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Angers-PSG sur TV5 Monde USA

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Footeux des Etats-Unis, TV5 Monde USA vous apporte votre dose de ballon rond le samedi matin. Chaque semaine, la chaîne francophone internationale retransmet les meilleurs matches de Ligue 1, le championnat de foot français.
Le prochain match au programme sera Angers-PSG le 4 novembre, à partir de 11:55 (EDT), dans le cadre de la 12ème journée de championnat. Les Parisiens sont 1er de la Ligue 1 tandis que les Angevins pointent à la 13ème place. La retransmission suivante aura lieu le 18 novembre à 10:55am (EDT). L’affiche n’est pas encore connue.

Le vélo sans borne à l’assaut de Washington

Rouge feu, vert anis, orange fluo… les vélos sans borne ont envahi le centre-ville de Washington depuis près de deux mois. Ces vélos flashy sont à la disposition du public, moyennant un tarif d’un dollar toutes les trente minutes. Mais à la différence du système traditionnel de vélos en libre-service de Washington, Capital Bikeshare, ces nouveaux-venus ne sont reliés à aucune station. Mieux encore : ils sont détachés dans la rue, abandonnés sur le trottoir.
L’initiative vient de quatre start-ups : LimeBike, Mobike, Spin et Jump. Les vélos sont équipés de balises GPS et géo-localisés grâce à une application mobile. Une fois le vélo réservé, le cycliste se rend jusqu’au lieu indiqué et, toujours via l’application, scanne un QR code situé sous la selle pour déverrouiller les roues. Dès que sa course est terminée, l’utilisateur n’a qu’à déposer son vélo de manière à ce qu’il ne gêne pas la circulation et relève manuellement un loquet pour bloquer la roue arrière.
Déverrouiller un vélo
Le concept, né à Shanghai il y a près de trois ans, a déjà séduit plusieurs villes américaines comme Seattle, Dallas ou San Francisco. Mais pour la première fois, les start-ups s’affrontent sur le même terrain à Washington, où près de 5% de la population se déplace en vélo. “Washington est constamment classée parmi les villes les plus favorables au cyclisme et s’est montrée particulièrement progressiste dans sa politique de transport par le passé”, constate Derrick Ko, PDG et co-fondateur de Spin.
Pour tester ce nouveau service, “les autorités de transport locales ont décidé d’établir une période de démonstration jusqu’en avril 2018”, explique Maura Danehey, porte-parole du département des Transports du district de Columbia (DDOT). La règle du jeu : chacune des start-ups est autorisée à exploiter un maximum de 400 vélos dans la ville.
Encore discrètes sur les premiers chiffres, les jeunes entreprises se montrent optimistes. “Nous avons reçu un accueil chaleureux. Le premier jour, les gens utilisaient déjà le service à 6am”, s’enthousiasme Jaime Moore, porte-parole de Mobike. De son côté, LimeBike assure que 2.800 personnes ont utilisé les vélos en une semaine, pour un total de 5.200 voyages effectués et une moyenne de 3,2 courses par vélo et par jour. Un résultat encourageant, mais encore loin des 13.000 voyages quotidiens assurés par les vélos rouges du Capital Bikeshare.
Pour les autorités locales, qui gèrent plus de 400 stations de vélos dans toute la ville, les vélos sans borne sont complémentaires. “Cette nouvelle technologie peut potentiellement étendre l’offre de vélo-partage dans le district et donner accès à des zones où le département des Transports n’a pas encore pu installer d’infrastructures”, explique Maura Danehey.
Qu’en est-il du coût de maintenance pour ces vélos, particulièrement exposés aux vols et aux dégradations ? Jack Song, porte-parole de LimeBike, assure que le vandalisme touche moins de 1% des vélos. Quant au stationnement sauvage de ces vélos sans borne, “il y a eu quelques problèmes avec des vélos laissés sur les terres fédérales [les parcs et monuments protégés, ndlr] ou dans le métro, mais d’une manière générale, les usagers respectent l’espace public du district”, assure Maura Danehey. Prochaine étape pour ces start-ups : le marché juteux des villes européennes.

