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La FACC de Washington organise sa garden party de rentrée

C’est la rentrée ! Pour marquer le coup d’envoi de cette nouvelle saison 2024/2025, la Chambre de commerce franco-américaine de Washington DC (FACC) vous invite à la rejoindre pour une soirée à la Maison Française de l’ambassade ce vendredi 20 septembre 2024 à partir de 7pm.

Au programme de cet événement, de quoi vous sustenter : en plus d’un buffet campagnard – du jambon de Bayonne découpé à l’os par le chef Hugh Cossard, les saucisses des Recettes d’Augustin… -, les spécialités de la crêperie Labonne, sans oublier le pain, les quiches et les cro’gels de Fresh Baguette.

Pour vous rafraîchir, un open bar servira toute la nuit une sélection de vin, tandis que des dégustations seront organisées par les experts de Vin sur Vingt, le bar de Logan Circle. Un Pastis Bar sera même proposé par le Frenchie Bar.

Côté animation, la soirée sera mise en musique par le DJ David Dupre. Et pour marquer le début des célébrations du bicentenaire du Lafayette Tour, les comédiens Mark Schneider et Bill Barker joueront un dialogue fictif entre le Marquis de Lafayette et Thomas Jefferson. Ce sera aussi l’occasion de déguster la cuvée spéciale du Lafayette Bicentennial Wine développée par les équipes de la Williamsburg Winery.

Une soirée qui s’annonce donc sous le signe de la fête, du networking et de la convivialité, réservée au plus de 21 ans. Bonus, la météo s’annonce idéale : pas plus de 26°C prévus ce vendredi.

Plus d’informations et achat des billets ici.

Best Baguette Washington DC 2024: La liste des boulangeries finalistes

Le lundi 21 octobre, de 6:30pm à 8:30pm, à La Maison Française de Washington DC, les meilleures boulangeries de la région s’affronteront pour décrocher le titre de la meilleure baguette lors d’une compétition gastronomique. Vous pouvez d’ores-et-déjà prendre vos billets ici.

Un jury de professionnels se prononcera sur le Grand Prix de la meilleure baguette mais les participants auront également la chance de déguster les créations des finalistes, incluant baguettes et autres spécialités, et pourront voter pour attribuer le prix du public, qui récompensera la boulangerie la plus appréciée.

Afin de célébrer le bicentenaire de la tournée historique du marquis de Lafayette en Amérique, le Specialty Bread award deviendra cette année le Lafayette Bread Award. Les boulangers confectionneront des pains de spécialité qui s’inspire de son époque avec des recettes de pains traditionnels par exemple.

En parallèle, un buffet de charcuterie et de fromages sera proposé, avec un verre de vin offert à chaque invité. Cet événement est une occasion unique pour les amateurs de pain et de gastronomie française de découvrir les talents de la région.

Voici les 8 boulangeries qui ont reçu le plus de votes de lecteurs et qui ont confirmé leur présence à la finale (par ordre alphabétique) : 

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Bread Alley

Nichée sur Morse Street NE, Bread Alley était, au départ, un projet dans la cuisine de Le Diplomate qui fait partie du groupe Starr Restaurants. Puis elle est devenu une boulangerie à part entière. Chaque matin, six boulangers créent des baguettes croustillantes, des boules au levain multigrains et des pains aux canneberges et noix. La boutique propose également des friandises artisanales, comme des confitures locales, du miel et des sels. Site.

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Dog Tag Bakery

Fondée en 2014, la boulangerie artisanale est également un centre de formation pour les vétérans et leurs familles en transition. Créée par Constance Milstein et le prêtre Rick Curry, l’institution de Georgetown offre une expérience professionnelle où les candidats sélectionnés apprennent la gestion d’entreprise. Avec plus de 300 anciens élèves et 60 nouveaux élèves chaque année, Dog Tag Bakery encourage la formation professionnelle et inspire une communauté engagée au-delà de ses murs. Site.

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Ellē

Le restaurant est situé dans un espace datant des années 1920, ce qui donne tout le charme de cette adresse. Les propriétaires Lizzy Evelyn et Nick Pimentel ont changé la boulangerie au fils des ans. Sous la direction du chef Brad Deboy, Ellē a commencé comme un café parfait pour un petit déjeuner en famille avant d’évoluer pour se transformer en restaurant haut de gamme. C’est un lieu à découvrir et redécouvrir, qui attire aussi bien les nouveaux venus que les habitués du quartier de Mount Pleasant. Site.

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Fresh Baguette

Avec l’ouverture d’une 7e boulangerie dans la région de Washington, le Français Florent de Felcourt est en train d’investir de nombreux quartiers avec ses baguettes artisanales, ses croissants, et son Cro’Gel. Fondée en 2013, Fresh Baguette a rapidement acquis une réputation d’excellence grâce à son respect des techniques boulangères traditionnelles et à l’utilisation d’ingrédients de qualité. Site.

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Gustave Boulangerie

Située en Virginie, dans la ville d’Alexandria, l’adresse de Karim Mashmour et Ibtissam Lhadi – qui a ouverte ses portes en 2023 – a tout ce que l’on peut demander à une boulangerie française traditionnelle : des croissants, des pains au chocolat, et des baguettes croustillantes. Leur souci du détail et l’authenticité des produits leur ont valu une clientèle fidèle dans la région. Site

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Manifest Bread

Cette boulangerie du Maryland, situé à Riverdale, met l’accent sur le pain artisanal et les ingrédients biologiques. Les propriétaires Rick et Tyes Cook se sont fait connaître pour leurs pains préparés avec des techniques de fermentation lente développées chez eux pendant la pandémie. Manifest Bread est appréciée pour son approche durable, en mettant l’accent sur des ingrédients de saison et des méthodes respectueuses de l’environnement. Site.

