Les Français lancent bien des restaurants de burgers en France. Pourquoi les Américains ne pourraient-ils pas ouvrir une adresse française aux Etats-Unis ?
C’est exactement ce que vient de faire le groupe de restaurants New Waterloo en plein cœur d’Austin. Ouvert en septembre dernier, Le Politique a un fort accent de chez nous. Pour Alexis Lanman, chef de projet en charge du restaurant, plusieurs facteurs expliquent cette décision. « Tout d’abord, il n’y a pas beaucoup de restaurants français à Austin. Ensuite, dans l’équipe, nous avons tous un faible pour la gastronomie française et ces brasseries parisiennes que nous avons découvertes lors de nos voyages à Paris. Enfin, notre chef Derek Salkin est un vrai aficionado de la cuisine française. »
Ancien de la French Culinary Institute (FCI) de New York, il a fait ses classes chez Jean-Georges, au restaurant du MoMA The Modern, mais surtout à l’Atelier de Joël Robuchon à Las Vegas. La cuisine française, il l’a dans le sang depuis tout jeune. « Ce n’est que lorsque j’ai commencé à préparer des plats français que j’ai vraiment eu la sensation de cuisiner. Je suis assez carré et j’aime qu’il y ait une façon précise de faire les choses dans la cuisine française. Elle est à la base de toute la cuisine occidentale », explique Darek Salkin. Il fait partie de la toute nouvelle liste des 12 chefs à suivre à Austin selon Zagat.
A la carte de cette tablée au nom inspiré d’Alphonse Dubois de Saligny, un bon vivant notoire qui fut nommé en 1839 ambassadeur de France auprès de la nouvelle république du Texas, on retrouve donc des plats bien de chez nous, originaires de régions variées. Boudin blanc (le plat signature), truite amandine, bœuf bourguignon sans oublier les classiques steak tartare, soupe à l’oignon et escargots en entrée… Un plat du jour est à la carte en rotation : quenelles de brochet, choucroute garnie, confit de canard, cassoulet… Et au rayon vins, la carte fait la part belle au terroir avec une large sélection de crus français.
Côté ambiance, on s’éloigne un peu du côté traditionnel de la brasserie avec une salle à manger aux accents cosy new-yorkais et un espace bar qui évoque un bistrot de gare chic. Un salon de thé adjacent sert pâtisseries et café toute la journée. « Mon ambition n’est pas de transporter les clients en France, explique le chef, mais de recréer l’expérience et la convivialité de ce qu’est une brasserie ».
Le Politique, la brasserie d'Austin qui met tout le monde d'accord
Myriam Chalek, entre mouvement #MeToo et défilés pour handicapés
Des récits crus et détaillés d’agressions sexuelles et de viols. Un défilé pas comme les autres, le #MeToo Fashion Show, s’est tenu à New York dans le cadre de la semaine de la mode, le 9 février. Lors de cet événement, les mannequins se sont adressées directement au public pour raconter ce qu’elles ont subi. A leur côté, leurs agresseurs étaient symboliquement représentés par des hommes menottés et vêtus d’un masque de cochon, clin d’oeil au hashtag #balancetonporc.
Derrière cette mise en scène se trouve Myriam Chalek, fondatrice du site de mode “American Wardrobe”. Cette jeune entrepreneure franco-algérienne veut bousculer les opinions. “Je pense avoir la possibilité de créer un changement”, estime Myriam Chalek, la trentaine souriante, dans son atelier de Manhattan. “En tant que créatrice de mode, je dispose d’une plateforme et je ne voyais pas d’autres options que d’utiliser cette tribune pour permettre aux femmes marginalisées et oubliées de se faire entendre.”
Mode alternative
Ce n’est pas la première fois que Myriam Chalek utilise cette tribune. Depuis plusieurs années, celle qui s’est installée à New York à l’âge de 23 ans pour se lancer en tant qu’entrepreneur développe des défilés de mode alternatifs.