Un concert sur le jazz de la Grande Guerre à Washington

Une belle soirée d’histoire et de musique en perspective. Plusieurs musiciens de renom participeront à un concert honorant les soldats afro-américains qui ont fait venir le jazz en Europe pendant la Première guerre mondiale. “Jazz meets France” aura lieu le 15 novembre au Lisner Auditorium de George Washington University.
Le guitariste Christian Escoudé et plusieurs groupes (Michael Weiss Trio Plus One, “Airmen of Note” de l’armée de l’air et l’ensemble Smithsonian Jazz Masterworks Orchestra) sont à l’affiche. Une exposition sur les Harlem Hellfighters, surnom donné au régiment noir parti se battre pendant la Grande Guerre, sera visible dans le lobby. Le jazzman Wynton Marsalis, président de la soirée, fera une introduction en vidéo.

Guide Michelin New York 2018: Jean-Georges perd sa troisième étoile

Jean-Georges rétrogradé, la cuisine japonaise en force: le verdict du Guide Michelin New York 2018 est tombé, lundi 30 octobre.
Le restaurant éponyme du chef franco-américain Jean-Georges Vongerichten quitte le club fermé des trois étoiles, descendant d’un cran, après dix ans dans cette catégorie d’adresses “qui valent un voyage“.
Cette année, on retrouve dans cette catégorie: Le Bernardin (Eric Ripert), Chef’s Table at Brooklyn Fare (César Ramirez), Eleven Madison Park (Daniel Humm), Masa (Masa Takayama) et Per Se (Thomas Keller). Mauvaise nouvelle pour l’égo new-yorkais: San Francisco a désormais plus de trois étoiles que la Grosse Pomme (sept contre cinq).
Onze restaurants décrochent deux étoiles. Outre Jean-Georges, on trouve le français Daniel (Daniel Boulud), Blanca à Brooklyn et Sushi Ginza Onodera. Seul restaurant japonais bi-étoilé aux Etats-Unis, ce dernier possédait une étoile seulement l’an dernier.
Six nouveaux restaurants font leur entrée dans le classement des “une étoile”, dont quatre japonais et coréens (Bar UchūSatsuki, Sushi Amane, Cote). Les deux autres sont The Clocktower (du chef britannique Jason Atherton et l’Américain Stephen Starr) et Rouge Tomate. Une belle réussite pour ce dernier qui a rouvert ses portes dans le quartier de Chelsea après avoir quitté en 2014 son emplacement mythique sur la 60ème rue.
L’Appart, le restaurant du chef français Nicolas Abello au District, et Gabriel Kreuther, conservent leur étoile. Au total, cinquante-six restaurants new-yorkais ont une étoile (il y en a 127 au total aux Etats-Unis). L’édition 2018 du Guide Michelin New York sera mise en vente le 3 novembre.

Le classement entier

Three stars: “Exceptional cuisine, worth a special journey.”

  • Chef’s Table at Brooklyn Fare
  • Eleven Madison Park
  • Le Bernardin
  • Masa
  • Per Se

Two stars: “Excellent cooking, worth a detour.”

  • Aquavit
  • Aska
  • atera
  • Blanca
  • Daniel
  • Jean-Georges
  • Jungsik
  • Ko
  • Marea
  • The Modern
  • Sushi Ginza Onodera (New)

One star: “High quality cooking, worth a stop!”

  • Agern
  • Ai Fiori
  • Aldea
  • Aureole
  • Babbo
  • Bar Uchū (New)
  • Bâtard
  • Blue Hill
  • The Breslin
  • Café Boulud
  • Café China
  • Carbone
  • Casa Enrique
  • Casa Mono
  • Caviar Russe
  • The Clocktower (New)
  • Contra Cote (New)
  • Del Posto
  • Delaware and Hudson
  • Dovetail
  • Faro
  • The Finch
  • Gabriel Kreuther
  • Gotham Bar and Grill
  • Gramercy Tavern
  • Günter Seeger NY
  • Hirohisa
  • Jewel Bako
  • Junoon
  • Kajitsu
  • Kanoyama
  • Kyo Ya
  • L’Appart
  • La Sirena
  • La Vara
  • Meadowsweet
  • Minetta Tavern
  • The Musket Room
  • Nix
  • NoMad
  • Peter Luger
  • Rebelle
  • The River Café
  • Rouge Tomate (New)
  • Satsuki (New)
  • Sushi Amane (New)
  • Sushi Inoue
  • Sushi Yasuda
  • Sushi Zo
  • Tempura Matsui
  • Tori Shin
  • Uncle Boons
  • Ushiwakamaru
  • Wallsé
  • ZZ’s Clam Bar

