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Ava remporte le Startup Tour

Le Startup Tour, co-organisé par French Morning et French Founders, a son vainqueur. A l’issue des pitches des huit finalistes, Ava a remporté le 1er prix, un package d’une valeur de 100.000 dollars pour faciliter son développement aux Etats-Unis. La start-up basée à San Francisco développe une intelligence artificielle qui sous-titre en temps réel une conversation, dans le but d’aider les personnes sourdes ou malentendantes.

Start Up Tour 2017
Start Up Tour 2017

C’est beaucoup de joie et beaucoup d’honneur. On va essayer d’être à la hauteur“, a remercié le PDG, Thibault Duchemin, l’un des trois fondateurs. “J’aimerais que dans 10 ans on puisse parvenir à une accessibilité totale, 24/24 pour 400 millions de personnes malentendantes“, reconnaît le Français, qui a grandi avec des parents et une sœur malentendants. “Cette start-up mêle performance économique, technologique et humanité, avec une utilité sociale dans le quotidien, soulignait en aparté Mounir Mahjoubi, le Secrétaire d’Etat au numérique venu présider la cérémonie. Une façon de voir la technologie à la française, c’est ce mix entre performance et utilité“.
Co-organisé par French Morning et FrenchFounders, le Startup Tour est une compétition internationale organisée entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Les huit finalistes ont été sélectionnés au terme de compétitions locales organisées à Montréal, Paris et dans plusieurs villes américaines.
Start Up Tour 2017
Start Up Tour 2017

Pour sa part, Diabnext a remporté le prix de l’Association françaises des Grandes Ecoles aux Etats-Unis. Ses outils connectés pour simplifier le quotidien des diabétiques ont convaincu le jury. “Ce prix nous donne une reconnaissance sur la validité et l’intérêt de notre solution pour les investisseurs“, a déclaré Laurent Nicolas, general manager et co-fondateur de Diabnext. L’application permet d’estimer les glucides ingérés à partir d’une photo et permet également de suivre automatiquement les injections d’insuline. La start-up, en pleine croissance rêve d’équiper un jour les 135 millions de diabétiques dans le monde possédant des smartphones.
Start Up Tour 2017
Start Up Tour 2017

Enfin, le prix du public est revenu à la start-up parisienne CybelAngel, représentée par son PDG Erwan Keraudy. CybelAngel détecte les problèmes liés à la cybersécurité dans les entreprises et a réussi au cours de son pitch à effrayer le jury et la salle avec les risques de fuites de documents confidentiels, avant de les rassurer avec ses solutions, déjà utilisées par des grands groupes.
Les huit start-ups qu’on a vues aujourd’hui sur scène étaient vraiment les champions des champions, a salué Mounir Mahjoubi, qui a toutefois regretté l’absence de femmes parmi les finalistes.
Outre les vainqueurs du Startup Tour, cinq autres finalistes ont suscité l’intérêt du jury de professionnels et de la salle: Invivox, (formation de médecins en bloc auprès des experts de chaque domaine), OWLMO (plateforme numérique permettant à des coachs ou des consultants d’interagir facilement et en toute sécurité avec leurs clients), Dr. Banner (une plateforme digitale qui permet aux marques de lancer des campagnes hyper-ciblées et multi-locales, sur desktop et mobile), Washos (application de lavage de voitures à domicile) et Dubdub (réalisation de vidéos professionnelles depuis un smartphone).
 

