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La communauté française officielle grandit aux Etats-Unis et au Canada

Le nombre de Français inscrits au registre consulaire continue sa croissance en Amérique du Nord.
Selon des chiffres mis à jour en février par le Quai d’Orsay, la taille officielle de la communauté française aux Etats-Unis a augmenté de 3,71%, passant de 157.849 personnes en 2016 à 163.699 en 2017. L’évolution est similaire au Canada, où elle grandit de 2,39% (de 101.541 en 2016 à 103.967 en 2017).
Le nombre total d’inscrits dans le monde au 31 décembre 2017 s’élève à 1 821 519, soit une progression de 2.2% par rapport à 2016. “Cette augmentation est inférieure à la tendance moyenne d’accroissement de la communauté française à l’étranger au cours des dix dernières années, à savoir une croissance annuelle moyenne de 3,24 %“, fait remarquer le ministère des affaires étrangères.
Les Français restent bien implantés dans les pays européens. Le top 5 des pays accueillant le plus d’inscrits reste inchangé: Suisse, États-Unis, Royaume-Uni, Belgique et Allemagne. Au Royaume-Uni, le nombre d’inscrits a augmenté de 5,19% entre 2016 et 2017 (de 140.224 à 147.506)
Ces chiffres ne signifient pas qu’il y a plus de Français à l’étranger. Ils montrent simplement que plus de Français ont fait la démarche de s’inscrire au registre des Français tenu par les consulats. L’inscription n’est pas obligatoire mais elle est fortement recommandée pour les séjours de plus de six mois.

Pourquoi le subway ne traverse-t-il pas Central Park ?

Si vous aimez imaginer les futures lignes du métro en regardant un plan du subway, vous aurez certainement envie de tracer une belle ligne traversant Central Park d’est en ouest. Parce que vous avez l’esprit pratique, vous vous demandez, en effet, pourquoi vous devriez descendre à Midtown quand vous êtes dans l’Upper West Side pour aller dans l’Upper East ou inversement.
Tout d’abord, rappelons, avant que nos lecteurs ne le fassent pour nous, que plusieurs lignes de bus traversent Central Park au niveau des axes transversaux. Les spécialistes du subway noteront par ailleurs que plusieurs métros passent déjà sous le parc, sans le traverser. C’est le cas des lignes 2 et 3, qui mordent le coin nord-ouest de l’espace vert pour s’élancer vers Harlem et le Bronx, ou encore des Q, F, N, R et W dans le sud-est.
Si plusieurs lignes rentrent dans le parc, pourquoi donc ne pourraient-elles pas le traverser complètement ? Pour Andrew Lynch, un spécialiste du subway auteur du blog Vanshnookenraggen, la raison tient à l’organisation de la ville au moment où le subway a été construit. “95% du subway a été construit entre 1900 et 1940. La ville était très différente à l’époque. Au début du XXème siècle, tous les emplois se trouvaient Downtown, en dessous de la 14ème rue. Le subway permettait aux personnes qui y travaillaient d’y aller et d’en sortir rapidement, explique-t-il. Parce que l’East Side était bien relié, la demande de transports s’est organisée selon un axe nord-sud”. La situation a commencé à changer vers la moitié du siècle avec l’emergence de Midtown Manhattan comme centre d’affaires. “C’est à ce moment-là qu’on a commencé à voir plus de lignes crosstown“, poursuit l’expert.
Les différences entre l’Upper West Side et l’Upper East Side ont également tué toute demande de ligne “crosstown” sous le parc. “L’ouest était plus rural au début du XXème siècle alors que l’est était plus urbain, indique Andrew Lynch. Plus tard, l’Upper East Side est devenu le repaire de l’old money et l’Upper West, celui des nouveaux riches. Ils ne voulaient pas se mélanger”.
Y a-t-il des obstacles géologiques à construire sous le parc ? Selon Andrew Lynch, avec les technologies de forage actuelles, cela ne devrait pas être difficile. “Cela aurait du sens de faire une telle ligne aujourd’hui”, conclut-il, compte-tenu des changements démographiques des dernières décennies. La construction d’une portion du métro de la 2eme Avenue a “prouvé que c’était possible. Mais les problèmes de surcoûts, qu’on a constatés lors de la construction du 2nd Avenue subway, doivent être solutionnés”.
 

