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Les cultures américaine et française se mêlent dans "Dialectic of the Stars" à L.A.

“En tant qu’Européen, j’ai été inspiré par L.A., qui est un lieu attirant, contradictoire, hallucinant et mystérieux, à la fois politique et poétique.” Fasciné par la ville, le curateur français indépendant Fabien Danesi a été invité par Anna Milone, programmatrice de la fondation FLAX, pour imaginer une série d’événements trans-disciplinaires intitulée “Dialectic of The Stars”. L’objectif ? Engager le dialogue sur L.A. comme centre culturel important.
En collaboration avec la galerie Ceysson & Bénétière et les services culturels du Consulat de France, ce festival d’art visuel présente des œuvres de 19 artistes et collectifs français et américains émergents ou renommés, du 11 au 25 février. Telle une constellation, la dialectique étoilée se produira sur cinq lieux emblématiques, dont The Sowden House le 11 février (complet), le Los Angeles Contemporary Exhibitions (LACE) le 15 février, Ford Theatres le 18 février, LA Dance Project le 24 février et le Zebulon le 25 février. Un seul point commun : une œuvre mobile de Nicolas Momein, dont l’univers minimal est fait de matériaux familiers et objets triviaux, sera présentée sur chaque site.
Le festival débutera par une intervention de Fabien Danesi et une vidéo d’Ange Leccia. “Bodies2”, au L.A Dance project, livrera deux performances qui questionnent la construction culturelle de l’anatomie. Au Zebulon, “Surfing Countdown” offrira un voyage spatial lyrique. Tout un programme.

Le contrat est essentiel dans les relations commerciales aux US, voici pourquoi

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(Article partenaire) Opportunités commerciales, innovation, dynamisme: pas besoin de rappeler pourquoi les Etats-Unis font rêver. Mais il existe de nombreux échecs, souvent liés à des contrats commerciaux mal ficelés.

Le recours au processus contractuel et sa mise en place par le biais d’avocats qui évoluent entre plusieurs cultures reste une démarche encore mal acceptée par de nombreuses entreprises, notamment françaises”, témoigne Pascale Longuet, avocate française spécialisée dans le droit des affaires américain.

C’est pourtant essentiel. Parfois, un contrat en anglais n’est pas revu par un juriste et se transforme en piège pour l’entreprise. Certains contrats sont signés une fois que les produits ont été expédiés et installés depuis des mois. “Les exemples de situations bancales sont nombreux”, témoigne l’avocate. Une règle: “Tout projet ponctuel dans la vie d’une PME, réalisé avec un partenaire américain, se concrétise par un contrat“.

En amont, un contrat permet de tester la solidité d’un partenaire américain pressenti pour un projet. Il est souhaitable que ce soit l’investisseur financier majoritaire d’un projet qui prenne l’initiative de la rédaction des termes, après avoir établi un « business plan » et un budget en collaboration avec ce partenaire. Le véhicule juridique de l’investissement (“corporation”, “limited liability company”…) mais aussi les pourcentages d’intérêts dans la structure, les personnes et les pouvoirs des dirigeants sont autant d’éléments qui permettent d’évaluer la situation et les intentions d’un partenaire. 

Une entreprise qui souhaite s’installer aux Etats-Unis doit parfois négocier des projets de contrats établis unilatéralement par un potentiel partenaire américain. Dans ce cas de figure, l’entreprise non-américaine reçoit un projet de contrat très détaillé sur le fonctionnement et la direction d’une entité locale mais qui ne reflète que l’intérêt de la partie qui en a pris l’initiative, et sans considération des apports financiers et technologiques de l’investisseur étranger. “Il est fréquent dans ces situations que les parties ne signent pas de contrat, mais chaque partie aura mieux compris ce qu’elle souhaite réellement aux Etats-Unis“, explique l’avocate.

L’effectivité du contrat n’est pas seulement préventive, mais demeure une arme en vue d’obtenir l’exécution des engagements. Il faudra être attentif à prévoir un mode de résolution des litiges approprié (tribunaux ou arbitrage) et la langue applicable, conseille Pascale Longuet. “Ceci évitera au mieux les tentatives abusives de forum shopping de la part d’un co-contractant qui cherchera son avantage exclusif lors de la survenance d’un conflit“. Le recours à des pénalités en cas de retard dans l’exécution ou d’inexécution des obligations est également dissuasif.