Trump veut s'inspirer du défilé du 14-Juillet pour Washington

On le sait: Donald Trump a passé un très bon moment au défilé du 14-Juillet sur les Champs-Elysées. Tellement bon qu’il envisage de lancer un défilé semblable sur Pennsylvania Avenue.
Il l’a réaffirmé aux côté d’Emmanuel Macron, lundi, avant un meeting entre les deux hommes dans le cadre de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations-Unies. “Nous pensons à avoir une grande parade le 4-Juillet sur Pennsylvania Avenue pour montrer notre force militaire“, Donald Trump a-t-il dit à Emmanuel Macron, jugeant que ce défilé “était incroyable pour la France, l’esprit de la France“. Il lui a tout de même demandé la permission pour pouvoir monter cette initiative, déclenchant un rire du président français et de la délégation.
Même si Donald Trump dit que la 14-Juillet l’a inspiré, il semblerait qu’il ait eu l’idée bien avant. En janvier, quelques jours avant son entrée en fonction, il a déclaré au Washington Post “nous montrerons le peuple que nous construisons notre armée, nous allons montrer notre armée. Cette armée pourrait descendre Pennsylvania Avenue“.
 

Washington, capitale du théâtre pour deux semaines

Il y avait la Restaurant Week, voici à présent la TheaterWeek. Washington accueille la Semaine du théâtre du mardi 19 septembre au dimanche 1er octobre. Objectif de l’opération: rendre le théâtre accessible à tous.
Vingt-cinq pièces à prix réduits sont au programme dans plusieurs salles de la ville. La sélection se veut éclectique. On trouve aussi bien la comédie musicale à succès In the Heights jouée à l’Olney Theater Center que la pièce d’Arthur Miller Death of a Salesman, considérée comme l’une des meilleurs oeuvres du XXème siècle, et La Flûte enchantée de Mozart.
Le prix des pièces s’échelonne dans l’ensemble de 15 à 35 dollars.
 

Immobilier: vendre son bien depuis l'étranger

(Article partenaire) Au regard des avantages qu’offrent la dématérialisation et le contexte économique qui plaide en faveur des vendeurs, toutes les conditions sont réunies pour se pencher sur la question de la vente depuis l’étranger pour les expatriés.

L’année 2017 a de grandes chances de marquer un nouveau record de vente. En mai, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois a atteint un niveau historique de 907.000. Ce montant dépasse nettement le volume cumulé un an plus tôt (824.000 en mai 2016).

Les vendeurs en position idéale

Comme l’indiquent les notaires de France dans leur dernière note de conjoncture : “les vendeurs ont la main” sur le marché ! Il n’y pas de pénurie de biens, mais ceux-ci se vendent particulièrement vite. Les ventes se font donc généralement sans négociation, ce qui permet de tirer les prix vers le haut.

A Bordeaux et à Lyon, les prix ont augmenté respectivement de 15,5 % et 2,2 %. A Paris, la tendance est identique. La capitale enregistre une progression des prix de 5,5 % sur la même période. Rien ne semble donc pouvoir freiner le dynamisme du marché parisien. En effet, le nombre de ventes de logements anciens progresse à un rythme toujours plus rapide. Il a augmenté de 38% en Ile-de-France lorsque l’on compare les 1ers trimestres 2016 et 2017.

Les vendeurs sont aujourd’hui dans une situation idéale. Ils sont assurés de pouvoir bénéficier d’un bon prix pour leur bien et de le vendre rapidement ! D’autant que pour eux l’horizon s’annonce dégagé. Les taux d’intérêts continuent de rester à un niveau très peu élevé, dopant de fait la demande.

Des démarches facilitées par la dématérialisation

La voie vers le tout-numérique est belle et bien entamée : l’ensemble des étapes de la vente d’un bien à distance peut être réalisé à distance. Sur les sites d’annonces immobilières, les offres de logement bénéficient d’une large couverture. Les Français ont adopté le réflexe puisqu’ils sont 90 % à se connecter pour réaliser leur recherche immobilière.

La dématérialisation des actes juridiques s’avère encore plus intéressante, notamment pour expatriés. La loi autorise en France la signature électronique, que cela soit pour le compromis de vente ou l’acte de vente. Aujourd’hui plus de 25 % des actes de vente signés chez le notaire sont entièrement dématérialisés. Après des échanges par voie électronique, acheteurs et vendeurs n’ont plus qu’à signer sur une tablette chez le notaire. Sans oublier la possibilité offerte au vendeur de se faire représenter, grâce à la procuration.