Un spectacle pour rire de l'amour à La Maison Oakland

« Ça commence avec un baiser… ou juste un regard gênant et alcoolisé à l’autre bout du bar ». Parce que les histoires d’amour ne sont pas toutes comme dans les films, la Saint-Valentin est le prétexte parfait pour en pleurer de rire. Et cela tombe bien puisque La Maison Oakland organise un stand-up comedy show, vendredi 9 février, présenté par la comique française Clara Bijl.
Dans le quartier de Fruitvale, à Oakland, le loft d’artistes de Mathilde Froustey, l’étoile française du San Francisco Ballet, accueille pour l’occasion un casting d’humoristes 100 % féminin : Chey Bell (à l’affiche du dernier festival SF Sketchfest), Dom Gelin (finaliste de l’Ultimate Miami Competition), Emily Van Dyke (gagnante du Walk the Plank Competition) et Kelly Anneken (à l’affiche du Women in Comedy Festival de Boston).
 

Le premier Salon du bilinguisme de San Francisco trouve son public

Dès l’ouverture de la Bilingual Fair de French Morning, les couloirs de l’hôtel Méridien qui accueille l’événement, bruissent dans différentes langues. Un public important – environ 600 personnes au total – surtout des jeunes parents, est venu à la rencontre d’écoles, programmes périscolaires, maisons d’éditions, réseaux d’entraide, auteurs qui défendent avec ferveur le bilinguisme.

Pour les écoles, c’est l’occasion d’expliquer à de futurs candidats à l’admission ce qui les différencie les unes des autres. “De nombreux parents demandent quel type de chinois nous enseignons, et quel curriculum nous suivons”, explique Melissa Morgenstern, directrice des admissions de Shu Ren International School à Berkeley. “Ce genre de salon permet d’éclairer les parents sur l’offre d’éducation que nous proposons. On constate en effet que les différences de curriculum d’une école francophone à une autre ne sont pas toujours évidentes à comprendre”, confirme Laurent Scotto, enseignant à French American International School.

Laurent Scotto, French American International School
Laurent Scotto, French American International School

Certaines écoles voient dans le salon une occasion de se faire mieux connaître. Michelle Tager, fondatrice de ALEFB, qui dispense des cours d’arabe, vante les mérites des cours en ligne: “Pour nous, c’est l’occasion de montrer qu’on peut facilement apprendre l’arabe grâce à nos cours sur Skype. C’est un media que les enfants adorent.”

Apprendre l'arabe grâce à ALEFB
Apprendre l’arabe grâce à ALEFB

Tout au long de la journée, les conférences autour de l’importance d’une éducation bilingue ont attiré autant les parents que les éducateurs venus y puiser de l’inspiration: de l’impact de l’apprentissage des languages sur le système cognitif aux exemples de classes bilingues créées grâce à l’opiniâtreté de parents d’élèves, sans oublier l’avantage de parler plusieurs langues dans le milieu professionnel, la réflexion est riche d’enseignements et de découvertes pour le public.

San Francisco Bilingual Fair 2018

Sophie Zugnoni captive particulièrement son audience en décrivant le lancement réussi d’un programme en chinois dans une école publique de Redwood City: “Au départ, nous n’étions qu’un petit groupe de mamans désirant apporter la langue et la culture chinoise à nos enfants. Nous avons bien étudié les programmes similaires, puis avons convaincu de nombreux parents de soutenir notre projet devant le conseil d’administration de l’école qui accueille désormais notre programme. Il faut savoir prendre des risques, un peu comme si vous lanciez une start-up.

Allemand, français, chinois…le choix est difficile

Le Lycée français de San Francisco
Le Lycée français de San Francisco

Jean-Paul Sallat est venu se renseigner sur les lycées qui conviendraient le mieux à ses neveux. “Je suis trilingue (français, espagnol et anglais), et j’ai fait mon lycée à la French Américain International School de San Francisco. Je suis venu faire le tour des écoles francophones, mais elles restent très chères. Grâce à la variété des exposants, j’ai pu découvrir d’autres options, comme la Scuola, que je ne connaissais pas du tout.