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Seylou

Située dans le quartier de Shaw, Seylou se distingue par son engagement envers des pratiques durables et son utilisation exclusive de grains entiers moulus sur place. Fondée par Jonathan Bethony et Jessica Azeez, Seylou privilégie des ingrédients locaux et propose une gamme de pains au levain, viennoiseries et pâtisseries qui célèbrent la richesse des grains anciens. Site.

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Sunday Morning Bakehouse

Caroline Yi a ouvert sa première boulangerie à North Betheda, et va maintenant ouvrir son deuxième magasin à McLean, en Virginie. Elle propose des pains et viennoiseries inspirés de traditions françaises et américaines. Leur spécialité : des brioches et des pains légèrement sucrés, parfaits pour un brunch du dimanche. Site.

Réservez vos places pour la grande finale !

L’édition 2024 du concours de la meilleure baguette de Washington DC est sponsorisée par l’importateur de produits français Paris Gourmet, et sa marque de beurre Beurremont.

Brèves new-yorkaises : La meilleure pizzeria au monde est à New York (mais pas le burger) !

La Grenouille, célèbre restaurant français des années 80 va fermer. Mais que l’on se rassure : New York continue de préparer les meilleures pizzas. Bonne semaine !

? Selon StreetEasy, vous devrez gagner 308.449$ par an pour acheter un appartement à Manhattan. 

?  Le procureur de NY a annoncé la création d’un nouveau bureau dédié à la résolution de crimes online baptisé « Cyber Crime Bureau ».

? Pour les amateurs de tennis et de poulet, sachez que vous pouviez commander à l’US Open des nuggets « 24 Karat Edition”, accompagnés de caviar Petrossian et d’une pointe de crème fraîche. Ou des nuggets « Black Gold Edition », recouverts de truffes noires et de mayonnaise (à la truffe également). Compter 16,60 $ la pièce de poulet. Plus de 100.000 ont été vendues. 

? Apparemment, le meilleur burger au monde ne se trouve plus à New York, mais en Espagne. Par ailleurs, et sans aucun lien de causalité, NYC a été classée en N°1 des pires villes pour faire des rencontres

Ⓜ️ Si vous habitez à plus d’un kilomètre de l’école de vos enfants, ils bénéficient d’une carte de transport gratuite valable tous les jours et pour quatre voyages quotidiens. 

?‍? 11 septembre : depuis 2001, le département de pompiers a perdu plus de 360 hommes à cause de maladies liées aux attentats. Par ailleurs, une demi-douzaine de pizzerias ont créé des “Murs d’honneur” pour afficher des photos des premières personnes a être intervenues après l’attaque. 

?‍♀️ « Operation front door » : la police a saisi près de 24 « cyclo-pousse » à Midtown après avoir reçu des plaintes de riverains et de touristes. Bon nombre de ces véhicules sont illégaux et proposent des tarifications trompeuses en n’indiquant pas que les prix sont par personne, et non pas par trajet. 

? Happy, l’éléphant du zoo du Bronx n’a toujours pas été vu depuis juillet. « Elle va bien », disent les responsables de l’établissement. Les défenseurs des animaux demandent des preuves. 

? Évidemment, la meilleure pizzeria au monde se trouve à New York. La France arrive en 43e position. 

Ⓜ️ La MTA a besoin de 92 tout petits milliards pour financer la modernisation de ses transports, dont une grande partie devait être prise en charge par le péage sous la 60e. 

? La liste des adresses sympas de New York complètement ruinées par TikTok et l’afflux de visiteurs. 

? Un homme a été arrêté alors qu’il vendait de la « Pink Cocaine », rose, donc, appelée également « tusi »  

? Il se fait passer pour un employé de Microsoft et escroque sa victime de 100.000$. 

⚰️ La maison funéraire située dans le quartier de Caroll Gardens – où vous croisez plus de Français que n’importe où ailleurs – à Brooklyn, n’exposera plus de cercueils. Après plusieurs années de rénovation, la voilà transformée en une pimpante salle de sport. 

?‍? Jusque dans les années 1980, le restaurant français La Grenouille accueillait des célébrités comme Salvador Dalí, Jacqueline Kennedy, Truman Capote, Sidney Poitier ou Henry Kissinger. Mais c’est terminé. L’établissement fondé en 1962, en difficulté depuis plusieurs années, ferme définitivement ses portes cette semaine. 

? Un trajet à vélo électrique via Citi Bike coûte en moyenne 10$ en plus de la cotisation annuelle de 220$. Mais Lincoln Restler, membre du conseil municipal de Brooklyn, voudrait introduire une législation qui plafonnerait le prix à la hauteur d’un trajet de métro. On en reparle en 2029, date de renégociation du contrat de Citi Bike avec la ville. 

? Ils étaient 12.000 jusqu’à l’année dernière. Les appartements loués en Airbnb ne sont plus que 2.000 aujourd’hui. 

??‍♀️ La police de New York a émis plus de 1.400 contraventions pour « jaywalking », qui consiste à traverser en dehors des passages pour piétons, l’année dernière. Jusqu’à présent, 4% seulement des personnes ayant reçu une contravention étaient blanches, selon les données de la ville.

? Arrêté pour conduite en état d’ivresse à Long Island, Justin Timberlake a plaidé coupable. Il a été condamné à 25 heures de travaux d’intérêt général (dans votre jardin ?) après avoir fait une déclaration publique sur la sécurité routière.

? Il parcourt Los Angeles / New York, soit 1.600 kilomètres au volant de sa Toyota Prius avec un seul plein d’essence et bat le record du monde de la consommation la plus basse : 2,52L aux 100km. 

Objects With Origin, les perles du design français secouent la déco américaine

Lancé cet été, Objects With Origin ou OWO pour les intimes, veut faire connaître le design français de belle facture aux États-Unis à travers un nouveau site destiné à mettre en lumière les objets imaginés à partir de savoir-faire singuliers et reconnus, issus de signatures du design ou d’artistes émergents.

