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Des Français nommés aux Oscars 2018

Artistes confirmés et reconnus par Hollywood ou “outsiders” : les Français nommés aux Oscars, qui auront lieu le 4 mars à Los Angeles, sont divers. L’Académie des arts et sciences a dévoilé la “short list” ce mardi 23 janvier.
“Visages, Villages”, co-réalisé par Agnès Varda et l’artiste JR, a été sélectionné pour l’Oscar du meilleur documentaire. Ce “road-trip” à travers les villages de France où l’artiste de rue et la cinéaste partent à la rencontre d’anonymes, sera en compétition avec “Icarus” (sur le scandale du dopage russe aux Jeux olympiques) et “Last Men in Aleppo”, sur la guerre en Syrie.
Parmi les autres Français nommés, le compositeur Alexandre Desplat, déjà lauréat d’une statuette pour “The Grand Budapest Hotel”, a décroché sa 9ème nomination pour la bande originale de “La forme de l’eau”, de Guillermo Del Toro.
Mais la surprise a été encore plus belle pour l’équipe du court-métrage d’animation “Garden Party”, qui suit les aventures de crapauds et grenouilles qui se baladent dans une maison de luxe abandonnée, poussés par leurs instincts. Le film était un projet de fin d’études de six jeunes français (Victor Caire, Théophile Dufresne, Gabriel Grapperon, Florian Babikian, Vincent Bayoux et Lucas Navarro). Ils se sont rassemblés pour suivre les nominations en direct à la télévision. Et ils ont explosé de joie à la nouvelle.
Pour sa performance dans “Call me by your name”, l’acteur Timothée Chalamet, d’origine française par son père, tentera de s’imposer pour le prix du meilleur acteur.
Plusieurs co-productions françaises sont également finalistes pour la statuette de meilleur film en langue étrangère : le libanais “L’insulte”, le russe “Faute d’amour” et le suédois “In the fade” avec Diane Kruger.

Carla Bruni en concert en février à Washington

Carla Bruni passera par Alexandria pour promouvoir son nouvel album dans le cadre d’une tournée en Amérique du Nord.
La chanteuse se produira le 13 février à Birchmere. Son album, “French Touch“, rassemble des classiques du rock anglo-saxon dans une version propre à l’ancien mannequin.
On découvre ainsi un étonnant “Highway to Hell” d’AC/DC façon bossa-nova, ou encore “Perfect Day” de Lou ReedC’est le 5e album de Carla Bruni depuis ses débuts dans la chanson en 1997.

Préparer sa succession entre les Etats-Unis et la France

(Article partenaire) Pour toute famille française ou franco-américaine installée aux Etats-Unis, mais également pour les Américains ayant des liens avec la France, la planification successoral (« estate planning ») est indispensable, dès lors que deux systèmes juridiques, la France et les Etats-Unis, sont concernés, voire s’affrontent.

La répartition des biens entre époux :

En droit français, les rapports patrimoniaux d’un couple sont régis par le régime matrimonial lequel, à défaut de contrat de mariage, dépend du lieu de la première résidence commune après le mariage. Il peut, dans certains cas, être modifié sans même que les époux en aient conscience.

En droit américain, sans contrat, la propriété des biens dépend des droits des différents Etats, du mode d’acquisition, du financement, des éventuelles clauses contractuelles lors de l’acquisition, etc.

Recommandation : Au moindre élément d’extranéité dans un couple, conclure un contrat pré ou postnuptial conforme aux droits français et américain pour limiter les incertitudes juridiques.

Le testament :

Connu des deux systèmes juridiques, il est l’instrument principal de la planification successorale entre la France et les Etats-Unis.

Nous recommandons de rédiger deux testaments, en s’assurant de leur compatibilité et de la conformité aux deux ordres juridiques.

Protection des mineurs résidant aux Etats-Unis :

En cas de décès des deux parents, c’est le juge du lieu de résidence de l’enfant mineur qui décide de son devenir.

A défaut d’anticipation, les mineurs, d’autant plus s’ils n’ont pas de famille aux Etats-Unis, courent le risque d’être placés dans une famille d’accueil (foster care).

Recommandations : 1. Désigner un tuteur, surtout si les parents souhaitent le retour des enfants en France, qui pourra, s’il est français, obtenir un visa d’affaires, démarche impossible sans testament. 2. Désigner un « guardian » temporaire américain, pour la prise en charge de l’enfant le temps de la procédure. Les deux tuteurs comparaîtront et seront nommés par le juge. 3. Eventuellement, prévoir la prise en charge financière des enfants en constituant un trust (mais attention à la fiscalité française).