Pour plus d’informations, visitez le site de Pascale Longuet Law Office

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

L'app Ohlalanola rappelle qu'il n'y a pas que le "French Quarter" à la Nouvelle-Orléans

En arrivant à la Nouvelle-Orléans il y a un an-et-demi, Céline Gorin a fait comme tout le monde: elle a ouvert son guide touristique et cherché des adresses de restos, de bars et le descriptif des différents quartiers pour trouver où se loger. Sauf que pour la Française, originaire des Deux-Sèvres, il manquait quelque chose. « Dans les guides traditionnels, il est surtout question du French Quarter mais la Nouvelle-Orléans, c’est bien plus ».
Au fil des rencontres et des balades, l’urbaniste de 30 ans s’est fait son propre réseau et a appris à connaître toutes les facettes de sa ville d’adoption. « En quelques mois, j’ai rencontré des gens accueillants et bienveillants qui m’ont aidé à découvrir cette ville de manière moins touristique », raconte Céline Gorin.
Avec son compagnon, la jeune femme décide de créer une application pour faire découvrir la Nouvelle-Orléans autrement. L’appli gratuite, baptisée Ohlalanola, est disponible sur Google Play depuis le 12 janvier et permet notamment de télécharger une carte de la ville afin de pouvoir s’orienter facilement, même sans réseau. Touristes et nouveaux arrivants y trouvent différents thèmes comme « Taste the cuisine » et ses bonnes adresses de restaurants proposant des produits bio et locaux, « Explore the nature » pour les espaces verts et les endroits insolites, hors des sentiers battus, ou encore « Build your style », qui répertorie les friperies.
« Il y a toujours une démarche éco-responsable dans les adresses que je donne pour soutenir les initiatives locales », explique Céline Gorin, qui travaille à la création d’un musée sur le mouvement des droits civiques à la Nouvelle-Orléans. « Find your home » est particulièrement intéressant pour ceux qui veulent s’installer dans la ville qui fête son tricentennaire cette année. « J’habite le quartier Bywater que j’adore, l’un des plus sympas avec ses petits cafés, ses commerces, ses artistes, mais il n’est jamais dans les guides traditionnels, déplore Céline Gorin. Je veux proposer une autre facette de la Nouvelle-Orléans ».

Le jour où une marmotte décide de la durée de l'hiver

Ce vendredi 2 février 2018, vous le savez tous, c’est la Chandeleur. Mais si vous avez bien prêté attention à votre calendrier canadien, vous aurez peut-être remarqué une autre fête : le jour de la marmotte, ou Groundhog Day. Une journée cruciale où plusieurs rongeurs décident du sort de l’hiver en Amérique du Nord.
C’est une vieille – et drôle – tradition du nouveau continent qui a lieu chaque année le jour où les Français s’empiffrent de crêpes : on prend une marmotte, on la sort de son terrier et on observe son comportement. Si elle a vu son ombre, l’hiver est prolongé de 6 semaines. Dans le cas contraire, le printemps devrait arriver plus tôt que prévu.
Cette célébration est particulièrement populaire aux Etats-Unis. Dans la petite ville de Punxsutawney, en Pennsylvanie, Phil la marmotte décide depuis de très nombreuses années de la longueur de l’hiver américain. Cette année, l’animal a vu son ombre, les USA sont donc promis à un hiver plus long que prévu. La légende veut que la marmotte, effrayée, retourne se réfugier dans son terrier pour dormir encore 1 mois et demi.

Du côté du Canada, en Ontario, la bête s’appelle Willie et elle est du même avis que sa cousine de Pennsylvanie. La marmotte albinos de Wiarton a vu son ombre, alors l’hiver devrait jouer les prolongations dans la province des Grands Lacs. “Willie tiendrait son don de clairvoyance du fait qu’elle est née exactement sur le 45e parallèle”, précise par ailleurs Radio-Canada.
En Nouvelle-Écosse, la marmotte s’appelle Sam. Et contrairement à sa consoeur ontarienne, la mascotte locale n’a pas vu son ombre. La province voisine de Saint-Pierre et Miquelon peut donc s’attendre à un printemps précoce. A noter par ailleurs que l’animal a tenté de s’échapper de son enclos. Rattrapé in-extremis par un journaliste de CBC, Sam s’est vengé à sa manière. Qui a dit que le métier de journaliste n’était pas dangereux ?

Quid du Québec ? La Belle Province a bien entendu sa propre marmotte : Fred, de Val-d’Espoir. En Gaspésie, le mammifère est sorti de son terrier devant environ 500 personnes réunies devant le parvis de l’église (voir vidéo ci-dessous). Tout comme le mammifère néo-écossais, Fred n’a pas vu son ombre. C’est donc une bonne nouvelle pour les Québécois qui auront un printemps hâtif. En revanche, la légende ne dit pas si ces marmottes voyantes mettent le chocolat dans le papier d’alu.

