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Christophe Maé sur scène à San Francisco

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera au Swedish American Hall de San Francisco le 27 avril (billets en vente à partir du 16 février) dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.

Christophe Maé chante à Houston

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera à House of Blues-The Bronze Peacock (Houston) le 29 avril (billets en vente à partir du 16 février) dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.

De l'équipe de France de basket au business franco-américain à LA

Il y a plusieurs choses qui surprennent les interlocuteurs de Clarisse Berranger, la nouvelle directrice de la chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles. Elle est une jeune femme de 24 ans, qui mesure 1,90 mètre. Aussi, elle a joué en équipe de France de basket…
Originaire des Vosges, Clarisse Berranger a le challenge dans la peau. “Je suis partie de chez moi à 13 ans pour un centre de formation à Annecy, puis j’ai été à Valenciennes”, résume-t-elle, précisant avoir fait ensuite trois saisons à Bourges, et autant à Limoges, ainsi qu’en équipe de France jeune (de 16 à 18 ans).
Mais ses passes décisives vont l’amener plus loin. “J’étais consciente qu’il fallait étudier, que la ligue féminine de basket n’avait pas les moyens financiers”, se souvient-elle. Après une licence en communication, direction la Caroline du Nord en 2015 pour un Master en politique internationale à Wake Forest University. “Aux Etats-Unis, c’est plus facile”, clame celle qui partageait son temps entre les études et les terrains de basket. “A la différence de la France, les Américains comprennent les sacrifices des sportifs, les valorisent. Et ils aménagent votre emploi du temps.”
Et pourtant, une fois diplômée en mai 2017, la joueuse qui évoluait en position d’intérieur décide de ne pas faire carrière dans le basket. “Je n’avais pas envie de finir comme les autres basketteuses, alors que je vivais pour ça, avoue-t-elle. “Elles sont baladées d’un club à l’autre. Elles n’ont ni enfant, ni petit ami, ni carrière quand elles prennent leur retraite.”
Elle se met alors en mode attaque, et postule à tout va. Une tactique concluante puisqu’elle est recrutée à la FACC après quelques mois de recherche. Dans son poste actuel, qu’elle occupe en remplacement de Samuel Loy, elle aura à travailler avec une équipe plus grande que sur les parquets de basket. L’organisation de promotion des entreprises françaises à Los Angeles compte 150 membres, de la grande banque au petit salon de thé.
Aujourd’hui, Clarisse Berranger se sent comme un “agent de basket, mais pour les entrepreneurs”. “Il y a beaucoup de similarités entre le monde du sport et celui des affaires”, fait-elle remarquer. “On est face à des challenges, de la compétition, et mon équipe est composée d’entrepreneurs français. J’aborde les événements que l’on organise comme des matches.”
Mais le basket ne l’a pas abandonnée : malgré son temps plein, Clarisse Berranger trouve le temps d’aller à sa salle de sport, tous les soirs, disputer des matches avec des joueurs rencontrés par hasard. “Je suis leur mascotte.”

Christophe Maé en tournée aux Etats-Unis

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera au Club Bahia à Los Angeles le 25 avril (billets en vente à partir du 16 février).
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.

Une expo sur New York et Paris au début du XXème siècle à Fort Lauderdale

Plutôt que d’attendre la construction d’une machine à remonter dans le temps, direction le NSU Art Museum de Fort Lauderdale. Jusqu’au 18 octobre, le musée présente des peintures représentant la vie quotidienne dans les deux villes, alors en pleine transformation, dans le cadre de son exposition “Midnight in Paris & New York: Scenes from the 1890s – 1930s”.
L’exposition est centrée sur le travail de William James Glackens, peintre américain de la fin du XIXe siècle qui rejeta les conventions artistiques de l’époque pour représenter des scènes originales de la classe moyenne américaine. Pendant la période couverte par l’exposition, la Tour Eiffel et le Sacré-Coeur ont été terminés, de même que le Flatiron et le Woolworth Building à New York.

