Écoutez la voix qui sort du mur. 45 W 21st St (entre Fifth et 6th Ave). (646) 952-0706. Site

Balade à City Island

City Island
City Island

On parie que vous aurez du mal à trouver cette presqu’île du Bronx sur une carte. City Island est un petit morceau de terre niché dans le nord de New York, au bord du Long Island Sound. Cet ancien village de pêcheurs, repaire des amateurs de nautisme (il y a plusieurs yacht clubs sur place), est un véritable havre de paix, bien loin du tumulte de Manhattan. On y vient pour apprécier un bon plat de fruits de mer, en particulier du homard. Si on devait choisir une adresse, ça serait Johnny’s Reef (2 City Island Avenue, 718-885-2086), au bout de City Island Avenue, l’artère principale de City Island. Il y a aussi le City Island Lobster House (691 Bridge St), reconnaissable à son grand homard en néon. Pour se rendre sur place, prenez le métro 6 jusqu’au terminus Pelham Bay Park puis le bus Bx29. Sinon, un taxi ou un VTC vous permettront de gagner du temps.

Miss Madeleine: après les galères, le nouveau départ de Peggy et Gérald Huteau

French Morning vous racontait en 2014 les galères de Gérald Huteau, un Français de Guadeloupe venu ouvrir son restaurant à New York, La Mulatresse. Après seulement quelques semaines d’ouverture, un dégât des eaux et plusieurs pannes de matériel l’avaient contraint à fermer son commerce. Trois ans et demi plus tard, il semble enfin voir le bout du tunnel avec un nouveau projet : Miss Madeleine.
L’aventure américaine du Guadeloupéen débute en 2012. Lui et sa femme Peggy travaillent pour la sécurité sociale aux Abymes en Guadeloupe. Mais les deux amoureux veulent “sortir de la routine du bureau et se mettre en danger”, raconte Gérald Huteau, 39 ans. “On avait le besoin d’exprimer ce qu’on était”. 
Amoureuse de bonne cuisine, Peggy Huteau a grandi en Bretagne, où elle se souvient “avoir baigné dans les bonnes odeurs des boulangeries“. Autodidacte, elle se forme en faisant tester ses recettes à son mari et ses ami(e)s. “Je rêvais d’ouvrir mon commerce un jour. Ils m’ont convaincu de le faire“.
Pendant leurs années en Guadeloupe, Gérald et Peggy Huteau se découvrent une deuxième passion commune : New York et la culture américaine. Le couple se rend à plusieurs reprises dans la Grosse pomme. “Visiter l’Empire State Building ne nous intéressait pas. Nous allions à la laverie, à l’église. Ce qu’on voulait, c’était passer du temps avec les gens et comprendre leur culture”, souligne Gérald Huteau.
Début 2013, Gérald et Peggy Huteau investissent 80 000 dollars à distance dans un premier local à New York, en espérant obtenir un visa E2 (visa d’investisseur). Mais le couple essuie deux refus consécutifs en août et en septembre au consulat des Etats-Unis à Paris. “On était novices, sans expérience et mal conseillés par notre avocate”, explique Peggy Huteau. Le couple sollicite alors un visa de séjour temporaire (B1) en février 2014. Mais celui-ci est à nouveau refusé. “On a fini par se demander ce qu’on avait fait pour mériter ça. Puis on s’est enfermés pendant 24 heures pour réfléchir. En se rappelant les discussions qu’on avait eues avec le personnel du consulat, on a compris qu’on s’était entêtés à demander un visa pour toute la famille. C’était une erreur”.
Quelques jours plus tard, Gérald Huteau obtient finalement un visa B1, et s’envole seul pour les Etats-Unis. Il prend alors les rênes de son premier restaurant, situé dans le quartier d’East Harlem. “On faisait de la boulangerie et des repas chauds le midi. Peggy essayait de former le personnel à distance. C’était compliqué“. D’autant plus que les galères ne font que commencer. Deux semaines après l’ouverture, la table chauffante, l’un des fours, puis la hotte, récupérés de l’ancien restaurant qui occupait l’emplacement, tombent en panne. Puis la climatisation. Un dégât des eaux abime ensuite l’arrière-cuisine et les portes en fer de sa cave, qui s’ouvrent sur le trottoir, sont enfoncées par une voiture, rendant le local inutilisable. « Chaque jour, il y avait quelque chose de nouveau », explique Gérald Huteau, qui finit par fermer son restaurant temporairement en juillet 2014.
Au même moment, le Guadeloupéen obtient finalement un visa pour sa famille, mais nouveau coup du sort : La Poste égare les papiers d’identité de Peggy Huteau, contraignant son mari à repartir seul. “On s’est dit: tant pis, on ne baissera pas les bras. L’envie est trop forte », se rappelle la Bretonne de 40 ans.
Peggy Huteau finit par rejoindre son mari à New York en septembre. Quatre mois plus tard, le couple rend les clés de son local et décide de se concentrer sur une activité de traiteur qui lui permet de rencontrer Céline Legros, fondatrices de Canelé by Céline dans l’Upper East Side. “Elle m’a demandé de lui donner un coup de main au départ. Gérald et moi avons été embauchés dans la boutique par la suite”.
Jusqu’à ce 31 janvier 2017 où le couple reprend finalement le bail de Céline Legros. “On ne voulait pas rester sur un échec“, confie Gérald Huteau. D’une boutique de canelés, le 400 E 82nd St est donc devenu Miss Madeleine, une boulangerie bâtie autour d’un produit phare : la madeleine de Commercy. “C’est la madeleine traditionnelle de notre enfance, avec son bon goût de beurre et d’oeuf”, précise Peggy Huteau. “On la décline à toutes les saveurs : sucrée, salée, fourrée à la confiture de fraise, à l’amande”.
Gérald et Peggy Huteau ont voulu créer une boulangerie à leur image : familiale et chaleureuse. Accompagnée par une employée “qui fait partie de la famille“, Peggy Huteau prépare ses recettes le jour même, pendant que ses enfants aident aux livraisons. “On a réussi à recréer une ambiance de village où les clients nous appellent par nos prénoms”, se réjouit-elle.
Le succès de Miss Madeleine pousse le couple à voir plus loin. “On visite des locaux pour ouvrir une deuxième boulangerie”, explique sobrement Gérald Huteau. “On aimerait se développer mais à condition de garder les pieds sur terre. Si on ferme, nos clients seront malheureux”.
Après des mois de galère, Gérald et Peggy Huteau savourent enfin leur vie à New York. “Si c’était à refaire, on ferait pareil. On a appris de nos erreurs“, expliquent-ils, confirmant ainsi le célèbre adage de Nietzsche : “tout ce qui ne tue pas rend plus fort“.