Derrière l’idée, un Français, Kerem Oueini, ancien responsable du développement des lignes mobilier et accessoires de décoration de la maison de luxe française Hermès, installé à Los Angeles depuis un an et demi avec femme et enfants. « J’ai suivi mon épouse, raconte t-il, à qui l’on proposait un poste à LA, au sein de l’entreprise Texen, spécialiste du packaging dans l’univers de la cosmétique. J’ai rapidement collaboré pour le studio d’architecture PCH et sa fondatrice Séverine Tatangelo où j’ai notamment travaillé sur un projet de développement de ligne de mobilier. »

À l’affût des savoir-faire locaux, Kerem Oueini fait alors le constat d’ « un manque cruel de confort et de durabilité dans l’offre de design proposée. Globalement, les marques qui proposent du mobilier et des accessoires à Los Angeles prennent peu de risques. Beaucoup font appel aux designers de renom, poursuit-il. S’ouvre aujourd’hui une vraie place pour les objets beaucoup plus créatifs et sophistiqués à la française, ceux qui charment les envies et l’imaginaire des Américains. »

Kerem Oueini, le fondateur du site Objects With Origin. © DR

Avec le soutien précieux de Lionel Blache, expert en business auprès de la société Rotschild & Co, il monte en quelques mois son business-model, trouve un entrepôt de stockage à Long Beach et bâtit son réseau de partenaires, à la fois artistes et designers installés et nouveaux noms prêts à s’inviter sur le marché américain. Première à accepter, la décoratrice d’intérieur et designer Sarah Poniatowski, à la tête de la marque Maison Sarah Lavoine, voit avec OWO une nouvelle aubaine pour conquérir le marché américain, quelques années après s’y être frottée au shopping center Platform, à Culver City.

Suivront ensuite quatre autres marques dont Color Therapis et sa collection de coussins tuftés à la main créée par Lavinia Augeai ; Maison Maison Paris, une ligne de bougies et de senteurs maison développée par le créateur Jordan ; Pierre Audouard et sa marque éponyme de céramiques made in Marseille ; et encore la designer de textile Lala Touffe et ses drôles de tableaux représentant œufs au plat, saucisse ou baguette de pain.

D’autres marques devraient rejoindre le petit bataillon français d’ici la fin de l’année, OWO n’excluant pas de présenter également des artistes et designers venus d’Europe ou des quatre coins du monde. « L’objectif est de mettre en avant les talents français et la qualité de leur savoir-faire, mais nous pouvons imaginer étendre ce modèle aux artistes internationaux, tous réunis par la qualité de leurs productions et l’origine de leurs objets », explique l’entrepreneur.

Lavinia Augeai et sa marque Color Therapis. © DR

Seul à la tête de sa petite entreprise, Kerem Oueini veut profiter du lancement pour tester le marché, voir les premiers résultats et ensuite partir à la recherche de levées de fonds. « Mon objectif est clairement de me faire connaître auprès du grand public, conclut-il, mais aussi d’activer le B2B en collaborant auprès d’agences de home-staging par exemple où nos pièces pourront être exposées et séduire de potentiels acheteurs. » Affaire à suivre…

L’Alliance New York inaugure sa première preschool dans le New Jersey

Par un vendredi après-midi ensoleillé, une ribambelle d’enfants en t-shirt bleu avec l’inscription « bonjour » gambadent joyeusement devant un bâtiment centenaire au cœur de Montclair, dans le New Jersey, au milieu de parents réjouis. Un orchestre composé d’un accordéon, une batterie et une chanteuse, entame des classiques français, et intègre même les bambins pour fredonner « Couleur Café » de Serge Gainsbourg. Une ambiance festive pour l’inauguration de la preschool de l’Alliance New York Montclair.

Parents de l’Alliance Montclair Preschool @SamiaPendleton

Deux sections de maternelle jusqu’à 5 ans

« Ceci est l’aboutissement d’un long travail pour créer la première école pour la petite enfance en français dans la ville de Montclair », confie à French Morning Marie-Catherine Glaser, directrice de l’établissement, visiblement émue. Nous devions ouvrir à l’automne dernier et avons pris du retard, c’est une grande joie pour nous tous de voir ce jour enfin arriver ».

Au deuxième étage d’un grand bâtiment, l’Alliance New York Montclair accueille deux classes de quinze enfants : la petite section pour les 2 ans et demi à 3 ans et demi, et la moyenne section jusqu’à 5 ans, avec une immersion totale en français. « Nous stimulons la curiosité des enfants, la richesse de s’ouvrir à un autre monde et une autre culture, et la création. Sans compter les bénéfices de l’exposition à une langue étrangère dès le plus jeune âge », ajoute Marie-Catherine Glaser, avec le petit Melvil, bientôt 2 ans, dans les bras.

Les salles de classe sont très spacieuses et lumineuses, et sont complétées par une grande bibliothèque avec un large choix de livres en français. C’est à ce même étage qu’ont lieu les cours de français pour enfants et adultes de l’Alliance New York Montclair, si bien que les ressources ne manquent pas.

Mission éducative renforcée pour l’Alliance NY

La preschool propose deux horaires : le matin entre 8:30am et 12:30pm, ou la journée complète de 8:30am à 2:30pm, qui peut être étendue par une garderie jusqu’à 6pm. Pour l’admission, des frais de dossier de 2.000 dollars sont à régler. L’année scolaire coûte 1.630 dollars pour le matin, 2.215 dollars pour la journée, et l’extension revient entre 225 et 490 dollars par mois.