Le stand de l'ISTP de Palo Alto
Le stand de l’ISTP de Palo Alto

Ann Cai, maman de deux filles de 3 et 5 ans, écoute attentivement les représentants d’Alto International School décrire le curriculum de cette école d’immersion en allemand, située à Menlo Park: “Je parle mandarin, et j’aimerais que mes enfants apprennent une langue européenne en plus de l’anglais et du chinois. Nous aimons voyager, et la maîtrise d’une autre langue est toujours un avantage. Le choix reste très dur: peut-être que si nos filles se destinent à être ingénieurs, nous choisirons l’allemand, mais si elles sont plus portées sur les arts, le français sera sans doute plus indiqué!

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Le concours d’essai sur le bilinguisme a été remporté par Hirad Marami pour le collège (Lycée Français de San Francisco – 8th Grade) et Yingwei Xu (Balboa High School – 11th Grade) pour le lycée. Ils ont été choisis parmi de nombreux candidats qui ont couché sur papier le fruit de leur réflexion sur le sujet suivant: “En quoi le fait d’être bilingue vous différencie, vous change ou vous définit? “. Bravo à eux!

Thierry Jaumont, auteur de "La révolution bilingue".
Fabrice Jaumont, auteur de “La révolution bilingue”.

Code for Fun
Code for Fun

La Scuola
La Scuola

La German International School of Silicon Valley
La German International School of Silicon Valley

San Francisco Bay Accueil
San Francisco Bay Accueil

Une conversation "culottée" avec Pénélope Bagieu à New York

La dessinatrice française la plus célèbre de New York, Pénélope Bagieu, participera à une discussion avec l’auteure Mona Eltahawy le mardi 6 mars à la librairie Albertine. Thème de leur conversation: Culottées, le dernier ouvrage de la Française installée à Brooklyn, qui vient de sortir aux Etats-Unis sous le nom de Brazen.
De la journaliste Nellie Bly à l’astronaute afro-américaine Mae Jemison en passant par Josephine Baker et la militante pour les droits des femmes Naziq al-Abid, Pénélope Bagieu brosse, en dessins, le portrait de femmes rebelles, connues ou moins connues. La conversation, gratuite, sera en anglais. RSVP pas nécessaire.
 
 

Kid's Night on Broadway 2018: des musicals pour les enfants

Vos enfants ne sont jamais allés sur Broadway ? Voici l’occasion: l’édition 2018 de Kid’s Night on Broadway aura lieu le 27 février.
Concept de l’événement: les moins de 18 ans peuvent assister à des shows gratuitement s’ils sont accompagnés d’un adulte détenteur d’un ticket payant. L’opération comprend aussi des discounts sur certains restaurants de Times Square et le parking. Plusieurs salles offriront également des cadeaux et autres activités avant les shows pour les spectateurs en herbe.
Seize spectacles participent aux festivités, dont Aladdin, Kinky Boots, Le Roi Lion, le Fantôme de l’Opéra et Chicago.

Pourquoi il vaut mieux être à New York qu'en France quand il neige

1. Les Français n’ont pas de mot pour “slush”

« La bouillasse avec de la neige fondue et du sel mélangé qui attaque le cuir des chaussures », c’est trop long. Et quand on le prononce on n’entend pas, comme dans « slush » le bruit de la chaussure qui s’enfonce.

2. Les écoles françaises doivent employer 77 mots pour « snow day »

FullSizeRenderNotez qu’en France, le snow day s’annonce après la chute de neige et non en prévision.

Ceux qui prennent la route disposent aussi d’une formule plus longue.


 

3. A Paris, on ferme un parc parce qu’il neige




4. Mais ce n’est pas grave, on pourra jouer sur les trottoirs qui ne sont pas déneigés



« Les Parisiens étaient contrariés par le manque de préparation mais le gouvernement a rapidement formé la population à la science du déblaiement », a expliqué le Washington Post, qu’on sent un poil moqueur quand il signale que le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a indiqué qu’il était impossible de prévoir des chutes de neige précisément («nous sommes en désaccord manifeste avec ce sentiment »).