My expat, la solution simple et gratuite

Spécialiste de l’immobilier pour les expatriés depuis sept ans, My expat propose un service gratuit de mise en relation entre vendeurs et investisseurs. Grâce à sa plateforme, les échanges mais également des étapes capitales comme la signature des actes juridiques peuvent se faire entièrement par voie dématérialisée, et ainsi favoriser un délai de vente raccourci.

Pour les expatriés qui souhaitent vendre leur bien, My expat propose de qualifier les acheteurs les plus sérieux en vérifiant au préalable l’aspect financier de leur dossier. Et cela dans plusieurs plus grandes villes françaises : Paris, Lyon et Bordeaux. Accompagné par un expert de l’immobilier, il ne reste plus qu’une chose à faire pour l’expatrié : prendre les décisions ! Et cela, sans avoir forcément la contrainte de se déplacer.

Vous avez un bien à vendre ?

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Nouvelle interdiction du foie gras en Californie: c’est "complètement fou"

Une fois n’est pas coutume. Autorisé en 2015 après trois ans d’interdiction, le foie gras sera bientôt à nouveau banni des assiettes californiennes. Trois juges de la Cour d’appel de Pasadena ont décidé, vendredi 15 septembre, de remettre au goût du jour l’interdiction du foie gras (Senate Bill 1520) votée en 2004 et promulguée en 2012.
Tant que l’ensemble des recours n’est pas épuisé, ce mets de luxe peut rester au menu du Golden State. Si le “foie gras ban” entre en vigueur, les restaurants récalcitrants risqueront 1.000 dollars d’amende. En attendant, la pilule a du mal à passer du côté des toqués et des producteurs qui ont quatorze jours pour contester cette décision.
« C’est comme un parent qui confisque un jouet », réagit auprès de Reuters Phillip Frankland Lee, l’ex-candidat de la saison 13 du Top Chef américain et propriétaire du Scratch Bar & Kitchen à Los Angeles, en ajoutant que le foie gras va « manquer aux clients ». C’est aussi l’avis de Sylvain Dessagne, chef du restaurant français Garçon, à San Francisco. « Que ça soit poêlé ou en torchon, c’est un plat incontournable de notre carte, avec le confit de canard et le coq au vin. Sur un service de 80 couverts, près de 15 % des clients prennent du foie gras en entrée ».
Dans le Los Angeles Times, le chef Eric Greenspan, autre figure de la télé-réalité culinaire aux USA, s’adresse, lui, aux détracteurs du foie gras : « N’en mangez pas si vous ne voulez pas, mais n’empêchez pas ceux qui veulent le faire. Si vous voulez vraiment parler de cruauté, interdisez les fusils d’assaut avant le foie gras ». Dans le site Grubstreet, il qualifie le foie gras ban de « complètement fou ».
15.000 dollars de perte par jour
Le torchon brûle entre les producteurs de foie gras et les associations de défense des animaux. Pour Marcus Henley, vice-président du Hudson Valley Foie Gras, les juges font « une erreur ». « Cette interdiction a toujours été inconstitutionnelle et incorrecte dans ses fondements. Nous ne lâcherons rien », a-t-il déclaré à Reuters. En 2012, l’entreprise avait déclaré, par la voix de son avocat, que cette prohibition lui faisait perdre « au moins 15.000 dollars par jour ».
Les associations de défense des animaux – qui assimilent le gavage d’oies à de la torture – exultent. Dans un post de blog le People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) a indiqué faire « sauter les bouchons de champagne ».
Patrick Thillard est également favorable à cette interdiction mais seulement si elle s’applique au foie gras issu d’un gavage industriel. À Bask, son restaurant de San Francisco, le co-gérant sert, depuis plusieurs années, « un foie gras bio ». « Nous l’importons du Canada. Les oies sont en liberté et gavées de manière naturelle ». Une alternative à la prohibition pour que « ce produit de marque de la gastronomie française » reste dans les assiettes californiennes.