Salle de classe de l’Alliance NY Montclair @Anne-Laure Peytavin

« Dès mon arrivée à l’Alliance New York, j’ai placé l’éducation au cœur de nos priorités stratégiques. Cela n’a pas été facile mais la persévérance a porté ses fruits. Ouvrir une école comme celle de Montclair est un investissement fort pour la prochaine génération », se réjouit Tatyana Frank, la présidente de l’Alliance New York. Des propos confirmés par le consul général de New York, Cédrik Fouriscot, qui avait lui aussi fait le déplacement pour couper le ruban d’inauguration de l’école. « Le bilinguisme produit des enfants qui apprennent vite, sont capables de s’adapter facilement et ouverts d’esprit. Nous avons besoin de gens comme vous », a-t-il lancé à l’assemblée de parents.

Bibliothèque de l’Alliance NY Montclair @Anne-Laure Peytavin

Geoffrey, papa de la petite Elodie, et Marion, maman du petit Gabriel – tous deux bientôt 3 ans – sont ravis de cette nouvelle offre d’école en français dans la région. « Nous avons visité plusieurs preschools mais avons vraiment apprécié les professeurs et la façon d’enseigner de l’Alliance New York Montclair – sans compter l’immersion en français », confie Geoffrey.

En s’inscrivant à cette école, les familles obtiennent aussi un abonnement famille à L’Alliance New York, leur permettant d’accéder à la programmation d’événements culturels comme les projections hebdomadaires de films CinéSalon, des tarifs réduits à des talks et rencontres, le Bastille Day de Montclair etc. La visite de l’école s’est terminée par une dégustation de vins, charcuteries, pâtisseries et fromages… dans la plus pure tradition française.

Comment faire bénéficier à vos salariés de la protection sociale “à la Française” ?

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[Article sponsorisé] En tant qu’employeur français à l’étranger, il est probable que vous souhaitiez garantir à vos collaborateurs qui travaillent à l’étranger tous les avantages de la protection sociale « à la Française. » Parmi ses offres, la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) dispose d’une gamme de services exclusivement dédiés aux employeurs et à leurs collaborateurs. À découvrir dans cet article ici.

Un choix à faire pour l’entreprise : détachement ou expatriation ?

En droit de la Sécurité sociale, ces deux termes correspondent à deux types de protection sociale entre lesquels l’employeur et le collaborateur peuvent choisir. Attention aux définitions ! Les termes « détachement » et « expatriation » n’ont pas la même signification en droit du travail et en droit de la Sécurité sociale.

Le détachement

  • Il vise essentiellement des missions de courte durée, n’est jamais obligatoire et est toujours limité dans le temps.
  • Il implique que l’employeur continue à payer toutes les cotisations du régime général de la Sécurité sociale en France ; les prestations sont versées soit par la caisse d’affiliation française, soit par l’institution locale selon sa propre législation.
  • Il dispense des cotisations locales obligatoires dans les pays signataires de convention de Sécurité sociale avec la France ainsi que dans l’ensemble de l’Espace Économique Européen et la Suisse ; mais n’en dispense pas s’il n’y a pas de convention ou si les délais prévus par la convention sont dépassés.

L’expatriation

  • Elle met fin aux obligations de l’employeur vis-à-vis de la Sécurité sociale française (donc nécessite d’organiser la continuité).
  • Elle est intéressante pour les missions d’au moins trois mois et peut être choisie dès le départ à l’étranger.
  • Elle implique une affiliation au système de protection sociale du pays d’expatriation et un respect des obligations locales.
  • Doublée d’une adhésion à la CFE, elle permet aux collaborateurs à l’étranger de cotiser volontairement à un système français de Sécurité sociale et de conserver ainsi les mêmes droits qu’avant leur départ.
  • De plus, le coût pour l’entreprise reste modéré :
    • cotisations inférieures à celles du régime général pour l’assurance maladie et taux modulable en fonction du nombre d’expatriés ;
    • pas de cotisation aux allocations familiales qui peuvent cependant être versées si la famille reste en France ;
    • répartition des cotisations d’un commun accord entre l’entreprise et ses salariés.

Pourquoi adhérer à la CFE en tant qu’entreprise ?

Dans le monde de la protection sociale, c’est une garantie unique de savoir-faire et d’expérience. La plupart de ses administrateurs vivent et travaillent à l’étranger. Ils en connaissent donc les contraintes et parfois les dangers. Pour l’entreprise, disposer d’une seule caisse et d’une seule adresse, quel que soit le pays d’expatriation permet d’éviter tout problème si si l’expatrié change de pays au cours de sa mission, ou s’il fait venir sa famille ou si celle-ci doit rentrer en France. La CFE fonctionne dans un contexte très concurrentiel. Soumise aux lois du marché, elle présente de nombreux atouts pour les entreprises.

La CFE couvre 3 risques :

  • Maladie-maternité-invalidité.
  • Accidents du travail.
  • Vieillesse (retraite, gérée pour le compte de l’Assurance retraite).

L’entreprise peut choisir un ou plusieurs de ces risques et cela pour l’ensemble de ses collaborateurs ou simplement une partie d’entre eux. À l’intérieur de chacun
des risques, il existe des options que l’on peut retenir, en accord avec l’expatrié, selon son activité et sa situation personnelle. L’entreprise peut ainsi obtenir une protection sociale sur mesure. Un service dédié aux entreprises permet de personnaliser les relations et ce dans un souci d’efficacité maximum.

Une expatriation en toute “Sécurité Sociale”

Pour l’expatrié et sa famille, adhérer à la CFE veut dire avant tout garder le lien avec un système de protection sociale français :

  • aucune rupture avec les droits antérieurs pour l’expatrié et ses ayants droit qui continuent à être pris en charge sans aucun surcoût et cela pendant toute la durée du séjour hors de France ;
  • pas de délais de carence, au départ comme au retour ;
  • pas de querelle d’experts médicaux en cas de maladie invalidante ou d’accident du travail ;
  • aucune exclusion, pas de plafond absolu de remboursement ;
  • couverture mondiale et qui couvre l’assuré et ses ayants droits lorsqu’ils sont à l’étranger dans le pays de travail, en voyage ou en France ;
  • pas de trimestres perdus pour la retraite du régime général : la CFE reverse les cotisations vieillesse à l’Assurance retraite qui met à jour le compte individuel de l’assuré. Même les conjoints d’expatriés peuvent cotiser à l’assurance volontaire vieillesse, en tant que personne chargée de famille ou en tant qu’ancien assuré d’un régime obligatoire français, et ainsi maintenir leurs droits à une retraite complète du régime général.