Infinite Flight, l'app de simulation de vol qui a séduit Buzz Aldrin

Il y a des applications pour tout. Alors n’y en aurait-il pas pour apprendre à piloter un avion ? C’est le concept d’Infinite Flight, l’app de la Française Laura Laban. “J’ai toujours adoré voler, j’ai une licence et j’ai aussi un petit avion. Développer ce concept, c’était un vrai plaisir“, confie la jeune femme.
L’aventure commence en 2004. Alors étudiante à Epitech Paris, elle développe son joujou après les cours, comme un passe-temps. Une fois diplômée, elle quitte la France. Direction les Etats-Unis et la Silicon Valley où elle est embauchée chez Nvidia, spécialiste de l’intelligence artificielle. Mais son idée de simulateur de vol est toujours présente dans un coin de sa tête. Et c’est finalement en 2009 qu’elle décide de se lancer et convainc un de ses camarades de promo de la rejoindre dans l’aventure. “J’ai quitté mon job trois mois avant la sortie de notre appli. C’était un saut dans le vide“, se souvient Laura Laban.
Un saut dans le vide avec un atterrissage parfait: en mars 2012, l’appli Infinite Flight sort en version IOS, et un an plus tard en version Android. Et le succès est au rendez-vous. L’appli est saluée par tous les amateurs du genre: graphisme impeccable, fonctionnalités variées, grand choix d’avions. Les abonnements se multiplient. L’app compte plusieurs “centaines de milliers” d’utilisateurs.
Le principe: le client choisit son avion, sa compagnie, sa destination et son plan de vol et gère tout, comme s’il était pilote de ligne: le décollage, les vents, la consommation de carburant, l’atterrissage. Il y a même une communauté de contrôleurs aériens qui communiquent avec les avions et donnent les autorisations d’atterrir, le tout avec beaucoup de sérieux. “Il y a deux ans, on a proposé un serveur spécial pour les contrôleurs, et ils ont établi un processus de recrutement avec un test écrit notamment. Ils ont mis ça en place tous seuls!“.
Le développement d’Infinite Flight a été tel qu’il a fallu embaucher une personne pour le support technique et deux “community managers” pour gérer les utilisateurs et les réseaux sociaux.
Grâce à l’achat d’images satellite, Infinite Flight propose les paysages tels qu’ils sont dans la réalité. “Quand j’ai du bouger mon avion de Californie à New York, j’ai d’abord fait le vol avec l’application et ça m’a beaucoup aidé à anticiper certaines étapes du parcours“, avoue la chef d’entreprise. D’abord utilisateurs uniques sur une zone bien précise, les abonnés naviguent maintenant en réseau et peuvent interagir. “Ils ont accès à quasiment l’ensemble de la planète“.
Parmi les utilisateurs, certains pilotes de ligne professionnels s’entraînent en vol quand l’avion qu’ils commandent est en pilote automatique. Si des pilotes sont clients, la communauté est nombreuse et très diversifiée (bien que très masculine), allant d’un chef d’orchestre à Moscou à un présentateur météo au Texas, en passant par Buzz Aldrin. “On a aussi eu un pêcheur de langoustes aux Bahamas qui a passé sa licence et est devenu pilote privé“, s’amuse Laura Laban.
Pour se développer Laura Laban et son co-fondateur n’ont jamais levé de fonds, par souci de rester seuls pilotes à bord. “On s’éclate tous les jours et je n’ai pas envie que ça change, explique-t-elle. Un simulateur de vol, c’est à la fois des maths, de la physique, du graphisme et tous les concepts informatiques. Ça me passionne, c’est comme un rêve, je ne pourrai rien faire d’autre“. Prochain challenge: incorporer dans le programme les nuages et les immeubles pour rendre l’expérience encore plus réelle.

Visitez la frégate Le Forbin à New York

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La frégate française Le Forbin jette l’ancre au Homeport Pier à Staten Island (dans le nord de l’île, facilement accessible en ferry) et accueille les curieux à bord.
Le navire de guerre, spécialisé dans la défense aérienne et les missions de sécurisation maritime, a été mis en service en 2008. Près de 200 membres d’équipage travaillent à bord de ce vaisseau, le 5ème de la marine à porter le nom du comte de Forbin, un marin du XVIIème siècle qui fut gouverneur de Bangkok.
Plusieurs visites guidées sont prévues:
Vendredi 3 novembre :
De 10am à 11am (visite en français)
De 2pm à 3pm (visite en français)
Samedi 4 novembre :
De 2pm à 3pm (visite en anglais)
Inscription obligatoire à l’adresse : [email protected] en précisant les prénoms et noms des participants, leur âge et l’horaire de visite souhaité.
 