Les tableaux de l’Américain sont accompagnées de peintures françaises de la même époque et du même style artistique réalisées par des artistes tels que Alphonse Mucha ou Henri de Toulouse-Lautrec.

En plus de ces différentes œuvres, l’exposition présente de nombreux objets symboliques de la France et des Etats-Unis de l’époque 1890-1910 (meubles, verre, objets en métal et en argent). 

Soho Places: le co-working qui vend du calme à New York

Ce qui surprend le plus quand on passe la porte de Soho Places, c’est le calme. Ici, pas de table de ping pong ou de stand de console de jeux pour se détendre entre deux rendez-vous. Virginie Glaenzer, à l’origine du projet, a souhaité un espace différent des co-working “à l’ambiance de fraternité étudiante bruyante“.
Soho Places (Small Office Home Office) a ouvert en décembre dernier, en plein coeur du quartier éponyme. “C’est en fait presque un hasard, sourit Virginie Glaenzer, puisqu’on avait quasiment signé pour un local dans le Chrysler Building”. Au rez-de-chaussée d’une ancienne galerie d’art à l’abandon, la Française a installé 40 postes de travail, répartis dans des alcôves insonorisées et équipées de banquettes confortables. “Le principe de Soho Places est de proposer des places à l’heure que l’on peut réserver“, explique cette Française installée depuis 22 ans aux Etats-Unis. Il existe une formule à 6 dollars pour une heure, un day pass de 4 heures pour 24 dollars et une formule flexible de 20 ou 40 heures par mois.
Pour le moment, les clients sont des free-lancers qui travaillent surtout chez eux mais qui ont besoin de se concentrer quelques heures ou d’un endroit calme pour rencontrer des clients:  “Ce sont des personnes qui n’ont pas envie de se retrouver dans un café ou dans un lobby d’hôtel“. Virginie Glaenzer a également identifié des étudiants, des “business on the go” et des “wanna be entrepreneurs” qui viennent en dehors de leurs heures de bureau pour réfléchir à un concept.
La fondatrice de Soho Places a placé un tableau à l’entrée de son espace où chacun est libre de proposer ses compétences en échange de celles d’un autre membre. “Je connecte les gens quand il y a un match“, explique-t-elle.
L’entrepreneuse, ancienne directrice marketing, avait observé avec enthousiasme la création des premiers espaces de co-working à San Francisco et New York, mais elle s’est rendue compte que le modèle le plus répandu ne coïncidait pas forcément avec la demande de tous les clients potentiels. “J’aime l’idée d’un espace silencieux où l’on vend du temps, où on peut être concentré”, soutient Virginie Glaenzer. Pour autant, pas question de transformer le lieu en bibliothèque: les coups de fil sont bien entendu autorisés, ainsi que le travail en groupe. “Les alcôves sont phonétiquement équipées pour absorber les sons et garantir la confidentialité”. Après deux mois d’activité, Virginie Glaenzer pense déjà à ouvrir de nouveaux espaces à Manhattan.

Le thriller érotico-psychologique de François Ozon "L'amant double" projeté à Austin

Après avoir écumé les salles françaises l’année dernière, le film “L’Amant Double” (“Double Lover” en anglais) sort aux Etats-Unis. Il sera diffusé à Austin le mercredi 21 février à 7:30 pm, au cinéma Alama Drafthouse South Lamar.
Thriller érotico-psychologique, “Double Lover” est une histoire troublante sur le thème du dédoublement et de la gémellité, inspirée d’un roman de Joyce Carol Oates. L’actrice française Marine Vacth y interprète Chloé, une jeune femme fragile et névrosée qui tombe amoureuse de Paul, son psychothérapeute -joué par l’acteur belge Jérémie Renier. Croyant filer le parfait amour avec lui, la jeune femme se rend compte que son amant cache en réalité un lourd secret.
Réalisé par François Ozon, “Double Lover” est co-présenté à Austin par le Ciné-Club de l’Alliance Française, et The All Genders, Lifestyle, and Identities Film Festival, un festival du film LGBT qui aura lieu du 6 au 9 septembre prochain à Austin.
Les places pour “Double Lover” sont disponibles en réservation au prix 12,33$.