Protection des biens :

En France comme aux Etats-Unis, c’est le lieu de la dernière résidence du défunt qui détermine le juge compétent. Un testament permet de désigner la loi applicable, dans certaines limites, et d’organiser le partage des biens.

Dernière résidence en France:

Le sort des biens, mobiliers et immobiliers, est réglé par un notaire français, le juge n’intervenant qu’en cas de litige.

Sans testament, la loi française s’applique : le conjoint survivant recueille l’usufruit en totalité ou un quart en pleine propriété de l’ensemble des biens, les enfants sont protégés par la réserve héréditaire, laquelle peut être éventuellement contournée par un testament désignant la loi américaine.

Dernière résidence aux Etats-Unis:

La succession, qui porte sur les biens meubles où qu’ils se trouvent et les biens immeubles localisés dans l’Etat, est dirigée par un juge et menée par un « representative » : Hors testament, le juge désigne l’« administrator » de nationalité américaine ou résident de l’Etat; Par le testament, on peut choisir son « executor », par exemple le conjoint survivant, qui bénéficiera alors d’un visa d’affaires pour mener la succession à son terme.

Fiscalité américaine :

Succession d’un citoyen français résidant en France : si les biens situés aux Etats-Unis dépassent $60,000, il faut régler les droits de succession américains.

Succession d’un citoyen français résidant aux Etats-Unis : exemption de droits de succession pour le patrimoine mondial inférieur à $5,490,000 en 2017, seuil relevé à $11,200,000 par la loi du 20 décembre 2017. La « marital deduction », qui permet l’exonération fiscale  absolue entre époux, n’est applicable qu’au bénéfice du conjoint de nationalité américaine. A défaut, il convient de mettre en place des stratégies fiscales : donations, transfert des biens hors succession (non-probate), trusts, tout en restant vigilant à la fiscalité française.

Fiscalité française :

Les dispositifs fiscaux américains ne peuvent pas être utilisés dans un contexte franco-américain sans beaucoup de précaution. Le trust par exemple est appréhendé en France comme un outil d’évasion fiscale et lourdement taxé dès lors qu’un des éléments du trust est rattaché à la France.

En conclusion, s’il est toujours préférable d’anticiper sa succession, cela devient indispensable dans un contexte international.

Pour en savoir plus

Hélène CARVALLO
420 Lexington Avenue – suite 2834
New York New York 10170
Tel : (1) 929-259-2110
[email protected]
faan-law.com
Anne-Carole PLAÇAIS
16, rue de Bruxelles 75009 Paris, France
Tél. : +33 (0)6 88 52 15 76 ou +33 (0)1 40 16 10 05
[email protected]
faan-law.com

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 
 

6 patinoires pour briller sur la glace à Washington

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Les Jeux olympiques arrivent à grands pas et peut-être vous sentez-vous inspiré. Voici de quoi faire le beau ou la belle sur la glace.
Washington Harbour Ice Rink

Photo credit: https://www.thewashingtonharbour.com/

C’est la plus grande patinoire extérieure de Washington D.C. et elle offre des vues magnifiques sur le fleuve Potomac en plus ! L’entrée coute $10 pour les adultes, $9 pour les enfants et la location de patins $6 en plus. Après l’effort sur glace, le réconfort a lieu dans l’un des nombreux restaurants qui bordent la patinoire comme Sequoia ou Farmers Fishers and Bakers. 3000 & 3050 K Street NW, Washington, DC. Site.
Top of the Gate au Watergate Hotel
Photo credit: the Watergate Hotel
Photo credit: the Watergate Hotel

Pourquoi est-ce qu’on ne pourrait profiter des terrasses que l’été ? Quelques cocktails revigorants, plusieurs chauffages et surtout une petite patinoire qui offre une magnifique vue à 360 degrés sur toute la ville et le Potomac: c’est ce qui vous attend ici. Pas de tarif d’accès mais la location de patin est de $20 pour les adultes et $10 pour les enfants. Pour les cocktails, quatre en particulier vous réchaufferont après le patinage: le keoke coffee (à base de café, Kalhua, Brandy et crème de cacao), le spiked hot chocolate (chocolat chaud avec du Baileys et du Jameson), le Kentucky Apple Cider (cidre au Makers Mark) et le vin chaud. Si cela ne suffit pas, vous pouvez aussi essayer les s’mores! 2650 Virginia Avenue NW, Washington DC. Site.
National Gallery and Sculpture Garden Rink
Photo credit: Washington Times
Photo credit: Washington Times