Panorama Challenge 2018: testez vos connaissances sur New York

Vous pensez connaitre New York ? C’est le moment de le prouver. Les inscriptions pour le 11eme Panorama Challenge au Queens Museum sont ouvertes.

Une nouvelle fois, le musée City Reliquary, le Queens Museum et les visites guidées The Levy’s Unique New York s’associent le vendredi 2 mars pour organiser le plus grand quiz annuel sur la Grosse Pomme. Ce grand test de connaissances a lieu dans un cadre exceptionnel: autour d’une grande réplique de la ville au sein du Queens Museum. 

Le concept: les participants, en équipe de plus ou moins dix personnes, se réuniront pour répondre aux questions de Matt Apter, guide-spécialiste de la ville, tandis que plusieurs assistants pointeront des lasers vers les différents sites (monuments, parcs, ponts…) à deviner. Cette année, des questions liées au cinéma ou la musique notamment feront leur apparition. Trente questions seront posées aux novices, soixante aux équipes “pro”.

La Mercerie, le restaurant où l'on vend même les assiettes

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Pathport est un collectif d’instagrammeurs proposant des carnets de voyage dans le monde entier. Dans “Instagramme-moi New York”, ils partagent chaque semaine leurs bons plans sur notre compte instagram @french.morning
#12. La Mercerie

Repéré par @heydavina du collectif @pathport
Au coeur de SoHo, à l’angle de Howard et Mercer, se dresse une jolie devanture bleue couverte de plantes. Bienvenue à la Mercerie, un sublime café où… tout est à vendre. Aux commandes de ce concept store, le couple de designers Robin Standefer et Stephen Alesch (studio Roman and Williams), connus pour avoir imaginé les intérieurs des restaurants Upland, Lafayette, Le Coucou, ainsi que de l’Ace Hotel New York.
En cuisine, une Française : Marie-Aude Rose, chef diplômée de l’école Ferrandi, qui a fait ses armes dans des restaurants étoilés, notamment auprès de Pierre Gagnaire, avant d’ouvrir son propre restaurant gastronomique à Paris (Spring, désormais fermé).
Le restaurant n’a pas encore ouvert mais annonce une cuisine simple et raffinée, du petit-déjeuner au diner. Pour le moment, on se contentera de déguster chouquettes et viennoiseries autour d’une tasse de café, d’acheter des fleurs Emily Thompson et de trouver l’inspiration pour refaire la déco chez soi. On y va en semaine sans hésiter pour éviter la foule du week-end, pour s’accorder une pause douceur.
Le must-have: les chouquettes, un délice rare à New York.
L’adresse: 53 Howard Street, NY 10013

Une conférence à Dallas pour comprendre la réforme fiscale

Si la récente réforme fiscale signée par Donald Trump est un labyrinthe pour vous, la conférence que prévoit le Chambre de commerce franco-américaine de Dallas est pour vous.
Le samedi 3 février, elle réunira à la Dallas International School quatre experts pour parler de la réforme, des règles fiscales applicables aux Français des Etats-Unis et comment remplir une déclaration d’impôts. Interviendront: Phil Simoens et Dan Snyder (respectivement expert comptable et avocat à Snyder Simoens LLP), Sandra et Olivier Sebag (agents immobiliers).
Gratuit mais RSVP obligatoire. En français et en anglais.
 
 

Lara Fabian fait escale à New York le 5 février

On ne va pas le cacher: on a un faible pour Lara Fabian à French Morning. La star sera de passage au Beacon Theater à New York le 5 février dans le cadre de sa tournée internationale “Camouflage”.
Produit entre Los Angeles, Bruxelles et Stockholm, “Camouflage” est le nom de son treizième album studio. Il comporte douze chansons, uniquement en anglais. Une première en une décennie pour la chanteuse polyglotte connue aux Etats-Unis pour son titre “I will love again”. Avec 20 millions de disques vendus dans le monde, l’interprète de “Je t’aime” est l’une des chanteuses francophones qui s’exportent le mieux à l’international.
Sa tournée “Camouflage” doit l’emmener dans plusieurs villes nord-américaines et européennes.