Décès de Michel Berty, fondateur de Capgemini America

Michel Berty, un des artisans de la “success story” du géant des services technologiques Capgemini et figure de la communauté française de New York, est décédé à l’âge de 78 ans. L’annonce de sa disparition a été faite mardi 13 février par la Surgeons of Hope Foundation (SOH), dont il a été membre du conseil d’administration.
Pour l’association, Michel Berty était “la combinaison rare d’un scientifique, un capitaine d’industrie, un investisseur et un philanthrope“. Diplômé de physique et titulaire d’un MBA de la Sorbonne, il a occupé des postes de direction au sein de Capgemini en France et aux Etats-Unis pendant 26 ans. Il a notamment été le fondateur et PDG de la filiale américaine de la multinationale anciennement appelée Cap Gemini-Sogeti.
Selon le site de Capgemini, c’est la première fois qu’une entreprise de technologie française traversait l’Atlantique. Pour lancer la filiale en 1981, il s’était installé avec sa famille dans le Milwaukee, où il a démarré le “Bastille Day” local, qui attire aujourd’hui 250.000 personnes tous les ans sur plusieurs jours. Il avait raconté cette expérience américaine dans un ouvrage intitulé Bastille Day à Milwaukee.
Après son départ à la retraite, Michel Berty est resté impliqué dans plusieurs entreprises du secteur comme consultant ou investisseur. En plus de ces activités, il était investi dans plusieurs associations et causes caritatives. Outre Surgeons of Hope, qui vient en aide à des enfants atteints de problèmes cardiaques en Amérique latine, il avait monté le chapitre de l’Arche USA (soutien aux personnes ayant un handicap mental) sur Long Island, où il résidait avec son épouse Marie-Eve. Il a également été Vice-président de la Chambre de commerce franco-américaine de New York, conseiller du commerce extérieur et membre du conseil d’administration du Center for French Civilization and Culture de l’université NYU.
Ses réalisations lui ont valu d’être nommé Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier de l’Ordre National du Mérite.
C’était un homme plein de vie. Il inspirait la joie. Il avait eu une passion pour la chanson et connaissait les airs des années 70 par coeur. Selon les circonstances, il poussait la chansonnette“, se souvient son ami Michel Longchampt, vice-président à Surgeons of Hope. Les deux hommes se sont rencontrés dans les années 80. “Il a eu une vie professionnelle très active, remplie de succès“. Une vie que sera célébrée lors du prochain gala de SOH en mai.

5 activités pour fêter le Nouvel An chinois à San Francisco

À chaque grande métropole mondiale, son quartier chinois. Mais le Chinatown de San Francisco est unique en son genre : c’est là que s’est établie la plus grande communauté chinoise hors d’Asie et il s’agit du plus ancien quartier chinois d’Amérique du Nord. French Morning vous fait passer la Dragon Gate, à l’angle de Grant Avenue et Bush Street. Voici cinq activités à l’occasion des festivités du Nouvel An chinois qui célébrera, vendredi 16 février, l’année du chien.
L’historique parade illuminée

(Crédit : Southwest Airlines Chinese New Year Parade )
(Crédit : Southwest Airlines Chinese New Year Parade )

Des dragons et des lions dansant multicolores, fanfares, lanternes, acrobates… La parade, véritable point d’orgue des festivités, illuminera, comme chaque année, une partie du centre-ville de San Francisco (voir plan ci-dessous).  L’IFEA (International Festivals & Events Association) l’a classée dans le top 10 des meilleures parades au monde. Au total, une centaine de personnes participeront au défilé. Samedi 24 février, de 5:15 pm à 8 pm. Départ : à l’angle de la 2nd Street et Market Street. Lien Eventbrite. Evenement Facebook.
L’élection de Miss Chinatown
(Crédit : Facebook Miss Chinatown USA Pageant)
(Crédit : Facebook Miss Chinatown USA Pageant)