Le Dîner en blanc revient le 14 octobre à Los Angeles

Ce n’est pas le trafic anxiogène de Los Angeles qui va faire fléchir les organisateurs du Dîner en blanc. Le lieu restera secret jusqu’à la veille des festivités, qui se dérouleront le samedi 14 octobre. L’an passé, les convives s’étaient rassemblés devant le Music Center, à Downtown.
Les inscriptions se font en plusieurs phases à partir du lundi 18 septembre: la première concerne les invités de l’édition 2016, la seconde les personnes recommandées par les inscrits de la première phase et la troisième phase concerne les personnes inscrites sur la liste d’attente.
Ce pique-nique immaculé réunit 2.500 convives priés de respecter la règle fondamentale: se vêtir de blanc de la tête aux pieds, déguisés ou non.
De nombreux points de rendez-vous ont été établis à travers la ville, où des guides escorteront des groupes d’une centaine de personnes vers le lieu secret de l’évènement.
Les inscrits ne doivent pas arriver les mains vides. Ils devront apporter leur propre pique-nique, argenterie et porcelaine fine, ainsi que des chaises et tables blanches. Une fois attablés, les participants agiteront leur serviette de lin blanc pour marquer le début des festivités, mêlant danse et divertissements.

Philips Harbor, un petit paradis immobilier près de New York

(Article partenaire) Envie de vivre loin de l’agitation de la ville ? Pourquoi ne pas tenter votre chance plus au nord ? Située en face d’Harbor Island Park à Mamaroneck, dans la banlieue new-yorkaise de Westchester, se trouve un petit paradis résidentiel. A 40 kilomètres de Manhattan, Philips Harbor est le seul complexe de condominiums de luxe offrant une vue imprenable sur Mamaroneck Harbor et le Long Island Sound.
Mamaroneck est connue pour ses nombreuses plages, restaurants, ainsi que sa communauté internationale bien établie. Les résidents ont facilement accès au train Metro North ainsi qu’à l’Interstate-95. La gare est à quatre blocks de Philips Harbor, et Grand Central à 36 minutes en train. On peut même rejoindre le collège-lycée de la French American School of NY (FASNY), l’école franco-américaine du Westchester, à pied ou à vélo pour les plus sportifs.
Philips Harbor est un ensemble de sept luxueuses maisons de ville résidentielles nichées sur le littoral. Les habitations possèdent toutes une finition haut de gamme. Chaque résidence à son ascenseur privé, mais aussi des armoires, placards et portes d’inspiration italienne, ainsi que de superbes comptoirs en pierre. Les habitations sont dotées des équipements de réfrigération dernier-cri de la marque Sub-Zero, d’appareils d’électroménagers Viking et possèdent un plancher en chêne blanc européen. Les suites principales incluent des grandes douches à vapeur, des baignoires indépendantes, un mobilier italien personnalisé et un chauffage rayonnant au sol. Chaque résidence bénéficie également de grandes fenêtres, d’une terrasse spacieuse et d’un garage pour deux voitures, plus une place de parking extérieure.
A Philips Harbor, la porte d’accès de Mamaroneck Harbor, nous avons créée un groupe unique et exceptionnel de maisons de villes qui utilisent parfaitement la vue sur le Long Island Sound avec le meilleur du design contemporain: plafonds hauts, grandes fenêtres, un espace ouvert et la finition la plus fine”, explique Michael Rosen, le promoteur de Philips Harbor.
Le centre de vente sur place est ouvert sur rendez-vous. Appelez dès aujourd’hui pour en savoir plus sur ce lieu de résidence exceptionnel.
105 Delancey Avenue, Mamaroneck, NY, (914) 600-7080. Visitez www.philipsharbor.com pour en savoir plus.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Tony Jouaux, préparateur physique des New York Red Bulls : "Je veux gagner ici"