Ouverte jusqu’au 11 mars, cette patinoire en plein air est l’une des plus belles de Washington. Pendant que vous tournez sur la glace, vous pourrez admirer à votre droite, une sculpture de Miro, à votre gauche un Calder et devant vous les Archives Nationales. La patinoire est très facile d’accès. Le métro le plus proche, National Archives, est à quelques pas. L’entrée coûte $9 pour les adultes et $8 pour les enfants et la location de patins $3.50. Il y a aussi des casiers pour vos affaires et si vous avez un petit creux après tout ce sport, le Pavillon Café propose des boissons chaudes, pizzas, sandwiches ainsi que du vin. Constitution Avenue entre 3rd et 9th streets, NW.  Site
The Wharf
Photo credit: The Wharf DC
Photo credit: The Wharf DC

Cette nouvelle patinoire se trouve sur la jetée du complexe immobilier du Wharf qui a ouvert il y a quelques mois. Tant que vous êtes là-bas, profitez-en pour découvrir un des nombreux restaurants flambant neufs de ce petit quartier tout nouveau tout beau. Attention: la patinoire ne prend pas d’argent liquide. N’oubliez pas votre carte de crédit pour payer les frais d’accès de $10 (adultes) ou $8 (enfant) ainsi que la location de patins ($6). Si vous habitez dans le quartier, vous avez le droit à un discount de $2 tous les lundis (il faut juste montrer son permis de conduire avec le zip code 20024). Les vendredis soir, il y a aussi un DJ de 8pm à 10pm. Par contre, le Wharf n’est pas facile d’accès. C’est une petite trotte depuis les stations de métro Waterfront ou L’Enfant Plaza (il y a un shuttle gratuit depuis cette station de métro). Transit Pier, en face de The Anthem; 960 Wharf Street SW, Washington, DC. Site.
La Patinoire de Pentagon Row 
Photo credit: Pentagon Row Ice Skating Rink
Photo credit: Pentagon Row Ice Skating Rink

Ouverte jusqu’à mi-mars, c’est sans doute l’une des meilleures patinoires à fréquenter avec ses enfants puisqu’elle offre des petits penguins très mignons pour guider la glisse. Par contre, pour celles (et ceux) qui sont un peu accros de shopping, il vaut mieux éviter. Vous serez entouré de boutiques ! L’entrée est de $9 pour les adultes, $8 pour les enfants et la location de patins à $5. 1201 South Joyce Street; ArlingtonVA. Site.
Kettler Capitals Iceplex
Photo credit: Kettler Capitals Iceplex

Bon, celle-là n’est pas à l’extérieur comme les autres, mais elle a l’avantage d’être ouverte toute l’année ! En plus, si vous êtes fan de hockey, vous pourrez raconter lors de vos dîners en ville que vous avez patiné sur la glace où s’entrainent les Capitals. D’ailleurs, si vous voulez allez les voir, les séances d’entrainement le matin des jours de matches à domicile sont gratuites et ouvertes au public. Question tarifs, c’est $9 pour les adultes, $8 pour les enfants et $5 pour la location de patins. 627 N Glebe Road, Arlington, VAsite

Conseils de patron: Perrin ou la maroquinerie de luxe à la conquête des Etats-Unis

