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Brèves new-yorkaises : à Brooklyn, achetez votre latte ou votre matcha sans laisser de pourboire

Eh oui, ils existe à New York des cafés qui vous interdisent de laisser des tips. Vous trouverez leur adresse dans ces news. Bonne semaine !

? À partir de novembre prochain, tous les immeubles résidentiels comptant jusqu’à neuf logements devront déposer leurs déchets dans des conteneurs fermés. 

? L’État de New York s’est doté de son premier « cyber chien », un chien bien réel capable de détecter une clef USB ou un téléphone portable cachés dans une valise. L’animal a été appelé « Remy » en hommage à Welles Remy Crowther décédé le 11 septembre 2001 après avoir aidé plus d’une douzaine de personnes à s’échapper de la tour sud. 

? 85% des parents de l’État de NY soutiennent les lois limitant les médias sociaux pour les mineurs.

? Le temps moyen de réponse aux appels 911 liés à un crime en cours était de presque 11 minutes en 2020. Il dépasse désormais les 15 minutes. 

? Comment vous inscrire au concert gratuit de Cold Play à Williamsburg le 7 octobre ? Toutes les informations sont ici. 

? L’assureur American Transit Insurance Company qui couvre environ 74.000 véhicules de location, soit plus de 60% des véhicules disponibles, dont la plupart des taxis et des Uber, l’assureur, donc, est au bord d’un effondrement financier qui pourrait empêcher des milliers de voitures de circuler. 

? Faut-il toujours piétiner les lanternes tachetées qui ont envahi New York depuis plusieurs années ? La réponse est oui. Mais les insectes arrivés en 2020 semblent beaucoup moins nombreux cette année. Grâce à nos talons ? L’explication est plus nuancée

? Le prix médian d’une maison pour une famille avec deux enfants dans l’État de New York est de 725.000$. Les prix ont brusquement augmenté de 8,4% en août, à cause des taux d’emprunts fluctuants et de la pénurie de maisons disponibles. 

? Le programme de surveillance des plages par drones sera déployé l’été prochain, promet la mairie. 

Ⓜ️ La MTA a présenté son projet d’investissement sur quatre ans à hauteur de 68,4 milliards de dollars qui comprend, entre autres, le remplacement de 1.500 voitures, la mise en place de nouveaux tourniquets censés réduire la fraude (qui coûte 300 millions par an), mais aussi de nouveaux ascenseurs. 

❌ Encore un enfant de 11 ans qui se tue en pratiquant le « surf » sur les toits du métro. Glorifiée sur les réseaux sociaux, cette pratique a déjà coûté la vie à 173 personnes cette année. 

? On ne compte qu’une cabine de toilettes publics pour 7.800 New-Yorkais. À Paris, la proportion est de 1 pour 3.000 (mais 1 pour 16.500 à Strasbourg en 2023…).

? Yelp a publié le top 20 des « Most Popular Businesses of All Time » et, devinez quoi ? New York arrive en première position, avec… 

? Ces cafés de Brooklyn recommandent à leurs clients de ne pas laisser de pourboire. Pourquoi ? Parce que tous leurs employés sont suffisamment bien payés (entre 22$ et 33$ de l’heure contre 10,65$ en moyenne). 

? Jusqu’alors, si vous dénonciez un particulier laissant son moteur allumé le long d’un trottoir plus de trois minutes, ou une entreprise trop bruyante, vous partagiez le bénéfice de l’amende que le fautif devait payer. Mais devant les abus – certains en ont fait un job à part entière et gagnent plusieurs dizaines de milliers de dollars par an – la ville a plafonné ces amendes à 50$ – contre plusieurs centaines auparavant. 

✈️ JetBlue ouvrira son premier lounge à JFK en 2025. 

?‍? Les inspections sanitaires des restaurants ont diminué de 17% par rapport à l’année précédente, ce qui signifie que moins de restaurants sont contrôlés pour vérifier leur propreté, ou la présence d’animaux. 

❌ Dans une vidéo en caméra cachée, le Dr Jay K. Varma se vante d’avoir bafoué les directives de santé publique pendant la pandémie : le « tsar du Covid » faisait la fête tout en prêchant la distance sociale. 

? Un Rainforest Cafe (un café dans un décor de jungle) en mode « pop up » ouvrira ses portes au 86e étage de l’Empire State Building du 3 au 6 octobre. 

? La liste des rues rendues aux piétons pendant Halloween. 

? Les fans de Game of Thrones sont invités à découvrir plus de 2.000 costumes, accessoires et décorations de décors de la série, exposés chez Heritage Auctions.

? Les poissons rouges dans le bassin de Brooklyn formé par une borne à incendie en fuite sont toujours en vie. 

? Enfin, évitez de prendre votre voiture, ou le bus en dessous de la 60e à l’Est de New York cette semaine. La venue des dirigeants du monde entier à la 79e session de Assemblée générale des Nations unies risque de créer de sacrés embouteillages. 