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Ce natif d’Auxerre ne le cache pas: il se voyait sur le terrain. “Mon rêve, c’était d’être joueur professionnel. Je n’ai jamais réussi à signer un contrat pro alors j’ai privilégié les études“. Bien lui en a pris.
Après une licence STAPS à Dijon en 2007, Tony Jouaux quitte la France en 2009 pour l’Université de Louisville dans le Kentucky, où il effectue un master en sciences du sport. En parallèle des études, il est préparateur physique adjoint de l’équipe masculine de soccer, qu’il emmène jusqu’en finale du championnat universitaire, “la meilleure performance de l’équipe à l’époque“. Un tremplin jusqu’à un premier poste de préparateur physique en 2011. “Je suis devenu très proche de l’entraîneur à l’université, qui connaissait quelqu’un au Chicago Fire en MLS (Major League Soccer, principal championnat américain). Il m’a mis en contact et j’ai été embauché quelques jours après“.
Dès sa première année, le Français de 31 ans accompagne son équipe jusqu’en finale de la coupe des Etats-Unis. “J’étais un peu unique pour eux, puisque j’étais un préparateur physique qui savait parler de football et développer une préparation adaptée aux footballeurs. En général, le préparateur physique américain est multi-sport“.
Après quatre saisons à Chicago, Tony Jouaux est recruté par les New York Red Bulls en 2015, avec qui il remporte dans la foulée le trophée de meilleure équipe de la saison régulière. “On fait très peu de matches nuls, on veut gagner tous les matches en prenant beaucoup de risques“. Une philosophie de jeu qui reflète selon lui la mentalité américaine. “Le footballeur américain est toujours à 100%, à toujours vouloir faire mieux. C’est bien, ça rend le travail de préparateur plus facile“.
Le Français, qui s’inspire beaucoup du travail des grands clubs européens, a eu l’opportunité d’observer le FC Barcelone pendant une semaine en août, alors que l’équipe s’entraînait dans les infrastructures des New York Red Bulls. “Jai été impressionné par leur capacité à changer de rythme, à jouer, d’un coup, à une intensité élevée. Les accélérations de Messi sur 15 ou 20 mètres, c’est du tonnerre. Les meilleurs joueurs sont souvent aussi les meilleurs athlètes”. 
Épanoui à New York et dans son club, Tony Jouaux n’en oublie pas pour autant son pays d’origine. “J’adore la France. Tous les matins au petit-déjeuner, le rituel c’est Le Monde et l’Equipe sur mon iPad. Je rentre en général une fois par an pendant les fêtes. Et au niveau football, j’essaye de voir le plus de matches possible”. Concentré sur la saison, le Français ne se voit pas pour l’instant retourner en Europe. “J’ai envie de rester ici et de gagner avec ce club”. Un objectif qui pourrait être atteint dès le 20 septembre, puisque les Red Bulls affronteront Kansas City en finale de la coupe des Etats-Unis. Avec trois joueurs français en plus du préparateur physique, nul doute que l’équipe pourra compter sur le soutien de nombreux supporters tricolores.

Dreem, le casque qui fait rêver Xavier Niel (et la MAIF)