Fondée en 1893 à Saint-Junien dans la Haute-Vienne, la Maison Perrin a longtemps été une référence pour ses gants en cuir, raffinés et sophistiqués.
Mais après la Seconde Guerre mondiale, des modèles moins onéreux en laine ont détrôné le cuir. Face au déclin de la marque, la quatrième génération de Perrin, composée de Philippe et Henri, a eu l’idée de développer des sacs, en plus des gants. Une reconversion réussie pour cette entreprise qui embauche, créée et s’exporte. C’est d’ailleurs à Beverly Hills que Perrin a ouvert sa première boutique en propre en 2009, avant Paris et New York en 2011 et 2012.
A Los Angeles, Olga Pancenko est responsable du business development et du marketing. Elle explique comment Perrin, petite entreprise familiale, a réussi à s’imposer aux Etats-Unis.
Comment se faire connaître quand on n’est pas Chanel ou Longchamp ?
La boutique Perrin a ouvert en 2009 sur les hauteurs de Beverly Hills, un quartier où se trouvent toutes les plus grandes marques de luxe. Pas de quoi effrayer l’ancien gantier, bien au contraire. “La décision de s’installer à Beverly Hills a été très stratégique. La marque n’étant pas encore connue aux Etats-Unis, il fallait être dans un endroit qui prédisposait deja une certaine sensibilité aux produits français. Beverly Hills était l’emplacement parfait“, explique Olga Pancenko. L’équipe de Perrin avait en effet décelé une envie de produits français haut-de-gamme et identifié un profil type de clients: des personnes aisées, déjà équipées en sacs de grandes marques et demandeuses de nouveautés avec la même exigence de qualité. “Dans la rue North Beverly Drive il y avait déjà une présence française  avec le salon de coiffure Christophe. Depuis, d’autres marques françaises se sont installées comme Ladurée, Sandro, Maje, Dyptique…
Autre stratégie pour la marque lancée avec un investissement familial: se faire connaître en limitant au maximum le budget publicité. “Ca nous a forcé à être inventif et à créer des opportunités, explique Olga Pancenko. “C’est important d’avoir un budget marketing, mais c’est encore plus important de le dépenser de manière stratégique. La publicité dans les magazines est une bonne chose mais c’est une activité au cout important et sans un retour clair“. Perrin a donc choisi de s’investir dans des collaborations. Comme avec l’architecte Zaha Hadid ou avec le magazine de luxe américain Robb Report où une carte cadeau découverte est offerte aux abonnés. “C’est une façon de nous faire connaître par ces lecteurs très sélect. Associer notre nom à une publication haut-de-gamme est très intéressant“.
Mettre en avant le côté français
Pour Perrin, la qualité “made in France” est primordiale. “Ca a toujours été très important pour nous de garder et réenforcer notre ADN français. Notre but c’est d’arriver à offrir a un client exigent une vraie experience de marque de luxe française”, confie Olga Pancenko. Perrin ne cherche pas à tout prix à embaucher des Français mais naturellement, y compris pour des postes administratifs ou dans le digital, ce sont des francophones qui postulent. “Il faut de toute façon avoir une appétence particulière pour la France“, explique la responsable du business development. Originaire d’Ukraine, elle a étudié et vécu à Paris et parle parfaitement français. “La directrice de la boutique de Beverly Hills est française. Son charme et son accent font partie du jeu”. Autre détail important: la palette de couleurs pour chaque saison est en français. “Les clients adorent que la couleur s’appelle “Tanger” et pas juste “Orange”.
S’adapter à la clientèle
Chaque boutique a sa propre clientèle et il faut savoir s’adapter. “Dans la boutique de Madison Avenue à New York, il s’agit d’une clientèle de quartier, précise Olga Pancenko. Ce sont souvent des femmes d’un certain âge qui apprécient la marque et viennent régulièrement“. A Beverly Hills, la clientèle est plus jeune mais aussi plus internationale: “Nous attendons l’été avec impatience car c’est le moment où la clientèle du Moyen-Orient arrive en vacances en Californie“. Des familles souvent nombreuses et aisées qui apprécient particulièrement les couleurs vives et le clinquant. “C’est un moment important dans notre business“, reconnaît la responsable du development et du marketing.
Avoir une vraie politique de vente en ligne
Michel Perrin, qui a relancé l’entreprise familiale, est un ancien de Microsoft et a longtemps travaillé dans la tech. “Pour lui, il était primordial de développer le web, d’avoir une vraie stratégie et pas juste une vitrine pour la marque“. Résultat: Perrin ne cherche pas à tout prix à ouvrir de nouvelles boutiques. En plus de New York, Los Angeles, Paris, Tokyo et Hong Kong, la marque est seulement disponible dans des corner shop de grands magasins comme Bergdorf Goodman ou Tootsies au Texas.
On génère autant de revenus en ligne que dans les boutiques et les Etats-Unis représentent entre 60% et 80% de nos ventes web. C’est beaucoup plus américain d’acheter en ligne, même un produit comme un sac à main“, reconnaît Olga Pancenko. Et pour conserver son image de produit de luxe, Perrin a fait le choix de ne jamais proposer de soldes. “La politique du discount ne fonctionne pas avec un produit comme le nôtre. Nos collections permanentes sont intemporelles et fonctionnent en été comme en hiver. Nos best sellers sont les mêmes depuis des années, il n’y a donc aucune raison de les solder. On préfère proposer des offres exceptionnelles à nos clients fidèles pour les fêtes ou les anniversaires”. Par ailleurs, Perrin essaie de ne pas trop produire pour éviter de se retrouver avec des stocks sur le dos.
 