Skintie réinvente la cravate à San Francisco

(Article partenaire)  À porter tel un foulard sous une chemise, un pull ou un polo, la cravate Skintie convient aussi bien aux hommes qu’aux femmes. « L’idée est de féminiser un accessoire masculin, explique Christophe Schuhmann, son fondateur. “Aujourd’hui, personne ne veut s’embêter à faire des nœuds de cravate. La Skintie se noue derrière le cou grâce à des crochets ou un aimant. »
Alors que la première collection était toute en motifs, la seconde, qui sera révélée le 18 novembre lors d’une grande soirée à San Francisco, aura des modèles monochromes. « Je les fais fabriquer en Chine et la qualité de la soie n’a rien à envier à Hermès ou Charvet », assure l’entrepreneur.
« Je ne portais plus de cravate depuis 30 ans »
L’aventure commence un jour de novembre 2014. « Un ami organisait une crémaillère sur le thème “fête de promo”. Il était hors de question de mettre une cravate car je n’en portais plus depuis 30 ans. Je cherchais une tenue décontractée, raconte Christophe Schuhmann. Le Français finit par en nouer une autour de son cou en y apportant sa touche personnelle : « je ne l’ai pas serrée et je l’ai rentrée dans ma chemise. À la soirée, tout le monde a adoré et les hommes ont fait pareil. »
Face à ce plébiscite, son esprit d’entrepreneur a commencé « à mouliner ». « Comme la cravate était longue, elle me grattait le nombril. Alors, le lendemain, j’ai attrapé une paire de ciseaux et je l’ai coupée », retrace l’expatrié de 56 ans installé à San Francisco depuis 18 ans. En arborant ses étoffes pré-nouées et coupées à la moitié, Christophe Schuhmann obtient « des retours très positifs. Dans la rue, on me prenait pour une star de Los Angeles ».
Ni une, ni deux, il crée la start-up Skintie en décembre 2014. Puis, il lance, début 2016, la production de 500 unités de ses cravates nouvelle génération. « J’ai tout de suite fait des ventes. La start-up est toute jeune et a déjà une ligne de production ainsi qu’une ligne personnalisable fait main », souligne le père de famille qui est, en parallèle, responsable implémentation chez Switchfly, une plateforme de voyages en ligne.
Christophe Schuhmann l’assure : « je ne me suis jamais senti aussi jeune ! Et dire qu’il y a deux ans je ne connaissais personne dans la mode…aujourd’hui on m’appelle fashion designer. » Celui qui se décrit comme « un original » aimant s’aventurer « hors des sentiers battus », n’imaginait pas lancer Skintie ailleurs qu’à San Francisco : « ici je peux mêler le french style à l’esprit Burning Man. C’est formidable ! » . L’entrepreneur lève à présent des fonds pour se développer à l’international. 


Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu. 

Instagramme-moi New York: My Little King

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@Pathport est un collectif d’instagrammeurs proposant des carnets de voyage dans le monde entier. Dans “Instagramme-moi New York”, ils partagent chaque semaine leurs bons plans sur notre compte instagram @french.morning
My Little King (749 Metropolitan Ave, Brooklyn)