Dreem, c’est le rêve un peu fou de deux copains, Hugo Mercier et Quentin Soulet de Brugière. Un rêve devenu réalité avec la naissance en juillet 2014 de Rythm, leur start-up. Dans le cadre de leurs études à l’École polytechnique, les deux Français ont travaillé avec des laboratoires de neurosciences pour observer l’impact du son sur le sommeil.
Avant ça, des travaux avaient déjà été publiés sur le sommeil et des études étaient menées sur des patients mais l’équipement était contraignant: il fallait poser de nombreuses électrodes reliées à des machines et dormir dans un laboratoire. Hugo Mercier et et Quentin Soulet de Brugière ont eu l’idée de proposer un objet connecté pour remplacer tout cet équipement.
Le résultat: Dreem, un casque léger et souple qui agit en diffusant des vibrations sur les os du crâne. Grâce à une technologie de pointe, le bandeau combine trois fonctions: l’endormissement, le réveil et la surveillance du rythme cardiaque. Des électrodes molles et ultra légères permettent de diffuser du son pour mieux respirer et se relaxer. Le mini-électroencéphalogramme, va quant à lui identifier les phases de sommeil profond, le plus régénérateur. “Si on paramètre le réveil sur le bandeau à 8h, il va envoyer des stimulations dans une fenêtre de 20 mn autour de l’horaire défini, pour éviter un réveil en plein sommeil profond, réveil qui fait perdre tout le bénéfice d’une bonne nuit“, explique Mathieu Choplain, senior marketing manager chez Rythm.
Avant de prendre un poste à Paris, le senior marketing manager a d’abord travaillé pour Rythm à San Francisco où la start-up s’est installée dès sa création, pour l’environnement tech mais aussi pour capter au plus vite le très grand marché américain. En trois ans, Rythm a embauché 70 personnes. Les ingénieurs sont basés en France et les équipes commerciales et chargées du design sont aux Etats-Unis.
Pour arriver à un résultat concluant, Hugo Mercier et et Quentin Soulet de Brugière ont travaillé avec des béta-testeurs. Cinq cents personnes sélectionnées en France, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, représentant une population type. “Il y avait des personnes de 20 à 60 ans, avec de gros problèmes de sommeil, d’autres sans, certaines qui n’arrivaient pas à s’endormir, d’autres qui avaient des contraintes de productivité et de performances“, explique Mathieu Choplain. En tout, 30 000 nuits ont ainsi été analysées pour développer le produit, en prenant en compte les remarques sur le poids, la matière ou la forme. Parmi les testeurs, Pierre-Ambroise Bosse, champion du monde du 800 mètres cette année à Londres. Dreem est en effet un outil naturel d’aide au sommeil qui intéresse le milieu sportif, mais aussi scientifique.
Des résultats qui ont très vite capté l’attention de nombreux investisseurs. Ryhtm a pu lever 22 millions de dollars auprès de Xavier Niel, Laurent Alexandre (fondateur de Doctissimo) ou encore de la MAIF. Et si les assureurs s’intéressent à Dreem, c’est parce qu’il pourrait aider à limiter la consommation de somnifères. La France est le deuxième consommateur en Europe et 9 millions d’Américains les utilisent tous les jours pour un montant de 35 milliards de dollars par an. “Pour 30 % des utilisateurs, les somnifères ne sont en fait pas adaptés, précise Mathieu Choplain. Mais les médecins les prescrivent faute d’autres solutions, malgré les effets secondaires“. Les fondateurs de Dreem insistent sur leur solution non-invasive, sans chimie, sans ondes électriques: “Toute la technologie est embarquée. Dès que la nuit commence, le wifi et le bluetooth sont déconnectés, ils se re-connectent au moment du chargement pour envoyer les données“.
Pour le moment la dernière version de Dreem est en pré-commande à 399 euros, avant de passer à 499 euros. Un prix conséquent qui s’explique par la technologie déployée. “C’est un produit qui est vendu avec une appli, qui va évoluer constamment“.

"Seuls en Scène" monte sur les planches à Princeton

Le festival de théâtre français “Seuls en Scène” prend ses quartiers du 15 au 30 septembre. Il est organisé par L’Avant-Scène, l’atelier de théâtre français créé en 2001 par Florent Masse à l’Université de Princeton.
A l’occasion de ce rendez-vous des amoureux de théâtre, dont c’est la 6ème édition, des acteurs reconnus et émergents se retrouvent pour jouer des pièces passées par les grands festivals de théâtre. Depuis sa création, près de 40 pièces ont été jouées.
Huit oeuvres sont au programme des réjouissances de 2017