Donald Trump veut inviter Emmanuel Macron en visite d'Etat

Donald Trump a l’intention d’inviter Emmanuel Macron pour une visite d’Etat qui aura lieu dans le courant de l’année, selon la chaine d’information CNN. Une date précise doit encore être fixée. La visite pourrait être annoncée dès cette semaine, lors de la visite du président américain au Forum économique mondial de Davos.
La venue du président français serait la première visite d’Etat d’un leader étranger depuis le début du mandat de Donald Trump. Les visites d’Etat sont considérées comme la plus haute forme de contact diplomatique entre deux pays. Elles sont marquées par plusieurs cérémonies et déclarations marquant l’amitié entre deux nations. Invité par Barack Obama, François Hollande avait lui aussi eu les honneurs d’une visite d’Etat en février 2014.
Si elle est confirmée, l’invitation du président Trump attesterait de la bonne relation entre les deux hommes, malgré plusieurs dossiers de contention comme le retrait américain de l’Accord de Paris ou le nucléaire iranien.
Emmanuel Macron avait lui aussi déroulé le tapis rouge au locataire de la Maison-Blanche en l’invitant à Paris pour le traditionnel défilé du 14-Juillet pour marquer les 100 ans de l’entrée en guerre américaine dans la 1ere Guerre Mondiale. Donald Trump avait été tellement impressionné par le défilé militaire français qu’il a suggéré de faire la même chose sur Pennsylvania Avenue à Washington. Les deux leaders et leurs épouses avaient profité de cette rencontre au sommet pour s’offrir un dîner au Jules Verne, le restaurant étoilé de la Tour Eiffel.

Avec "Django", "je ne voulais pas raconter une success story"

Ne vous attendez pas à visionner un biopic sur Django Reinhardt. “Ca ne m’intéressait pas de raconter une success story ou les traumatismes passés d’un artiste.” Le “Django” d’Etienne Comar, qui sort à New York le lundi 15 janvier et à Los Angeles le vendredi 19 janvier, se focalise sur un épisode de la vie du musicien, entre 1943 et 1945, “une période où tout est compliqué, où la tragédie est en train d’émerger”.
Le pitch : pendant l’occupation allemande, le tsigane Django Reinhardt (interprété par Reda Kateb) fait vibrer le tout Paris avec sa musique swing alors que ses frères sont pourchassés et massacrés dans le reste de l’Europe. Lorsque la propagande allemande veut l’envoyer à Berlin pour une série de concerts, il décide de s’évader en Suisse aidé par une de ses admiratrices, Louise de Klerk (interprétée par Cécile De France).
Dans son premier film, le réalisateur français (récompensé d’un César pour le scénario «Des Hommes et des Dieux») questionne le rôle des artistes dans les temps difficiles. “J’ai commencé à écrire le scénario pendant la période des attentats, explique-t-il. Quand je discutais avec mes amis artistes, tout le monde se posait la question de savoir si on continuait à faire ce que l’on faisait, ou si on s’engageait en politique. Autant de questions auxquelles Django est confronté.” Etienne Comar compare volontiers les artistes ayant refusé de chanter pour l’investiture de Donald Trump à l’exil de Django suite à l’invitation des Allemands. “Django” offre également une réflexion sur les atrocités qu’ont connu les Tsiganes.
L’amour de la musique imprègne ce long-métrage. “Mon père était un grand amateur de jazz. Et il y a chez Django Reinhardt quelque chose d’intemporel, qui traverse les époques avec vivacité, irrévérence et nostalgie”, décrit Etienne Comar, qui considère le “swing” comme un précurseur du rock. “Dans le film, la musique n’est jamais illustratrice, mais apporte du suspense, des dialogues. Django parlait avec sa guitare.”
Le choix de Reda Kateb s’est imposé pour jouer le rôle du musicien. “Il est capable de se fondre dans le rôle, et a accepté de travailler la guitare pendant un an.” L’acteur français incarne le Django de Jean Cocteau, “un doux fauve” : “je lui répétais de prendre un tempo lent avec une sauvagerie interne”, précise Etienne Comar. Pour composer son script, le réalisateur a rassemblé des témoignages de la famille Reinhardt, faisant appel “à la tradition de culture orale” du petit-fils du musicien et aux données récoltées auprès d’historiens par le co-scénariste Alexis Salatko, auteur du roman Folles de Django. “Mais c’est une fiction, pas un travail d’historien. Le personnage de Louise de Klerk n’a jamais existé”, clarifie Etienne Comar, qui se réjouit que son film ait pourtant été d’“une vérité criante pour la famille de Django Reinhardt”.
Sa musique continue de transcender les frontières. L’artiste a notamment fait “une tournée US qui restera dans les annales” et dispose également d’un festival à son nom à New York. “Son histoire est mêlée aux Etats-Unis. Il a influencé nombre de guitaristes, dont Jimmy Hendrix”, rappelle celui qui le considère comme le “premier héros guitariste de l’histoire de la musique”.