La Réunion, le projet inachevé d’une société fouriériste à Dallas

Vous êtes-vous déjà interrogé sur l’origine du nom « Reunion Tower » à Dallas, ou encore sur le choix d’Oak Cliff pour l’organisation des festivités du 14 juillet dans la ville texane ? Il faut remonter au milieu du XIXe siècle et au passage d’une communauté francophone baptisée « la Réunion » pour comprendre la référence historique, un héritage qu’Emeline Colson, directrice de l’Alliance Française de Dallas, souhaite mettre en lumière à l’occasion d’un Symposium qu’elle organisera le samedi 5 octobre. Un projet qui lui tenait à cœur depuis son arrivée à Dallas, il y a un tout juste un an, tant l’histoire de cette colonie est fascinante.

Laboratoire à ciel ouvert

Au milieu du XIXe siècle, la révolution industrielle bat son plein en Europe. Face aux profondes mutations économique et sociale qui s’opèrent, un groupe d’utopistes d’origine belge, suisse et française décide de partir pour le nouveau monde, des rêves plein la tête. Leur projet ? Acquérir des terres bon marché sur lesquelles ils développeront une société basée sur les théories du mouvement fouriériste – idées développées par François Charles Fourier -, un véritable laboratoire à ciel ouvert.

Ce sont quelque 200 personnes qui débarqueront à Galveston en 1855 et rejoindront Dallas à pied pour s’établir sur le site du quartier aujourd’hui connu sous le nom d’Oak Cliff. Parmi eux, le Belge Jean-Baptiste Goetsels dont l’une de ses descendantes, Jane Griffith, retrace aujourd’hui l’histoire avec émotion. « Mon ancêtre était originaire de Louvain, et a fait partie des premiers groupes de colons à s’installer sur le site de la Reunion, accompagné de son père et de son fils. Il occupait un poste clé puisqu’il était responsable de la construction de maisons, commente-t-elle. Ils sont venus avec leur culture européenne du XIXe siècle, donnaient des cours de musique, composaient, chantaient, étudiaient les sciences, la vie à la Reunion était très en décalage avec la vie à Dallas de l’époque, ce qui ne plaisait pas à tout le monde. »  

Photo d’une partie de la colonie La Réunion. © Oak Cliff Society

Le rêve sera de courte durée puisque le projet prendra fin en 1856, dix-huit mois à peine après l’installation des premiers colons. Le climat impitoyable de Dallas, le manque de compétences manuelles au sein des membres de la communauté et une mauvaise gestion financière expliquent en grande partie l’échec de La Réunion.

Une expérience brève mais un impact vivace

Certains colons décident alors de rentrer sur leur terre d’origine, d’autres de se réinventer sur place. Ce fut le cas de Jean-Baptiste Goetsels qui retenta l’expérience en créant la colonie New Louvain. Quand on demande à Jane Griffith quel héritage culturel lui ont transmis ses ancêtres, elle évoque immédiatement l’esprit entrepreneurial de sa famille : « Ma sœur, mon frère, mon père et moi avons tous notre propre entreprise. Je crois que nous avons tous ce gène qui nous donne envie de sortir des sentiers battus et de défendre la cause sociale comme l’ont fait nos ancêtres. »

Même si l’expérience sociale fut de courte durée, l’installation de ce groupe de colons francophones aura eu un réel impact sur Dallas, alors en plein développement. Parmi ceux restés dans la ville, le Français Jean Monduel créa la première brasserie – l’hôtel Hyatt lui a rendu hommage en nommant son bar d’après son patronyme, le « Monduel’s » -, Benjamin Long fut le premier immigrant à devenir maire de Dallas ou encore John Louckx a mis en place le premier système d’écoles publiques. Un héritage riche à découvrir lors du symposium du 5 octobre.

C’est ça l’Amérique, ép.2 : l’avortement fera-t-il perdre les républicains ?

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Kamala Harris, investie candidate suite au retrait inattendu de Joe Biden, place la défense de l’avortement au cœur de sa campagne. Le sujet sera-t-il assez mobilisateur pour la gauche et déterminant pour l’issue du scrutin ? 

Alors que la révocation de « Roe v. Wade » en 2022 a permis à plusieurs États républicains de restreindre, voire d’interdire complètement, l’accès à l’avortement chirurgical, les démocrates espèrent que leur engagement sur cette question saura rallier une large part de l’électorat féminin et jeune, particulièrement touché par ces décisions. Pour les républicains, les voyants sont au rouge. Donald Trump a longtemps tergiversé sur ce sujet. Et à chaque fois que la question de la protection de l’IVG (interruption volontaire de grossesse) a été soumise à référendum, le camp pro-avortement s’est imposé, y compris dans des États dominés par le parti républicain.