  • Interview de Nicolas Truong: vendredi 15 et samedi 16 à 8:00 pm. Interprété par Judith Henry, Nicolas Truong et Nicolas Boucheaud en français. (Matthews Acting Studio).
  • L’Art du théâtre et le début de  L’A de Pascal Rambert. Mercredi 21 et le jeudi 22En français sous titré anglais (Matthews Acting Studio).
  • By Heart de Tiago Rodrigues : Vendredi 22 en français et samedi 23 en anglais à 8:00 pm. (Matthews Acting Studio).
  • Prométhée Enchaîné et Les Suppliantes d’Olivier Py : Samedi 23 à 2:00 pm et dimanche 24  à 5:00 pm. En français sous titré anglais (Butler College Amphitheater).
  • Unwanted de Dorothée Munyaneza : mardi 26 et mercredi 27 à 8:00 pm (Matthews Acting Studio).
  • Portrait(s) Foucault-letzlove de Pierre Maillet: le 28 et 29 septembre à 8:00 pm. En français (Matthews Acting Studio).
  • A Staged Reading par Guillaume Vincent et Emilie Incerti Formentini. Le vendredi 29 septembre à 5:00 pm. En français (Class of 1970 Theater at Whitman College)
  • Myrrha  de Guillaume Vincent, le samedi 30 septembre 4:00 et 8:00 pm. En français (Whitman College Class of 1970 Theater)

 

Emmanuel Macron rencontrera les Français de New York au 92Y

Les cartons d’invitation commencent à arriver dans les boites des heureux destinataires. Emmanuel Macron participera à une rencontre avec la communauté française de New York le mardi 19 septembre au 92 Y dans l’Upper East Side de Manhattan.
Contrairement à la dernière rencontre présidentielle en date – en 2012 avec François Hollande -, quand des places avaient été mises à disposition de la communauté, l’événement autour du président français sera accessible sur invitation uniquement, la salle ayant une capacité d’accueil de 900 personnes.
Les invités seront un mélange de “VIP, d’entrepreneurs, de présidents d’associations françaises, d’écoles, de conseillers du commerce extérieur” et de personnalités de la culture, précise le consulat de France. Il y aura aussi un “groupe de lycéens et d’étudiants“.
Emmanuel Macron vient à New York pour participer à l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU – sa première depuis son élection. Il doit prononcer le traditionnel discours du chef de l’Etat dans l’enceinte des Nations-Unies dans la journée de mardi. Le lendemain, à CUNY, il participera à l’inauguration d’un fonds pour soutenir le développement de programmes français-anglais dans les écoles publiques américaines.
La rencontre avec la communauté française de New York est une tradition pour tout président en déplacement pour l’ouverture de l’Assemblée générale. En 2009, Nicolas Sarkozy avait organisé un pince-fesses au Manhattan Center avec champagne et petits fours. Plus de 3.000 personnes avaient fait le déplacement. En 2012, François Hollande s’était livré à un bain de foule au Roseland Ballroom en présence de plus de 1.000 personnes et en avait profité pour demander à une admiratrice corrézienne d'”embrasse(r) Paulette“, une connaissance commune (voir ci-dessous).