Spotté par Davina, @heydavina du collectif @pathport. Pas la force de faire la queue pour bruncher chez le populaire Five Leaves ? Direction My Little King, un petit bar où l’ancien chef de Five Leaves s'active désormais. Situé a l’Est de Williamsburg, à deux pas de la station Graham sur la ligne L du métro, l’entrée est discrète et fait penser à un speakeasy. Ne vous y méprenez pas, si les cocktails sont bien au rendez-vous, les plats sont également très bons. La carte de brunch est d’ailleurs assez fournie. Une fois à l’intérieur, on se croirait dans un (petit) bar d’hôtel avec beaucoup de caractère. Photogénique certes, mais surtout très cosy. Et pour cause, toute la déco ici provient de Craigslist, de vide-greniers ou de ventes aux enchères. On y va un soir en semaine pour une “date” ou le week-end pour bruncher entre amis. Le must-have de Davina: les moules au curry vert et le burger maison. #pathport #instagrammemoiny . . . . . . . . #what_i_saw_in_nyc #igersnyc #newyork_instagram #travelerinnewyork #theprettycities #theweekoninstagram #inspiremyinstagram #mytinyatlas #seemycity #livelittlethings #allwhatsbeautiful #thesincerestoryteller #iamatraveler #découvrirensemble #dametraveler #searchwandercollect #doyoutravel #abmtravelbug #chasinglight #exploretocreate #thelifestylecollective #allshots_ #cafevibes #coffeeshopvibes #caffeinecouture #coffeefliicks

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Pourquoi la bière IPA cartonne-t-elle aux US ?

Elle est partout, aux rayons des grandes surfaces et sur toutes les cartes de bars. La consommation de cette bière amère et forte en alcool a presque quadruplé ces cinq dernières années si l’on en croit les chiffres de l’association des brasseurs américains (ventes en grande distribution). Qu’est-ce que la bière IPA et pourquoi cartonne-t-elle aux Etats-Unis ? C’est notre question bête de la semaine.
Acronyme de “India Pale Ale”, l’IPA est une bière chargée d’histoire dont l’origine remonte au XVIIIème siècle en Grande-Bretagne. Pionniers de la bière, les Anglais sont à l’époque de fervents consommateurs de “Pale Ale”, une bière blonde à fermentation haute et à la couleur claire. Au développement de leur empire colonial, de nombreux soldats sont envoyés en Inde. Seul problème: comment approvisionner des troupes en alcool dans un pays si éloigné, qui nécessite de longs mois de voyage en bateau ? Les brasseurs anglais décident alors d’ajouter une grande quantité de houblon dans leur “Pale Ale”, une plante connue pour ses vertus antiseptiques qui permet d’allonger la durée de conservation de la bière. Ainsi naît l'”India Pale Ale”.
Si cette version de l’histoire n’est pas contredite par Mitch Steel, brasseur d’Atlanta et auteur du livre IPA: Brewing Techniques, Recipes and the evolution of India Pale Ale, il précise que le terme “India” est incorrect. “On a retenu que l’Inde, mais l’Empire britannique envoyait de la bière très houblonnée partout dans ses colonies”.
Très appréciée, l’IPA va rapidement connaitre le succès dans son pays d’origine, avant d’atteindre les Etats-Unis grâce aux vagues d’immigration britannique dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Mais il faudra attendre la prohibition dans les années 1920 pour que l’IPA décolle réellement. ”Face à l’interdiction de consommer de l’alcool, les Américains se mettent à produire leur propre bière chez eux, explique Mitch Steele. C’est ainsi que se développe la consommation de bières artisanales comme l’IPA”.
Cette période marque le début d’un mouvement qui va connaitre ses lettres de noblesse dans les années 1990: les “crafts brewers”. Désireux de faire face à une industrialisation désormais massive de la production de bière dans le pays, de nombreux Américains se remettent à la production de bière artisanale. Et comme l’explique Elizabeth Pierre, biérologue française et auteure du Guide Hachette des bières, “la caractéristique de ce mouvement est de s’inspirer et de reprendre des anciens styles traditionnels européens, et particulièrement le style IPA”. Le nombre de brasseries sur le sol américain explose et la consommation d’IPA avec, jusqu’à représenter près d’un tiers des ventes de bières artisanales aujourd’hui, selon l’association des brasseurs américains
Mais pourquoi le style IPA plait-il autant aux Américains ? Pour Mitch Steele, c’est grâce au houblon qui lui donne un goût prononcé, “ce qui n’est pas le cas des autres bières américaines qui sont beaucoup plus plates”. Elizabeth Pierre ajoute que “l’amertume de l’IPA est intéressante. Ce n’est pas juste une amertume, c’est une amertume savoureuse liée aux arômes”. 
Véritable berceau de la révolution brassicole, les Etats-Unis produisent désormais leur propre bière IPA, “l’American IPA”. Une bière dont le succès s’explique par l’utilisation du houblon américain, selon Mitch Steele. “C’est l’un des meilleurs au monde. Il a des saveurs fruitées intenses et prononcées, tandis que le houblon d’Europe est plus floral et épicé. L’intensité de l’arôme du houblon américain est aussi beaucoup plus élevée que celle d’un houblon typiquement européen, ce qui rend le houblon américain très adapté aux IPA”.
Jamais à court d’idées, les brasseurs américains ont lancé plus récemment la “Session IPA”, une bière IPA d’apéritif moins forte que l'”American IPA”, mais dont le goût reste proche de celle-ci avec des saveurs houblonnées et amères. De quoi assurer l’avenir de cette bière chargée de houblon et d’histoire.