Evidemment, il est légitime de se demander si ça vaut le coup d’investir en matériel pour un événement qui ne se produit que tous les cinq ans quand on pourrait rester chez soi en attendant que ça fonde. « Il faudrait acheter beaucoup de matériel, qu’on utilise une fois tous les trois ans. Lorsque vous êtes au Canada, il tombe 60 centimètres et tout le monde roule parce qu’ils ont investi des milliards et des milliards », a déclaré Gérard Collomb, ancien maire de Lyon, capitale des embouteillages sur la route du ski. En fait de milliards, à New York, le budget annuel de déblaiement est de 88 millions de dollars pour 689 saleuses et 1.600 camions potentiellement transformables en chasse-neige. 

5. Comment voudriez-vous qu’ils soient déneigés, puisque les Parisiens n’ont pas de pelle à neige (et même pas de mot pour « shovel ») ?

Juré, on a vu des gens déblayer la neige avec des balais, avec des râteaux…

Ou des morceaux de bois…


6. Les enfants français pensent qu’il faut des cuillers à glace pour faire des boules de neige

snow 27. French snowmen don’t get fat

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Des psychothérapies pour expatriés entre Miami et New York

(Article Partenaire) “Nous avons tous besoin d’un thérapeute. Qui n’a pas de problèmes ?” C’est le leitmotiv de Bérénice Boursier, psychanalyste et sexothérapeute française à New York et Miami. “On ne réalise probablement pas à quel point les problèmes non résolus peuvent pénaliser nos actions, nos relations, notre santé, notre profession, notre vie“, dit-elle.
En tant que professionnelle, Bérénice Boursier aide ses clients à y voir plus clair, en utilisant des méthodes éprouvées. Traitant plus particulièrement les problèmes liés à l’expatriation, ainsi que les traumatismes divers de la vie, elle propose des psychothérapies individuelles, de couple, des thérapies familiales ou pour enfants à partir de 3 ans, ainsi que des thérapies de groupe pour certaines pathologies comme les addictions. “Le suivi d’une thérapie avec un psychanalyste dans sa langue maternelle est indispensable pour être efficace“, dit-elle.
Les sujets abordés par la psychothérapeute sont: les addictions, les divorces et les séparations, les tocs et phobies, les troubles du sommeil, les relations difficiles, les troubles du comportement, les retards scolaires, l’hyper-activité, le désordre de personnalité, la dépression, l’angoisse, les douleurs chroniques ou encore les ruptures familiales ou socio-professionnelles.
Pour traiter toutes les addictions et le stress, elle pratique également l’hypnôse, “technique qui a fait ses preuves pour arrêter de fumer ou encore perdre du poids“, assure-t-elle.
L’hypnôse, qui est un état de relaxation, aide notamment à alléger le stress des enfants, leur hyper-émotivité ainsi que d’autres problèmes. Elle donne aussi des cours de coaching pour avoir confiance en soi, et acquérir une meilleure image de soi.


Bérénice Boursier est disponible sur rendez-vous à son cabinet, mais également à distance par téléphone, sur Skype ou par Facetime.
Elle possède, un diplôme de psychanalyste-psychothérapeute, un diplôme de sexothérapeute, un D.U. en coaching d’entreprise, une certification en analyse transactionnelle, un diplôme de praticien en hypnothérapie ainsi qu’un diplôme de praticien en P.N.L.
Elle est certifiée auprès du World Institute of Therapy Training et propose des formations en P.N.L. et en hypnôse, certifiantes et diplômantes, tous les mois à New York.
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Pour info: www.worldinstituteoftherapytraining.com
Son site: www.psyberenice.com
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-mail: [email protected]
Tel: 786-461-3111
Elle consulte uniquement sur rdv.
À New York tous les samedis et lundis
983 Park avenue 83th street
Miami
Courvoisier Center
601 Brickell key drive

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

5 librairies indépendantes à découvrir à Houston

Quand on aime les livres, trouver une bonne librairie indépendante, c’est le bonheur! Malgré la concurrence numérique, Houston possède quelques très belles adresses.