Tout savoir sur l'élection sénatoriale chez les Français de l'étranger

170. C’est le nombre de sièges en jeu lors du renouvellement partiel du Sénat. Sur ces sièges, six sont ceux de sénateurs représentant les Français de l’étranger.
Dix listes de Français hors de France se disputent ces places, qui seront attribués par un corps électoral constitué de 533 grands électeurs, mélange de conseillers et délégués consulaires (élus auprès de chaque consulat) et de parlementaires de Français établis hors de France. La liste de ces listes a été publiée au journal officiel du 6 septembre. Ces dernières semaines, elles ont mené une campagne active auprès des élus consulaires du monde entier en vue du vote anticipé qui a eu lieu le 16 septembre – le collège électoral est convoqué le 24 septembre à Paris.
La liste socialiste est emmenée par deux figures connues dans le landerneau de la représentation des Français de l’étranger: les sénateurs sortants Hélène Conway-Mouret et Jean-Yves Leconte. À droite, plusieurs listes sont dans la course. Outre celle investie par Les Républicains (LR), Union pour les Français de l’Etranger, emmenée par la sénatrice sortante Joëlle Garriaud-Maylam, on trouve notamment celle de Louis Duvernois, un autre sénateur sortant Les Républicains, de Jean-Pierre Bansard, l’homme d’affaires propriétaire de la marque Solex et 230ème fortune de France selon Challenges, et de Ronan Le Gleut, un élu consulaire en Allemagne.
Ce dernier, dont la liste veut incarner “toutes les nuances des LR libéraux ou gaullistes, des UDI radicaux, centristes ou sociaux-démocrates, des Indépendants“, a été placé en tête d’une consultation organisée par le groupe Alliance de la Droite, du Centre et des Indépendants à l’Assemblée des Français de l’Etranger auprès d’élus consulaires pour conduire une liste à l’élection sénatoriale. Il se défend d’être un candidat de division: “Notre liste répond à une demande des électeurs, elle n’est pas une liste de division mais au contraire de rassemblement. Pour le reste, je réponds juste que les seuls qui divisent sont ceux qui ne respectent pas les électeurs et le résultat des consultations qu’ils ont eux-mêmes poussé à organiser“, se défend-t-il. 

Il y a  toujours eu des dissidences. En 2014, c’était déjà le cas. Ça ne change rien. On est la liste officielle investie“, relativise Olivier Piton, numéro 2 sur la liste LR “Union pour les Français de l’étranger” et conseiller consulaire à Washington. 

La grande inconnue de ce scrutin sera le résultat de la liste de la République en Marche, “Ensemble, une force pour les Français de l’étranger“. Le parti d’Emmanuel Macron n’a pas de conseillers consulaires affiliés au parti sur lesquels s’appuyer. Interrogée sur les chances de percée d’En Marche! au Sénat, la numéro 2 de la liste et conseillère consulaire à San Francisco Sophie Lartilleux-Suberville, pense que “cela sera moins significatif qu’à l’Assemblée car il y a des personnes proches de leur parti et qui ne veulent pas changer. Le corps électoral est aussi plus réduit. Cependant, je suis confiante qu’on aura deux sièges. Les retours du terrain sont positifs. Mais on m’a aussi mise en garde sur ce qui peut-être fait dans le secret des urnes“, dit-elle.

Pour convaincre les conseillers consulaires, elle met en avant “l’avantage d’être proche du président” et les résultats obtenus par Emmanuel Macron chez les Français de l’étranger pendant la présidentielle. “On aura les clefs pour faire avancer les dossiers“, estime-t-elle.

Quel sera la part des élus consulaires de gauche ou de droite qui voteront pour En Marche! à la sénatoriale ? C’est la grande inconnue, résume Olivier Piton, de LR. On a plutôt le sentiment que c’est à gauche que l’hémorragie est la plus importante“. Il observe aussi que la tête de liste d’En Marche!, Pierre Grangeon, un proche d’Emmanuel Macron, ne vit pas à l’étranger et n’a aucune expérience associative ni politique hors de France. “Si on élit des gens qui vivent à Paris, on peut très bien estimer que n’importe qui peut se présenter. Au-delà, on remet en cause le principe même de la représentation des Français de l’étranger“.

La République en Marche n’est pas la seule à parier sur une recomposition de la vie politique. La liste “Union Citoyenne, Solidaire et Ecologiste” de David Millet, composée de militants écologistes et de la France Insoumise, espère aussi tirer son épingle du jeu. “D’un point de vue politique, on a l’impression qu’on est face à un choix qui n’est plus entre droite et gauche, mais entre politiques libérales et solidaires. C’est ce choix qui est proposé aux conseillers consulaires, analyse Elénore Gachet, une Française de San Francisco, militante au sein de la France Insoumise, qui occupe la 5ème place sur cette liste. Il y a des scissions au sein des partis à gauche et à droite. On ne peut plus réfléchir en terme d’affiliation politique. On a l’impression que les conseillers consulaires se sentent plus libres de voter indépendamment de leur étiquette“.