Elisa Chelle, professeure de sciences politiques à l’université Paris Nanterre, chercheuse invitée à Georgetown University, spécialiste des politiques de santé et de la vie politique aux États-Unis, est l’invitée de ce deuxième épisode de C’est ça l’Amérique, le podcast du journal La Croix dédié aux élections de 2024, en partenariat avec French Morning et le programme Alliance-Columbia. Au micro d’Alexis Buisson, elle raconte comment la révocation de « Roe » il y a deux ans peut peser sur le scrutin.

C’est ça l’Amérique vous propose chaque semaine de décrypter les enjeux des élections américaines de 2024 en compagnie d’un expert francophone basé aux États-Unis. C’est un podcast de La Croix, réalisé en partenariat avec French Morning et le programme Alliance-Columbia.

Sophie Primas, nouvelle ministre des Français de l’étranger

Sénatrice des Yvelines depuis 2011, Sophie Primas, 62 ans, élue Les Républicains, qui avait récemment quitté la parti, devient ministre déléguée chargée du commerce extérieur et des Français de l’étranger.

Son nom circulait depuis quelques jours, notamment pour le ministère du tourisme, ou encore le commerce extérieur. C’est finalement ce dernier domaine, auquel on a ajouté les Français de l’étranger, qui constitue son premier portefeuille ministériel.

Dans un gouvernement marqué à droite mais surtout à très forte saveur sénatoriale, Sophie Primas bénéficie probablement de sa proximité avec Gérard Larcher, président LR du Sénat, qui a pesé dans la constitution du nouveau cabinet. Entrée en politique en 2001 à la mairie d’Aubergenville, comme adjointe, elle devient suppléante du député Henri Cuq en 2007, et entre au Palais Bourbon en 2010 après le décès du titulaire. Elle entre au Sénat en 2011.

Relativement inconnue du grand public, elle a fait parler d’elle en juin dernier, en claquant la porte des Républicains après l’annonce par Eric Ciotti de son accord avec le Rassemblement National.

Critique du libre-échange

Cette ingénieure en agriculture et diplômée de l’ESSEC s’est spécialisée dans les dossiers économiques, présidant notamment la commissions des affaires économiques du Sénat, de 2017 à 2023, avant de devenir vice-présidente de la Chambre haute.

Au Sénat, elle s’est notamment intéressée aux questions de compétitivité des entreprises françaises, manifestant un certain scepticisme vis-à-vis du libre échange débridé. Elle s’était opposée, avec la majorité du Sénat, au volet commercial du CETA, accord UE-Canada, rejeté en mars dernier. En juillet 2023, elle avait rédigé un rapport intitulé « Cinq plans pour reconstruire la souveraineté économique  », qui alerte sur la dépendance de l’économie française envers les importations.

Elle remplace donc Franck Riester, titulaire du portefeuille depuis seulement février dernier. Outre le commerce extérieur et les Français de l’étranger, il était aussi en charge de la francophonie, domaine qui est attribué cette fois à un secrétaire d’Etat, Thani Mohamed Soilihi, sénateur de Mayotte. C’est la première fois de l’histoire qu’un mahorais siège dans un gouvernement français.

Au quai d’Orsay, Sophie Primas côtoiera un autre ministre délégué, Benjamin Haddad. Il est chargé de l’Europe, mais connaît bien l’univers des Français de l’étranger. Il a en effet vécu à Washington de 2014 à 2022, date de son élection comme député à Paris. Il y était chercheur en sciences politiques, notamment à l’Hudson Institute puis à l’Atlantic Council, deux think tanks américains.

Un chef français représentera les Amériques au Championnat du monde du chou farci

« Et le gagnant de la sélection Amériques de la première édition du championnat du monde du chou farci est … » L’assistance, verre de champagne dans une main, smartphone dans l’autre, suspend son souffle et ses déglutitions mondaines pour le verdict. Face au président du jury, Daniel Boulud, sept cuisiniers professionnels, six hommes et une femme, le fixent, fébriles, intimidés par l’enjeu et le charisme du chef français. « Guillaume Ginther » ! Aux termes d’un processus de sélection par dossier et d’une épreuve de 3 heures et demie dans les cuisines de l’ICE (Institute of Culinary Education) à Manhattan, le cuisinier alsacien, chef du restaurant Bacchus à Brooklyn, remporte les qualifications Amériques pour le Championnat du monde du chou farci qui se déroulera à Limoges le 18 novembre prochain.

De gauche à droite : Michel Bernardaud, Guillaume Ginther et Daniel Boulud. © Christina Holmes

Fier de son exploit et un peu ému, le chouchou (elle était facile… ) du jury s’est vu remettre une assiette Bernardaud spécialement créée pour l’occasion ainsi qu’un vase de la manufacture limousine. Mais l’heureux gagnant se voit surtout convié à la finale internationale en novembre prochain. Un honneur pour le jeune homme et une reconnaissance de ses pairs encore plus précieuse. « Ça me donne confiance en moi et en ma cuisine. Je suis super fier, je remercie ma femme qui a été ma première juge ».