OWKIN, l'intelligence artificielle pour prédire et mieux soigner les maladies

L’intelligence artificielle au service de notre santé. Et si c’était la médecine du futur ? C’est en tout cas la conviction de Thomas Clozel et Gilles Wainrib, co-fondateurs de OWKIN, une start-up médicale basée à Paris et à New York.
La création d’OWKIN en septembre 2016 est partie du constat que la médecine se trouve souvent désarmée face à certaines formes de maladies, notamment les cancers. « Il y a une incompréhension des mécanismes de création des cancers mais aussi des mécanismes de résistance aux traitements », explique Thomas Clozel, ancien chef de clinique en oncologie à l’hôpital Henri Mondor à Créteil, installé à New York depuis quelques mois.
Un traitement peut par exemple fonctionner très bien sur un patient, alors qu’il sera inefficace sur un autre. « Notre objectif est de proposer une plateforme aux médecins qui leur permettra de rentrer les données d’un patient et de transformer ces données en prédictions qu’ils n’auraient pas pu faire eux-mêmes. L’intelligence artificielle permet de voir bien mieux qu’un oeil humain dans une IRM et permet donc de faire des prédictions de réponse à un traitement ».
Cette plateforme, baptisée OWKIN Socrates, utilisera les technologies de machine learning pour analyser toutes les images qui lui seront soumises. OWKIN Socrates devrait être disponible dans un an, grâce à une levée de fonds de 11 millions de dollars en janvier.
Ses fondateurs, passionnés de biologie et de médecine veulent aller plus loin et faire leurs propres découvertes. « Arriver à partir de gènes à prédire une maladie, comprendre la résistance à un traitement à partir de l’imagerie, prédire des mutations ». Pour ça, OWKIN a besoin de nombreuses données. Elle collabore donc avec des hôpitaux et des laboratoires pharmaceutiques qui lui donnent accès aux données de patients. OWKIN a ainsi passé un contrat avec l’Institut Curie, le Centre Léon Bérard, ainsi qu’avec des laboratoires pharmaceutiques, tout en garantissant le respect de la vie privée des patients grâce à l’anonymat des données.
Aux Etats-Unis, Thomas Clozel essaie de développer des partenariats avec les plus grands acteurs dans le domaine de l’oncologie. « C’est important pour nous d’être présents ici, explique le médecin français, car il y a de très bons centres de traitement des cancers. Par ailleurs, les Etats-Unis sont le premier marché pharmaceutique et c’est aussi ici que sont basés nos principaux concurrents: IBM Watson, Microsoft et Google ». A New York, des structures de renom sont intéressées par leur technologie, notamment grâce aux contacts de Thomas Clozel, ancien étudiant du labo d’épigénétique de l’hôpital Weill Cornell.
Le parcours de son partenaire Gilles Wainrib impressionne lui aussi: polytechnicien devenu maître de conférences à l’Ecole normale supérieure rue d’Ulm. « Auparavant, on travaillait tous les deux sur la prédiction de la réponse à la chimiothérapie. J’utilisais des statistiques classiques avec des données de patients et j’ai lu des publications de Gilles Wainrib qui, lui, utilisait l’intelligence artificielle. Avec le même genre de données, il arrivait à des performances bien plus impressionnantes ». Les deux as de la génétique et des mathématiques se sont rencontrés grâce à un ami commun et OWKIN était créé peu de temps après. Aujourd’hui la start-up compte 20 salariés entre la France et les Etats-Unis et elle est en pleine phase de recrutement.

A L'Appart, un dîner gourmand accompagné de grands vins de Bourgogne

Les amateurs de cuisine raffinée et de bons vins français ont rendez-vous à L’Appart le 8 février à 7pm. Le restaurant étoilé du District organise son premier dîner gourmand accompagné d’une dégustation de grands vins de Bourgogne.
“Nous avons choisi les vins de l’un des meilleurs vignerons français, Frédéric Mugnier, du domaine de Chambolle-Musigny”, souligne l’expérimenté Jacob Daugherty. Sommelier au District, il a travaillé dans plusieurs restaurants étoilés Michelin et connait les régions viticoles françaises par coeur. Il décrit des vins “aux parfums délicats, fruités et floraux, dont la complexité des arômes surprend en bouche”. 
Les vins Mugnier accompagneront un menu dégustation gourmand composé de quatre plats : foie gras de l’Hudson Valley et ses betteraves rouges, turbot sauvage à la truffe noire, canard de Barbarie aux endives et tarte au chocolat en dessert.
Un verre de champagne offert par la maison accueillera également les participants, dans une atmosphère intime mais chaleureuse. “Ici, les clients se sentent comme à la Maison. Ils ne sont pas simplement des numéros de tables“, explique Nicolas Abello. Le chef français aime venir aux tables avant le début du repas pour faire leur connaissance et s’enquérir de leurs goûts.
Le dîner-dégustation à L’Appart est uniquement disponible sur réservation au tarif de 250$.