En 2014, alors qu’elle travaille auprès de designers, elle se lasse de voir toujours le même type de mannequins, grandes et longilignes. Elle décide de partir dans la direction opposée et développe l’“International Dwarf Fashion Show”, un événement mettant à l’honneur des personnes de ne dépassant pas 1,30 mètre.
En trois ans, son show de femmes de petite taille a voyagé entre Paris, Dubaï, Tokyo et New York. “On reçoit des candidatures du monde entier maintenant”, se félicite-t-elle. Myriam Chalek a également créé un défilé pour personnes aveugles, dont la prochaine édition aura lieu à Dubaï au mois de mai.
Pour cette jeune femme originaire de Seine Saint-Denis, en banlieue parisienne, il s’agit de prôner la tolérance face aux différences physiques. “D’habitude, on ne voit pas des gens d’1,20 mètre sur les podiums et encore moins des aveugles”, dit Myriam Chalek, fière de rétablir un peu d’égalité dans ce milieu où règne selon elle trop de discrimination. “Je veux montrer à la société que ces personnes, malgré leur handicap, ont la capacité de faire tout autant que quelqu’un qui voit ou mesure 1,75 mètre”, poursuit-elle, d’un ton déterminé.
En mars, “Little women fashion”, un showroom dédié aux femmes naines, verra le jour au coeur de son atelier new-yorkais. “Pour l’instant, on entend proposer de la haute couture destinée à une clientèle féminine, mais on aimerait étendre le marché aux hommes dès que possible.”
Il y a des pâtisseries bizarres à New York, mais pas comme à Supermoon
Pathport est un collectif d’instagrammeurs proposant des carnets de voyage dans le monde entier. Dans “Instagramme-moi New York”, ils partagent chaque semaine leurs bons plans sur notre compte instagram @french.morning
#13 SUPERMOON BAKEHOUSE (120 Rivington St)
Repéré par Andrea Nuñez du collectif Pathport.
Le “cronut”, croissant-beignet inventé par le pâtissier français Dominique Ansel à New York, a un cousin sur la côte ouest: le “cruffin”, comprendre un croissant cuit comme un muffin, véritable phénomène à San Francisco. Bonne nouvelle pour nous, son créateur, Ry Stephen, a récemment déménagé sa cuisine à New York, dans le Lower East Side de Manhattan. C’est avec Aron Tzimas, l’inventeur de sa première pâtisserie à San Francisco, qu’il ouvre Supermoon Bakehouse en espérant créer le même buzz que sur la côte ouest.
Créations extraordinaires (comme le “winter ferrero rocher bi-color croissant”) et déco en mode “attrape-millenials”: Supermoon mise sur Instagram et sa culture foodie. Le plaisir n’est pas que visuel, c’est aussi très bon. Ry Stephen a étudié la pâtisserie à Melbourne, sa ville natale, puis à Paris, et a été élu “Étoile montante” par le San Francisco Chronicle en 2015. Mais cela sera-t-il suffisant pour détrôner le populaire cronut ? On va à Supermoon pour le tester, mais aussi pour goûter les incroyables croissants fourrés au matcha, au banana split ou au jambon-fromage si on n’est pas sucré. Et bien sûr, on les prendra en photo.
Le must-have: le cruffin bien sur.
New York s'apprête à découvrir Christophe Maé
Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera au Gramercy Theater le 3 mai (billets en vente à partir du 16 février) dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.
Christophe Maé sur scène à San Francisco
Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera au Swedish American Hall de San Francisco le 27 avril (billets en vente à partir du 16 février) dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.
Christophe Maé chante à Houston
Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera à House of Blues-The Bronze Peacock (Houston) le 29 avril (billets en vente à partir du 16 février) dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.
De l'équipe de France de basket au business franco-américain à LA
Il y a plusieurs choses qui surprennent les interlocuteurs de Clarisse Berranger, la nouvelle directrice de la chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles. Elle est une jeune femme de 24 ans, qui mesure 1,90 mètre. Aussi, elle a joué en équipe de France de basket…
Originaire des Vosges, Clarisse Berranger a le challenge dans la peau. “Je suis partie de chez moi à 13 ans pour un centre de formation à Annecy, puis j’ai été à Valenciennes”, résume-t-elle, précisant avoir fait ensuite trois saisons à Bourges, et autant à Limoges, ainsi qu’en équipe de France jeune (de 16 à 18 ans).