La découpe du chou farci gagnant. © Christina Holmes

Cette finale en novembre sera la première du genre. En effet, le Championnat de chou farci ne se cantonnait jusqu’ici qu’à l’Hexagone. Mais voyant l’engouement autour des plats rustiques se renforcer, Bernardaud, la célèbre entreprise familiale fondée en 1863, y a vu son intérêt (au-delà de la simple promotion de sa marque) et décidé de se greffer au groupement des Artcutiers qui organise la compétition en France depuis 2022, pour l’élargir au monde entier. En tout, cinq régions éliront leur champion cet automne : France, EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), Amériques, Japon et Asie.

La présentation de l’un des choux au jury. © Géraldine Bordère

« J’ai fait partie du jury du concours de pâté en croûte il y a quelques années et j’avais trouvé ça formidable, raconte Michel Bernardaud, cinquième génération à la tête de l’entreprise. J’avais envie de faire connaître Limoges. Et le chou farci est un plat emblématique de cette région. Voilà comment est partie l’idée ».

Instagram will load in the frontend.

Pré-requis du concours : être cuisinier professionnel, avoir plus de 23 ans et… maîtriser l’art délicat de farcir un chou (tous les candidats avaient soumis leur recette et une photo au préalable). Et si certains marqueurs devaient être respectés – servir une pièce entière pesant entre 1,2 kg et 1,6 kg, un minimum de 2% de viande de porc ou de veau à l’intérieur et 0 exhausteur de goût -, pour le reste, les candidats avaient carte blanche.

Daniel Boulud et Amy Thielen, journaliste et auteure. © Géraldine Bordère

D’où la variété des choux proposés. Une version épicée avec une sauce Mole pour l’un des chefs d’origine mexicaine, un chou provençal ou « Lou Fassum » pour la candidate originaire du sud de la France ou encore un ajout de pommes de terre fumées du côté du candidat originaire de Serbie. Mais Cocorico, c’est un cuisinier français qui remporte les qualifications régionales des Amériques avec un chou opulent plutôt traditionnel (foie gras, magret de canard, volaille, lard et pancetta), très bien exécuté et twisté avec un condiment d’inspiration d’Afrique du Nord à base de citron confit, coriandre et cardamome.

Les candidats et le président du jury, Daniel Boulud. © Christina Holmes

Après 15 minutes de délibérations basées sur le calcul de points attribués selon la créativité, la technique, la justesse de la cuisson et le goût, le jury (10 personnalités du monde de la gastronomie) n’a pas eu de mal à trancher. « Les points forts de celui de Guillaume : une harmonie subtile entre les goûts très divers : les viandes, l’assaisonnement poussé, le chou bien présent et une pointe d’originalité », justifie Daniel Boulud, le président du jury. « Ça goûtait le chou farci, et la purée de céleri qui l’accompagnait apportait la sapidité végétale nécessaire à l’équilibre du plat ».

Prochaine étape donc pour Guillaume Ginther : la grande finale le lundi 18 novembre à Limoges. D’ici là, le chef va pouvoir peaufiner sa recette et la tester sur ses clients. « La saison du chou arrive et je pense qu’on va vite mettre cette recette à la carte, j’espère que ça va faire parler de nous ». Rendez-vous donc chez Bacchus à Brooklyn dès la semaine prochaine pour déguster le crucifère primé !

L’attaquant français André-Pierre Gignac va disputer une rencontre brûlante à San Antonio

André-Pierre Gignac à San Antonio ! Non, l’attaquant français du club de foot des Tigres de Monterrey (Mexique) n’a pas signé dans l’équipe du Texas. Mais il va venir y disputer une rencontre, le samedi 19 octobre. Les Tigres affronteront… le CF Monterrey, l’autre formation de la ville, dans un des derbys les plus chauds d’Amérique centrale !

La rencontre aura lieu dans l’immense enceinte de l’Alamodome (73.000 places), en lisière du centre ville de San Antonio, et il reste des places (billets ici). L’an dernier, les deux équipes s’étaient affrontées à Houston, au Shell Energy Stadium devant 22.000 personnes. Monterrey n’est situé qu’à quelques heures de route de la ville texane. Les deux cités sont d’ailleurs jumelles et c’est un beau cadeau que font les deux clubs du championnat mexicain à la ville de Victor Wembanyama, à l’occasion de Fiesta, la grande fête annuelle. C’est aussi l’opportunité pour les deux clubs mexicains d’élargir leurs audiences au-delà de leur base habituelle.