Qui succédera à Karen Yang, Miss Chinatown U.S.A 2017 ? Pour avoir la réponse, assistez au concours de beauté en marge des festivités du nouvel an lunaire.  Depuis soixante ans, des jeunes femmes d’origine chinoise viennent des quatre coins des Etats-Unis défiler à San Francisco pour décrocher le titre de Miss Chinatown. La gagnante deviendra l’ambassadrice de la communauté chinoise pendant toute l’année 2018. Jeudi 22 février, à partir de 7:30 pm. War Memorial Herbst Theater, 401 Van Ness Street, San Francisco. Informations et ticketsEvenement Facebook.
Concert de musique chinoise au SF Symphony
(Crédit : SF Symphony)
(Crédit : SF Symphony)

Cette année, le concert de musique chinoise organisé par le San Francisco Symphony sera un peu particulier : il rendra hommage à Edwin Mah Lee, le maire de San Francisco décédé brusquement le 12 décembre dernier. La représentation sera précédéé d’une réception dans le Davies Symphony Hall avec un buffet et des animations pour petits et grands. Samedi 24 février, à partir de 2 pm. San Francisco Symphony, 201 Van Ness Ave, San Francisco. Informations et tickets. Evenement Facebook.
Une balade au zoo
(Crédit : SF Zoo)
(Crédit : SF Zoo)

À quelques mètres de la plage d’Ocean Beach, le zoo de San Francisco propose une chasse au trésor pour découvrir les animaux du zodiaque chinois. En cette année du chien, c’est aussi l’occasion de s’arrêter devant l’enclos du Wolf Canyon pour y observer les loups mexicains (Canis lupus baileyi). Et pour les visiteurs nés une année du chien (1922, 1934, 1946, 1958, 1970, 1982, 1994, 2006, 2018), l’entrée est gratuite !
Samedi 24 et dimanche 25 février, de 10 am à 4 pm. San Francisco Zoo, Sloat Boulevard & Great Highway, San Francisco. Informations et tickets.
La course YMCA de Chinatown
YMCA
Rien à voir avec les “Village People”. La course YMCA – 3,1 miles (5K) ou 6,2 miles (10K) selon parcours – est un événement destiné à lever des fonds pour financer Physical Education Program (PEP) de Chinatown. Le parcours, à faire en marchant ou en courant, traverse le quartier de Chinatown, puis de Russian Hill pour finir le long d’Embarcadero avec sa vue imprenable sur la Baie. Dimanche 4 mars, à partir de 7 am. Chinatown YMCA Run, point de départ au croisement de Grant Avenue et Sacramento Street, San Francisco. Informations et tickets. Evenement Facebook.
 

« Le Christ Jardinier » de Manet exposé durant Art Wynwood à Miami

Avis aux collectionneurs. L’huile sur toile « Le Christ Jardinier » du célèbre peintre français Édouard Manet, estimée à 4,3 millions de dollars, sera présentée pour la première fois aux États-Unis durant la foire d’art contemporain Art Wynwood qui prend ses quartiers du 15 au 19 février à Miami.
Longtemps exposée en Europe, notamment à la Kunsthalle de Hambourg en Allemagne, l’oeuvre du peintre français fait irruption sur la scène artistique américaine. « C’est une grande fierté car les tableaux d’Édouard Manet sont extrêmement rares en collection privée, l’artiste ayant produit peu d’huiles », indique Jean-Marc Michali, galeriste français à West Palm Beach, qui a fait l’acquisition de cette oeuvre il y a plus de dix ans.

manet christ jardinier
“Le Christ Jardinier” d’Édouard Manet

« C’est l’une des seules toiles du peintre dont le sujet est lié à la religion, et surtout un bel exemple de la modernité d’Édouard Manet, véritable père de l’art moderne », ajoute le professionnel de l’art qui présentera également des oeuvres de Pablo Picasso et Pierre Soulages.
À l’occasion de la septième édition d’Art Wynwood, les férus d’art pourront par ailleurs découvrir les oeuvres de 180 artistes présentées par près de soixante-dix galeries internationales. Parmi elles, la galerie parisienne de Mark Hachem qui exposera notamment les oeuvres de Michelangelo Bastiani, d’Yves Hayat et de Daniel Samper. Les galeries françaises 55Bellechasse et Frédéric Got font également partie du voyage artistique.