Des ateliers en français sur la maternité et la sophrologie à New York

L’une est doula-sage femme, l’autre est sophrologue (discipline de relaxation basée sur la respiration et la gestion de la pensée). Ensemble, elles ont créé “Les Ateliers de Perrine et Deborah”. Au cours de ces rencontres organisées dans leur local à Chelsea, Deborah Vignau et Perrine Scalabrini exploreront en français différents thèmes liés à la maternité, la relaxation et la méditation.
Thèmes des prochains rendez-vous du mois de janvier: “Comment faire la paix avec son assiette et avec son corps ?” le mercredi 24 janvier à 6:30pm; “Sophrologie et méditation pour les enfants de 6 à 11 ans” le samedi 27 à 11am; “comment bien préparer son accouchement naturel ?” le mercredi 31 à 6:30pm. Et en février, “le couple avant/ pendant et après la grossesse” le mercredi 7 février à 6:30pm et “comment bien gérer les angoisses pendant la grossesse” le samedi 10 février à 11am.
Chaque atelier dure 1h30. Chaque séance est limitée à 25 personnes. Prix: Cinquante dollars à régler sur place. Inscription obligatoire: [email protected]
 

4 raisons d'utiliser United Airlines pour découvrir New York

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(Article partenaire) Le film cultissime “Miracle on 34th Street” l’a montré: aucune ville au monde ne saisit l’esprit des vacances d’hiver mieux que New York.
Pendant les mois d’hiver, les cinq quartiers de la ville restent des attractions pour les touristes du monde entier. Bonne nouvelle pour les Français: United Airlines a récemment fêté ses 30 ans de liaison entre Paris et New York. Les vols non-stop quotidiens de la compagnie entre Paris (CDG) et l’aéroport New York/Newark (EWR) permettent des correspondances faciles vers Manhattan et le reste du territoire américain.

1. Arrivez au cœur de New York en moins de 30 minutes 

manhattanGrâce à des moyens de transport plus rapides et plus accessibles, Newark est plus proche de Manhattan que l’aéroport John Fitzgerald Kennedy (JFK). L’aéroport offre également des services de trains réguliers vers d’autres grandes villes de la côte Est, y compris Philadelphie, Boston et Washington DC.

Pour les fans de shopping, le Mills at Jersey Gardens, le plus grand centre commercial du New Jersey, est à seulement 10 minutes de EWR par le AirTrain.

2. L’expérience Newark 

flight attendantsServices modernes, 55 nouveaux restaurants, commandes de boissons et d’achats divers sur des tablettes Apple mises à disposition des passagers: Newark est un aéroport qui vit avec son temps. Les membres de MileagePlus peuvent aussi utiliser leur Miles de récompense pour faire leurs achats. United a trois salons United Club situés dans les terminaux A2, C1 et C3.

Les procédures de douane et d’immigration ont été facilitées grâce à des kiosques automatiques de contrôle des passeports. Les citoyens américains, les résidents permanents aux Etats-Unis, les citoyens canadiens, les voyageurs utilisant l’ESTA ou entrant avec un visa B1/B2, D peuvent utiliser ce service ultra-rapide évitant les longues files d’attente à l’aéroport.

3. Vos connections au départ de New York

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United opère en moyenne 75 vols directs par jour sur 70 destinations internationales. Au départ de Newark, elle offre plus de destinations à travers le monde que toute autre compagnie aérienne. United a aussi 319 vols quotidiens à destination de 90 aéroports aux Etats-Unis, y compris des services quotidiens vers les plus importants centres d’affaires comme Chicago, Los Angeles et Houston. Vous pouvez également bénéficier des correspondances “gate to gate” au terminal C et du service gratuit AirTrain entre les terminaux.