Une occasion en or pour les fans français de foot du Texas d’apercevoir de près l’international français qui avait surpris tout son monde en partant jouer au Mexique, en 2015. Neuf ans plus tard, l’attaquant aux 36 sélections en équipe de France n’a pas bougé et s’éclate dans l’ambiance très passionnée des stades d’Amérique centrale. On ne sait pas, en revanche, si André-Pierre Gignac a prévu de rencontrer Wemby, le Français qui règne sur la ville du Texas…

Un pâtissier colombien décroche le titre de la meilleure tarte tropézienne

C’est une histoire dont seule la ville de Miami à le secret. Qui aurait pu imaginer qu’un pâtissier sud-américain coiffe au poteau quatre chefs français et un Cubain pour décrocher le titre de la meilleure tarte tropézienne ? C’est pourtant bien ce qu’il s’est passé jeudi 19 septembre au restaurant « Le Basilic » à Miami Beach.

La Chambre des métiers et de l’artisanat franco-américaine de Floride (FAACT) y organisait la première édition du concours de la « Best tropézienne pastry 2024 » en présence du maire de la ville, Steven Meiner. Et c’est Cesar Castro, artisan pâtissier originaire de Bogota en Colombie qui a remporté la timbale. Le lauréat lui-même semblait surpris. « J’ai entendu parler de cet évènement il y a une semaine ! J’ai appelé l’association et je me suis inscrit. Je n’avais jamais fait de tropézienne avant. J’ai dû appeler mes amis français pour qu’ils me donnent les recettes, les ingrédients et surtout quelques astuces pour réussir mon gâteau. C’est incroyable d’avoir gagné ! ».

Un novice en tropézienne mais 22 ans de pâtisserie

Car, il le sait, Cesar Castro a réussi à convaincre un jury de renom composé de Laurent Branlard, deux fois titré au World Pastry Championship, qui officie au Hard Rock Hotel et Etienne Le Bastard, qui est à la tête du département pâtisserie du Riviera dining group, propriétaire notamment du restaurant Mila à Miami Beach. « Le niveau est impressionnant. C’était très serré mais c’est le goût et la texture qui l’ont emporté. Je connais plein de chef français dont la tropézienne n’arrive pas à la cheville de celle-ci », reconnaît Laurent Branlard.

Cesar Castro est peut-être novice en tarte tropézienne mais n’est certainement pas un débutant en pâtisserie. Cela fait 22 ans qu’il est aux fourneaux. Il a créé dans son pays « Bakery Lab », une école qui forme les chefs de demain. Il s’est d’ailleurs exporté en créant une antenne de son établissement à Hollywood, au nord de Miami. « C’est une toute petite cuisine commerciale pour l’instant mais je compte bien l’agrandir avec une école ».

Le nouveau dessert au menu du « Basilic »

Outre le concours, Cesar Castro a gagné le droit de voir sa tarte tropézienne au menu du Basilic. De quoi ravir les Floridiens et plus généralement les Américains qui raffolent du gâteau varois. Mais certains Français, puristes, restent mesurés. « Les tartes sont très bonnes mais la crème pâtissière ne vaut pas celle de la boulangerie Micka à Saint-Tropez, du nom de l’inventeur de la tropézienne dans les années 50 », tempère Amandine, habituée du village depuis son enfance. « L’idée de faire un concours, c’est génial, la soirée est vraiment réussie », ajoute-t-elle.

80 personnes s’étaient inscrites pour déguster les tartes tropéziennes. © Gary Schimmel-Bauer

Une fois de plus, lorsqu’il s’agit de mettre en avant le savoir-faire et les produits français, la FAACT, avec à sa tête Corinne Ouelhadj, ne déçoit pas. Toujours soucieuse de promouvoir les artisans, elle compte bien organiser d’autres évènements. Avec pour obsession de faire, dit-elle, acheter aux Américains « un gâteaux le dimanche et du pain tous les jours ».

Isabelle Adjani, épatante en Française dévergondée dans «The Perfect Couple»

« Accrocheur », « Une étude de caractère acide », « du Agatha Christie de supermarché » ou encore une série qui « se vautre dans le glamour factice et le real estate porn »… Sans aucun doute, les avis sont très partagés sur la série américaine Netflix du moment, « The Perfect Couple », qui ne laisse pas indifférent. Déjà parce qu’à l’affiche, le casting est très vendeur : Nicole Kidman en romancière à succès qui pond ses proses aussi rapidement qu’une Amélie Nothomb pour subvenir au train de vie fastidieux de sa famille. Son mari, l’excellent Liev Schreiber, en époux coureur mais amoureux de sa femme, un verre de whisky dans une main et son joint dans l’autre. Mais aussi Dakota Fanning, en bru arriviste et désenchantée, enceinte jusqu’au cou d’un futur héritier. Et Megann Fahy, la blonde sculpturale qui nous avait déjà épaté dans « The White Lotus ».

L’histoire, tirée du best-seller éponyme d’Elin Hilderbrand, commence comme un banal thriller : le fils Winbury s’apprête à se marier en grande pompe avec Amelia, moins bien née que lui, dans le décor somptueux du manoir familial sur l’île de Nantucket, dans la Nouvelle-Angleterre. Mais l’événement se termine en catastrophe avant même d’avoir commencé quand un corps est découvert dans le port, quelques heures seulement avant la cérémonie. Tous les invités deviennent soudainement suspects.