Kaboom Books

Kaboom Books
Livres d’art, romans, livres d’histoire, albums pour enfants… Près de 100.000 livres s’empilent sur les murs de cette librairie d’occasion située sur Houston Street, à l’est des Heights. Difficile pour le novice de se repérer dans ce labyrinthe de papier, mais John Dillman et sa femme Dee connaissent leur inventaire sur le bout des doigts et vous guideront jusqu’à ce que vous trouviez la perle rare. On adore y passer des heures pour fouiner dans les rayons et dénicher des raretés. Les libraires invitent régulièrement des auteurs à des lectures sur le patio, situé à l’arrière du magasin. 3116 Houston Ave, Houston, TX 77009. (713) 869-7600. Site

Blue Willow Bookstore

Blue Willow
Cette librairie fondée en 1973 et reprise il y a une vingtaine d’années par un couple de Houstoniens bibliophiles est devenue une institution pour les familles des quartiers ouest de Houston. Les rayonnages proposent des livres pour les parents mais aussi une belle sélection enfants : vous trouverez ici des ouvrages pour les plus petits (livres cartonnés, pop-ups) et pour les ados mais aussi des jeux, des puzzles… Blue Willow bookshop accueille plusieurs clubs de lecture, dont un réservé aux jeunes collégiennes, et propose également l’heure du conte, tous les jeudis à 10am, pendant laquelle le personnel lit, chante des chansons et anime une activité artistique pour les tout-petits.
14532 Memorial Dr, Houston, TX 77079. (281) 497-8675. Site 

La librairie du Museum of Fine Arts

La librairie du MFAH
C’est la référence des collectionneurs d’art et de beaux livres à Houston. On y trouve une sélection pointue de nouveautés internationales en matière d’art moderne et contemporain, de graphisme, design et photographie, d’architecture, et bien sûr tous les catalogues d’exposition. La librairie propose également des ouvrages de fiction et documentaires qui s’adressent aux enfants et les éduquent à l’art. L’acheteur étant français, vous trouverez sur les étagères de nombreux éditeurs français et quelques ouvrages en VF. Une large sélection d’articles cadeaux complète l’inventaire des livres. La librairie du MFAH accueille fréquemment des signatures d’auteurs et d’artistes. Entrée libre. 5601 S Main St, Houston, TX 77005. (713) 639-7360. Site

Brazos Bookstore
Brazos Bookstore

Les amoureux de littérature s’y retrouvent pour partager leurs derniers ouvrages coups de cœur, écouter de la poésie et parfois de la musique, et rencontrer des auteurs. L’équipe propose une très belle sélection de livres dans presque tous les domaines : romans, essais, documentaires mais aussi livres de cuisine et magazines. Le petit plus : il y a un petit mot manuscrit avec une recommandation personnelle sur les livres qui ont marqué l’équipe. Ici, les enfants sont chez eux : l’espace réservé aux enfants est très cosy et fait la part belle aux albums arty. “Story time” tous les samedi matins et ateliers le dimanche pour les enfants – consultez le programme des activités en ligne. 2421 Bissonnet St, Houston, TX 77005. (713) 523-0701. Site

Murder by the book
Murder by the Book

Amoureux du polar, de science-fiction et des ouvrages sur le cinéma, faites donc halte ici. Cette librairie de Bissonnet Village fondée dans les années 1980 propose un vaste choix de romans noirs et policiers – plus de 25.000 ouvrages, neufs ou d’occasion. Les libraires sont de très bon conseil et organisent régulièrement des rencontres avec les auteurs. 2342 Bissonnet St, Houston, TX 77005. (713) 524-8597. Site