4. Un service flexible: télécharger l’App United avant le départ pour la ‘Big Apple’

United-App-iPhone_iOS7_524x210Avec la nouvelle version de l’application United, vous pouvez changer et annuler des vols, ajouter des cartes MileagePlus et United Club au portefeuille Apple, suivre les bagages enregistrés du décollage à l’atterrissage et stocker jusqu’à 19 cartes d’embarquement d’autres compagnies aériennes. Vous  pouvez même commander votre UBER !

Pour réserver votre prochain voyage à New York avec United Airlines, visitez united.com

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Une avocate remporte Cassoulet Cookoff 2018 à Brooklyn

Le vainqueur du 10ème Cassoulet Cookoff du restaurateur Jimmy Carbone n’est autre qu’une avocate. Alana Szemer, 46 ans, spécialisée dans le droit de la propriété, a remporté pour la troisième fois consécutive ce concours de cassoulet organisé samedi 20 janvier dans les locaux de l’école de cuisine Brooklyn Kitchen.
Pour arriver en tête des six cassoulets en compétition, elle a du convaincre les trois juges (Kathy Blake, auteure du blog The Experimental Gourmand, Grant Springer, membre du groupe Chef’s Consortium et Jacob Schiffman, organisateur d’événements pour la chaîne Food Network). Son secret ? « Il y a une Grande Confrérie du Cassoulet à Castelnaudary [la ville d’origine du plat languedocien, ndlr], raconte l’amatrice. J’ai utilisé leur recette et je l’ai un peu changée pour la rendre plus américaine. » Il a fallu trois jours de préparation à la lauréate, qui a confit elle-même le canard de son cassoulet, avant de le marier à de la panse de porc et à de la saucisse à l’ail, sur un lit de haricots tarbais.
Heureuse et flattée, la grande championne du cassoulet envisage désormais de passer de l’autre côté de la casserole l’an prochain : « Je serai peut-être juge, pour laisser un peu de place aux autres », sourit-elle, ses deux prix – des cocottes flambant neuves – sous le bras.
A la seconde place : Jon Oestreich, chef amateur, qui a consacré une demi-journée à la préparation d’un cassoulet qui se veut « plus traditionnel ». Enfin, troisième vainqueur de la compétition, le chef texan Noah Sheetz a été récompensé pour sa lecture mexicaine du plat sudiste, préparé à base de “mole”, une sauce composée de piment, chocolat amer et chili.