Isabelle Adjani en mondaine aux mœurs légères

Ce scénario à la Agatha Christie donne l’occasion de développer les personnages, qui ont, sans surprise, beaucoup de choses à cacher. Derrière le décor renversant d’un manoir immense en bord de mer et relié par un seul ferry au continent, les membres et amis de cette famille très « WASP » ( White Anglo Saxon Protestant) se découvrent, grâce au travail de deux policiers aguerris et pugnaces (Donna Lynne Champlin et Michael Beach, très juste en flic Noir au milieu de ces puissants Blancs).

Mais surtout, dès le premier épisode apparaît une icône française inattendue : Isabelle Adjani. L’actrice campe le rôle d’Isabelle Nallet, une amie de la famille, personnage secondaire mais qui reste omniprésent jusqu’à l’une des dernières scènes. Elle est drôle en Française d’un certain âge mais encore dévergondée, et qui mène une vie sexuelle débridée. Elle croque le fils Winbury qui s’apprête à devenir papa, sans oublier de lui mentionner qu’elle a aussi bien connu son père. Elle contribue à maintenir auprès des Américains le mythe des Françaises mondaines, stylées aux mœurs légères.

© Netflix

À chacune de ses scènes, Isabelle Adjani apparaît en tenue de soirée, ne fait pas grand cas de la gravité de la situation, marmonne des mots en français lorsqu’elle ne trouve pas leur traduction, davantage préoccupée par son verre de Sancerre et sa prochaine conquête que par ce qu’il se passe autour d’elle. Elle est pourtant très émouvante lorsqu’elle murmure à propos de la victime : « Elle est simplement une jeune fille stupide amoureuse », le regard dans le vague sur sa propre vie.

Certes, la série n’affiche pas la complexité, l’analyse sociologique au vitriol ni la qualité des dialogues de « The White Lotus ». Les personnages sont plus caricaturaux mais très bien joués, et grâce au décor de rêve et à la surprise d’une Isabelle Adjani rafraîchissante, nous avons pris plaisir à la binge-watcher !

[VIDEO] Investir dans l’immobilier à Miami: conseils d’experts

Pour y vivre ou pour y investir, Miami est toujours une destination attractive. Nous vous donnions rendez-vous pour un webinaire dédié à l’investissement immobilier à Miami, avec Betty Benzakein de HSBC, Marc Benarous de Miami Dream Real Estate, et Amélie Deschênes d’OFX. Ces experts nous ont parlé des atouts du sud de la Floride, et plus particulièrement de Miami et ses villes avoisinantes.

Au programme:
– Pourquoi investir à Miami et ses alentours
– Processus d’acquisition et fiscalité
– L’achat, la location et la gestion de votre bien immobilier
– L’investissement locatif via le multifamilly (immeuble de rapport)
– Achat avec ou sans travaux
– Acheter un business
– Le financement
– Transférer de l’argent depuis la France

Retrouvez les coordonnées des speakers ci-dessous :

?️ Amélie Deschenes, Directrice des partenariats pour OFX ? [email protected]
?️ Betty Benzakein, Premier mortgage consultant chez HSBC ? [email protected]
?️ Marc Benarous, Owner Associate de Miami Dream Real Estate ? [email protected]

Regarder le replay ci-dessous ou sur Youtube.

Florian Cardinaux, nouveau Consul à San Francisco, appelle à « resserrer les liens de la circonscription » avec l’Asie Pacifique

En poste depuis le 3 septembre dernier, Florian Cardinaux a multiplié les rencontres avec les acteurs de la communauté française de la Bay Area : cocktails de rentrée à la résidence de France, visites des alliances françaises et écoles bilingues, discussions avec les chercheurs français de Stanford et de Berkeley… Autant d’occasions pour le nouveau Consul général de France de se familiariser le plus rapidement possible avec ses nouvelles responsabilités.

« Les premières semaines sont toujours déterminantes, précise le diplomate de 39 ans, on arrive dans un environnement nouveau, avec des responsabilités différentes de celles de son poste précédent, on travaille avec une équipe qu’on ne connaît pas. Pour ce saut dans l’inconnu, soit on met un orteil dans l’eau, soit on se jette dans le bain, et je suis plutôt un fonceur, partisan de la deuxième école. Ma porte d’entrée ici, ce sont les Français de la circonscription, et grâce à ces rencontres, j’entends sculpter ma feuille de route pour les trois à quatre ans à venir. »

« Élargir les horizons » des acteurs de la circonscription

Originaire de Blois, l’énarque (promotion Jean-Jaques Rousseau), passé par sciences Po Paris et l’université de Princeton, a déjà fait l’expérience de l’étranger par deux fois : de 2015 à 2018, quand il était conseiller politique à l’Ambassade de France en Inde à New Delhi, en charge du partenariat stratégique franco-indien, avant de passer quatre ans au Qatar, de 2018 à 2020, où il était le numéro deux de l’Ambassade de France à Doha. Succédant à Frédéric Jung rentré à Paris, Florian Cardinaux peut s’appuyer sur les actions de ses prédécesseurs et la marque unique que chacun a imprimée à la circonscription, que ce soit le positionnement de la France comme un acteur essentiel de la tech ou la création de la Villa Albertine de San Francisco. Il entend poursuivre leur travail en « décloisonnant », dit-il, les différents domaines de compétence et en favorisant les échanges.