The Wharf fête Mardi gras

Pas besoin d’habiter la Nouvelle-Orléans pour célébrer un Mardi gras haut en couleurs et en festivités.

Mardi 13 février, après le travail, munissez-vous de votre plus beau masque et participez au défilé de Wharf Street. La parade de chars colorés se tiendra en musique de 6 pm à 6:30 pm au départ de 7th Street SW. Préparez-vous à attraper des perles au passage des véhicules !

Afin de pimenter la parade, tous les spectateurs sont invités à voter par téléphone pour leurs chars préférés. Une soirée dansante aura lieu au District Pier et un feu d’artifice clôturera la soirée en beauté. 

Catherine Cusset : "David Hockney est le lecteur impossible de mon livre"

L’appartement new-yorkais de Catherine Cusset s’ouvre sur une large et haute bibliothèque, introduction sans détour à la passion et au métier de cette écrivaine française.
Dans le vaste salon lumineux, un petit bureau en bois attire le regard. C’est ici qu’elle écrit. Elle y a passé des mois à étudier le parcours artistique, les relations sentimentales et, surtout, les doutes de David Hockney, le peintre anglais aux lunettes rondes, auquel le Metropolitan Museum consacre une exposition jusqu’au 25 février. De son côté, elle publie le fruit de son enquête et de son imagination, Vie de David Hockney, son quatorzième roman, pour lequel elle a reçu le prix littéraire Anaïs Nin lundi 12 février à Paris.
L’auteure finaliste du Goncourt 2016 pour L’autre qu’on adorait n’a jamais cherché à rencontrer le peintre des piscines californiennes. “Je voulais garder ma liberté”, dit Catherine Cusset. Si les faits relatés dans le livre sont réels, les dialogues et les émotions ont été imaginés. “J’ai cousu les événements ensemble”, explique-t-elle, en montrant ses carnets de note où elle a retracé avec rigueur la chronologie du parcours du “peintre anglais vivant le plus connu”. Elle admet toutefois redouter la réaction de l’intéressé. “David Hockney va peut-être penser que je suis folle, s’amuse-t-elle. Il est le lecteur impossible de mon livre. Il ne va rien en apprendre.
Parallèles
L’artiste de 80 ans devrait en tout cas y voir un hommage à “sa liberté, sa positivité et sa combativité”, trois aspects de sa personnalité qui ont marqué Catherine Cusset.
Je peins ce que je veux, quand je veux, où je veux”, avait écrit un jeune David Hockney tout juste sorti du Royal College de Londres. Un crédo qui l’a notamment conduit à faire du figuratif alors que ses contemporains n’avaient d’yeux que pour l’abstrait. Il s’est aussi moqué à plusieurs reprises des effets de mode et de la peur du ridicule, quitte à ne pas être dans les petits papiers des critiques d’art.
À force de coudre des morceaux de vie de David Hockney, Catherine Cusset a identifié des parallèles avec son propre parcours, “la réputation et la richesse en moins”. Comme lui, elle a été attaquée par des critiques et ressent “le désir de ne pas rester coincé(e)” dans un genre, oscillant entre romans et auto-fictions. Comme lui, elle est partagée entre deux continents. David Hockney a fui les mondanités londoniennes pour le soleil de Los Angeles. Catherine Cusset s’éloigne, elle, du microcosme parisien, où elle est prise malgré elle dans un désir de reconnaissance, et se réfugie à New York “où les gens s’en foutent”. “L’éloignement apporte une liberté, observe-t-elle. En se déplaçant, on change notre point de vue.” Une façon de garder les yeux grand ouverts. Derrière des lunettes rondes ou pas.