Une grande compétitivité et des services sur mesure

La CFE met en place de nombreux dispositifs adaptés à la gestion de la mobilité internationale en entreprise :taux modulable en fonction du nombre de salariés en expatriation (adhérents) ;

  • ristourne possible sur le taux de la cotisation accidents du travail ;
  • réduction de la cotisation d’assurance maladie pour les jeunes expatriés de moins de 35 ans
  • répartition des charges laissée à la libre appréciation entre employeur et expatrié.

Accords avec les assureurs complémentaires

La CFE est une assurance de base. Quel que soit le pays de résidence, elle rembourse dans la limite des tarifs de Sécurité sociale applicables en France, ce qui peut paraître insuffisant là où le coût des soins est élevé. Pour que l’entreprise puisse assurer à ses collaborateurs expatriés une protection aussi complète que celle dont ils bénéficiaient en France, la CFE a développé, avec de nombreux assureurs complémentaires, des accords qui permettent de simplifier les circuits – aussi bien administratifs que financiers – et de réduire les délais de règlement des prestations.

L’adhésion pour le salarié : mode d’emploi

Avec la CFE, l’origine du contrat de travail ne constitue pas un critère d’adhésion. Ainsi, tout salarié peut adhérer : que ce soit avec un contrat de travail français ou un contrat local.

Qui peut adhérer ?

Tout salarié :

  • À son départ
  • Après une période de détachement
  • Ayant bénéficié d’une autre protection sociale (assurance locale ou privée par exemple).

La CFE prend en charge les salariés :

  • Français
  • Ressortissants d’un État membre de l’Espace Économique Européen (y compris la Suisse) précédemment affiliés à un régime français de Sécurité sociale
  • Étrangers d’autre origine, sous certaines conditions.

Les formalités d’adhésion

L’entreprise mandataire de son personnel fait parvenir à la CFE, si possible avant le départ des expatriés :

  • Le feuillet d’informations « Entreprise mandataire » complété. Il permet d’identifier la société et donne lieu à l’attribution d’un numéro de mandataire par la CFE.
  • Un bulletin individuel d’adhésion par salarié. Ce bulletin doit être complété à chaque départ d’un collaborateur et transmis à la CFE dans les plus brefs délais. Les bulletins individuels doivent être accompagnés de toutes les pièces demandées.

Ils doivent ensuite être envoyés par mail à [email protected]

La date d’adhésion

Il est important d’envoyer la demande le plus rapidement possible car la réception du bulletin détermine la date d’adhésion.

-> Maladie – Maternité – Invalidité : Toujours au 1er jour du mois civil suivant la réception de la demande. Coordination possible avec le régime général.

-> Accidents du travail – Maladies professionnelles : À tout moment (date du départ par exemple), à condition que la demande soit parvenue à temps à la CFE ; sinon la date d’adhésion est fixée au jour de réception du bulletin.

-> Vieillesse: Au 1er jour du trimestre civil en cours ou suivant la réception de la demande. Dans certains cas, possibilité de la fixer au 1er jour d’un mois civil.

La date de prise en charge des prestations

Maladie
Elle coïncide avec la date d’adhésion, si celle-ci est demandée au plus tard dans les 3 mois qui suivent le départ à l’étranger, ou si elle fait suite à une période de détachement (le préciser lors de l’inscription à la CFE). Dans les autres cas, les prestations seront versées à compter du 1er jour du 4e mois, ou du 1er jour du 7e mois, en fonction de l’âge de l’adhérent.

Maternité
La date de la conception doit être postérieure à la date de l’adhésion. Le droit aux indemnités journalières est reconnu si 10 mois ont été cotisés à la date présumée de l’accouchement. Coordination possible avec le régime général. Pour les prestations maladie et les remboursements de soins maternité ou d’accouchement, des aménagements peuvent être admis dans certains cas particuliers.

Invalidité
Prise en charge de toute invalidité résultant d’une affection ayant débuté plus de 12 mois après l’adhésion CFE. Coordination possible avec le régime général si moins de 12 mois.

Accidents du travail – Maladies professionnelles
Pas de délai de carence. Droit immédiat aux prestations dès réception de la demande d’adhésion.

Pour en savoir plus sur les détails des différentes prestations ainsi que la cotisation des ayants-droits des salariés, rendez-vous sur la brochure explicative de la CFE à ce propos.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

David Guetta décroche un prix record pour son appartement de Miami Beach

David Guetta ne se contente pas de remplir les stades et de faire danser la planète entière avec ses tubes. Le DJ français le plus célèbre au monde excelle aussi dans un domaine moins attendu : l’immobilier. L’homme aux 50 millions de disques vendus vient de réaliser un véritable coup de maître en cédant son luxueux appartement de Miami Beach pour la modique somme de… 16 millions de dollars.

Vue aérienne sur le Setai Hotel & Residences à Miami Beach. © Eric Giuliani

« Le marché de l’ultra-luxe est en plein boom, donc il n’est pas surprenant de voir des personnes avec les moyens financiers affluer pour garantir leur place au soleil à Miami Beach, où les biens recherchés sont rares », commente Michael Wiesenfeld, agent immobilier parisien basé à Miami, qui a orchestré cette vente off market (en dehors du marché public traditionnel) avec un acheteur souhaitant rester anonyme.