S'installer en dehors de New York ? Ils l'ont fait

Carol Getaz et son mari, un couple de Suisses avec deux enfants, avaient acheté en 2014 une maison de vacances à Woodstock, dans l’Etat de New York, alors qu’ils vivaient à Brooklyn.
Pendant deux ans, la famille y allait pour des week-ends jusqu’au jour où Carol Getaz dit avoir eu “un coup de foudre” pendant des vacances. “Être dans cette maison était une bouffée d’air frais énorme. Nos enfants de 5 ans et 9 ans jouaient dans le jardin. Un jour, à la fin de l’été, j’ai déposé mon mari à la gare car il retournait à New York pour travailler (Carol Getaz, ancienne employée dans le secteur du tourisme, ne travaille pas, NDLR). Il y a eu un déclic à ce moment-là. Du jour au lendemain, on s’est décidé à venir habiter dans cette maison de week-end.
Le couple quitte ainsi New York après 11 ans passés dans cette ville. “On en avait bien profité. On était prêts pour ce grand saut, ajoute Carol Getaz. A Woodstock, on a gagné en qualité de vie. Il y a moins de stress et davantage d’espace. On peut maintenant recevoir nos familles et nos amis. Et en termes financiers, la différence est incroyable lorsque l’on fait les courses ou que l’on va au restaurant.
Décider de quitter une ville aussi symbolique que New York, avec sa frénésie, son énergie et ses possibilités de sorties infinies, ne va pas de soi pour nombre d’expatriés, pour lesquels le cachet de vivre dans la Grosse Pomme vaut bien quelques sacrifices financiers ou matériels. Cela a pourtant été le choix des Getaz et d’autres immigrés.
Au 1er janvier 2018, 21 % des 36.700 Français enregistrés au consulat de France de New York résidaient dans le Nord de l’Etat. 12 % d’entre eux avaient par ailleurs opté pour la zone du New Jersey située à proximité de la ville, et 9 % pour le Connecticut. Ces chiffres ne prennent cependant pas en compte les Français qui ne sont pas inscrits au consulat, dont le nombre s’élèverait à 45.000 dans la circonscription de New York (Etats de New York, New Jersey, Connecticut, Bermudes), selon des estimations.
“Immobilier abordable, essence moins chère et adieu la City tax”
Au-delà du coût moins élevé du panier de courses, ce sont surtout les prix de l’immobilier qui attirent les anciens New-Yorkais dans les petites villes aux alentours de la mégapole. Pour Sarah Planchon, jeune femme de 28 ans qui a également déménagé à Woodstock, partir de New York était la solution pour surmonter les difficultés financières.
Il y a deux ans, elle et son mari, tous deux travailleurs indépendants, louaient un appartement à Harlem avec vue sur Central Park pour 3.000 dollars par mois. “C’était beaucoup trop cher. On n’y arrivait plus, on ne gagnait pas assez d’argent“, indique celle qui vivait alors à New York depuis presque neuf ans. Le couple, dont les deux gros chiens les empêchaient de louer un autre appartement dans de nombreux immeubles, décident d’acheter mais déchantent rapidement. “On a été très choqués par les prix. On cherchait un petit 2 pieces vers Bed-Stuy, à Brooklyn, et cela coûtait 600.000, 700.000 voire 900.000 dollars. Ce n’était pas possible pour nous.
Ils se tournent finalement vers Woodstock, petite ville de 6.000 habitants accessible en bus, où le mari de Sarah Planchon, franco-américain, a de la famille. Ils y font l’acquisition, en juin 2016, d’une maison avec trois chambres, un vaste salon et un grand jardin pour 400.000 dollars.
Severine, une Français de 38 ans qui n’a pas souhaité dévoiler son nom de famille, ne donne pas de détails quant au prix de sa maison située à Suffern, une bourgade de 11.000 habitants dans le comté de Rockland, mais elle estime avoir fait une bonne opération financière en l’achetant. “L’immobilier est abordable. Rien qu’en taxes et en maintenance, je paie moins que pour mon appartement à Chelsea dont j’étais locataire, juge-t-elle. Et je ne paie plus la City tax (l’impôt de la ville de New York, NDLR).” Et ce n’est pas tout. “Ce matin, j’ai vu des biches dans mon jardin enneigé, raconte Severine. Puis je suis arrivée à Manhattan (où elle travaille toujours, NDLR), j’ai pris le métro et j’ai vu des rats…
Avoir la nature au pas de sa porte a changé les habitudes de Severine. Adepte de la salle de sport à New York, elle a découvert à Suffern les joies de la randonnée. Quant à sa fille, elle s’est mise à l’équitation. Et les amis de New York ? “Avec mon mari, on craignait d’être souvent seuls les week-ends lorsque l’on a déménagé. On pensait qu’on allait moins voir nos amis, mais en réalité, c’est le contraire. Les gens me demandent “t’es là-haut ce week-end?, et ils viennent.”