Mais ses passes décisives vont l’amener plus loin. “J’étais consciente qu’il fallait étudier, que la ligue féminine de basket n’avait pas les moyens financiers”, se souvient-elle. Après une licence en communication, direction la Caroline du Nord en 2015 pour un Master en politique internationale à Wake Forest University. “Aux Etats-Unis, c’est plus facile”, clame celle qui partageait son temps entre les études et les terrains de basket. “A la différence de la France, les Américains comprennent les sacrifices des sportifs, les valorisent. Et ils aménagent votre emploi du temps.”
Et pourtant, une fois diplômée en mai 2017, la joueuse qui évoluait en position d’intérieur décide de ne pas faire carrière dans le basket. “Je n’avais pas envie de finir comme les autres basketteuses, alors que je vivais pour ça, avoue-t-elle. “Elles sont baladées d’un club à l’autre. Elles n’ont ni enfant, ni petit ami, ni carrière quand elles prennent leur retraite.”
Elle se met alors en mode attaque, et postule à tout va. Une tactique concluante puisqu’elle est recrutée à la FACC après quelques mois de recherche. Dans son poste actuel, qu’elle occupe en remplacement de Samuel Loy, elle aura à travailler avec une équipe plus grande que sur les parquets de basket. L’organisation de promotion des entreprises françaises à Los Angeles compte 150 membres, de la grande banque au petit salon de thé.
Aujourd’hui, Clarisse Berranger se sent comme un “agent de basket, mais pour les entrepreneurs”. “Il y a beaucoup de similarités entre le monde du sport et celui des affaires”, fait-elle remarquer. “On est face à des challenges, de la compétition, et mon équipe est composée d’entrepreneurs français. J’aborde les événements que l’on organise comme des matches.”
Mais le basket ne l’a pas abandonnée : malgré son temps plein, Clarisse Berranger trouve le temps d’aller à sa salle de sport, tous les soirs, disputer des matches avec des joueurs rencontrés par hasard. “Je suis leur mascotte.”
Christophe Maé en tournée aux Etats-Unis
Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains sur “On s’attache”. Il sera au Club Bahia à Los Angeles le 25 avril (billets en vente à partir du 16 février).
Révélé par la comédie musicale “Le Roi Soleil”, où il interprétait le frère du roi, le chanteur auteur-compositeur a sorti six albums depuis. Le dernier est “L’attrape-rêves” (mai 2016). Christophe Maé a été récompensé aux NRJ Awards à de nombreuses reprises (dernier en date : meilleur clip pour “Il est où le bonheur” en 2016).
Après plus de 140 dates en France, il offrira au public américain un show qui a fait ses preuves, enchaînant performances scéniques et vocales sur ses plus grands succès comme “Belle demoiselle” ou “Il est où le bonheur”.
Une expo sur New York et Paris au début du XXème siècle à Fort Lauderdale
Plutôt que d’attendre la construction d’une machine à remonter dans le temps, direction le NSU Art Museum de Fort Lauderdale. Jusqu’au 18 octobre, le musée présente des peintures représentant la vie quotidienne dans les deux villes, alors en pleine transformation, dans le cadre de son exposition “Midnight in Paris & New York: Scenes from the 1890s – 1930s”.
L’exposition est centrée sur le travail de William James Glackens, peintre américain de la fin du XIXe siècle qui rejeta les conventions artistiques de l’époque pour représenter des scènes originales de la classe moyenne américaine. Pendant la période couverte par l’exposition, la Tour Eiffel et le Sacré-Coeur ont été terminés, de même que le Flatiron et le Woolworth Building à New York.
Les tableaux de l’Américain sont accompagnées de peintures françaises de la même époque et du même style artistique réalisées par des artistes tels que Alphonse Mucha ou Henri de Toulouse-Lautrec.