Une Légion d'honneur très politique pour le maire de Miami Beach

Faute d’avoir convaincu Donald Trump du bien-fondé de l’Accord de Paris à coups de « Make Our Planet Great Again », la France fait désormais dans le symbolique avec les élus américains. Après Arnold Schwarzenegger (ex-gouverneur de Californie) en avril, c’est le maire de Miami Beach Philip Levine qui a reçu mardi la Légion d’honneur à Washington pour son action contre le changement climatique.
A l’instar de nombreuses municipalités et Etats américains, Miami Beach n’a pas suivi l’administration Trump dans son déni des enjeux environnementaux. Déjà engagée dans la lutte, la ville a décidé de poursuivre les objectifs de la COP. Située au niveau de la mer (entre 0,6 et 2 mètres d’altitude), Miami Beach est de plus en plus sujette aux inondations.
« On a commencé à prendre les devants quand on a réalisé qu’on était touchés par la hausse du niveau de la mer », explique le maire après avoir reçu sa médaille des mains de l’ambassadeur français Gérard Araud.
« On a pris des mesures en termes de résilience, poursuit-il en rappelant le plan à 500 millions de dollars de sa ville pour surélever les rues et installer des pompes à eau. Mais on a aussi fait en sorte que tout le monde comprenne l’urgence du problème », explique le maire, semblant éviter de parler du climato-sceptique président américain. « Aujourd’hui, plus de la moitié des Floridiens sont conscients du défi auquel on fait face (…) Cette médaille française renforce encore l’idée que le changement climatique est un problème extrêmement important ».
L’ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud a partagé son optimisme quant à la prise en charge des défis environnementaux aux Etats-Unis. Hors de Washington, explique-t-il, « toutes les petites disputes de Capitol Hill n’ont plus de sens : le pays, avec les maires, les entreprises et la société civile, est déjà largement engagé dans la lutte contre le changement climatique. »

Un Apéro solidaire à San Francisco

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L’Apéro, rendez-vous des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, aura un goût particulier ce jeudi 26 octobre.
Les recettes générées par la vente des tickets (5$) seront reversées à la fondation de la Santa Rosa French-American Charter School pour venir en aide aux familles touchées par les incendies.
L’invité du rendez-vous sera le chef Roland Passot (La Folie), décoré de quatre étoiles par le San Francisco Chronicle. Il ravira les convives avec quelques-unes de ses créations culinaires. L’Apéro aura lieu à La Folie.

La FACC Dallas-Fort Worth fête les vins de Bourgogne

(Agenda partenaire) Mille visiteurs sont attendus au Frontiers of Flight Museum de Dallas (Lovefield Airport) le vendredi 10 novembre pour célébrer la grande fête du vin organisée par la Chambre de Commerce de Dallas/Fort Worth.

Une tradition respectée depuis 34 ans et une excellente opportunité pour découvrir les meilleurs restaurants français de la ville et déguster des vins des différentes régions de France. Cette année, l’accent sera mis sur les vins de Bourgogne pour célébrer le 60ème anniversaire du jumelage entre Dijon et Dallas.

Depuis toutes ces années, les amateurs de bonne chère, de bons vins et de « joie de vivre » avec une « French Touch » ne manquent cet évènement sous aucun prétexte. Ils auront, par ailleurs, la joie d’être accueillis par Miss Texas 2017. Ambiance conviviale et musicale assurée !

Le Festival du Vin permet à la Chambre de Commerce de lever des fonds pour poursuivre sa mission de mise en relation des entreprises françaises et américaines concernées par l’importance de la bi-culturalité dans le monde des affaires.

Après les terribles ravages occasionnés par Harvey le mois dernier, la FACC a choisi de remettre un pourcentage des profits réalisés pour à la reconstruction de Houston et de la région.


Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.