Sarah Planchon : "En quittant New York, j’ai appris à vivre différemment et c’est agréable". Photo : courtoisie de Sarah Planchon
Sarah Planchon : “En quittant New York, j’ai appris à vivre différemment et c’est agréable”. Photo : courtoisie de Sarah Planchon

À Woodstock, Sarah Planchon a elle aussi découvert un nouveau style de vie. Celle qui travaillait autrefois pour des agences de casting s’est désormais créé un atelier dans son garage. Elle a mis sur pied il y a quelques mois “Le pont des arts Woodstock“, des activités pour enseigner le français aux enfants à travers le théâtre et des jeux. Pour elle, fini le rythme “métro boulot métro”, comme elle dit. “Je profite de la nature. Je prends mes chiens et je pars en rando.
Cette reconnexion avec la nature peut toutefois pâtir du changement des saisons. Audrey Sebbane, une Française de 43 ans et mère de trois enfants, en a fait l’expérience. Elle a déménagé avec sa famille à Rye en septembre 2017, une ville du Comté de Westchester bordant l’océan. Si la proximité de l’eau l’a ravie lors de l’été indien, le premier hiver dans cette ville de 15.000 habitants est un peu rude. “Quand on a emménagé, il faisait beau, on pouvait aller se promener. Mais là, en janvier, c’est différent…“, dit-elle simplement. “Je découvre aussi les petits inconvénients d’une maison quand il fait froid, moi qui ai toujours vécu en appartement.
“New York me manque énormément”
Déménager “upstate” n’était pas dans les projets d’Audrey Sebbane. Il y a plusieurs mois, la situation professionnelle de son mari a changé : il est passé d’un statut d’expatrié à contrat local. “On était jusque-là aidé pour le logement et l’école privée bilingues des enfants. En perdant ces avantages financiers, on a dû accepter de rétrograder notre style de vie“, témoigne-t-elle. Le couple a jeté son dévolu sur Rye en partie en raison du “bon niveau de ses établissements scolaires publics“.  Pour cette femme qui veut faire sa vie aux Etats-Unis, ce choix en vaut la peine mais il est pour l’instant vécu comme un sacrifice.
Audrey Sebbane : "A Rye, je suis encore en phase d'adaptation". Photo : courtoisie d'Audrey Sebbane
Audrey Sebbane : “A Rye, je suis encore en phase d’adaptation”. Photo : courtoisie d’Audrey Sebbane

New York et son énergie me manquent énormément, avoue Audrey Sebbane, qui ne travaille pas. Pour l’instant, je vois principalement les mauvais côtés de cette nouvelle vie. Par exemple, tout se fait en voiture, or j’adore marcher.” Sa fille de 14 ans a d’ailleurs perdu l’autonomie dont elle commençait à jouir à New York. “Elle pouvait prendre le métro toute seule, désormais elle dépend de moi. Ce n’est plus la même dynamique.” Le mari d’Audrey Sebbane a quant a lui dû avancer l’heure de son réveil : il prend tous les matins le train de 6h15 pour aller travailler à New York.
Durant les trois premiers mois de sa vie à Suffern, Severine aussi se rendait à New York tous les jours. “C’était épuisant”, commente celle qui travaille dans la communication. Elle a donc décidé de reprendre un logement à la location à Manhattan. “Je passe la semaine à New York, où j’ai la majeure partie de ma vie sociale, et les week-ends dans ma maison de Suffern, que je considère comme mon vrai chez moi.” Une solution idéale selon elle.
Pour celles qui n’ont pas cette possibilité, New York reste accessible de manière ponctuelle. Carol Getaz y retourne régulièrement, notamment pour la vie culturelle. Elle ne cache pas une certaine nostalgie par rapport à sa vie new-yorkaise. “Parfois le côté spontané de la ville me manque. Avec mon mari, on ne peut plus par exemple décider au dernier moment de prendre une baby-sitter pour aller à un concert“, regrette-t-elle. Elle aussi a dû faire une croix sur l’enseignement bilingue pour ses enfants, et plus largement sur l’environnement francophone dans lequel elle baignait à Park Slope, le quartier de Brooklyn. “Nous fréquentions beaucoup d’expatriés français, mais ici ils sont très rares. Alors j’essaie de convaincre mes amis de déménager près de moi“, rit-elle.
Pour compenser, cette quadragénaire s’est impliquée localement dans ce nouvel environnement “beaucoup plus américain“, notamment via l’école de ses enfants.Elle est arrivée à Woodstock au moment de l’élection présidentielle de 2016. “Il y a eu un grand mouvement de solidarité envers les réfugiés qui arrivent dans la vallée de l’Hudson, évoque Carol Getaz. J’ai l’impression qu’il y a certaines choses que je ne voyais pas en vivant dans une ville éclectique comme New York. Désormais, j’ai le sentiment de mieux comprendre ce que traverse ce pays.