En plus de ces différentes œuvres, l’exposition présente de nombreux objets symboliques de la France et des Etats-Unis de l’époque 1890-1910 (meubles, verre, objets en métal et en argent).
Soho Places: le co-working qui vend du calme à New York
Ce qui surprend le plus quand on passe la porte de Soho Places, c’est le calme. Ici, pas de table de ping pong ou de stand de console de jeux pour se détendre entre deux rendez-vous. Virginie Glaenzer, à l’origine du projet, a souhaité un espace différent des co-working “à l’ambiance de fraternité étudiante bruyante“.
Soho Places (Small Office Home Office) a ouvert en décembre dernier, en plein coeur du quartier éponyme. “C’est en fait presque un hasard, sourit Virginie Glaenzer, puisqu’on avait quasiment signé pour un local dans le Chrysler Building”. Au rez-de-chaussée d’une ancienne galerie d’art à l’abandon, la Française a installé 40 postes de travail, répartis dans des alcôves insonorisées et équipées de banquettes confortables. “Le principe de Soho Places est de proposer des places à l’heure que l’on peut réserver“, explique cette Française installée depuis 22 ans aux Etats-Unis. Il existe une formule à 6 dollars pour une heure, un day pass de 4 heures pour 24 dollars et une formule flexible de 20 ou 40 heures par mois.
Pour le moment, les clients sont des free-lancers qui travaillent surtout chez eux mais qui ont besoin de se concentrer quelques heures ou d’un endroit calme pour rencontrer des clients: “Ce sont des personnes qui n’ont pas envie de se retrouver dans un café ou dans un lobby d’hôtel“. Virginie Glaenzer a également identifié des étudiants, des “business on the go” et des “wanna be entrepreneurs” qui viennent en dehors de leurs heures de bureau pour réfléchir à un concept.
La fondatrice de Soho Places a placé un tableau à l’entrée de son espace où chacun est libre de proposer ses compétences en échange de celles d’un autre membre. “Je connecte les gens quand il y a un match“, explique-t-elle.
L’entrepreneuse, ancienne directrice marketing, avait observé avec enthousiasme la création des premiers espaces de co-working à San Francisco et New York, mais elle s’est rendue compte que le modèle le plus répandu ne coïncidait pas forcément avec la demande de tous les clients potentiels. “J’aime l’idée d’un espace silencieux où l’on vend du temps, où on peut être concentré”, soutient Virginie Glaenzer. Pour autant, pas question de transformer le lieu en bibliothèque: les coups de fil sont bien entendu autorisés, ainsi que le travail en groupe. “Les alcôves sont phonétiquement équipées pour absorber les sons et garantir la confidentialité”. Après deux mois d’activité, Virginie Glaenzer pense déjà à ouvrir de nouveaux espaces à Manhattan.
Le thriller érotico-psychologique de François Ozon "L'amant double" projeté à Austin
Après avoir écumé les salles françaises l’année dernière, le film “L’Amant Double” (“Double Lover” en anglais) sort aux Etats-Unis. Il sera diffusé à Austin le mercredi 21 février à 7:30 pm, au cinéma Alama Drafthouse South Lamar.
Thriller érotico-psychologique, “Double Lover” est une histoire troublante sur le thème du dédoublement et de la gémellité, inspirée d’un roman de Joyce Carol Oates. L’actrice française Marine Vacth y interprète Chloé, une jeune femme fragile et névrosée qui tombe amoureuse de Paul, son psychothérapeute -joué par l’acteur belge Jérémie Renier. Croyant filer le parfait amour avec lui, la jeune femme se rend compte que son amant cache en réalité un lourd secret.
Réalisé par François Ozon, “Double Lover” est co-présenté à Austin par le Ciné-Club de l’Alliance Française, et The All Genders, Lifestyle, and Identities Film Festival, un festival du film LGBT qui aura lieu du 6 au 9 septembre prochain à Austin.
Les places pour “Double Lover” sont disponibles en réservation au prix 12,33$.