« Le Consul général a un rôle d’ensemblier, qui incarne une certaine vision de la France qui transcende différents secteurs. La France, c’est un art de vivre, une langue, un esprit sportif qu’ont bien montré les Jeux olympiques de Paris, estime le passionné d’aviron et de plongée sous-marine, de l’innovation, un intérêt pour les questions climatiques et la transition énergétique. Les acteurs français de la circonscription n’ont pas besoin de moi pour exceller dans leur domaine, mais je peux me rendre utile en créant des connections entre eux pour élargir leurs horizons ». Il espère également souligner davantage auprès des décideurs français l’importance de la Silicon Valley, et des transformations qui s’y passent, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Intégration régionale

Outre ce décloisonnement de la communauté française au sein de la circonscription, Florian Cardinaux compte « resserrer les liens avec l’Asie Pacifique ». Fort de son expérience en tant que conseiller de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna, en charge de l’Asie, du Pacifique et des affaires consulaires (2022-2024), le diplomate veut s’inspirer de ses pairs asiatiques, et analyser leur manière de nouer des relations fortes avec les autorités américaines et les acteurs incontournables de la région. « Ma circonscription est la plus vaste des États-Unis, et il est critique de densifier les relations en son sein. Par exemple, pousser pour une meilleure intégration régionale de la Polynésie française avec Hawaï et la côte ouest des États-Unis. De la même manière, j’ai beaucoup œuvré à New Delhi et à Doha pour rapprocher la Réunion de l’Inde et des pays du Golfe, en application de l’agenda ultra-marin que le Président de la République poursuit depuis 2017. »

Le diplomate, marié et père d’un jeune enfant scolarisé au Lycée français, ne cache pas sa fierté d’avoir été nommé à San Francisco. « Je le prends comme une marque de reconnaissance du travail accompli : avant ce poste, j’étais Directeur des opérations de notre centre de crise à Paris, et j’ai géré des situations compliquées en Ukraine, au Sahel et en Ethiopie, ainsi que des affaires individuelles de Français enlevés, disparus ou décédés. C’est aussi une marque de confiance, et je compte bien tout faire pour être à la hauteur. »

Les expositions à découvrir cet automne à Houston

Après les écoles, la culture fait à son tour sa rentrée à Houston, avec de nombreuses expositions et événements à découvrir. Voici le choix de la rédaction de French Morning.

2024 Texas Biennial: The Last Sky

© Blaffer Art Museum

La biennale de l’art contemporain est de retour sur la côte du golfe du Texas, et passe notamment par le Blaffer Art Museum de Houston à partir du 27 septembre. Cette huitième édition interroge notre rapport aux frontières et aux autres, un thème plus que jamais dans l’actualité politique américaine. Les artistes participants sont tous originaires du Texas et présentent une variété importante d’œuvres qui vont de la peinture au tissage, en passant par des installations en trois dimensions. Exposition gratuite. « 2024 Texas Biennial: The Last Sky », 120 Fine Arts Building, University of Houston. Du 27 septembre 2024 au 9 mars 2025.

Navigating the Waves: Contemporary Cuban Photography

© Estate Alberto Korda

Pour une plongée photographique dans l’histoire récente de Cuba, direction The Museum of Fine Arts, situé dans le Museum District. L’exposition documente la révolution cubaine de 1953 à 1959 et la crise économique de 1991, suivant la chute du bloc soviétique. Portraits noir et blanc d’Ernesto Guevara, de Fidel Castro, scènes de manifestation à La Havane… L’exposition présente 100 photos de la collection personnelle de Madeleine et Harvey Plonsker, collectionneurs d’art américains. « Navigating the Waves: Contemporary Cuban Photography », tarif 24$ pour adulte pour l’ensemble du musée, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Nancy and Rich Kinder Building, 5500 Main Street. Du 29 septembre 2024 au 3 août 2025.

Time and Space

© Artechouse

Concept dédié aux expériences digitales et immersives, Artechouse s’est développé dans plusieurs villes américains dont Houston. L’exposition du moment s’intitule « Time and Space », un voyage jusqu’aux confins de l’univers grâce à des vidéos projetées à 360 degrés dans la salle, mais aussi des lasers et écrans interactifs. On s’installe et on en prend plein la vue pendant deux heures. « Time and Space », tarif 24$ par adulte, 15$ pour les enfants jusqu’à 15 ans. 600 W 6th St.