Acquis en 2018 pour 9,5 millions de dollars auprès de l’homme d’affaires new-yorkais Richard LeFrak, cet appartement de trois chambres, perché au 37e étage du Setai Hotel & Residences, l’une des résidences les plus prestigieuses de Miami Beach, offre une vue imprenable sur l’océan Atlantique. Six ans plus tard, David Guetta réalise une confortable plus-value de 6,5 millions de dollars. « Cet appartement n’avait aucun vis-à-vis, une luminosité exceptionnelle et se trouvait directement sur la plage. C’était une véritable perle rare », indique Michael Wiesenfeld.

Salle à manger avec vue panoramique sur l’océan. © Eric Giuliani

La star de 56 ans prouve ainsi qu’elle peut enflammer aussi bien les dancefloors que le marché immobilier. Ce bien de 234 mètres carrés a été vendu pour environ 68 000 dollars le mètre carré, un record à Miami Beach. « Il s’agit aussi du deuxième prix le plus élevé au mètre carré dans le comté de Miami-Dade, précise Michael Wiesenfeld. Le fait de battre un record comme ça, c’est toujours gratifiant pour un agent immobilier. On ne pouvait pas espérer mieux. »

L’une des trois chambres de l’appartement avec vue d’angle sur l’Atlantique. © Eric Giuliani
L’océan est omniprésent au 37e étage. © Eric Giuliani

David Guetta ne quitterait pas pour autant la scène immobilière floridienne. L’an passé, le célèbre DJ aurait déboursé, selon The Real Deal, la vertigineuse somme de 69 millions de dollars pour la construction d’une somptueuse villa de plus de 1.500 mètres carrés sur Indian Creek, un îlot artificiel flottant dans la baie de Biscayne, à la pointe nord de Miami Beach. Ce lieu, surnommé le « bunker des milliardaires », abriterait de prestigieuses résidences, notamment celle du couple Ivanka Trump et Jared Kushner, ainsi que celle récemment achetée par le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos.

On vous dit (presque) tout sur Le Dîner en Blanc 2024 de New York

On ne sait pas encore, comme le veut la tradition, où se tiendra Le Dîner en Blanc cette année à New York, mais c’est à peu près tout ce que l’on ignore. Tout le reste est connu : véritable ode à l’élégance et à la spontanéité, cette soirée, fixée au 26 septembre, constitue une expérience unique où les invités amènent eux-mêmes leurs tables, chaises et paniers pique-nique pour un moment qui ne ressemble à aucun autre (billets ici). « Ce sera dans un des lieux les plus fascinants de New York », promettent les organisateurs, qui ont investi par le passé le Lincoln Center, le Winter Garden au bord de l’Hudson ou encore Governors Island. Comptez 72$ par personne (ou 94$ si vous choisissez l’option tables et chaises incluses).

Depuis ses débuts à Paris en 1988, le Dîner en Blanc rassemble en effet des milliers de personnes habillées entièrement en blanc pour un pique-nique convivial avec musique et danse sous les étoiles, dans un lieu tenu secret jusqu’à la dernière minute. Il est devenu un phénomène mondial, se tenant dans de multiples villes à travers le monde, combinant raffinement, spontanéité et sens de la communauté.

Pour ajouter au soupçon d’intrigue qui accompagne chaque année l’événement, le thème sera cette année « The Mascarade Ball ». Dentelles, tissus fluides et plumes sont encouragés, avec masques cachant le visage. Mais n’oubliez pas : le blanc est de rigueur !

Mati Diop et Guiraudie en sélection officielle, Huppert en guest-star : les Français en force au New York Film Festival

Le New York Film Festival (NYFF) vient d’annoncer la programmation de sa 62e édition et il y a du lourd au programme, dans le bel écrin du Lincoln Center ! Notamment du côté du cinéma français qui se taille une nouvelle fois la part du lion de ce côté-ci de l’Atlantique. Particulièrement en sélection officielle (Main Slate).

Deux films dirigés par des Français ont été retenus durant cette quinzaine (du vendredi 27 septembre au lundi 14 octobre). « Dahomey » de Mati Diop (tickets ici), récompensé par l’Ours d’or à Berlin en février dernier, s’attache, via une forme qui mêle le documentaire à la fiction, au destin de 26 œuvres d’art pillées au XIXe siècle et restituées au Bénin par la France en 2021. La réalisatrice franco-sénégalaise sera présente à New York pour deux séances de questions/réponses les samedi 28 septembre et mardi 1er octobre.

Un autre cinéaste français adoré par la critique sera aussi dans la Grosse Pomme (les dimanche 29 et lundi 30 septembre) pour y présenter son dernier long-métrage : Alain Guiraudie. Le réalisateur explore les ambiguïtés de l’amour et de la mort dans « Misericordia » (billets ici), une histoire qui prend place, comme souvent chez Guiraudie, dans la France rurale et qui met en scène des destins brisés. Il s’agit d’un come-back aux États-Unis pour le réalisateur aveyronnais, dont le travail avait déjà été présenté au NYFF de 2013 pour « L’Inconnu du lac » (« Stranger by the Lake »).

Isabelle Huppert à New York les 2 et 3 octobre

Bien entendu, un des moments forts du festival sera la présence d’un visage connu et apprécié sur la côte est des États-Unis : celui d’Isabelle Huppert, l’une des grandes stars du cinéma français. Elle joue dans « A Traveler’s Needs » de Hong Sangsoo, une histoire qui met en scène une Française un peu perdue, à Séoul. Il s’agira d’une première nord-américaine pour le film à l’occasion du NYFF, et le public pourra s’adresser directement à l’actrice au cours d’échanges prévus les mercredi 2 et jeudi 3 octobre (billets ici).

Pas de présence physique annoncée à New York mais une présence à l’affiche toutefois pour Vincent Cassel, qui a tourné sous la direction de David Cronenberg dans « The Shrouds » (« Les Linceuls »), une fable (billets ici) qui mêle, comme souvent avec le réalisateur canadien, la technologie et les questionnements sur la vie et la mort. L’acteur français occupe le rôle principal, en compagnie de Diane Kruger qui incarne sa compagne à l’écran.