L’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley accueille les enfants dès 2 ans et demi

(Article partenaire) Dans quel établissement votre enfant fera sa première rentrée scolaire en septembre 2018 ? Il n’est pas trop tôt pour y penser. Et cela tombe bien car l’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley (FASSV) accepte d’ores-et-déjà les dossiers d’inscription des enfants qui n’auront que 2 ans et demi à la rentrée prochaine.

« Dans le système américain, les élèves doivent avoir 5 ans révolus au 31 août pour entrer en grande section. À la FASSV, nous suivons le système français et prenons en compte l’année civile et non scolaire. Nous acceptons donc des enfants qui n’ont pas encore 5 ans le jour de la rentrée en grande section. C’est également le cas pour les enfants de moyenne section qui commencent l’école l’année de leur 4 ans, et ceux qui débutent en petite section l’année de leur 3 ans », explique Pierre-Ludovic Perrot, directeur de l’école.

En plus de cette flexibilité qui permet aux tout-petits d’entrer en classe plus tôt, l’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley met en place, dès la rentrée 2018, un programme à temps partiel. Les familles auront le choix entre 5 jours et 3 jours par semaine. Pour l’option 3 jours, la classe aura lieu les lundis, mercredis et vendredis, toute la journée.

« Certains parents demandent cette flexibilité car ils ne souhaitent pas mettre leurs enfants tous les jours à l’école. Parfois pour des raisons financières mais aussi pour passer plus de temps avec d’eux. Cette nouvelle offre permet également une scolarisation progressive de l’enfant », note le directeur qui précise que « la structure pédagogique de ce programme à temps partiel reste la même que l’offre à temps complet ».

L’école a la particularité d’offrir un modèle unique de bilinguisme dans la Baie : les enseignements sont dispensés en français le matin et en anglais l’après-midi. « La FASSV est l’une des rares écoles à proposer un programme d’immersion complètement bilingue, 50 % français et 50 % anglais. Et du CP au CM2, les élèves bénéficient de 45 minutes de mandarin par semaine ».

Répartis sur huit classes, les 160 élèves profitent également d’un « Enrichment Program », inclus dans les frais de scolarité annuels : des ateliers de céramique en classe de CP, de théâtre en CE1 ou encore un voyage à Québec en CM2.

L’école, qui fête ses 25 ans cette année, est homologuée par le Ministère de l’Education nationale et la California Association of Independent Schools.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le futur des transports en question avec la FACC San Francisco

A quoi ressemblera l’éco-système des transports dans le futur ? C’est une question à laquelle va tenter de répondre la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco le 15 février à 6:30pm.
L’organisation invite six dirigeants de l’industrie automobile et aérospatiale à une discussion sur les conséquences de la mutation des transports, bouleversés par l’intelligence artificielle et la révolution des véhicules autonomes. Parmi eux, Guillaume Peronnet, responsable de la stratégie chez Faurecia, et François Chopard, PDG de Starburst Venture.
Les réservations pour cet événement, qui aura lieu à l’AIE (Applied Innovation Exchange) de Capgemini, doivent être faites à cet e-mail : [email protected]. Tarifs : 10$ pour les membres de la FACC, 25$ pour les autres.