Sharks! The Meg, The Monsters & The Myths

© The Museum of Natural Science

Pour une sortie culturelle plus familiale, direction The Museum of Natural Science qui propose une exposition passionnante sur les requins. Le musée a réquisitionné un étage entier dédié à ces créatures effrayantes avec des reconstitutions d’espèces éteintes, des vidéos, jeux interactifs et même un bassin où il est possible de toucher certains d’entre eux. Les requins, si dangereux que ça ? « Sharks! The Meg, The Monsters & The Myths », tarif 35$ par adulte, 25 par enfant, 5555 Hermann Park Dr. Jusqu’au 31 décembre.

Michelin NY 2024 : 3 restaurants français entrent dans la sélection

Le B, Eulalie et La Bastide sont les trois nouveaux restaurants français remarqués par le Michelin New York parmi les 12 établissements qui rejoignent le classement cet automne. Si cet ajout n’assure évidemment pas une étoile de facto lors de la prochaine sortie officielle du célèbre Guide Rouge dans quelques semaines, il suscite sans aucun doute la curiosité des aficionados de gastronomie hexagonale.

Eulalie

© Eulalie

Réservations exclusivement par téléphone, menus rédigés à la main en calligraphie et nappes blanches repassées au fer, Eulalie joue la carte grande table au prestige suranné. Sous la houlette de Tina Vaughn en salle et Chip Smith en cuisine (ex the Simone UES), l’établissement situé à TriBeCa attire une clientèle bourgeoise avide d’expérience culinaire singulière loin des petites assiettes instagrammables qui font recette dans les restaurants voisins. Au menu (fixe), également du classicisme parfaitement exécuté : terrine de campagne au foie gras en entrée, tarte aux oignons caramélisés, limande au beurre blanc, ris de veau… Du traditionnel saupoudré de nostalgie plutôt atypique dans ce quartier hautement trendy !

Eulalie, 239 Broadway, menu fixe à 115$. Réservations au 646-476-2380

Le B

Originalité et technique dans l’assiette de Le B. © William Hereford

Opulence. Voilà le mot qui nous vient sur le bout de la langue en découvrant l’atmosphère et la cuisine de la cheffe américaine Angie Mar, déjà récompensée de 4 étoiles dans le Forbes. Dans une ambiance intimiste et chaleureuse au cœur de West Village, Angie Mar propose une célébration de la cuisine française traditionnelle tout en rendant hommage à sas racines chinoises. Dans l’assiette, ça donne une terrine de porc, canard et confit de kumquat, une blanquette de homard soyeuse, une escalope de foie gras et lentilles, une soupe d’ail en croûte ou encore un burger de bœuf vieilli 45 jours uniquement disponible au bar…

Le B, 283 West 12th Street, +1 212 675 2808

La Bastide by Andrea Calstier

La Bastide by Andrea Calstier. © Max Burkhalter

Direction le Westchester – à moins d’une heure en train de Manhattan – dans une ferme moderne tenue par les Français Andrea Calstier et son épouse Elena Oliver. Alors que le rez-de-chaussée (restaurant Cenadou) propose une cuisine bistrotière simple et réconfortante, rendez-vous à l’étage où la magie du chef opère vraiment. Là, un menu en quatre ou six temps vous montrera l’étendue de son talent. Celtuce pochée, jaune d’œuf séché, purée d’ortie et sabayon pour entamer les festivités, un suprême de pigeon cuit en cocotte et aubergines fumées pour recentrer ses papilles avant de terminer en virtuosité avec un dessert en trois temps, la Bastide devrait faire bientôt parler au-delà du comté…

La Bastide, 721 Titicus Road, North Salem. 914-485-1518

Le reste de la sélection

Une fois n’est pas coutume, la sélection du Michelin est éclectique, diverse. À l’image de New York, carrefour des cuisines du monde. Du côté de l’Asie, notons l’ajout d’un restaurant thaï, Tha Phraya, un gastronomique chinois, Yingtao qui mixe plats traditionnels et inspiration occidentale, Sushi Sho, un comptoir à sushi intimiste avec menu omakase par le chef Keiji Nakazawa et plus original, un établissement philippin, Tadhana, dont le chef était autrefois en charge des cuisines de la famille royale des Emirats Arabes Unis.

Il vous faudra rejoindre Brooklyn pour tenter de vous faire une place à LA table qui fait parler depuis plusieurs mois : ILIS. Aux manettes, le danois Mads Refslund, ex-Noma qui délivre des propositions déroutantes et inspirées de la nature comme seuls les Scandinaves savent en délivrer. A tester : le cocktail de clams servi dans son coquillage.

Également : le bistrot américain très en vue Sailor, le bar à fruits de mer Penny, un italien Massara et Blanca, un petit restaurant planqué derrière Roberta’s qui renaît de ses cendres après sa fermeture pendant la pandémie.

Bon appétit