Les dernières images de Godard

Parmi les autres moments forts du Festival, on peut citer la première de « Nickel Boys », le film tiré du livre de Colson Whitehead (billets ici) ; ou encore les débuts américains de « The Room Next Door » (billets ici), la dernière réalisation très réussie de Pedro Almodovar (présent à New York le 4 octobre).

Dans les autres catégories, la France sera également particulièrement bien représentée. Dans Spotlight, La diffusion d’« Emilia Perez » de Jacques Audiard (billets ici), sera particulièrement attendue après les critiques élogieuses que le film a reçu lors de ses présentations dans les festivals européens. Autre moment fort, mais pour d’autres raisons : les dernières images filmées de Jean-Luc Godard. Le court-métrage « Scénarios » (billets ici), réalisé la veille de sa mort volontaire, est divisé en deux parties qui évoquent, sur un mode strictement matérialiste, la genèse et le déclin. Un récit hanté par la mort, car le film est aussi un adieu. Le deuxième volet s’achève sur un autoportrait du réalisateur assis sur son lit, le torse dénudé, mettant la dernière main à son film : ce seront ses dernières images.

Enfin, Spotlight mettra en lumière le dernier film de Leos Carax, « It’s not me » (« C’est pas moi »). Le réalisateur français iconoclaste sera présent le mercredi 2 octobre en personne (billets ici) pour 40 minutes de discussion au cours de laquelle il reviendra sur sa carrière.

La famille du Français porté disparu à Arches lance un nouvel appel à témoins

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Le 23 août dernier, les rangers du parc national d’Arches, dans l’Utah, ont découvert la voiture apparemment abandonnée de Francis Userovici. Ce Français de 76 ans était en visite dans le pays pour explorer les célèbres parcs de l’Ouest américain, un voyage aux États-Unis qu’il avait planifié à l’occasion d’une fête de famille. Trois semaines se sont écoulées depuis cette découverte et malgré un appel à témoins lancé par le parc lui-même, beaucoup de fausses pistes et peu d’avancées.

Dès que les rangers ont retrouvé la voiture de location du Français, ils ont cherché à prévenir sa famille. C’est ainsi qu’ils sont entrés en contact avec sa fille unique qui s’apprêtait à rentrer en France. « J’ai prolongé mon séjour d’une semaine, mais je me suis vite rendue compte que ma présence risquait surtout de ralentir l’avancée de recherches », confie-t-elle depuis Paris. Lorsque les autorités ont ouvert la voiture du porté disparu, elles ont découvert plusieurs des effets personnels de Francis Userovici parmi lesquels sa tablette et son sac à dos. « Il n’a pas pris son iPad et ses affaires, ce qui ne colle pas avec ses habitudes. Il était très méthodique et préparé pour ses voyages. », commente sa fille.

Pas d’alerte de l’hôtel

Dès le lendemain, des recherches aux moyens conséquents ont été lancées entre différentes agences gouvernementales parmi lesquelles le National Park Service, le Grand County Search and Rescue, le Moab Interagency Fire Center, ainsi qu’une assistance aérienne de l’hélicoptère du Bureau of Land Management. Malheureusement la superficie très étendue du parc (plus de 310 km2), les températures extrêmes en plein mois d’août et le terrain accidenté, ont sérieusement compliqué les efforts de localisation. À ce jour, Francis Userovici reste introuvable.

Sa fille a retrouvé l’hôtel dans lequel son père avait fait escale à Moab (à quelques kilomètres de l’entrée du parc national). La réservation s’étendait du 14 au 18 août et le fait que l’hôtel n’a pas donné l’alerte en voyant que son père n’avait pas libéré sa chambre questionne la jeune femme.

Francis Userovici essaie un ATV lors d’un de ses nombreux séjours aux Etats-Unis. © Archives personnelles de la famille Userovici.

Un retraité actif

Francis Userovici vivait en région parisienne. Après une carrière d’ingénieur en télécommunications, il avait pris sa retraite et comptait bien dessus pour se dédier pleinement à sa passion pour le voyage. Son voyage actuel à travers les États-Unis était une opportunité pour ce veuf de découvrir de nouveaux paysages et de se recueillir devant des lieux que lui et son épouse ont tant aimé.

« Il n’était peut-être pas un sportif de l’extrême mais il était particulièrement endurant », explique sa fille avant d’ajouter : « On était en vacances à Stockholm au mois de mai, et en moyenne on a fait 25.000 pas par jour. Clairement, j’étais la plus fatiguée des deux ! » Le mental aussi allait bien. « Je peux entendre que l’on s’interroge sur ses intentions mais je n’y crois pas du tout » assure-t-elle, indiquant que son père avait réservé ses hôtels pour la durée entière de ce voyage qui devait s’achever début septembre. « Il était vraiment heureux avec plein de projets » ajoute-t-elle avant de préciser que bien qu’il aimait sortir des sentiers battus, il ne prenait jamais de risques inutiles : « Mon père aimait s’aventurer dans des endroits moins fréquentés, mais il ne le faisait jamais de manière inconsciente. Il savait toujours ce qu’il faisait et évitait les risques inutiles. »

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En dépit des appels urgents à témoins diffusés par le parc fin août et des efforts continus pour recueillir des informations, l’enquête semble au point mort. La famille de Francis Userovici continue d’espérer que des informations cruciales émergeront. « Je me demande si quelqu’un l’a vu dans le parc ou dans les environs. Peut-être que quelqu’un se souvient de lui ».

Les membres de la famille demandent à toute personne susceptible de les aider – si vous êtes passé par le Arches National Park cet été et que vous possédez de possibles informations pertinentes ou des photos à partager – de contacter le service des parcs nationaux américains au (+1) 888-653-0009 ou en ligne en suivant ce lien.