2018 sera l'année de la raclette aux Etats-Unis

Quand on pousse les portes de Raclette dans l’East Village, on est accueilli à bras ouverts par la bonne odeur de fromage fondu. La température monte d’un cran, bien aidée par les appareils à raclette chauffés à blanc au fond de la salle, dans une petite cuisine.
Pour être convaincu de l’essor de la raclette aux Etats-Unis, il suffit de regarder la transformation du restaurant. Quand Edgar Villongco a lancé l’affaire en 2015, il était dans un local de 14 places assises à Alphabet City, le quartier voisin. Trois ans plus tard, adoubé par les critiques et les amoureux de fromages, il a investi un local plus important, qui permet de recevoir une quarantaine de clients.
Dans l’ancien espace, nous avions mis en place un système de réservations en ligne et d’autres modèles pour maximiser le nombre de personnes accueillies, mais cela n’était pas suffisant“, explique Edgar Villongco. Lors d’une visite un après-midi de décembre, le nouveau restaurant était presque plein. Et ne pensez pas qu’il s’agit du froid. “En été, nous avons un autre type de clientèle, des touristes d’Amérique latine, qui sont curieux de découvrir la raclette“, poursuit le restaurateur.
Depuis quelques années, la raclette fait florès dans le Nord-est américain et dans des parties du pays où on l’attend moins. On en trouve aussi bien dans l’Illinois, la Pennsylvanie et le Colorado qu’en Californie ou dans l’Oregon. À New York, en dehors de Raclette, seul restaurant entièrement dédié au plat dans la ville, on en trouve sur de nombreux autres menus (le rooftop d’Eataly Baita, Le Troquet, Café Select…). Elle a même inspiré deux jeunes entrepreneurs avec de la suite dans les idées à lancer un service de livraison de fromage et d’appareils à domicile. 
Jusqu’à présent, les Américains, toujours très friands de fromage fondu (et de fromage sous plein d’autres formes d’ailleurs) étaient plutôt attirés par la fondue. Cette dernière s’est généralisée dans les années 60, sur fond de révolution sexuelle. “C’est un plat social. Cuisinier ensemble au-dessus d’une flamme favorise les conversations, quand ce n’est pas la chaleur et l’intimité. Cette interprétation de la fondue a tenu pendant des années; dans le film de Marvel en 2011, même Capitaine America utilise la fondue comme un euphémisme pour le sexe“, analyse le site Eater.
Dire que la raclette inspire le sexe serait un peu exagéré. “Beaucoup d’Américains trouvent que cela sent mauvais. Quand Trader Joe’s faisait des demonstrations de raclette, beaucoup de clients se plaignaient de l’odeur“, explique Diane Sauvage, responsable Etats-Unis des exportateurs de fromages français Interval Export, pour expliquer le manque de popularité du plat jusqu’à présent. Autre défi: il faut avoir l’appareil adéquat pour fondre le fromage.
Pour cette professionnelle, le regain d’intérêt observé “depuis trois-quatre ans” correspond à l’arrivée du fromage à raclette dans les rayons de la chaîne Trader Joe’s – “c’est un lanceur de tendances” – et au “travail de fond opéré par plusieurs exportateurs”. “C’est un fromage qui a un bon rapport qualité-prix. Il est bon même sans être chauffé et répond bien au besoin américain de fromage grillé”, avance-t-elle. Selon Diane Sauvage, ses ventes de fromages à raclette ont augmenté de “30-40%” ces trois dernières années.
Dans son restaurant de Buffalo (Etat de New York), Raclettes, Sandra Wilkins affirme que 40% de ses ventes sont des raclettes. “Quand nous avons ouvert il y a deux ans, nous voulions faire un restaurant dédié à la raclette. Nous devions expliquer ce que c’était, comment ça marchait… Nous mettions l’appareil sur la table. Peut-être que cela intimidait les clients. Cela ne prenait pas, donc nous avons décidé de faire un menu de bistrot, se souvient-elle. Mais aujourd’hui, l’intérêt a grandi. C’est lié à la mondialisation. Les Américains voyagent plus“.
Jusqu’où la raclette peut-elle séduire ? Elle est un plat saisonnier, qui s’apprécie dans les régions froides. Mais dans un pays aussi vaste que les Etats-Unis, le marché reste important. La conquête ne fait que commencer.

Chez MarieBelle, un vrai chocolat show

Le cacao, c’est prouvé scientifiquement, c’est bon pour le moral… Alors à titre préventif, on planifie une cure chez MarieBelle à SoHo pour faire le plein de magnésium, antioxydants et autres vitamines qui donnent bonne mine !
Attention, on est loin du concept du coffee-corner hipster prônant le local-row-glutenfree-vegan- superhealthy. Maribel Lieberman, la fondatrice, a su jouer la carte du storytelling : originaire du Honduras, elle oeuvre en faveur d’un commerce plus équitable du cacao et encourage les femmes à produire des fèves de qualité pour améliorer leur niveau de vie. On aime!
Côté déco, c’est délicieusement suranné, limite kitsch. Un mix de toiles de maîtres revisitées – mention spéciale pour la jeune fille à la perle, OMG! – de boiseries art-déco et de mobilier Empire pour une touche “à la française”. En revanche, une fois installé dans le Cacao Bar au fond, le temps s’arrête. On se surprend à espérer que l’hiver dure jusqu’en mai pour passer l’après-midi au chaud!
À nous le chocolat show et chaud (noir corsé, aztec, maya, spicy, noisette ou blanc) ou la version fondue de chocolat avec des fruits de saison pour moins culpabiliser. Ici, les calories sont classées sucré-défense mais confidence pour confidence, le Mestizo 60% (dairyfree) est un délice.
En partant, laissez-vous tenter par le saucisson au chocolat – admirez le packaging savamment imité – fourré aux marshmallows salés. De l’art sans le cochon.
Et sinon ?
Mignonne, allons voir si la rose… Pour poursuivre l’effet bonne mine, passez une tête chez Glossier (123 Lafayette Street) ! Le temple de la cosmétique Pink Millennials collaborative. Si vous avez raté leur pop-up démentiel à l’automne, montez vous consoler dans leur showroom.
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Experience New York, c’est un bon plan par semaine. Un seul. Pour s’abonner, c’est ici