Lancement d'un fonds de soutien à la recherche entre la France et l’Université du Texas à Austin

L’ambassadeur de France aux Etats Unis, Gérard Araud, était en visite à Austin ce 31 janvier pour ratifier un accord de collaboration avec l’Université du Texas à Austin (U.T.). Avec Gregory Fenves, président de l’université, ils ont signé un accord pour la création d’un fonds d’excellence destiné à soutenir les collaborations entre la France et la plus importante université pluridisciplinaire du sud-ouest américain (plus de 50.000 étudiants).
Ce partenariat constitue le sixième fonds bilatéral entre la France et les Etats-Unis après ceux créés avec les universités de Stanford, Berkeley, Chicago, Columbia et du M.I.T. Ses revenus serviront à soutenir des projets de recherche collaboratifs, notamment à travers des publications conjointes, l’organisation commune de conférences, l’échange d’enseignants-chercheurs et d’étudiants. Toutes les disciplines scientifiques seront éligibles au financement.
« Ce fonds marque la volonté de continuer à consolider les liens déjà forts de collaboration économiques et scientifiques entre le France et les États-Unis alors que près de 6.000 scientifiques français se rendent dans le pays chaque année et que plus de 18.000 étudiants américains font le chemin inverse », a expliqué Gérard Araud, soulignant « l’importance qu’aura la recherche en matière environnementale pour répondre aux défis de la société de demain”. Il “se réjouit de pouvoir collaborer avec UT sur l’initiative #makeourplanetgreatagain lancée par Emmanuel Macron. »
Le fonds, baptisé Fonds d’Excellence Dr Cécile DeWitt-Morette en l’honneur de la physicienne-mathématicienne française et professeure à UT Austin de 1972 à 2017, est amorcé par un capital de $100.000, versé à parts égales par les services scientifiques et culturels de l’ambassade et U.T. Il servira à collecter des donations essentiellement privées allant jusqu’à deux millions de dollars.

Bellefontaine, les glaces artisanales qui font fondre Houston

« Au Texas, c’est toute l’année la saison des glaces ! » Lorsque Lucienne Duforets décide de monter sa marque de crème glacée aux Etats Unis, son choix se porte tout naturellement sur Houston. 
« J’ai longtemps travaillé comme consultante pour l’industrie de la glace, en France, mais aussi au Japon et au Liban. Puis j’ai eu envie de fonder ma propre marque”, dit-elle. C’est ainsi qu’est née Bellefontaine ». Le nom de la marque fait référence au village d’origine de cette globe trotteuse passionnée de crèmes glacées, dans le Val d’Oise.
Formée en France auprès d’un chef étoilé et en Italie, à la très sérieuse université de la glace de Bologne, elle met rapidement au point des glaces italiennes, onctueuses, fabriquées avec des ingrédients naturels.
« Ici tout va très vite, et j’ai adopté les habitudes texanes ! J’ai décidé de tenter ma chance et de démarcher, au culot, un supermarché local. J’ai choisi Central Market car c’est là que je fais mes courses, tout simplement. »
Dès la première dégustation, l’équipe d’acheteurs est séduite, et la chaîne signe pour trois parfums. Parmi eux, caramel au beurre salé, un parfum très hexagonal devenu le best-seller de la marque.
Pas d’ingrédient secret dans les pots de Lucienne Duforets, mais beaucoup de créativité et d’excellents produits. De la vraie vanille, de la vraie mangue, du vrai chocolat… Elle propose sept parfums, disponibles dans tous les Central Market texans. « Dallas, Austin, Houston… Je suis tous les week-ends sur les routes pour faire des dégustations. Les échanges avec les clients sont essentiels car c’est ainsi que je capte leurs envies. Je reçois d’ailleurs beaucoup de courriels car mon e-mail figure sur le pot! »
Elle doit lancer prochainement une collection de sorbets sans lactose, avec trois nouveaux parfums fabriqués à partir d’une base végétale (chocolat noir – fleur de sel, mangue – passion et coco).
Et bientôt, les Houstoniens pourront peut-être déguster cette gourmande collection glacée en boutique : « A Houston, j’ai très peu de concurrence : rares sont les glaciers artisanaux. Je suis à la recherche de locaux pour ouvrir une première boutique à Houston. J’espère l’inaugurer au printemps. »