[Vidéo] Financer, gérer et déclarer son investissement en France depuis l’étranger : conseils d’experts

Nous vous donnions rendez vous le mardi 24 septembre 2024 pour un webinaire dédié aux expatriés souhaitant investir dans l’immobilier en France, depuis leur pays d’expatriation.

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Introduction: Bien investir
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Focus sur le financement
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Focus sur la rénovation
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Fiscalité immobilière et gestion comptable
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Avec:
? Jeevanthy Nivert, 15 ans d’expérience, spécialisée en prêt immobilier pour les non-résidents, expatriés et acheteurs étrangers, fondatrice de Societe2courtage. ?? [email protected]
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JO 2028: Charles-Édouard Catherine, le capitaine breton de l’équipe américaine de cécifoot

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Vous avez peut-être déjà lu ses articles sur French Morning, puisque Charles-Édouard Catherine racontait en 2015 sa préparation pour son premier marathon new-yorkais en tant que non-voyant. Près de dix ans plus tard, ce Breton de 36 ans a délaissé la course à pied pour le cécifoot ou Blind Soccer comme on dit aux États-Unis, une discipline de foot à 5 pour déficients visuels particulièrement mise en valeur aux Jeux Paralympiques de Paris (victoire de la France en finale face à l’Argentine).

Atteint d’une maladie dégénérative

Charles-Édouard Catherine souffre de rétinite pigmentaire, une maladie dégénérative qui lui a fait perdre la vue au fil du temps, jusqu’à la cécité totale en 2012. « J’ai commencé dans la vie avec une vue d’environ 2/10. Je n’ai jamais pu lire un livre ou faire un sport d’équipe, mais ça ne m’a pas empêché de taper dans un ballon de foot avec mon père quand j’étais petit », raconte celui qui a grandi à Rennes. « Je n’étais pas très heureux à l’époque, je passais beaucoup de temps à essayer de cacher mon problème, surtout à l’adolescence ».

Son départ vers New York en 2012 est fondateur, dans une ville et un pays qui lui permettent de repartir de zéro où il reconnecte avec son handicap. « J’ai d’abord fait de la course à pied, ce qui était le plus simple pour moi puisqu’on est aidé par un guide. Ça été une très bonne expérience qui m’a permis de prendre confiance », explique Charles-Édouard Catherine, qui devient rapidement triathlète et marathonien.

Charles-Édouard Catherine, à gauche, lors du marathon de New York en 2015.

Couvert de bleus

Ses performances sportives vont attirer l’attention du comité olympique et paralympique américain (USOC) en mars 2019, alors que Los Angeles a décroché l’organisation des Jeux Olympiques de 2028 deux ans plus tôt, et qui cherche à monter une équipe de cécifoot. « En tant que pays organisateur, l’équipe de cécifoot américaine est d’hors et déjà qualifiée pour 2028. Sauf qu’il reste tout à construire », résume le sportif, appelé à faire des essais au centre d’entraînement olympique de Chula Vista en Californie. « J’avais gardé ma qualité de contrôle et de passes issus du foot traditionnel, mais pour le reste, j’ai dû apprendre une toute nouvelle discipline ».

Le cécifoot se joue à 5 contre 5 sur un terrain entouré de barrières, avec quatre joueurs de champ de chaque côté et deux gardiens voyants. Les équipes se dirigent vers le but adverse grâce à des grelots disposés à l’intérieur du ballon et grâce un guide situé derrière la cage. « Le dribble est très différent que dans le foot traditionnel. On ne pousse pas son ballon devant soi, il faut le garder entre ses jambes », illustre le joueur français, qui a mis plusieurs mois à s’adapter. « C’est très dur de se repérer dans l’espace et il y a beaucoup de chocs entre les joueurs, un peu à l’image du hockey sur glace. Je rentrais couvert de bleus après les entraînements au début ».

L’équipe américaine de cécifoot en blanc, face au Canada.

Développer la pratique aux États-Unis

Charles-Édouard Catherine a rejoint officiellement l’équipe de cécifoot américaine en 2022 après avoir obtenu la nationalité américaine, avant un premier match disputé l’année dernière face au Canada. « On les a gagnés deux fois de suite, et notre prochain tournoi est prévu pour le moins de novembre face à l’Angleterre, le Canada et le Honduras », poursuit celui qui est devenu le capitaine de l’équipe.

Le Rennais a pu assister aux Jeux Paralympiques de Paris cet été, et notamment pu apprécier le succès de l’équipe de France de cécifoot, championne olympique le 7 septembre. « Ça va être dur de faire mieux qu’eux à Los Angeles, et surtout de rivaliser avec le succès populaire des Jeux parisiens ». « J’espère jouer contre la France, bien sûr. Je me défoncerai pour mes gars pendant le match, mais avant et après, c’est sur que j’aurais envie de chanter la Marseillaise » (rires).

Si le trentenaire breton a choisi de représenter l’équipe américaine, c’est aussi pour essayer de développer cette pratique tout neuve sur place, alors que le premier club a vu le jour en 1987 en France, et que l’équipe nationale a été créée en 1998. « Très peu d’enfants font du sport quand ils sont handicapés, et encore moins aux États-Unis. Le « soccer » est en train d’exploser ici, donc c’est le bon moment pour essayer de faire changer les mentalités. »

Charles-Édouard Catherine travaille dans une organisation qui aide à l’inclusion des personnes handicapées dans le milieu professionnel. À terme, il aimerait développer des programmes de cécifoot dans les écoles américaines. D’ici-là, il faudra structurer la pratique puisque lui même s’entraîne avec les moyens du bord à New York. « C’est souvent à la débrouille, avec un ballon et deux sacs par terre pour faire les buts sur les pelouses de Central Park… ».